lundi 27 mars 2017

« Le phénomène de projection interne à travers les rêves » & vidéo interview de Nicole Gratton





25 03 Plus j'observe objectivement ce que je suis au niveau du mental, de l’inconscient, du subconscient ; les mécanismes internes de survie, les stratégies et les rêves et plus je suis émerveillée, fascinée, par l’intelligence qui gère la vie en l’humain d’une façon harmonieuse et parfaite. Comment tous les systèmes sont interconnectés et comment ils s’harmonisent, relève du prodige.
Pas étonnant qu’on parle du miracle de la vie et de ses mystères.

C’est fascinant de voir comment l’intelligence gère les pensées, les émotions, les besoins, les croyances et combien le rêve est actif dans le processus de libération, d’intégration de la lumière ou d'ouverture de conscience et de l’harmonisation de l’ensemble.

J’avais déjà remarqué que lorsque je diminuais les doses de cachets ou quand j’ai arrêté de fumer de l’herbe, je rêvais que je consommais ces produits.
Avant, cela me perturbait parce que je me disais que la dépendance était trop ancrée puisqu’elle envahissait mes rêves et je ne voyais pas comment en sortir.Je me sentais encore plus prisonnière de cette dépendance et malgré que je sache que le manque est une illusion cela ne venait pas jusque dans les profondeurs de l'inconscient. J'interprétais ces rêves comme des témoignages de la puissance de l'inconscient et de l'enfermement dans lequel j'étais. 

C’est toujours l’ignorance qui nous fait agir de façon inconsciente, compulsive, instinctive, agressive, qui nous fait prendre les peurs pour des réalités. La peur est une projection mentale et émotionnelle, elle est l’expression d’une incompréhension, d’une question et la plupart du temps elle est illusion. Une projection sous forme d’anticipation, d’éventualités, de suppositions ou de préjugés qui sont des réponses toutes faites, à la question ou l’incompréhension.


Ces réponses sont puisées dans les connaissances limitées du mental qui perçoit tout ce qui est sous l’angle bien/mal. Dans un sens, c’est une forme d’évaluation qui serait viable si elle ne s’appliquait pas de façon radicale et tragique à toute chose et aux individus. 
Puis cette vision ne tient pas compte de l’essentiel, de l’être véritable et de l’unité qui relie tout ce qui est. C’est une vision élaborée sur des croyances erronées qui n’ont pas de réelle valeur.

On réagit selon les schémas de pensées des parents, les croyances collectives et ces réactions nous maintiennent dans l’ignorance, la souffrance, l’interprétation faussée de la réalité nous donnant l’impression d’être manipulés de toutes parts. 
Et dans un  certain sens, nous le sommes,  nous sommes manipulés par nos croyances, par les égrégores qui leurs sont associés mais ça n’est pas une fatalité, au contraire, ce monde de division nous offre une perspective, une dynamique, qui nous poussent à chercher, à connaitre, à comprendre et à choisir. 

Le mental soupèse, évalue et projette en se référant à ces connaissances, aux conclusions qu’il a tiré des expériences passées. Sa vision est limitée, subjective et très incomplète. Selon le filtre des croyances une même chose, un même fait seront interprétés de façon totalement opposée selon l’individu qui perçoit la scène. 

On peut le constater en observant les différentes personnalités des enfants nés de mêmes parents. Ils vivent tous les mêmes scènes mais chacun va interpréter différemment les faits selon sa personnalité elle-même élaborée à partir de critères génétiques, selon les blessures, la sensibilité, la position dans la fratrie, le degré de conscience…




Les croyances évoluent au fil du temps en fonction de ce que l’individu va vivre et selon sa façon de faire face aux défis de la vie, selon l'interprétation qu'il en fera. 
Tant qu’on ne s’ouvre pas, tant qu’on reste attaché à nos anciens préjugés, nos croyances et conditionnements, on vivra les mêmes difficultés en ayant l’impression d’être victime de la vie, des autres. 
Faute de savoir comment nous fonctionnons, de quoi nous sommes faits, nous vivons notre vie selon des schémas répétitifs, selon les mêmes modes de sélection, de jugement et de refoulement. Mais quand on accède à des nouvelles infos ou quand on se fie à son cœur, son intuition, on va changer de point de vue et réviser ses croyances. 

La masse considérable d’info auxquels chacun peut avoir accès est une chance autant qu’un piège tant qu’on ne sait pas prendre du recul. Ainsi on peut lire tout et n’importe quoi à propos de tout. Chacun donnant son point de vue subjectif en se présentant comme détenteur de vérités glanées à droite à gauche, affirmant que sa vision est juste et vraie, peut semer le trouble. 
On pense sincèrement détenir la vérité universelle parce que cela résonne fortement en soi. Mais c’est souvent l’intensité des émotions refoulées qui donnent ce caractère authentique à nos perceptions. On se dit que plus c'est intense et plus c'est vrai.

Ainsi on pense être amoureux de quelqu’un parce que nos systèmes internes sont chamboulés, parce qu’on perd l’appétit, parce que nos sens sont bouleversés. 
Si on observe cela avec objectivité et sachant comment nous sommes constitués, comment les hormones, les phéromones, la physiologie interagit avec notre mental, notre inconscient, nos émotions, connaissant l’instinct de survie et la façon dont nous réagissons aux peurs selon ce même instinct, on va relativiser nos sentiments. 
Si on accueille les peurs dans la neutralité, on va sentir diminuer l’intensité de nos sentiments. On confond très souvent l'amour et la passion, le sentiment et l'émotion. 
On évalue notre degré d'amour qu'on associe à l'attachement envers une personne et très souvent c'est la peur de la perte et du manque qui servent de mesure. 

L’attirance envers une personne est instinctive, elle répond autant à des besoins essentiels, physiologiques, physiques, qu’elle est la réponse à des peurs existentielles, des croyances et conditionnements. Au niveau inconscient, lorsqu'on est identifié au rôle de la victime et même par nature selon notre genre et les rôles prédéfinis, on est à la recherche d'un sauveur. On projette nos manques, nos besoins et nos attentes sur La personne qui saura les combler et guérir nos blessures.
Un puissant préjugé c’est l’idée que la solitude soit un signe de déséquilibre interne ou d’anormalité tout comme l’homosexualité considérée comme une maladie jusqu’à peu. 

Le besoin de communion et de fusion est interprété par le mental comme la nécessité de trouver un partenaire afin de se compléter. De même l’instinct de survie et la peur de la mort poussent l’individu à se reproduire. Je ne dis pas non plus que d’être en couple et d’avoir des enfants sont des réactions animales mais il est bon de savoir faire la part des choses et de relativiser. 
Puis surtout de sortir des conditionnements et rôles qui ne font que dessiner un modèle sensé convenir à tout le monde. Tout comme les vérités proclamées au sujet de ce que sont le divin, l’âme, les mondes invisibles. 

A mon sens, il n’y a pas de modèle à suivre et chacun détient sa propre vérité, sa propre vision et sa façon unique de composer avec tout ce qu’il est. On veut tout ranger dans des cases, uniformiser les individus, définir une seule pensée, une seule vérité que tout le monde doit embrasser sous peine de se voir exclu de la communauté. On définit des règles, des lois, des rôles, en niant le caractère unique de chacun et en partant du postulat que les individus ont besoin de maitres, de guides. 
On classifie les maladies, on donne un sens unique aux images symboliques des rêves alors que ce sont des messages personnels de l’âme à l’individu. 

Le langage de l’âme passe par tous les corps, par les maladies, les rêves, les situations du quotidien qu’on généralise en perdant de vue le sens premier de ces messages qui est d’amener l’individu à reconnaitre l’âme, la vibration subtile ou l’essence de l’être. 
Ou à savoir qu’il existe au-delà des masques, de la personnalité, de cette dimension. 
Et c’est l’introspection, la relation intime avec l’aspect divin intérieur qui révèle le vrai moi, la conscience Une, la vibration de l’âme ou de l’amour lumière. Cette conscience éclairée qui observe avec objectivité sans juger, sans condamner, sans rejeter ou exclure quoi que ce soit.

Cette conscience qui permet de voir les schémas de pensée récurrents qui sont l’expression du mental, son mode de fonctionnement, sa façon d’appréhender et d’interpréter ce qui est. Cela est commun à tout humain tout comme la façon dont le système émotionnel, le système de survie fonctionnent. 




Les outils sont les mêmes en chacun mais chacun les utilise différemment comme les musiciens qui avec le même instrument vont jouer des mélodies différentes selon leur lieu de naissance, leur culture et leurs préférences. 

On reconnait maintenant un  peu mieux la façon dont les systèmes internes fonctionnent et ces connaissances peuvent nous aider à lâcher l’identification aux croyances et conditionnements. Même lorsqu’on souffre d’une blessure similaire ou d’un même trauma, on ne l’aura pas vécu de la même façon que les autres. 

J’ai pu le constater encore une fois hier en passant la journée avec ma frangine. Nous avons vécu le même trauma mais nous n’en avons pas fait du tout la "même chose". 
Cela nous a forgé une personnalité individuelle en réaction au trauma que nous avons perçu, vécu et interprété différemment. 
Avant, je me disais que je m'en sortais mieux qu'elle grâce à la foi puis peu à peu, en lâchant les préjugés, j'ai pu constater qu'elle évoluait à sa façon, qu'elle se libérait aussi du trauma selon ses propres ressources, sa personnalité spécifique et qu'il n'y avait pas lieu de se comparer. 
Puis en constatant que le système de comparaison est un processus mental automatique et en cessant de lutter contre ça je me détache peu à peu de ce mode de pensée. 
C'est le fait de devenir conscient de ces systèmes internes qu'on s'en détache naturellement, tant qu'on résiste, tant qu'on nie, on reste identifié à la personne et on s'enferme dans les croyances, les conditionnements, on leur donne du crédit.

Ce qui est troublant, c’est qu’on sait quand on agit selon des conditionnements lorsqu’on est enfant ou quand on n’est pas soi-même, authentique, mais on perd cela en devenant adulte. Et d’ailleurs très souvent on se dit "adulte" parce qu’on est capable de cacher notre vrai nature, de se conformer aux attentes des autres ou de les dominer.   
On se considère comme un adulte raisonnable, adapté, lorsqu’on est parfaitement identifié au personnage, lorsqu’on est capable de convaincre, de tenir fermement nos convictions et notre position sociale. 
Lorsqu’on est capable de contrôler nos émotions et nos paroles, on s’imagine être un adulte accompli, sage, évolué. On pense quelque chose mais on parle selon les attentes des autres ou les conventions sociales. Il ne s’agit pas non plus de dire ses quatre vérités aux autres mais d’apprendre à être vrai déjà avec soi-même. De reconnaitre les pensées et réactions automatiques comme telles, sans les suivre, sans les croire. Et c’est ce processus de retour au centre, à la neutralité, au non jugement, qui permet de reconnaitre et lâcher les masques.

Au sujet des rêves, on a publié des livres, des dictionnaires, qui prétendent définir le sens des images, des scènes, des symboles. Mais c’est oublier que nous sommes tous uniques et que chacun reçoit des messages qui lui sont personnels. Et par-dessus tout que c’est cette introspection neutre qui permet de se connaitre en vérité, de savoir qui nous sommes, tout ce que nous sommes. 
On s’identifie aux outils sans voir ou sentir la main qui les utilise, sans percevoir l'intelligence qui orchestre l'ensemble. 
Que ce soient le mental, l’émotionnel, l’inconscient, le corps physique, les rêves, la dualité, ce sont des outils de perception, de connaissance, de reconnaissance qui dans l’observation neutre révèlent leur fonction propre et la cohérence qui existent entre eux.  

Les rêves semblent avoir pour fonction de réguler le corps émotionnel, de projeter sur l’écran du mental des images symboliques qui évoquent les thèmes du moment et cette vidéo que j’avais mise de côté aborde le sujet d’une façon qui est en résonance avec ma perception des choses et mon expérience.
« Les rêves: un outil d'évolution formidable » Nicole Gratton


Selon cette perspective, je me suis dit que les systèmes internes projetaient sur l’écran du rêve, la peur du manque tout en apportant une réponse qui avait calmé le mental conscient et inconscient, la mémoire émotionnelle. Une forme de traitement des énergies, des peurs et des croyances qui, par ce processus de communion interne, procédait à la mise à jour des croyances et conditionnements.
L’idée de noter les rêves et de laisser venir le sens est aussi inspirée que celle de tenir un journal intime parce que tout ce qu’on projette sur le papier, c’est de la connaissance, de la reconnaissance, une forme de libération du mental émotionnel. 
Cela révèle autant la voix de l’âme que celle de l’enfant, la voix de la sagesse et celle de la peur. C’est un bon moyen de se connaitre et de structurer ses pensées. Une façon d’utiliser les outils de la conscience selon leur fonction propre. Une façon d’unifier les aspects de l’être qui ne luttent plus contre la vie mais qui l’appréhendent ensemble dans la paix et l’harmonie. 

La visite de ma sœur hier m’a permis de voir combien j’étais en paix vis-à-vis du passé. L’enfant intérieur se sent en sécurité, il ne réagit plus. Enfin disons que la mémoire émotionnelle est désactivée. Mais les pensées de l’époque continuent d’émerger, ou le mode jugement perdure. 
La différence, c’est que je n’y crois plus, ça n’est plus un aspect de ma personnalité que je mets en avant ou auquel je m'identifie et que j'aurais besoin de défendre. 

Je n’ai pas eu besoin de m’affirmer, de convaincre, donc de me défendre tout simplement parce que je ne me suis pas sentie agressée. Ce qui veut dire que les blessures internes guérissent ou ne sont plus actives. La mémoire émotionnelle n’est plus attachée aux croyances du passé, aux traumas. Les pensées de l’enfant amenées au centre m’orientent, me donnent le sens de mon chemin, de ma personnalité véritable ou du vrai moi. 

L’affirmation est interne dans ce choix constant de maintenir la paix et l’unité intérieure et cela suffit à parler et agir avec détermination en ayant le sentiment d’être juste. Juste par rapport à moi-même, dans l’alignement entre ce que je suis, ce que je veux et ce que je dis ou fais. Plus la confiance s’installe et moins le besoin de se justifier, d’avoir raison ou d’argumenter, se manifestent.
Je retrouve l’audace de l’adolescence mais pas celle de dominer les autres ou d’étendre mon territoire, d’affirmer mon droit d’exister. Non, seulement celle d’être moi-même, d’exprimer le moi véritable et d’agir avec détermination selon ce que je veux vraiment. 

Reconnaitre ce qui est sans s’identifier aux outils, aux systèmes, aux pensées, aux émotions mais les utiliser pour mieux se connaitre, et ainsi déterminer ce que l’on veut vraiment et agir en conséquence, c’est retrouver sa nature véritable, sa capacité de choisir, sa souveraineté et être à sa juste place. 
La confiance en soi ne se base plus sur le mode comparatif aléatoire mais sur la sensation de plénitude intérieure dans le désir maintenu de manifester l’unité. Dans le non jugement, l’accueil ou le fait de ne plus lutter contre soi, de ne plus rien rejeter ou nier, les aspects internes s’unissent, se complètent parfaitement afin d’honorer la vie. 

Ils se servent mutuellement dans cette communion intérieure, cet amour inconditionnel offert à tous sans restrictions. Plus de critique, de jugement mais un cœur et un esprit ouverts, confiants, reconnaissants de pouvoir vivre cette révolution, cette renaissance. Quand je dis plus de critiques, cela ne veut pas dire que j'en bloque l'expression mais juste que je ne les prends plus comme des vérités.




J’observe les améliorations physiques à mesure que l’harmonie et la confiance s’installent et je dois dire que c’est encourageant et même nécessaire. 
Maintenir en soi le désir d’être, de connaitre et d’aimer, ce sont les énergies qui permettent la régénération cellulaire naturelle. L’espérance est nécessaire et elle se nourrit tant dans la vibration de paix, la confidence avec l’âme qui amplifie la confiance, que dans l’abandon du jugement. 
La désidentification des pensées émotions difficiles de dévalorisation ramène à la paix du cœur et cela suffit à rassurer le mental qui peut faire confiance à la source au point de ne plus s’accrocher aux questions, dans l’attente anxieuse de réponses. 

Ce jeu de question et de réponse est un outil de compréhension qui révèle la peur de la mort mais surtout celle de vivre. Une question est toujours l’expression de l’instinct de survie auquel le mental ne peut pas répondre de façon juste. C’est la manifestation de la peur qui accueillie dans le cœur donne l’élan d’agir en cohérence, dans l’instant et de poser le geste approprié à la situation. 
On a tous vécu des moments où dans une situation d’extrême danger, les gestes s’alignaient de façon  parfaite, sans que le mental n’intervienne. Cet instinct de survie est donc tout à fait viable et dans ces moments là, c’est la conscience éclairée qui gouverne. 

Ce qui est magnifique, c’est qu’on peut accéder à cette conscience sans être en danger ou dans une situation extrême, simplement en observant les mécanismes internes, en ‘allant’ au-delà de ces mouvements du mental émotionnel. Au-delà des attentes, des croyances, des étiquettes, des jugements et conditionnements, dans la sensation d’être un tout cohérent et intelligent. On peut observer tant les mouvements que la stabilité, le bruit et le silence, le paraitre et l’être. Observer et se reconnaitre en cet ensemble de plus en plus harmonieux, pacifique.

A mon sens, interpréter les rêves ou chercher à en comprendre le sens mentalement selon les références habituelles n’est pas le but. Ce qui me semble plus pertinent, c’est de se familiariser avec ce mode d’expression de la conscience, d’observer le phénomène de projection, l’intelligence qui régit les systèmes internes, le pouvoir de l’imagination, de la communion, de la création, de l’équilibre constant qui maintient la cohérence et l’harmonie intérieure. La conscience qui se projette dans un rêve, dans un corps, dans une dimension, un projet...c'est toujours le même principe et cela relativise la notion de réalité, d'espace, de temps.
C’est toujours en observant objectivement qu’on s’ouvre, qu’on élargit sa conscience et sa capacité de comprendre. Comprendre c’est aimer, embrasser ce qui est, reconnaitre l’intelligence qui anime notre être.

Selon la façon dont on interprète les choses on peut changer du tout au tout. Ainsi au lieu de voir en ce rêve quelque chose de fatal ou négatif, j’y vois l’intelligence du cerveau capable de projeter le manque et par ce rêve, le nourrir émotionnellement, répondre à l'attente ou au besoin. Comme il ne fait pas la différence entre le virtuel, la projection de la conscience ou la réalité, c'est-à-dire la conscience projetée jusque dans le geste physique, le manque est assouvi, les systèmes se complètent. 
Et le résultat, c’est que dans la réalité, le manque n’apparait pas alors que je continue de diminuer les doses. Cette compensation virtuelle reconnue comme telle, comme un calcul stratégique du mental qui s’apaise par cette projection et retrouve l’équilibre, me conforte dans l’idée que l’unité s’installe. 

J’y vois l’intelligence à l’œuvre, la capacité d’harmonisation interne, le fait que chaque corps soit autonome et qu’ensemble, ils se complètent à merveille. 
La fonction de projection du mental émotionnel et la capacité de se sustenter en formant les réponses aux questions qu’il se pose. Puis le fait qu'il n'y avait pas d'émotions de manque mais plus la joie de trouver les drogues et de l'argent est aussi significatif. 
Ce qui m'a aussi marquée, c'est le fait que je n'utilisais pas les drogues mais par contre je suis allée m'acheter des fringues. Cela indique une forme de réconciliation ou un changement de vision par rapport à l'argent qui n'est plus considéré comme l'objet coupable des inégalités, de l'injustice sur terre. Puis l'envie de prendre soin de mon apparence est aussi exprimée à travers ce rêve. Et j'étais accompagnée alors que généralement quand je rêve je suis très souvent seule. Souvent seule et avec la sensation d'être étrangère, de débarquer dans une ville en pleine festivité à laquelle je ne prends pas part ou j'ai plutôt tendance à chercher les coins tranquilles...
Je ne cherche pas à comprendre outre mesure, je laisse venir les idées et note dans l'ensemble la progression dans ces projections internes. Cela correspond bien à ce que je vis intérieurement et je ne peux nier le phénomène de projection de jour comme de nuit. 




Je ne sais pas bien expliquer cela mais je constate une fois de plus comment le désir d’unité se matérialise et s’actualise. 
Comment l’unité intérieure se révèle. 
Elle a toujours été là mais je ne le percevais pas parce que je luttais intérieurement. Et cette lutte, cette résistance, m’empêchaient naturellement d’accéder à la paix. 

Tout dépend vraiment de la façon dont on observe ce qui est soit selon nos croyances passées basées sur la notion de séparation soit d’un nouveau regard neutre qui révèle tous les aspects d’une situation et sa cohérence. On ne fait que voir l’unité et l’harmonie qui règnent à l’intérieur. Cette harmonie est toujours présente mais elle s’accorde à différentes fréquences, vibrations, degrés de conscience. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr