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02 Je suis émue aux larmes en ce moment même parce que je constate que je me
libère vraiment des peurs et croyances passées. Toutes les synchronicités et la
vibration d’amour qui me rempli chaque jour un peu plus, me donnent la
sensation d’avoir encore passé un cap important sur le chemin de libération. Cette épuration, ce dépouillement même ne me fragilise pas, au contraire, il m'allège et me fortifie.
Là
encore, avec le recul, je constate le même phénomène ; le flux de lumière
solaire ou l’agencement spécifique des astres qui fait émerger l’ombre. Et le
choix qui se présente de lâcher prise, de confier à la source en soi tout ce
qu’on observe, sans jugements, toutes ces réactions, ces pensées émotions liées
aux anciennes croyances, aux rôles et aux conditionnements.
Puis
quand on choisit d’offrir tout cela à la source, comment l’énergie se débloque,
comment la vibration de paix demeure et nourrit la confiance alors qu’on ne
sait pas du tout comment les choses vont évoluer.
On ne sait pas mais on est en
confiance, on comprend que tout est fait pour nous aider à rayonner l’amour
lumière que nous sommes, qui nous maintient sur le chemin de la guérison, de la
libération et qu’il suffit de se laisser guider, porter même.
Les larmes
viennent à nouveau en écrivant cela parce que je le vis enfin de façon évidente
sans avoir besoin de passer par l’intellect, la force de conviction, mais spontanément.
J’ai
toujours su que l’amour et la lumière sont l’essence de l’être et que l’amour
est la puissance qui surpasse tout mais il fallait l’intégrer en vérité, jusque
dans la chair et pas seulement y croire même avec ferveur et conviction. La foi
et la relation intime à la source en soi, sont maintenant la seule ancre, la
certitude suffisante.
Certitude
parce que je le ressens en même temps que j’y pense.
L’observation neutre
permet d’affiner ses sens, de sentir la présence de la source en soi, de savoir
que l’énergie est bloquée ou contrainte puis de la laisser s’écouler librement.
Je ne sens plus mon corps physique comme un étranger ou même un empêcheur de
tourner en rond, une lourde charge, mais je le vois et le sens de plus en plus
comme un partenaire de vie formidable, une super intelligence que je suis fière
d’habiter.
Ce
week-end a été très puissant en terme de libération, de détachement et la
conséquence, c’est le choix de diminuer les cachets avec la certitude que tout
en moi est aligné à cette décision. Je n’anticipe pas non plus mais cette
fois-ci, je le sens bien. Très bien même parce que tout me le confirme.
Quand
on peut voir que tout ce que nous vivons est voulu et orchestré par la source,
on peut se détendre et se laisser guider en toute confiance. La façon dont nous
voyons ce qui est, comment nous interprétons les choses peut autant être un
frein qu’une délivrance mais quand la confiance en sa propre guidance est
acquise, les croyances ne sont plus si nécessaires.
On se rend compte à quel
point elles sont fragiles et très peu fondées pour la plupart. Rien ne remplace
le ressenti, le fait de se fier à ce que l’on ressent plutôt que de suivre nos
raisonnements intellectuels. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’ils sont faux
ou inutiles mais plutôt que ça n’est pas l’expression de l’intelligence, du
moins que la sagesse ne vient pas de l’intellect.
L’intellect
ou le mental est un outil nécessaire mais sans la sagesse du cœur, de l’âme, il
peut nous égarer, nous maintenir dans des croyances limitées et invalidantes.
Selon son point de vue, tout est rétréci et conditionné.
Pour cette raison il
est nécessaire d’épurer, de reconnaitre les modes de fonctionnements internes
et inconscients afin de s’en désidentifier.
C’est tout le paradoxe de l’humain
divin tant qu’on croit en la dualité, tant qu’on perçoit le jugement comme une
façon viable d’appréhender le monde. Le jugement est toujours relatif et
subjectif et en ce sens il n’a pas de valeur. C’est un point de vue limité et
conditionné par nos blessures, nos peurs, notre ignorance, notre
conditionnements enfin nos multiples conditionnements. Savoir reconnaitre cela
et lâcher toute forme d’attachement aux croyances passées, c’est libérer l’être
véritable.
J’ai
regardé un film tiré d’un livre de Maupassant et j’ai accueilli le sentiment de
satisfaction qui s’est manifesté quand le prisonnier a tué le directeur sadique
de la prison. Au début, j’ai eu tendance à me reprocher d’avoir réagit de cette
façon puis je me suis rappelée que c’est un mécanisme interne inconscient, que
c’est juste ça.
Là
encore j’ai le choix de m’identifier au mécanisme interne de survie ou de
confier à la source mon désir de paix, d’unité et d’harmonie.
Plus
mon regard devient neutre et plus je peux voir en profondeur et surtout sentir
la vibration de l’âme ou de la source. Je ressens de plus en plus l’unité intérieure et
me félicite d’avoir lâché les jugements au sujet de la peur, de ses sensations
que j’ai rangées dans la catégorie « négatif ».
Je
vérifie la théorie selon laquelle le sujet a une forte influence sur l’objet
observé.
Tout dépend vraiment de notre perspective, de nos croyances, de la
façon dont nous percevons ce que nous sommes et naturellement plus on se
connait en profondeur et plus notre vision change.
1 03 J’ai
passé une journée dans la paix, la joie, l’élan enthousiaste, la simple joie d’être
et de pouvoir agir selon l’élan du cœur, du désir, de pouvoir créer dans la
matière. De pouvoir me faire à manger, prendre soin de mes besoins. Lâcher les
étiquettes et les rôles, ramène à la conscience de l’enfant qui se réjouit
simplement d’être, d’exister et qui voit cela comme un prodige et en même temps comme un jeu. L’enfant qui ne
doute pas de lui, qui aime sans conditions, spontanément et sincèrement.
J’ai
parlé à mon corps physique avec tendresse pour le remercier de sa patience et
je lui ai aussi demandé pardon pour mon ignorance, ma dureté à son égard. Je ne
me suis pas non plus appesantie sur la culpabilité et les remords mais j’ai
simplement reconnu mon ignorance passée et en même temps mon désir d’apprendre
encore et encore, à l’aimer entièrement.
A
nouveau, dans ces confidences intimes, des larmes ont coulé, des larmes de compassion, de reconnaissance et de
gratitude pour tout ce que je suis, du privilège de pouvoir vivre ces
expériences de libération, ces moments de clarté, d’amour, de plénitude, à l’intérieur,
dans l’intimité avec ces corps qui sont tous motivés par l’amour.
J’ai la drôle
de sensation d’être à la fois de plus en plus dans l’amour envers tout ce que
je suis et en même temps d’en être détachée.
Prendre
conscience que l’amour et la lumière habitent chaque cellule, chaque corps, que
tous œuvrent pour soutenir la vie en soi, bouleverse totalement la vision qu’on
a de soi. Quand on parle de s’ancrer, d’habiter pleinement son corps, ça n’est
pas vraiment possible parce qu’on ne peut pas focaliser son attention sur tout
le corps à la fois mais en prenant du recul on a une vision globale de l’être
et on sait que lorsqu’on s’ancre dans le cœur, dans l’amour, la reliance entre
tous les corps se vit et on est au carrefour de tout ce que nous sommes.
Même
si la sensation de ce que je suis grandit par la diminution des cachets et même
si je me sens honorée d’habiter ce véhicule terrestre, je prends conscience de
l’immensité de l’être, de la multitude intérieure et de l’expansion que cela
représente, du caractère infini de la source intérieure.
Je
réalise que mon corps physique appartient à la terre plus qu’il ne m’appartient
et que cette association que nous formons est un privilège. Plus je nourris la
relation à mon âme et plus j’adopte sa vision, plus je suis dans la gratitude.
Je
lui ai demandé hier de me dire ce qui l’avait motivée à vouloir s’incarner ici
et maintenant. Même si je peux me dire que la période spéciale valait le
voyage, j’ai envie de le savoir intimement, de l’intérieur et surtout d'être dans cette communion .
Je suis encore
épatée de ne pas avoir de symptômes de manque mais c’est parce que je ne m’attache
pas aux sensations, tout simplement. Je ne les interprète plus comme étant
bonne ou mauvaises et je ne cherche même plus à en connaitre le sens puisque de
toute façon c’est normal et même bénéfique que la matière change à mesure que je
lâche les anciens modes de fonctionnement et croyances.
Mon
corps physique s’est maintenu en vie pendant 50 ans malgrés que je luttais contre
lui alors maintenant que je réalise la paix intérieure, maintenant que je peux
voir les intelligences qui le gouvernent et que je cultive l’amour, il ne peut
qu’améliorer son fonctionnement.
Je lui fais totalement confiance et je me
contente de gérer mes pensées et les émotions qui leurs sont associées. Il s’agit
bel et bien d’un ‘travail’ d’équipe et en ce sens, cultiver la confiance, la
capacité à lâcher le contrôle, à laisser l’inconscient gérer ce qui lui revient,
c'est-à-dire les fonctions vitales, puis à gérer ce qui est sous ma
responsabilité suffit largement.
Le
mental est beaucoup plus serein lorsqu’il comprend qu’il n’a pas à contrôler la
vie mais juste à se laisser guider par l’âme, le cœur, le désir.
Le
christ parlait de dompter ses pensées et il comparait le mental a un cheval. On
peut voir comment un dresseur s’y prend, il commence par connaitre l’animal.
Ce
qui est difficile pour un humain, c’est d’avoir un cerveau et de croire que la
conscience s’y loge alors que c’est un système de gestion de l’info. L’information
sous forme de pensées, d’idées, de sensations, d’émotions et de lumière, de
photons, de connexions électriques, de sécrétions hormonales...
Quand
on y regarde de plus près ont est émerveillé par toute cette intelligence et l’harmonie
qui y règne. La date de la fin du voyage en ces conditions, selon cette équipe
spécifique, n’est pas connue de l’individu mais ce qui est certain, c’est que
la qualité du voyage dépend de notre ouverture de cœur et de conscience.
De
notre capacité à écouter et à suivre la voix du cœur, de l’amour et à faire
confiance à tout ce que nous sommes.
Savoir que le mental reçoit l’info en
dernier est aussi important parce que ça relativise sa position et ses
croyances. Une croyance trouve toujours son origine dans le passé et si on veut
évoluer, il est nécessaire de lâcher celles qui appartiennent aux jeux de rôle et idéalement de ne plus s'y fier du tout.
Quand
on contacte l’enfant en soi dans l’écoute des pensées de victime ou de celles
qui donnent une sensation de fermeture intérieure ou de blocage de l’énergie,
ou encore une contraction, on reconnait l’obsolescence des croyances qui relèvent plus de
la superstition qu’autre chose. Elles sont toutes l’expression du déni de soi,
du rejet, de l’ignorance, du conflit, de la lutte et du manque d’amour.
Les
religions ont élaboré des croyances dans l’ignorance de l’amour véritable et
dans l’idée d’un dieu lointain, vengeur et cruel, dans le besoin de contrôle et de dominance.
Elles ont personnifié le
divin sous les traits d’un homme tout puissant en associant le pouvoir à la
domination. Un genre de super héros dont l’image a justifié les pires crimes et
le système patriarcal qui sévit encore actuellement. Les rôles de victime de
bourreau et de sauveur naissent de l’ignorance en la nature véritable de l’humain et de l’interprétation
faussée de la venue d'un sauveur.
Les
jeux de pouvoir naissent tous de l’ignorance et du besoin d’être aimé.
Plus on
observe ces mécanismes en soi et chez les autres plus il est facile de s'en détacher. Quand on regarde la littérature, le théâtre et ces héros on comprend
que tous les personnages sont ceux que l’humain joue depuis la nuit des temps.
Ceux
que l’ego incarne afin de comprendre les rouages de l’amour, de la relation aux
autres, afin de se connaitre lui-même, de connaitre et de développer ses
capacités stratégiques. Afin de jouer le jeu de l’oubli et en même temps de
cultiver son indépendance, de permettre à la conscience Une ou à l’amour
lumière de se répandre dans la matière.
Il fallait jouer tous ces jeux pour
comprendre la valeur de l’amour, de la paix et de la fraternité. Pour désirer
ardemment connaitre la vérité de l’être, pour tenter de comprendre la source
par l’expérience de l’oubli, de la séparation, de la croyance en l’absence, la perte et l’abandon.
Aller au fond de ce jeu de la dualité, de la séparation supposée, pour désirer
trouver la lumière et connaitre l’amour véritable. La conscience devait se
former, se développer dans cette forme d’isolement afin de comprendre par
elle-même qui elle est, comment elle s’exprime au travers d’un corps
multidimensionnel, afin de reconnaitre ses origines. Afin de reconnaitre la véritable puissance en
l’amour, la compréhension, la compassion, l’intelligence du cœur.
Nous avons pu
développer les attributs divins, les rayons, connaitre leur valeur et leur
effet, choisir délibérément de les activer et en cela retrouver notre essence
primordiale.
Le jeu sous cette forme touche à sa fin et maintenant il s’agit de
se laisser porter, guider en toute confiance, délibérément et en connaissance
de cause.
La
façon dont la lumière et l’amour ont été interprétés au fil des âges montre l’évolution
de la conscience humaine, à la fois toutes les fausses croyances et l’intelligence
du cœur qui est au-delà de la compréhension mentale.
On est passé d’une
conscience grégaire ou de groupe, à une conscience individuelle.
Celle qui se
forge dans la relation intime avec l’âme, la sagesse intérieure et qui amène à
choisir l’amour en toutes circonstances. Sa puissance et sa force ne font plus
de doute et chacun peut l’expérimenter dans la confidence avec son âme.
L’intelligence
du cœur englobe toutes les intelligences, celle de l’émotionnel, du mental, du
corps physique et de l’âme. A ce propos, voici un bref aperçu de la lumière qui
nous habite. J'ai sélectionné par résonance celles qui me parlent le plus mais on en trouve de plus en plus sur ce thème.
Je découvre en même temps que vous ces vidéos et les connaissances qu'elles partagent. Je peux constater que ce sont des choses que je connais intuitivement...l'intérêt de ces vidéos, c'est déjà de porter un nouveau regard sur soi et de constater la résonance entre ce qu'on sait intuitivement et ce qui est décrit ici. Une occasion de faire grandir l'amour et la lumière, la confiance en soi...(je n'ai pas encore écouté la deuxième mais je suppose que ce sera l'objet d'un autre article)
"Plus efficace grâce à la théorie des intelligences
multiples"
"Pratique des intelligences multiples"
La conscience s’individualise tout en reconnaissant la source, l’unité
de tout ce qu’elle est, sa nature complète et souveraine dans ses choix. Je n’arrive
pas encore bien à exprimer ce que je ressens mais je ne doute pas que la clarté
viendra.
Ce qui compte pour le moment, c’est que je persévère dans ce désir de
tomber les masques, tous les masques. Ils sont nombreux et même si l’addiction
aux cachets en est un, ça n’est pas le pire puisque c’est une stratégie parmi
tant d’autres.
C’est toujours le fait de reconnaitre et de lâcher l’identification
aux pensées émotions de peur, de culpabilité et de dévalorisation, qui restaure
l’amour et la lumière en soi.
Lâcher tout ce qui n’est pas l’amour véritable,
toutes les pensées de jugement, d’accusation, de limitation, d’obligation, de
devoir, dissout peu à peu les stratégies, les croyances et les maques. De même
que l’idée d’un modèle à suivre qui est une stratégie sensée cacher la blessure
d’injustice.
On croit qu’en visant la perfection on sera aimé et qu’en étant
irréprochable, on se préservera de l’injuste mais c’est l’inverse qui
arrive parce que c'est la vibration qu'on porte qui modèle notre vie. En l'occurrence, c'est celle du contrôle, de la peur, de la fermeture. On ne peut pas occulter ses souffrances en les niant ou en jouant les
héros, les sauveurs. Quand on veut atteindre la perfection, on devient dur,
exigeant tant avec soi-même qu’avec les autres. Toutes les frustrations que ça
crée en nous et la pression qu’engendre ce besoin de perfection nous rendent
insupportables, injustes auprès de notre entourage.
Et on l’est déjà, envers
soi-même parce qu’on tente de nier un aspect de soi qui est précieux. On se
divise intérieurement, on se renie, on se fait subir les pires sévices que l’exigence
induit parce que ça demande de se contrôler sans arrêt. On s’étonne de
souffrir, de manquer d’amour, de reconnaissance et d’indulgence de la part des
autres mais on reçoit ce qu’on donne, on est traité comme on se traite.
Quand
on apprend à se center, à faire confiance à l’intelligence du cœur, de l’amour,
le besoin de perfection n’a plus lieu d’être parce que dans la connaissance
intime de soi, on reconnait à quel point nous sommes parfaits. Cette sensation
d’expansion et de complétude qui vient lorsqu’on prend du recul sur les jeux de
rôles témoigne de la grandeur de l’être et de l’amour pur que nous sommes.
Cet
amour qui grandit dans l’intimité, la confidence envers son âme, comble les
besoins vitaux et permet de se sentir en amour avec tous les aspects de l’être.
Je m’aime de plus en plus et pas parce que je suis contente de diminuer à
nouveau les cachets mais parce que cela me permet de sentir avec intensité qui
je suis en essence, de sentir cet amour rayonner tel un soleil, de façon égale
sut tout mon être.
Je n’ai besoin de rien d’autre que de sentir cet amour se
déployer en moi et il le fait quand je ne bloque plus son rayonnement
mentalement et donc physiquement.
Cette façon d’aimer tout ce que je suis c’est
la manifestation de l’amour impersonnel, un équilibre entre amour,
reconnaissance et détachement.
Cet amour ne dépend pas de mes actes ni même de
mes pensées mais il est ma nature véritable, l’essence de toute vie, celle qui
anime et traverse tout ce qui est.
Il est question d’en prendre conscience, de
l’observer pour le sentir, pour le voir se manifester.
Là encore, mon
vocabulaire est trop limité pour exprimer ce que je ressens et ça n’est pas
plus mal parce que ce ne sont pas les raisonnements intellectuels qui mènent à
la reconnaissance de l’amour en soi, c’est l’observation neutre, silencieuse, qui
le révèle.
C’est bien au-delà des mots, de l’entendement humain, mental, mais on
peut le sentir et le laisser s’exprimer librement. Puis dans l'unité des corps par la reconnaissance de l'intelligence de chacun d'eux et la façon dont ils se complètent parfaitement dans l'alignement à la source, on réalise la grandeur de ce que nous sommes.
Le
soleil brille et ça me donne envie de sortir mais à bien y regarder, si j’observe
de près cette envie, ça ressemble plus à une forme de devoir et c’est la peur
qui la suscite. La peur de ne pas démontrer ma bonne volonté à prendre soin de
mes besoins physiques, de manquer de courage, de ne pas être à la hauteur de
mes ambitions, des réflexes mentaux conditionnés par les anciennes croyances.
Et même si certaines de ces pensées peuvent être justifiées, c’est toujours en
se posant au centre que l’élan juste se manifeste. Celui qui est porté par un
désir sincère.
Pour lâcher l’idée de modèle à suivre, il est nécessaire de ne
plus se contraindre, de ne plus agir pour plaire, par obligation et par
conformisme. En revenant à la sensation pure, au calme, au silence mental, le
désir qui émerge correspond aux besoins du moment. Que ce soient ceux du
mental, du corps physique importe peu, ce qui compte à mon sens, c’est d’agir
par amour et donc selon le désir sincère.
On
ne peut rien contrôler et plus on le fait, plus on bloque l’énergie. Alors,
chaque réaction qu’une envie spontanée suscite, je l’offre à la source et
retrouve la sensation de confiance.
Et cela vient répondre à la question posée
à mon âme hier à propos de son désir d’incarnation, à savoir manifester l’amour,
agir par amour, selon l’élan porté par la joie, librement et en toute
confiance. Vivre cette amour dans la relation entre la personnalité et l'âme. L'étendre à tous les corps, c’est de cette façon que la vibration s’élève et que le mental lâche
peu à peu le contrôle.
Et si ça demande de répéter chaque jour les mêmes
choses, cela en vaut la peine parce que le besoin d’écrire diminue à mesure que
je me fie davantage à ce que je ressens. Et à la fin de la journée, j’ai été
portée par la joie en répondant aux besoins essentiels et physiques.
La
différence est énorme et le fait d’agir seulement dans l’élan du désir me libère
aussi des conditionnements humains à propos de la façon de gérer le temps par
des horaires précis où chaque geste est vécu selon un rituel, de façon automatique, sans conscience et sans amour.
Je
crois que la crainte majeure qui demeure, c’est de constater à quel point le
processus de libération est simple et de me reprocher de m’être compliqué la
vie.
Mais comment je pourrais m’en vouloir d’avoir été dans l’ignorance ?
Ce qui compte maintenant c’est de savoir Être.
Ouf, je viens de sentir un vertige en relisant ce que j'ai écris et j'ai pu voir et offrir à la source les critiques qui venaient du fait que je rabâche. Les frustrations que ça engendre ont été accueillies dans l'amour et ma vision s'est éclairée au sujet de cette hypersensibilité puis des stratégies qu'elle a déclenchée.
C'est clair que diminuer progressivement est inspiré parce qu'il y a de la résistance à cause de l'hypersensibilité.
Là encore, il est important que je vérifié régulièrement ce qui me motive, si c'est le mental qui veut contrôler, forcer ou si tous mes corps sont alignés sur ce désir de libération, en douceur. Il s'agit d'intégrer l'amour donc la patience, la douceur, l'écoute et l'attention, l'observation neutre.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr