Depuis
la facilité d’accès à la téléphonie mobile et à l’Internet, le nombre de
personnes sans cesse connectées à cette technologie s’accroit chaque année. Ces
nouvelles habitudes de vie sont excitantes d’un côté, mais très stressantes de
l’autre, car nous n’arrivons pas, pour la plupart, à nous déconnecter. Il est
donc devenu plus difficile de se détendre réellement.
Et
vous ? Combien de temps par semaine prenez-vous pour vous détendre vraiment ?
Faites-vous partie de ceux qui croient que se détendre est synonyme de se
coucher, dormir ou être assis à ne rien faire ?
Savoir se détendre, c’est plutôt
faire une activité qui vous plait, qui n’est pas obligatoire, qui vous libère
la tête de tous vos soucis, qui vous amuse et surtout qui vous énergise.
Si
vous choisissez une activité sportive, ce doit être seulement pour le plaisir
et non compétitif. Je peux vous assurer qu’après un moment de détente, les
heures qui suivent sont beaucoup plus productives.
Si
vous avez des enfants à la maison, il est impératif que vous preniez du temps
pour vous au moins une demi-journée par semaine et fassiez ce qui vous détend.
Certains prennent une heure par ci, une heure par là, mais cela ne détend pas
autant que quatre heures de suite.
Et surtout, il s'agit de temps seul, je veux
dire sans enfant et sans conjoint.
Il est tout aussi important pour un couple
de prendre chaque année des vacances à deux.
Au
cas où vous auriez de la difficulté à vous détendre, à prendre du temps pour
vous ou à décrocher de la technologie, savez-vous de quoi vous avez peur pour
vous ?
Voici plusieurs peurs qui sont très courantes.
·
Peur
d’être jugé d’égoïste
·
Peur
d’être jugé de paresseux
·
Peur
d’être profiteur, car vous croyez que vous ne le méritez pas
·
Peur
de trop y prendre goût et de ne plus vouloir retourner au travail
·
Peur
de ne pas être assez parfait
·
Peur
d’être jugé d’irresponsable
·
Peur
que vos proches pensent que vous ne les aimez pas
·
Peur
de manquer de temps pour tout faire
·
Peur
de dépenser de l’argent pour vous
Derrière
toutes ces peurs, se cache la plus grande : LA PEUR DE NE PAS OU NE PLUS ÊTRE
AIMÉ.
Savez-vous
que vous ne pouvez être aimé qu’au même degré que vous vous aimez ?
Je vous
rappelle que les autres vous aiment comme vous vous aimez et comme vous les
aimez.
Si vous ne pouvez prendre du temps pour vous détendre, vous vivrez
immanquablement des émotions quand vous voyez vos proches se permettre de le
faire. Vous allez les juger de ce dont vous auriez peur d’être jugé si vous
vous le permettiez.
Je
me souviens avoir vécu cette difficulté avec mon premier conjoint. Il était du
genre à croire qu’il était bien de faire ses tâches quand il n’y avait plus
rien d’agréable à la télévision. Pour ma part, je croyais que j’avais le droit
de regarder la télévision seulement après avoir tout terminé mes tâches et que
tout soit parfait à la maison. Vous pouvez imaginer que je ne regardais pas la
télévision souvent. De plus, je vivais beaucoup de colère face à mon conjoint
qui osait se permettre ce que je considérais comme mal.
J'avais peur d’être une
mauvaise épouse, une mauvaise maman et surtout d’être un mauvais exemple pour
mes enfants, donc j'avais peur de ne pas être aimée et d’être jugée
d’irresponsable. Ce qui me dérangeait encore plus, c’était de voir que les
enfants aimaient beaucoup plus prendre exemple sur leur père qu’ils trouvaient
bien plus agréable.
Je ne pouvais pas comprendre cette situation, car je ne
savais pas à ce moment-là qu’il écoutait ses besoins alors que j’écoutais les
peurs de mon ego.
S’il
vous est difficile de prendre du temps pour vous détendre, je vous suggère de
commencer par des moments de détente plus courts, mais plus fréquents.
Attention ! Si durant ce moment vous regardez fréquemment l’heure, il est fort
possible que vous vous sentiez coupable. Si c’est le cas, vous ne vous détendez
pas encore vraiment, mais avec le temps, vous allez apprendre à pleinement
savourer vos moments de détente, sans culpabilité.
Je
vous suggère en plus d’en parler à vos proches en leur partageant que vous êtes
en train d’apprendre à vous aimer davantage. Il est bon aussi d’avoir une
entente entre vous si nécessaire. Si vous travaillez de la maison, il est
important de décider les heures où vous ne travaillez pas et de prendre les
mesures en conséquence.
Pour
terminer, afin de savoir si vous savez vraiment vous détendre, soyez attentif à
votre réaction quand vous voyez vos proches le faire. Êtes-vous heureux pour
eux et les encouragez-vous à le faire ? Si oui, vous savez que vous vous le
permettez enfin sans vous sentir coupable. BONNE DÉTENTE !
Avec
amour,
Lise
Bourbeau
On
est tellement habitué à courir, à agir dans l’urgence, à vouloir obtenir un résultat
immédiat qu’on a du mal à croire que le fait d’apprendre à se détendre puisse
être bénéfique. Même si des études scientifiques montrent les bienfaits de la
méditation, on peine à se poser et très souvent on pense qu’il faut avoir une
certaine posture, qu’il faut être guidé par une méditation puis on espère vivre
quelque chose d’extraordinaire.
A
mon sens, il s’agit plutôt de devenir conscient de ce que nous sommes, de la
façon dont nous pensons et agissons selon des croyances et des
conditionnements. Devenir plus lucide et apprendre à se traiter avec douceur en
commençant par lâcher les à priori, nous libère du stress mental, de la pression
que cela génère.
Les répercussions sont nombreuses à tous les niveaux de l’être.
Le fait d’apprendre à revenir à la paix en soi et à lâcher les croyances, révèle
le moi véritable et l’essence ou la vibration de la source. Cela nous libère
des égrégores, de l’inconscient et de la conscience de masse.
La cohérence
cardiaque peut être une première approche qui est bénéfique au niveau
physiologique puis comme on apprend à orienter le mental en se focalisant sur
le comptage, cela évite de se laisser entrainer par les pensées.
En apprenant à
se concentrer sur un seul objet, à ne pas suivre les pensées incessantes, on
installe la paix au niveau mental, ce qui est déjà beaucoup.
C’est une forme de
maitrise du mental qui permet d’apprendre à s’en détacher et ensuite à passer
en mode observation neutre.
On a associé l’amour à toutes sortes d’idées, de concepts,
de sensations, alors que c’est un état d’être, une attitude, la capacité à s’ouvrir,
à accepter, accueillir, à recevoir et à observer sans juger.
En apprenant à simplement
observer sans juger, on se libère de l’attachement aux croyances et des
conditionnements.
On lâche les croyances au sujet de l’amour qui est vécu sur
terre à travers l’attachement, la possessivité, l’exclusivité, les contrats de
mariage, le don de soi, le sacrifice même.
Pire, on pense qu’il faut mériter l’amour
que c’est une récompense alors que c’est une essence, l’essence de tout ce qui
est, une vibration, un ensemble de fréquences qui réunit la paix, la confiance,
le sentiment de sécurité, l’ouverture, l’acceptation, la permissivité, l’unité.
En tant qu’énergie, l’amour est libre et puissant, c’est le mouvement de la
conscience qui veut découvrir, connaitre, rencontrer, communier.
Quand on
observe avec neutralité, on vibre sur les fréquences de l’amour, on
découvre avec un nouveau regard ce que nous sommes, ce qui nous traverse et
dans le désir de manifester la paix et l’unité entre tous les aspects de l’être,
l’amour se déploie paisiblement.
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afin d’honorer l’expression unique de chacun.