jeudi 14 septembre 2017

« Utiliser l’effet miroir pour contacter l’enfant en soi afin d'actualiser les croyances »





L’extérieur, le climat, les évènements politiques, sociaux, les rencontres, les situations du quotidien, sont l’expression de nos mondes intérieurs. C’est une réalité que je ne peux plus contester parce que l’observation neutre et l'expérience permettent de le constater. 
Observer ce qui se passe au dehors et revenir en soi pour sentir les émotions que suscitent les évènements, les pensées qu’ils génèrent, c’est un premier pas décisif.

On passe de la réaction basée sur la peur et les stratégies de survie, à l’écoute bienveillante de l’enfant en soi. 
Pourquoi parle-t-on d’enfant intérieur ? 
Simplement parce que c’est à cet âge là qu’on adhère à des croyances et qu’on se laisse conditionner par notre entourage, notre famille, notre environnement. Ces croyances adoptées engendrent des comportements qui visent d’abord à ne pas sentir les souffrances dues aux incohérences qu’il vit à l’intérieur. 
En effet, l’enfant est partagé entre son intuition, sa vision innocente du monde, de la vie et la réalité quotidienne qui le pousse à nier son propre ressenti afin d’être intégré dans sa famille. 
Il doit renoncer à ses rêves, ses convictions, son ressenti afin d’être aimé, intégré dans la famille, le groupe d’amis, la société. Il se laisse plus ou moins formater, conditionner par l’école, la société au risque d’être exclu, marginalisé. Pour un enfant le premier besoin est celui d’être aimé, reconnu, accepté et nourri autant physiquement que psycho-émotionnellement.
Il comprend de façon basique le monde qui l’entoure et son instinct de survie qui est celui que son entourage utilise, gère son comportement, faute de mieux. Il comprend que l’amour est conditionné et que s’il veut être aimé, recevoir cet amour vital, il doit se conformer aux attentes extérieures. Une personnalité secondaire se créé étouffant, remplaçant peu à peu le vrai moi et la division, le déni, le rejet s'installent.


Cela créé des divisions intérieures, une séparation entre le cœur et la tête, entre l’intuition et la raison, entre le ressenti et l’intellect, entre le corps et le mental, le féminin et le masculin. 
On vibre sur les fréquences du déni, de la trahison, de la séparation, du mensonge, de la feinte, de la compétition, de la lutte et de la résistance. 

Dès l’enfance, on se construit une fausse personnalité, un personnage conditionné, formaté et on agit selon des comportements de survie, de prédation, de domination, de lutte d’ego, dans la relation aux autres. Tout comme ce qui se vit à l’intérieur, c’est la voix qui parle le plus fort qui a raison. Les croyances et les stratégies qu’elles engendrent restent notre mode de fonctionnement jusqu’à la mort. 
Mais le moi véritable demeure et chacun est en mesure de le recontacter. Il est enfouit sous les croyances et conditionnements mais ne demande qu'à s'exprimer.
Tant qu’on ne change pas nos croyances ni notre mode de fonctionnement, on aura la sensation d’être manipulé, impuissant, dépendant, déchiré à l’intérieur.

Changer de mode de fonctionnement, ça veut dire déjà d’arrêter de croire que nous sommes manipulés, de voir les aspects internes que nous refoulons comme des ennemis. C’est aborder les pensées et les émotions dites négatives, avec un tout nouveau regard. C’est arrêter de lutter contre soi-même.

Les nouvelles sciences et les messages canalisés par des êtres de lumière, peu importe leur origine réelle, leur dimension…nous expliquent, chacun à leur façon, que nous sommes des êtres spirituels, énergétiques, vibratoires et c’est de ce point de vue qu’il importe de s’observer, de se connaitre.

Lâcher les croyances, les conditionnements et la notion de bien et de mal qui a enfermé chaque chose dans une des cases "bien" ou "mal", c’est ce que nous pouvons expérimenter en cette vie et ainsi ouvrir notre cœur et notre conscience.
Pourquoi le cœur, simplement parce qu’il est l’émetteur/récepteur et l’harmonisateur de nos différents corps, énergies, dimensions. 




Lorsqu’on abandonne les anciennes références on ouvre sa conscience à l’être éternel et multidimensionnel que nous sommes en réalité, en essence.
Pouvoir contacter l’enfant en soi, lui redonner la parole, laisser s’exprimer les émotions qui ont été refoulées durant l’enfance, c’est entrer dans l’espace infini du cœur qui n’est pas limité par le temps linéaire, c’est découvrir que rien ne meurt. C'est retrouver le moi véritable, innocent, insouciant et c'est la possibilité de réaliser l'unité en conscience. 

Entendre les confidences de l’enfant qu’on a été, lui témoigner à quel point il est précieux pour nous, c’est restaurer l’amour et la confiance en soi. Et parler avec lui de l’obsolescence de ces anciennes croyances, c’est rétablir la justice en soi.

Cet enfant porte la connaissance intuitive du cœur, il a une vision juste de ce qu’est la vie, au-delà des croyances et conditionnements, c’est l’aspect de notre être qui sait vraiment vivre. 
Restaurer la confiance entre les différents aspects de ce que nous sommes, c’est permettre à l’énergie d’amour, de vie, de circuler librement.

En ce moment, j’utilise la diminution des cachets pour contacter ce précieux enfant en moi. Je ne rejette plus les croyances qu’il a adoptées, je me contente d’entendre et de lui parler, d’accueillir ses larmes et de le consoler. 
Cet immense amour que je n’ai jamais osé donner à quelqu’un parce qu’il n’a pas été reçu à sa juste valeur, je peux maintenant l’offrir à l’enfant que j’étais. 
Je ne blâme pas non plus mes parents puisqu’eux-mêmes étaient conditionnés et puisque l’amour en ce monde est réduit à des croyances, institutionnalisé, considéré comme un mystère, un dangereux inconnu, comptabilisé et offert avec parcimonie dans une relation gagnant/gagnant…

Les croyances et conditionnements nous empêchent de percevoir la réalité dans son ensemble et dans sa vérité mais maintenant que nous connaissons les lois universelles et comme il est indéniable que nous sommes avant tout des êtres énergétiques, vibratoires, nous pouvons nous observer selon ce nouveau point de vue. 

Lâcher la notion de bien et de mal ne va pas nous plonger dans la confusion ou faire de nous des monstres mais ça demande d’apprendre à se fier à son ressenti et d’observer objectivement les choses.

On sait que rien n’est ou tout blanc ou tout noir. Il nous a fallu plus de 20 siècles pour le comprendre mais c’est maintenant un fait acquis. Il est aussi reconnu que pour connaitre un objet, un sujet, entièrement, vraiment, il est nécessaire d’avoir une vision objective, nouvelle, dépourvue de préjugés.

Dans l’observation neutre de ce que nous vivons à l’intérieur, l’écoute de nos pensées et la perception de notre ressenti, on verra que très souvent il y a une incohérence entre nos paroles et nos pensées, entre nos pensées et notre ressenti.
Dans une situation quelconque, on peut observer que plusieurs voix s’élèvent en nous. 
Le mental qui sépare les choses en bien et mal, qui évalue et le cœur qui nous dit d’avoir confiance. On dit une chose mais on en pense une autre. 




Par exemple si quelqu’un nous demande est-ce que tu m’aimes ? On répond oui mais on pense immédiatement à tous les aspects de cette personne qui nous dérangent. C’est un peu caricatural mais c’est pour exprimer l’idée de la séparation intérieure et du fait que nous disons rarement "oui" ou "non" sans y ajouter un "mais".

Pouvoir laisser l’enfant en nous s’exprimer, c’est retrouver l’innocence et la tendresse, la compassion qu’il nous inspire nécessairement. Je dis nécessairement parce qu’il n’attend que cela, il a attendu en vain que nous l’écoutions tout au long de notre vie. 
Non pas pour nous déstabiliser, nous affaiblir en s’exprimant à travers des émotions difficiles émanant des profondeurs et qui émergent en explosion tellement nous les avons refoulées mais pour nous donner l’occasion d’actualiser nos croyances, de vivre des moments d’intériorisation, de communion, de sincérité et de tendresse partagée.

L’enfant en nous ne veut qu’une chose, être reconnu à sa juste valeur mais la plupart du temps, soit nous le laissons s’exprimer dans l’excès par un ego démesuré, des paroles tranchantes, la volonté de dominer, soit nous le faisons taire par des moyens de séductions comme des sucreries, des médicaments, des gestes compulsifs, boulimiques.

La façon dont nous traitons l’enfant en nous, révèle notre degré de conscience et de responsabilisation. Devenir nos propres parents est le challenge de ce siècle.
Tant qu’on lutte contre nos émotions, nos pensées négatives, on combat cet enfant, on méprise l’humain et le divin, la créature et le créateur. 

Dans l’ouverture et l’accueil, on devient le parent idéal, juste, bienveillant, enseignant, consolateur et présent. Présent, attentif, compréhensif et permissif. 
Au lieu de critiquer la société, les modes d’éducation qui sont juste des moyens de conditionner les individus, on apprend à devenir les parents éclairés et tendres de l’enfant en nous.

Cela peut sembler abstrait mais c’est très concret. Lorsque nous nous sentons mal ou confus, nous avons l’habitude de changer nos pensées, nos gestes, de fuir nos émotions et en faisant cela nous restons soumis à nos croyances inconscientes et parfois même conscientes. Et quand nous sommes sur un chemin spirituel, c’est souvent pire parce que nous avons une conception du divin associée à la perfection selon des critères humains. 

Admettre que la plupart de nos croyances sont fausses, réductrices, à la limite de la superstition, c’est déjà une forme d’expansion de conscience. 
Elles sont toutes fondées sur la notion de séparation, le jugement arbitraire, la peur et les moyens de l’éradiquer. Elles nous ont été transmises à la fois par nos parents, la société, mais aussi par le seul fait d’être un humain inconscient, un animal qui agit par instinct de survie.

Si on observe notre comportement, on va voir qu’il y a toujours une croyance derrière et que celle-ci remonte à l’enfance. J’ai pu observer cela alors que je n’arrivais pas à donner un simple coup de fil. Je dois commander du bois et comme je bloquais, je me suis tournée vers l’intérieur. J’avais une envie de pleurer qui n’avait apparemment pas de sens mais qui était l’expression du stress. 
Au lieu de fuir, de faire diversion, j’ai laissé monter à la surface les pensées et suis remontée jusqu’à la croyance initiale : « je dois être parfaite pour être aimée » 
Cela peut sembler bien éloigné de la situation présente mais c’est la conséquence de la plongée dans les profondeurs, de la communion intérieure. D'autres plus proches de la situation actuelle ce sont manifestées mais c'est celle-ci qui est la racine, la croyance dont les autres découlent. Cette croyance adoptée dans l'enfance a dirigé ma vie et les conséquences sont nombreuses. Ces conséquences sont autant de moyens de contacter la "croyance racine" et ainsi de l'actualiser. 




Je me suis contenté premièrement de me souvenir que le mental bloquait l’émotion difficile par habitude, par conditionnement. Je n’ai donc pas forcé, questionner l’enfant en moi parce que je sais que c’est inutile et en plus, ça augmente le stress, le rejet de soi. 
J’ai continué d’agir en suivant l’élan enthousiaste, sans cependant chercher à susciter la joie. 
Je me suis souvenue que le fait de diminuer les doses de médicaments, c’est ouvrir la porte aux émotions refoulées et que celles-ci sont l’expression de l’enfant en moi. Donc une porte ouverte sur le changement, la libération, la guérison.

Pas de résistance, d’opposition, d’attentes mais juste la conscience que pour libérer une croyance, il faut aller à la racine "du mal" ou de l'incompréhension, de l'interprétation faussée de la réalité vécue alors. 

J’ai dû me poser pour répondre à l’envie de dormir et comme je sais que c’est nécessaire à l’harmonisation, la pacification, l’observation neutre, je l’ai fait sans résistance, sans nourrir les pensées qui veulent à tout prix donner du sens à ce qui advient. 
J’ai accueillies les pensées critiques par rapport au fait de ne pas arriver à téléphoner puis peu à peu, les pensées ont changé. Jusqu’à ce que j’entende la voix de l’enfant et en même temps que je ressente de la compassion pour lui.

Alors je l’ai remercié de me faire confiance puis je lui ai redis combien il est précieux pour moi, je l’ai remercié aussi d’avoir eu le courage de vivre ces dix années d’enfance difficiles, d’avoir tenu le coup malgré tout. Je ne peux pas raconter le dialogue qui a eu lieu d’une part parce que c’est surtout vibratoire et d’autre par parce que ce qui guéris l’enfant en soi, c’est cet accueil, cette écoute, cette communion. 
Lorsqu’on est dans cette communion intérieure, on vibre sur les fréquences de la transparence, de la confidence, de la confiance, de la vérité, de l’amour sans conditions. 
Le monde extérieur, le temps, les évènements alentours, plus rien n’a d’emprise sur soi même si on est conscient de la façon dont le monde fonctionne avec ses injustices, ses luttes, ses manipulations…

Les chemtrails me ramènent à ma propre façon de gérer mes mondes intérieurs et cela me motive à lâcher les dépendances mais pas en luttant contre elles. Je me contente de me rappeler que même si j’ouvre la boite de Pandor puisque de vieilles émotions refoulées vont se manifester, c’est nécessaire et libérateur. 
Pour se libérer des croyances et des conditionnements, il faut pouvoir atteindre ce qui a été enfoui dans les profondeurs de l’inconscient afin d’actualiser les pensées et d’harmoniser les énergies. 

Il y a plusieurs façons de contacter l’enfant en soi et quand on se laisse guider par le désir d’aimer sans conditions Tout ce que nous sommes, la source nous inspire en ce sens. 
Ce chemin est à la fois celui de la rencontre avec l’enfant en nous mais aussi avec l’âme, la source, la Vie. 
Après avoir laissé l’enfant s’exprimer librement, me dire ces peurs d’alors et après lui avoir dit ce que je sais de la vie aujourd’hui, j’ai senti non seulement la communion intérieure, la sensation de cohésion, la force de l’unité mais aussi un allégement considérable.
Un allégement de la vibration et une expansion de cœur tout autant que l’horizon qui se dégage. 
Dans cette force, cette communion intérieure, tout devient possible sans que ce soit une obligation, une condition au bonheur à venir. L’amour inconditionnel qui rayonne dans cette communion, cette pacification intérieure, suffit à nourrir le présent et à diriger vers le meilleur pour l’avenir. Je n’ai même pas à planifier quoi que ce soit parce que tout est donné dans l’instant. Tout est donné selon ce que je vibre et c'est cela qui importe.




J’ai déjà pu constater concrètement les bénéfices de cette écoute, de cet accueil de la peur du manque puisque j’ai reçu quasiment instantanément un don conséquent. 
Maintenant, je continue d’accueillir les émotions, les énergies liées à la peur de demander et d’entendre un refus, que le blocage a révélé dans la situation « commande de bois ».

Derrière cela, il y a un sentiment d’illégitimité, des croyances qui perdurent parce que le mental se réfère aux expériences négatives quand il tente de trouver des solutions, de comprendre. Les premières pensées se rapportent aux expériences passées, à la difficulté qui se présentait dans ce simple achat. 
C'était difficile parce que le sentiment d'illégitimité primais, le droit au confort était remis en question selon les anciennes croyances. Je vibrais cela et l'extérieur me le renvoyait. 
Je vibrais la colère, l'indignation, la colère envers mes croyances inconscientes contre lesquels je luttais par des arguments qui ne faisaient qu'augmenter la lutte, la division intérieure, le rejet. 

Libérer les croyances passées se réalise en purifiant à la fois le mental et l’émotionnel. 
Le mental est purifié dans l’abandon du jugement, de l’auto-jugement et l’émotionnel dans l’accueil sans conditions et sans commentaire de ce qui se manifeste dans l’instant.
Ce qui permet le changement, c'est la vibration, c'est à ce niveau qu'il faut "agir"

Bien que ce soit relativement difficile d’acquérir cette habitude d’ouverture parce que cela représente un effort d’attention, d’écoute et de la persévérance, c’est en adoptant ce nouveau mode de fonctionnement qu’on se libère des conditionnements. 

La vibration de paix, d’amour et de joie s’installe de plus en plus en profondeur, l’être réel, unifié et authentique émerge peu à peu. La confiance en soi devient inébranlable en se construisant par cette communion intérieure, pas à pas. Le divin se révèle, la source est perçue, ressentie, l’énergie de vie s’écoule avec plus d’aisance, d’harmonie. L'énergie de vie, du désir, celle qu'on limitait à la sexualité, s'exprime plus librement puisqu'elle n'est plus enfermée dans des définitions limitantes.

Je tiens un  journal de libération qui est à la fois une vidange du mental et une façon de manifester le désir de transparence, d’unité et d’harmonie, un appel à la source, à l’amour sans conditions. Mais je ne le partage pas afin d’éviter de fragiliser mon espace énergétique. 
Nous sommes interconnectés au niveau de l’énergie et quand on s’ouvre trop aux autres, on se fragilise énergétiquement. 
La communion avec l’enfant en soi demande un espace sécurisé parce qu’elle ne peut se faire que dans la confiance et la transparence totale. En ce sens le cœur est le lieu idéal. 
Le cœur ou la confidence intime avec la source, l’âme, les multiples aspects de l’être.

J'ai pu constater aussi que l'utilisation ou l'appel des rayons est un premier pas, une façon de poser l'intention mais que cela peut aussi bloquer l'émotion. C'est une forme de stratégie d'évitement du mental, une façon de déléguer et de refuser d'affronter les peurs de l'enfant. D'un autre côté, cela peut aider à calmer le mental mais tant qu'on ne fait pas face aux émotions, rien ne peut changer vraiment parce que les fréquences restent celles de la lutte et du rejet. 




L'enfant intérieur attend notre attention personnelle, pas celle d'un tiers, pas celle d'un amant, d'un parent ou d'un thérapeute. Même si nous sommes soutenus pas l'âme, par les énergies de dimensions en lien avec notre intention, la rencontre décisive est cette communion intérieure entre tous les aspects de l'être, dans le désir de paix et d'unité. Nourrir ces désirs c'est manifester la source en soi et devenir autonome, libre, complet. C'est réaliser que nous sommes parfait, complet et unique dans cette communion. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr