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09 Il n'y a pas de doute, nous sommes vraiment en train de lâcher les vieilles
énergies, les schémas prédateurs et conflictuels. Ce qui est troublant c’est
qu’on passe par tous les états psycho-émotionnels. Et dans le détachement,
ce qui avant nous portait, nous enthousiasmait, n’a plus d’attrait, nous lâchons
le bon comme le mauvais si on peut dire. Cela donne une sensation de perte, de
fin. Fin de cycle, fin de l’illusion, des illusions nombreuses, perte de
repères.
Je
ne sais pas si c’est l’ambiance générale de la fin des vacances tout comme
celle de la rentrée des classes mais la tristesse se manifeste intensément. Selon
la loi de résonance et le fait que ce que je ressens est en moi, l’extérieur ne
fait qu’éveiller ces énergies qui ont été longtemps refoulées mais que la
situation actuelle peut faire sortir aisément.
Entre ceux qui vibrent le
sentiment de perte et souffrent de revenir dans leur routine insensée, ce
rythme effréné : « métro, boulot, dodo », et le stress de la
rentrée où il faut courir les magasins pour acheter aux enfants la panoplie
complète du petit écolier, de l’étudiant qui amène honteux la liste énorme des
fournitures obligatoires, l’ambiance est plutôt morose. Même les enfants qui
sont habituellement joyeux par nature, sont sous pression parce qu’une rentrée
c’est faire face à la nouveauté, l’inconnu. C’est passer d’un mode de vie plein
de liberté, de joie, de jeu, à ce quotidien formateur où la rigidité prétend
canaliser toutes ces belles énergies contraintes à se conformer aux normes
parce qu’il faut de l’ordre. C’est comme enfermer un oiseau en cage ou lui
couper les ailes.
Le système éducatif actuel et de tous temps, est un moyen de
formater les enfants, d’uniformiser les personnalités, de les différencier
selon des critères de sélection barbares et injustes ou incorrects. Et c'est exactement de cette façon que nous agissons avec nos émotions, nos pulsions, nos pensées qui n'entrent pas dans la case "humain évolué, éveillé".
On
ne leur apprend pas grand-chose qui puisse les rendre autonomes mais on fait
tout pour qu’ils rentrent dans des cases prédéfinies, élaborées sur de fausses
vérités ou sur des vérités partielles.
Je
laisse toutes ces pensées émotions s’exprimer librement, s’extérioriser en
prenant garde de ne pas me laisser submerger. C’est toute la difficulté de ce
processus d’accueil.
Enfin, processus, disons que ce terme convient à moitié
puisqu’il y a bien un déroulement logique et linéaire mais comme ce phénomène
nous dépasse complètement, son action nous est à peine perceptible et donc
inconcevable.
Et comme nous en devenons le spectateur neutre, observant
seulement ce qui se manifeste sans en voir toutes les répercussions, sans
savoir où ça nous mène sinon à la paix dans l’immédiat, nous pénétrons
l’inconnu, nous n’avons pas le contrôle.
Cela perturbe le mental qui a besoin
de savoir où il va et comment il doit aller de l’avant.
Je
continue de réfléchir à l’idée d’aller vivre avec ma mère et c’est un contexte, une hypothèse,
qui me permet d’observer les questions qui surgissent et d’y répondre en toute
honnêteté.
Finalement cette faculté du mental de se projeter, et le fait que les pensées soient associées à des émotions qui émergent aussi, le fait de
pouvoir dialoguer avec les aspects de la personnalité, c’est comme si j’étais
réellement en situation.
Je n’ai pas besoin de vivre cela physiquement pour que
les pensées et les émotions émergent. Même si on ressent plus intensément les
émotions en situation, en direct live, quand on prend l’habitude de se tourner
vers l’intérieur et d’être attentif aux réactions, on peut percevoir, ressentir
les émotions simplement en évoquant la situation mentalement.
Cela m’évite le
désagrément d’être submergée et de ne plus m’y retrouver ou de retomber dans
les anciens schémas, le rôle de victime. Apprendre à prendre du recul sur ses
pensées et ses émotions, dans la relation à soi nous prépare à avoir la même
attitude dans la relation aux autres.
Et ça n’est pas si évident bien que ce
soit simple ou que ça ne demande pas une compréhension intellectuelle complexe
du phénomène.
En ce sens, s’exercer à lâcher prise dans la relation à soi est
nécessaire.
C’est là où le mental et ses processus d’apprentissages par la
répétition devient très utile pour faire de cet accueil une habitude.
C’est la
première habitude à intégrer puisque c’est cela qui nous permet de renaitre à
qui nous sommes vraiment et entièrement.
Non
seulement de renaitre mais de comprendre et de maitriser le processus de
création consciente, délibérée. Ceci dit, nous en sommes à la phase d'observation, de transformation dans l'attitude et la maitrise vient peu à peu.
Notre
vécu, notre passé, l’histoire de l’humanité, nous a révélé ce processus de
création et comment nous étions créateurs de notre état d’être et par
conséquent de notre vie mais nous agissions dans l’inconscience, l’ignorance de
notre nature véritable.
Nous avons adoré un dieu extérieur, lointain et dur,
nous nous sommes battus pour obtenir ses faveurs, ses bénédictions, sa
reconnaissance. Nous nous sommes battus entre individus et surtout contre
nous-mêmes. Nous avons eu la même attitude vis-à-vis de ceux qui représentaient
l’autorité, nos parents, nos éducateurs, les dirigeants, les patrons…
Maintenant,
il s’agit de reprendre le pouvoir en connaissance de cause, en reconnaissant la
valeur, la nature de l’amour sans conditions, que nous sommes en essence. Et
cela se réalise par l’introspection, la confidence avec la source en soi.
Se
confier à cette présence bienveillante et hyper intelligente donne un sentiment
de réconfort, de puissance et de complétude. C’est comme si on revenait enfin à
la maison, à la raison du cœur. Nous avons le sentiment de pouvoir enfin poser
nos bagages.
J’écoute
les vieux titres de la bibliothèque et je vois mon passé comme si il était loin
derrière. Pouvoir voir la lumière dans ce que l’on a vécu est le signe que nous
avons digéré, intégré les leçons de vie. La mémoire ne conserve que la sagesse
des expériences et cela est remarquable. Ce sont les cadeaux du détachement
dont le premier est la liberté.
La liberté d’être qui je suis, ce que je suis,
à chaque instant.
Un
autre cadeau ou bénéfice du détachement, c’est de ne plus s’identifier aux
drames vécus parce qu’ils ne sont plus considérés comme tels. Ils sont des
expériences comme les autres, des obstacles qui nous ont permis de comprendre
ce qu’est l’amour, ce que nous sommes en essence et en vérité, d’acquérir ou du
moins de reconnaitre la sagesse qui est en nous.
Quand
j’ai commencé à étudier de près l’idée d’aller vivre avec ma mère, les
premières pensées qui sont venues, c’est le constat de l’immense décalage dans
notre mode de fonctionnement individuel. En effet, j’apprends à vivre selon le
cœur, l’élan du moment en toute confiance et ma mère vit selon un programme
quotidien qu’elle suit sans s’en écarter d’un iota.
Tout son temps est
séquencé, utilisé de minutes en minutes selon les mêmes rituels, les mêmes
actes, aux mêmes heures. Elle mange à midi pile, à sept heures tapantes, va au
jardin le matin, au bridge l’après midi ou lit un roman quelconque et regarde
la télé à fond le soir.
De
mon côté, je mange quand j’ai faim ou plutôt non, quand j’ai enfin le goût de
me coller à la cuisine et ça varie de 13 à 16h. C’est sûr que je continue de
suivre le mental plutôt que le corps physique ou que je n’écoute pas assez la
faim mais pour le moment, l’habitude que je veux prendre, c’est celle de suivre
l’enthousiasme du moment.
Je vois bien que je me laisse mourir de faim ou que
j’attends trop pour réagir à ces appels mais là aussi, c’est une façon de
lâcher les peurs et le système de survie.
L’instinct de survie a engendré des
comportements prédateurs pour répondre à ce besoin considéré comme vital.
L’idée de la mort est à actualiser totalement et cet article est encore venu à
propos puisque cette question revient régulièrement.
En effet, cette croyance
est relative et la science quantique et même la compréhension accrue du système
immunitaire, des processus de guérison, du vivant, change totalement la
perspective. Cette vision correspond à mon ressenti, mon intuition, l'idée selon laquelle tout est cyclique, même les cellules ne meurent pas mais elles se renouvellent.
Comme cette croyance a suscité la peur de la mort et avec elle une
multitude de croyances et de stratégies, de conditionnements qui en découlent, comme elle a généré le système de
survie, la remettre en question est nécessaire. Et cela se fait automatiquement
lorsqu’on accueille les peurs qui en découlent et qui la nourrissent.
Quand
j’y pense, maintenant que la confiance en soi est acquise, suffisante, le fait de pouvoir parler avec l’enfant en
moi, d’interroger les croyances, c’est vraiment ce qui nourrit l’amour en soi
parce que je ne suis plus ni dans le déni, ni dans la fuite mais dans l’entente
cordiale. L'idée d'aller vivre avec ma mère est l'occasion de contacter l'enfant que j'ai été et ainsi de pouvoir actualiser les croyances.
J’ai
appelé l’enfant en moi à rayonner ces énergies intrinsèques tout en lui disant
combien sa présence, sa participation, sa contribution au bien-être de
l’ensemble est nécessaire. Parce que tous ces atouts sont précisément ceux qui
sont utiles non seulement au bien-être mais à la création délibérée.
Retrouver
la pureté de l’enfant dans le sens énergétique, mais aussi sa curiosité, son
courage et son enthousiasme à aller découvrir de nouveaux horizons. Puis quand
on a porté le masque de la rigidité pendant longtemps, les qualités de l’enfant
comme la spontanéité et l’insouciance sont à retrouver.
J’ai
été choquée jusqu'à la nausée, par la répétition du terme de "juif", en plus associé au méchant,
au rebut de la société, au manipulateur inhumain, employé dans le roman de Charles Dickens: "Oliver Twist".
On peut constater l’impact de
ce genre de propos répétés, de ces associations d’idées, de cette façon de
cataloguer les gens. Avec le recul qu’offre l’histoire on comprend mieux et les
stratégies de manipulation de masses via les médias, les romans, comment on influence l’opinion publique, comment on compte sur ces travers pour mieux la
manipuler et comment les populations ont pu être aveugles face au génocide.
La haine de l'étranger qui catalyse les peurs, celle de l'inconnu, de l'autre, de celui qui est différent, continue de faire des ravages malgré les leçons qu'offre l'histoire. Là encore on peut constater que c'est à l'intérieur que le changement doit se faire et pas dans la manipulation, le contrôle mais dans l'accueil.
3 09 J’ai
eu une vision éclair hier soir mais comme l’ordi était fermé, je n’ai pas noté
cependant ça me revient, ça concernait l’énergie, les ondes, les vibrations.
J’ai
déjà eu cette image d’ampoules électriques alignées sur un fil représentant les
individus et la source.
Peu importe la forme, la couleur, le nombre de watt de
l’ampoule, l’électricité qui les allume toutes, est la même. Bon quand je l’écris,
ça ne donne pas grand-chose mais quand j’ai reçu cette image, comme elle était
accompagnée d’un sentiment d’ouverture, de clarté, le message m’a frappée.
Cette
simple image comporte un grand nombre d’infos, elle est chargée de sens et c’est
très souvent de cette façon que la vérité nous apparait.
Le fait que ces
ampoules soient reliés à la fois entre elles par le fil et en même temps à la
source énergétique, symbolise parfaitement la réalité.Tout comme l'électricité qui par nature est éternelle ou du moins on n'en connait ni l'origine ni la fin.
Toute énergie est la conséquence d'un mouvement, elle résulte de la danse entre les pôles ou entre les objets comme pour les atomes et les électrons.
Là encore, je regrette un peu mes carences en science et en physique parce que le vivant, les énergies, sont des réalités dont le fonctionnement nous révèle ce que nous sommes...Nous avons tout sous les yeux! Reste à s'ouvrir et à écouter...
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr