jeudi 28 septembre 2017

« Nous sommes toujours guidés, inspirés »





Pour ceux qui viennent régulièrement sur ce blog, vous aurez remarqué que je publie peu en ce moment. C’est la conséquence de deux choses, d’une part, tout se passe à l’intérieur, dans l’observation, l’écoute et l’accueil et d’autre part, cela entraine des changements profonds qui se répercutent finalement dans la matière, le comportement, les besoins qui ne sont plus les mêmes ou qui perdent leur caractère compulsif, inconscient.

L’observation de nos mondes intérieurs dans la neutralité, révèlent beaucoup d’infos et nous met en contact avec la source, l’âme, les émotions qui elles nous renseignent sur nos besoins non nourries, l’enfant intérieur capable d’exprimer les émotions refoulées, le mental avec lequel un dialogue s’installe. 
On remet en question beaucoup de croyances lorsqu’on a le désir sincère d’élargir sa vision, d’oser regarder en face nos peurs (ne serait-ce que les pensées), de pacifier et d’unifier les multiples aspects de l’être. J’ai commencé à lire un message des êtres de lumière canalisé par Monique Mathieu mais comme ça ne résonnait pas complètement, je ne suis pas allée au bout. 
Là encore, dans le fait de prendre l'habitude de se confier à la source, on apprend à reconnaitre la voix de l'âme, des guides, de l'intuition, on n'a plus besoin de la vision des autres.

Il est clair que nous avons une vision trop matérialiste de la réalité et qu’il nous faut changer le regard qu’on porte sur soi, envisager les choses d’un point de vue global et surtout énergétique.

On sait que les pensées, les émotions, véhiculent ou sont des fréquences énergétiques spécifiques à l’image des rayons qui caractérisent certaines vertus ou valeurs humaines, spirituelles, telles que l’amour sans conditions, la sagesse, la paix, la volonté…ces rayons qu’on qualifie de divin parce qu’ils émanent de notre conscience supérieure, dans le sens de neutre, de notre âme, qui sont reliées à la source.   
Enfin reliées, disons plutôt que ces aspects de nous vibrent sur des fréquences qui sont proches de celles de la source. Et comme dans l’énergie, il n’y a pas de séparation, on peut imaginer l’âme et la conscience Une comme les pères et mères de nos personnalités, comme un assemblage de fréquence regroupées par le phénomène de résonance, d’attraction ou par l’amour. 
Des formes géométriques très complètes et complexes qui forment l’ensemble des archétypes, des rayons ou vertus, dont naissent les individus. Ou ce que certains appellent la matrice. 
D’une part, il y a la conscience Une "regroupant" les Sois et de l’autre, les multiples contextes d’apprentissage qu’on peut figurer par les signes du zodiaque, les archétypes, regroupant certaines aptitudes, certains potentiels, certains contextes d'apprentissage. 

Un mandala géant contenant à la fois les expériences vécues, les leçons qui en ont été tirées mais aussi les types de personnalités et les séquences adn, les codes génétiques qui seront transmis aux individus. Je vois l’âme comme un mandala contenant ces infos et le soi serait l’impulse, celui qui donne la direction, les codes à activer, les cellules à rassembler pour former un individu unique représentant une des centaines de milliers de combinaisons possibles.




C’est difficile à expliquer parce que c’est complexe, multiple et c'est une perception intuitive. La loi de résonance qui régit les énergies amène à penser que les individus se forment selon les fréquences de l’âme et sont attirés vers des terriens dont le bagage génétique correspond au potentiel que l’âme veut explorer. Et cela se produit par effet de résonance, d'attraction.
Mais pour faire simple, en sachant ce qu’on peut valider par l’expérience, l’observation neutre, c'est-à-dire la loi d’attraction et la façon dont fonctionnent les énergies, de l’intérieur vers l’extérieur, mais en même temps, on peut constater que nous sommes traversés par l’énergie de la source en permanence. Je devrais dire les énergies même si elles ont toutes la même origine.

L’énergie de la source qui vient de la terre et celle qui vient du ciel. L’énergie du désir qui vient autant de l’âme, de la matrice terrestre, les expériences et leçons vécus ici-bas, que celle de l’esprit qui nous inspire et qui ensemence les impulsions à créer.

Je reviens sur le thème du message des êtres de lumière à propos de l’aide. 
Si on observe les choses avec du recul, d’un point de vue énergétique en sachant que nous sommes à la fois canal des énergies du ciel et de celle de la terre, du désir et de sa manifestation, mais aussi que nous portons des énergies refoulées, bloqués dans l’inconscient, dans le mental, dans le corps émotionnel, et selon l’effet d’attraction et d’amplification, ces énergies attirent des énergies de même fréquence, on peut facilement concevoir que nous baignons sans arrêt dans une sorte de soupe énergétique en perpétuel mouvement. 
Nous attirons des entités, des énergies qui correspondent aux fréquences que nous rayonnons en permanence mais qui sont en perpétuel mouvement, qui évoluent, dont le taux vibratoire monte et  descend selon les pensées que nous nourrissons.

Nous attirons les énergies de façon inconsciente la plupart du temps mais nous pouvons apprendre à vibrer sur les fréquences que nous désirons rayonner, en conscience.

Un échange d’énergie se réalise en permanence entre les fréquences par effet de résonance. Par ce phénomène l’amplification de l’énergie due au mouvement d’attraction, nous pouvons mieux connaitre et comprendre comment fonctionne l’énergie et quelles sont ses lois.

Dire que les entités négatives nous entourent et nous vampirisent, c’est nourrir la peur parce que très peu de personnes savent accueillir la peur. 
De plus ces entités qu’on nomme négative nous donnent l’occasion de choisir, elles nous invitent à nous positionner au centre, dans la neutralité, à reconnaitre et à accueillir nos peurs.

En prenant l’habitude d’être ouvert, d’observer avec neutralité, notre vision de nous même et des énergies changent. 
On sait (on peut le vérifier par soi-même) que la façon dont nous observons un objet lui donne une certaine apparence et en même temps ça le nourrit, alors plus on donne une étiquette négative à une émotion, une pensée, une énergie et plus on en renforce la fréquence qu’on projette sur elle. 
En lâchant la notion de bien et de mal, on élargit sa vision et on voit que tout est expérience, occasion de revenir au centre, de mieux se connaitre, de mieux aimer, de s’aimer sans conditions.




Il n’y a pas de séparation au niveau de l’énergie et lorsqu’on revient à la neutralité, on attire des fréquences en résonance. Ce désir de paix, cet accueil, c’est de l’amour pur. 
En revenant au point zéro, on comprend, on ressent, où est notre puissance, on constate qu’elle est dans ce choix de focalisation, dans ce désir de manifester l’amour entre tous les aspects de l’être. 
On comprend que l’amour est au-delà des concepts humains, qu’il est ouverture, accueil, acceptation et à mesure qu’on cultive cela en soi, on comprend/ressent, on sait ce qu’est la source. Enfin si on peut dire puisque la source est tout mais au moins on sent ce contact avec l’âme. La conscience neutre se révèle dans ce changement de positionnement, la paix et l’unité intérieures nous donnent un aperçu de ce qu’est cette essence qui nous anime. 

La source en soi est autant essence qu’énergie en mouvement, autant état de paix, de stabilité, que désir d’agir, de se mouvoir. La conscience d’où émanent l’idée, la direction, et l’élan impulsé par l’âme qui porte les codes matriciels et qui est donc aussi direction.

Concrètement ça veut dire que quoi que nous fassions, nous sommes toujours guidés, inspirés. On pourrait se dire qu’il n’y a pas de libre arbitre mais en fait il existe un choix ultime, celui du positionnement, de la vision rétrécie au travers des croyances ou de la vision élargie dans l’observation neutre. 

On comprend qu’il nous faut désapprendre ou être ouvert, afin de capter, de percevoir les choses de façon intuitive, objective et élargie, élever notre vision au-delà de la dualité pour porter un regard neuf et plus juste sur ce que nous sommes. 

On peut se détendre totalement quand on sait que nous sommes toujours guidés et on apprend à reconnaitre le sens des expériences, au-delà des préjugés. 
On apprend à y voir la lumière, la sagesse contenue dans ce qui arrive. 
On apprend à venir à l’intérieur afin d’entendre et de dialoguer avec les différents aspects de l’être. 
On  remet ainsi en question les croyances, les concepts tout en fortifiant la confiance avec les gardiens intérieurs, ceux qui nous coupent de nos blessures passées. 

Le mental, le système de survie, sont les gardiens de l’enfant en nous, ils nous évitent de revivre la douleur passée; celle qui a été traumatisante. En faisant cela ils nous privent de connaitre nos aspirations profondes mais ils font aussi preuve d’un immense amour. 

Là encore, l’écoute bienveillante et le désir de paix vont les mettre en confiance et peu à peu on aura accès à ce qui a été enfouit. Les émotions refoulées vont s’exprimer librement, l’enfant intérieur va s’exprimer sans être obligé d’attirer notre attention en explosant, on ne va plus agir de façon automatique, compulsive. 

Peu à peu notre conscience va s’élargir, notre état d’être va s’améliorer, notre vibration va s’élever, nous n’attirerons plus d’entités "vampires", les situations de vies vont se conformer à notre fréquence plus pacifique. 
Dans la certitude, par expérience, que nous sommes reliés et guidés sans arrêt, et dans l’écoute des voix intérieures, on va reconnaitre celle de notre âme, de nos guides, on ne souffrira plus de solitude, de sentiment d’isolement. 




L’amour va grandir à l’intérieur dans cette communion de plus en plus consciente et délibérée. Nous sommes toujours dans la cohérence et l’harmonie intérieure, nos fréquences sont l’expression de la façon dont nous abordons nos mondes intérieurs. 
Nous vibrons selon l’ensemble harmonieux des fréquences alignées à notre degré de conscience, à notre capacité d’aimer. Ou à notre degré d’abandon, d’ouverture et d’accueil. Plus nous faisons la paix avec les aspects intérieurs, avec nos corps et plus nous vibrons sur cette fréquence.

Le désir ou l’intention donne le ton et l’alignement entre la pensée et la façon d’être vis-à-vis des voix intérieures, dans l’accueil,  l’ouverture, suffisent à rayonner l’amour.  
 Enfin à le cultiver puisque nous sommes l’amour quoi qu’il arrive, en essence. 

En apprenant à cultiver cet amour sans conditions, la confiance en soi, en l’âme et en la vie vont grandir. Et alors le phénomène de résonance et d’attraction au lieu de nous plonger dans la souffrance, la peur et le doute fera grandir l’amour en soi. 

On comprendra que la force de l’humain réside dans son intention et sa focalisation, dans la reconnaissance de la source en soi et le désir de lui donner tout pouvoir. 
On aura mieux compris la valeur et la puissance de l’amour, de l’intérieur. 
On reconnait autant la voix de la peur que celle de l’âme et on sait que l’une comme l’autre nous révèlent quelque chose d’important. Peu à peu on comprend qu’il n’y a pas d’ennemi, pas de séparation.

Mais cette compréhension vient du vécu, de l’expérience, et plus seulement de l’intuition ou d’un idéal qu’on voudrait voir s’installer sur terre comme par magie. Ou encore en chassant les méchants humains, les mauvais esprits, les vilaines entités. 

Oui il existe des énergies de basse vibration tout comme en musique il y a les sons graves et les sons aigus. Et c’est leur union harmonieuse qui créé les belles mélodies.

La vision mentale du bien et du mal fausse non seulement notre perspective mais cela nous maintient dans un état permanent de guerre. 
Loin d’être une vérité absolue c’est néanmoins un outil, un outil de maitrise qui nous permet de choisir notre positionnement. 
C’est de cette façon que cette notion est à considérer et c’est ce qui permet de restaurer la paix en soi, en se positionnant en observateur neutre. 

Elle nous aide à établir nos préférences, par exemple à choisir l’amour plutôt que la peur. Mais là encore, il est bon de préciser que choisir l’amour veut dire de reconnaitre la peur et de choisir de ne plus la craindre, la croire. 
Il ne s’agit pas d’exclure mais d’harmoniser "dans l'amour lumière". 

La peur a toujours quelque chose à nous enseigner mais comme on lutte contre elle, non seulement on est submergé mais on passe aussi à côté du message et de l’opportunité de s’offrir la paix.
Ce monde, son système est bâti sur les stratégies d’évitement de la peur. Tout est fait pour nous éloigner d’elle pour l’éviter, pour la repousser et ainsi, on la nourrit continuellement. Et ça commence à l’intérieur dans le rejet des pensées négatives, le divertissement, la recherche de sens, les questions perpétuelles. 
Les pensées négatives sont l’expression de la peur et de l’incompréhension. 
Apprendre à s’en détacher est essentiel. 
En se positionnant dans l’observation neutre, en désirant la paix et l’harmonie, en confiant à la source ces pensées, notre regard et notre compréhension changent. 




On se rend compte que tout est donné, ici et maintenant, que notre âme nous guide tout le temps même dans les gestes compulsifs reflets de nos manques, de nos croyances d’enfance. 
En prenant l’habitude de confier à la source le soin de purifier, de pacifier et d’harmoniser, on en vient à entendre la voix de l’âme, des guides, de la sagesse. On ne considère alors pas cela comme un fait extraordinaire mais jute comme une réalité qui a toujours été mais dont on n’avait pas conscience. On ne s'en rend pas compte parce qu'on est dispersé ou focalisé sur le mental et ses questions incessantes. C'est en cela que l'ouverture et l'observation neutre, la communion dans le silence, sont nécessaires. 

D'autre part, il n'y a pas de bon ou de mauvais choix mais simplement différentes conséquences que chacun d'eux entraine. Cela nous permet de comprendre les énergies, le pouvoir de focalisation, la force du détachement et de nous situer intérieurement. 
De sentir la différence d'état d'être selon les pensées que nous nourrissons à ce moment précis. Un exercice si on peut dire, qui aide à comprendre ces phénomènes énergétiques, c'est de s'écouter penser lorsqu'on se sent mal. On verra qu'à chaque fois, une pensée de critique, de doute, de dévalorisation, de peur en est à l'origine. Cela créé une tension et on apprend à reconnaitre ainsi la guidance de l'âme qui elle se manifeste par l'envie spontanée, la joie, l’insouciance.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr