mardi 24 octobre 2017

"Il est important de se détendre pour garder la santé" Lise Bourbeau





Depuis la facilité d’accès à la téléphonie mobile et à l’Internet, le nombre de personnes sans cesse connectées à cette technologie s’accroit chaque année. Ces nouvelles habitudes de vie sont excitantes d’un côté, mais très stressantes de l’autre, car nous n’arrivons pas, pour la plupart, à nous déconnecter. Il est donc devenu plus difficile de se détendre réellement.

Et vous ? Combien de temps par semaine prenez-vous pour vous détendre vraiment ? Faites-vous partie de ceux qui croient que se détendre est synonyme de se coucher, dormir ou être assis à ne rien faire ? 
Savoir se détendre, c’est plutôt faire une activité qui vous plait, qui n’est pas obligatoire, qui vous libère la tête de tous vos soucis, qui vous amuse et surtout qui vous énergise. 
Si vous choisissez une activité sportive, ce doit être seulement pour le plaisir et non compétitif. Je peux vous assurer qu’après un moment de détente, les heures qui suivent sont beaucoup plus productives. 

Si vous avez des enfants à la maison, il est impératif que vous preniez du temps pour vous au moins une demi-journée par semaine et fassiez ce qui vous détend. 
Certains prennent une heure par ci, une heure par là, mais cela ne détend pas autant que quatre heures de suite. 
Et surtout, il s'agit de temps seul, je veux dire sans enfant et sans conjoint. 
Il est tout aussi important pour un couple de prendre chaque année des vacances à deux.


Au  cas où vous auriez de la difficulté à vous détendre, à prendre du temps pour vous ou à décrocher de la technologie, savez-vous de quoi vous avez peur pour vous ? 
Voici plusieurs peurs qui sont très courantes.
·         Peur d’être jugé d’égoïste
·         Peur d’être jugé de paresseux
·         Peur d’être profiteur, car vous croyez que vous ne le méritez pas
·         Peur de trop y prendre goût et de ne plus vouloir retourner au travail
·         Peur de ne pas être assez parfait
·         Peur d’être jugé d’irresponsable
·         Peur que vos proches pensent que vous ne les aimez pas
·         Peur de manquer de temps pour tout faire
·         Peur de dépenser de l’argent pour vous

Derrière toutes ces peurs, se cache la plus grande : LA PEUR DE NE PAS OU NE PLUS ÊTRE AIMÉ.

Savez-vous que vous ne pouvez être aimé qu’au même degré que vous vous aimez ? 
Je vous rappelle que les autres vous aiment comme vous vous aimez et comme vous les aimez. 

Si vous ne pouvez prendre du temps pour vous détendre, vous vivrez immanquablement des émotions quand vous voyez vos proches se permettre de le faire. Vous allez les juger de ce dont vous auriez peur d’être jugé si vous vous le permettiez.

Je me souviens avoir vécu cette difficulté avec mon premier conjoint. Il était du genre à croire qu’il était bien de faire ses tâches quand il n’y avait plus rien d’agréable à la télévision. Pour ma part, je croyais que j’avais le droit de regarder la télévision seulement après avoir tout terminé mes tâches et que tout soit parfait à la maison. Vous pouvez imaginer que je ne regardais pas la télévision souvent. De plus, je vivais beaucoup de colère face à mon conjoint qui osait se permettre ce que je considérais comme mal. 

J'avais peur d’être une mauvaise épouse, une mauvaise maman et surtout d’être un mauvais exemple pour mes enfants, donc j'avais peur de ne pas être aimée et d’être jugée d’irresponsable. Ce qui me dérangeait encore plus, c’était de voir que les enfants aimaient beaucoup plus prendre exemple sur leur père qu’ils trouvaient bien plus agréable. 
Je ne pouvais pas comprendre cette situation, car je ne savais pas à ce moment-là qu’il écoutait ses besoins alors que j’écoutais les peurs de mon ego.

S’il vous est difficile de prendre du temps pour vous détendre, je vous suggère de commencer par des moments de détente plus courts, mais plus fréquents. 
Attention ! Si durant ce moment vous regardez fréquemment l’heure, il est fort possible que vous vous sentiez coupable. Si c’est le cas, vous ne vous détendez pas encore vraiment, mais avec le temps, vous allez apprendre à pleinement savourer vos moments de détente, sans culpabilité.

Je vous suggère en plus d’en parler à vos proches en leur partageant que vous êtes en train d’apprendre à vous aimer davantage. Il est bon aussi d’avoir une entente entre vous si nécessaire. Si vous travaillez de la maison, il est important de décider les heures où vous ne travaillez pas et de prendre les mesures en conséquence.

Pour terminer, afin de savoir si vous savez vraiment vous détendre, soyez attentif à votre réaction quand vous voyez vos proches le faire. Êtes-vous heureux pour eux et les encouragez-vous à le faire ? Si oui, vous savez que vous vous le permettez enfin sans vous sentir coupable. BONNE DÉTENTE !
Avec amour,
Lise Bourbeau




On est tellement habitué à courir, à agir dans l’urgence, à vouloir obtenir un résultat immédiat qu’on a du mal à croire que le fait d’apprendre à se détendre puisse être bénéfique. Même si des études scientifiques montrent les bienfaits de la méditation, on peine à se poser et très souvent on pense qu’il faut avoir une certaine posture, qu’il faut être guidé par une méditation puis on espère vivre quelque chose d’extraordinaire.

A mon sens, il s’agit plutôt de devenir conscient de ce que nous sommes, de la façon dont nous pensons et agissons selon des croyances et des conditionnements. Devenir plus lucide et apprendre à se traiter avec douceur en commençant par lâcher les à priori, nous libère du stress mental, de la pression que cela génère. 
Les répercussions sont nombreuses à tous les niveaux de l’être. 

Le fait d’apprendre à revenir à la paix en soi et à lâcher les croyances, révèle le moi véritable et l’essence ou la vibration de la source. Cela nous libère des égrégores, de l’inconscient et de la conscience de masse. 

La cohérence cardiaque peut être une première approche qui est bénéfique au niveau physiologique puis comme on apprend à orienter le mental en se focalisant sur le comptage, cela évite de se laisser entrainer par les pensées. 
En apprenant à se concentrer sur un seul objet, à ne pas suivre les pensées incessantes, on installe la paix au niveau mental, ce qui est déjà beaucoup. 
C’est une forme de maitrise du mental qui permet d’apprendre à s’en détacher et ensuite à passer en mode observation neutre. 

On a associé l’amour à toutes sortes d’idées, de concepts, de sensations, alors que c’est un état d’être, une attitude, la capacité à s’ouvrir, à accepter, accueillir, à recevoir et à observer sans juger. 
En apprenant à simplement observer sans juger, on se libère de l’attachement aux croyances et des conditionnements. 
On lâche les croyances au sujet de l’amour qui est vécu sur terre à travers l’attachement, la possessivité, l’exclusivité, les contrats de mariage, le don de soi, le sacrifice même. 
Pire, on pense qu’il faut mériter l’amour que c’est une récompense alors que c’est une essence, l’essence de tout ce qui est, une vibration, un ensemble de fréquences qui réunit la paix, la confiance, le sentiment de sécurité, l’ouverture, l’acceptation, la permissivité, l’unité. 

En tant qu’énergie, l’amour est libre et puissant, c’est le mouvement de la conscience qui veut découvrir, connaitre, rencontrer, communier. 
Quand on observe avec neutralité, on vibre sur les fréquences de l’amour, on découvre avec un nouveau regard ce que nous sommes, ce qui nous traverse et dans le désir de manifester la paix et l’unité entre tous les aspects de l’être, l’amour se déploie paisiblement.

Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin d’honorer l’expression unique de chacun.