Ce
matin, ça fuse ! Le mental est débordé et c’est bien naturel parce qu’on
peut dire que ça déménage ! Les effets de la lune, les afflux de lumière
solaire, tout concoure à nous faire évoluer. Évidemment le premier effet de la
lumière étant de révéler ce qui est caché, le soleil est la lune font émerger
les forces antagonistes en soi.
La
lumière montre les choses comme elles sont et au lieu de percevoir cela comme
une occasion de lâcher prise, on a plutôt tendance à focaliser sur ce qui ne va
pas, sur notre mal-être intérieur et cela augmente le sentiment d’impuissance.
Pourtant en lâchant prise, en arrêtant de placer notre attention et notre
énergie sur ce qui cloche en notre vie, ou en nous-même, on va voir des
changements qu’on pourrait qualifier de miraculeux.
Mais en fait de miracle, c’est
la conséquence logique de ce lâcher prise, du fait de placer son attention au
centre, de nourrir le désir de paix et d’unité intérieure, le désir d’harmonie.
Ce qui nous perturbe c’est qu’on est habitué à fonctionner selon le système du
mental. Il prévoit, imagine et trace un plan d’action pour arriver au résultat
souhaité. Et C’est un système de fonctionnement qui est valable seulement il
est mal utilisé.
On place toute notre confiance en lui, en notre raisonnement
intellectuel qui est une infime partie de ce que nous sommes.
On prend l’outil de
la conscience pour la conscience elle-même.
Cet aspect de l’être a besoin d’élargir
sa vision, d’être illuminé par la source, par l’amour lumière et de retrouver
sa place réelle dans l’association des corps afin d’être au service de l’ensemble.
On parle de se centrer parce que en cet endroit que la vision est suffisamment
large pour percevoir l’ensemble et encore, il s’agit plutôt de laisser monter l’inspiration,
dans un premier temps.
De s’ouvrir, de
lâcher les conditionnements et croyances passés afin de voir avec plus de clarté, de
recevoir les idées ou l’inspiration.
Nous sommes infiniment complexes et grandioses
mais on regarde les choses à l’envers. On s’identifie au mental et aux émotions
qui sont l’expression des conditionnements et croyances, c’est ce qui vient en
dernier, au bout de la chaine.
Tout commence et s’organise dans l’invisible,
entre l’inconscient et l’âme qui orchestrent des évènements afin de nous
montrer ce que nous devons lâcher.
Mais c’est difficile pour le mental de
concevoir qu’il faille cesser de contrôler, de juger parce que c’est son mode
habituel de fonctionnement.
J’ai
demandé il y a peu, dans la confidence à l’âme, de rassurer le mental, de lui
donner des preuves de l’efficacité du lâcher prise, de la confiance envers l’amour
lumière. Ce que j’ai formulé en phrases
aurait pu être vécu sans même que ça passe par l’intellect, simplement en
laissant aller les émotions que suscitait la situation, la panne de voiture.
Je
pouvais comprendre intellectuellement pourquoi ça coinçait, attribuer cela au
conflit intérieur, à la vision inconsciente déformée de la gente masculine ou
même me dire que dans une autre vie, l’âme pouvait être incarnée en une femme
dominante, abusive…mais ces raisonnements ne faisaient que me maintenir dans le
mental, dans l’idée que la compréhension me délivrerait de la situation.
Tant
qu’on ne lâche pas, tant qu’on ne passe pas à autre chose, c’est qu’il reste
des énergies bloquées à l’intérieur. En accueillant les émotions qui émergent
dans une situation récurrente, la vibration interne va changer peu à peu.
On
passe de la colère à la paix et ça se traduit en termes de fréquences, par la
transparence, la spontanéité, la sincérité de cœur, et si on maintient en soi le
désir d’unité, de paix, c'est-à-dire si on ne s’identifie pas aux émotions de
colère, de tristesse, on va retrouver la paix.
La paix qui permet de capter l’inspiration
et nous invite toujours à prendre soin de nos besoins immédiats. C'est toujours très simple.
Quand j’avais
demandé à mon âme ce que je pouvais faire concrètement pour que la situation se débloque, j’avais
entendu qu’en nettoyant la voiture, cela serait suffisant.
Ça me semblait si
insensé que je n’ai pas suivi l’inspiration et à vrai dire, j’étais tellement
focalisée sur le sentiment d’injustice, la colère de vivre encore des
situations foireuses, que je ne pouvais pas prendre cette invitation au sérieux.
D’autant plus que ça me plaçait dans le rôle de la femme de ménage…encore un conditionnement...
Pourtant, c’était
vraiment inspiré parce qu’en ce geste, tous les ingrédients étaient réunis pour
que ça change. Le fait de lâcher prise, de cesser de vouloir que les choses se passent
selon les attentes du mental, selon des principes pas vraiment justes ou du
moins encore perçus sous l’angle de la victime, c’était s’ouvrir à d’autres
fréquences, donc à des solutions en accord avec l’âme, avec le désir de
manifester l’amour.
Faire ce que je pouvais dans cette situation et par là
marquer la reconnaissance pour ce que cet objet apporte à mon confort
personnel, reconnaitre aussi le fait que j’aie besoin de « l’autre »,
sans y ajouter les énergies du passé, sans y ajouter la peur d’être manipulée
qui ne fait qu’attirer cela, suffisait à débloquer l’énergie, à élever la
vibration.
Quand
je suis revenue à la certitude qu’une situation est vécue afin de lâcher prise
et ainsi d’augmenter la confiance en l’âme par la confidence intime avec elle,
j’ai été inspirée à m’occuper du jardin, à passer à autre chose. Inspirée à me dire qu’en arrêtant de
bloquer sur ce qui cloche et en faisant ce qui était à ma portée, en prenant
soin de mes besoins du moment, les choses s’amélioreraient.
Déjà par le fait de
ne pas ressasser et de me maintenir ainsi dans le rôle de victime, la vibration s’est
allégée puis l’enthousiasme avec lequel j’ai bêché au jardin, fait les courses
à vélo sans plus me plaindre, a augmenté la confiance tant en mon âme, son
inspiration qu’en l’humain que je suis.
C’est
très souvent l’erreur qu’on fait en se focalisant sur ce qui cloche dans notre
vie parce que nécessairement ça met en évidence la mécanique des énergies en
conflit et on va se dévaloriser au lieu de voir cela comme un effet de la
condition humaine, de la dualité.
On s’en veut de ne pas être en paix, de ne
pas arriver à lâcher prise, de ne pas avoir la foi, tout en se reprochant d’être
humain et de se croire impuissant.
Mais en fait, on nourrit ces croyances
simplement en s’identifiant à ce qui est un système inconscient.
On pense que
la dualité s’oppose à notre désir de paix et d’unité alors qu’elle est un
système viable, un moyen justement de nous amener à choisir la paix et l’unité.
Et quand on se réfère à l’âme ou à la source, quand on la place en premier,
quand on lui fait confiance en maintenant le désir d’unité intérieure, le
mental peu à peu va pouvoir intégrer la lumière et traduire correctement l‘info.
Mais il lui faut un certain temps pour le faire et surtout être ouvert,
réceptif.
Pour apprendre à lâcher les croyances et raisonnements du passé et faire
totalement confiance à l’âme.
Pour
se déconditionner des jeux de rôles, des croyances et conditionnements, il est
nécessaire d’apprendre à observer sans juger, sans donner un sens à ce qui est
selon les anciens raisonnements.
Le mental reste silencieux, il ne bloque plus
l’émotion, il n’y ajoute rien, aucun commentaire, aucune justification et peu à
peu, il apprend à faire confiance.
Ceci dit, le problème de voiture n’est
toujours pas résolu parce qu’il n’a fait que démonter et tester d’où pouvait
venir la panne et là encore, la frustration est montée parce que depuis le
début, je lui ai dit ce qui clochait. Je ne me suis pas empêchée de lui dire
que c’était dommage qu’il ne m’ait pas fait confiance et même si je me dis que
ça nourrit le conflit, les jeux de l’ego, je préfère être sincère. J’ai pu
observer sa façon de fonctionner, les stratégies du sauveur qu’il utilise et je
me dis que la seule façon de ne pas entrer dans le rôle de victime, c’est de
continuer d’être cash.
Les pièces sont commandées et il devrait les monter dès
réception.
Plutôt que de cogiter là-dessus, je continue de me focaliser sur mes
besoins du moment et d’y répondre au mieux. Être soi-même, sans rien attendre, sans
rien exiger des autres et faire confiance à l’âme, c’est encore ce que je peux
faire de mieux.
La voiture est déjà presque totalement nettoyée et je ne m’en occuperais
seulement pour terminer ce nettoyage de printemps.
Je ne laisse pas le mental
cogiter à propos de l’approche du mécano qui ressemble à de la drague et je note
déjà que ça ne m’agresse plus comme avant.
Et si ça m’agressait, c’est parce
que ça mettait en évidence l’idée d’objet, de séduction et ma position de
victime.
La victime a tendance à jouer la séduction en se plaignant de son sort
ou en vantant les mérites du sauveur. Elle ne fait ou ne dit rien pour rien. Mais ça n'est pas 'mal', c'est juste un fonctionnement inconscient de survie basée sur l'idée du manque, de la nécessité de trouver l'amour, l'énergie, à l'extérieur.
Ces jeux de rôles sont nombreux mais en
apprenant à observer, à les reconnaitre, on s’en détache plus facilement. Le premier
réflexe, c’est de s’en vouloir mais quand on reconnait en cela un mécanisme de survie, on arrête de se taper
dessus. On a de la compassion pour le mental et on remercie même l’inconscient
de se révéler. Plutôt voir ce qui est de façon objective que de continuer à se cacher, se mentir et souffrir.
Il n’y a aucune raison d’en vouloir à des mécanismes inconscient
d’autant plus qu’on les nourrit en les incriminant, on montre qu’on croit que le mental
est capable de gérer l’ensemble des corps, qu'il peut changer de lui-même alors que seule la conscience éclairée, neutre peut réaliser le changement en profondeur. Déjà dans la façon de se percevoir et de réagir à ce que l'on observe.
Certains utilisent l’hypnose pour
changer les conditionnements internes mais à mon avis on ne fait que reformater
le cerveau ou le subconscient.
Je préfère devenir consciente de ces modes de
fonctionnements et lâcher l’identification au mental, apprendre à aborder le
monde des émotions comme de simples énergies neutres ou déviées. Et donc les
laisser s’exprimer librement sans s’y attacher.
Puis pour déconditionner le
mental des croyances, revenir au calme en cessant de juger, de vouloir
interpréter les faits selon le vieux mode de pensée binaire.
Je favorise le
dialogue intérieur parce que le verbe est un attribut humain, un outil de la
conscience qui peut tout autant véhiculer l’amour que la haine. Apprendre à
laisser l’émotion s’exprimer favorise la spontanéité, l’authenticité et comme
on ne s’y attache pas en tant qu’objet, comme on garde le meilleur : l’élan
sincère, cela facilite la communication de cœur à cœur.
C’est
tout un apprentissage que Marshal Rosenberg appelle la communication non
violente et à mon sens, ça commence en soi, entre le mental, l’âme, l’émotionnel,
l’enfant intérieur…c'est le langage du cœur ou de l'amour sans conditions. Ce n'est en aucun cas la flatterie, un ton mielleux, une voix qui minaude, c'est l'expression authentique de soi.
Pouvoir faire preuve de compassion envers soi-même, envers l’humain,
envers le mental, c’est restaurer l’amour en soi et être conscient des mécanismes internes, en voir l'aspect bénéfique. Et
c’est cette compassion qui permet de voir les jeux de rôle, de pouvoir les
reconnaitre avec détachement.
Quand je me demandais ce qui clochait en moi
lorsque le deuxième mécano m’a promis de venir alors qu’il ne l'a pas fait, le
mental a commencé à élaborer des stratégies de séduction. Au début, je me suis
mise en colère mais une fois que j’ai reconnu un mécanisme naturel et que j’ai
décidé de ne pas suivre ses conseils, même si j’ai reconnu que je négligeais
mon image, j’ai préféré faire confiance à la source.
Elle seule peut amener les
corps à agir ensemble dans l’esprit d’unité et l’authenticité.
Une fois que j’ai
lâché les critiques tant vis-à-vis du mental que des systèmes de survie, j’ai
peu à peu vues les qualités qui sont les miennes. Ou ce qui me distingue des
autres.
Non pas en me comparant aux autres parce que ça aussi c’est un piège
mais en étant simplement sincère, lucide. On a tendance à se valoriser en se
comparant et nécessairement il en résulte de la jalousie. On se sent supérieur
à certaines personnes et inférieures à d’autres. Cela ne restaure ni l’amour ni la confiance en soi.
Quand on sent l’amour de la source dans le processus d’accueil,
de lâcher prise, on ne se valorise pas selon nos aptitudes ou du moins l’estime
de soi ne se base pas uniquement sur des facultés humaines mais sur des
valeurs spirituelles. Celles qui élèvent l'humain au-delà des conditionnements et de l'illusion.
Des valeurs qu’on cultive en soi et qui ne sont pas mises
en évidence par notre comportement vis-à-vis des autres.
Elles se révèlent en
les vivant à l’intérieur vis-à-vis des aspects de l’être, de ces systèmes
partagés par tous les humains. Et en conséquence le comportement avec l'extérieur change mais ça n'est plus un calcul inconscient ni même volontaire, on est simplement soi-même, entièrement.
Notre
sentiment de valeur ou l’estime de soi repose sur l’être tout entier unifié par
la source, chaque corps est perçu comme un élément important de l’équipe au sol en
relation avec les sphères de lumière, de l’âme.
Mais
là encore, il n’y a aucune gloriole à tirer de sentir cette relation aux mondes
dits angéliques ou invisibles puisque c’est notre nature essentielle.
C’est une question de
fréquences, de vibration et pas de mérite.
Tout le monde est connecté à son
âme, aux mondes invisibles et il n’y a rien à faire de spécial pour l’être. Juste en être conscient sans chercher à fuir la réalité proposée ici-bas.
On
peut le ressentir ou le percevoir en élevant sa vibration mais là encore, c’est
une question de positionnement, de vision, d’ouverture et pas de privilège ou
de mérite.
Tout dépend de notre désir de paix, de vérité, de notre focalisation sur cela
et de l’identification à un seul aspect de l’être ou à l’ensemble, sans rejeter
aucun d'eux.
Savoir que nous sommes composés de plusieurs corps subtils et interagir avec eux nous ouvre sur les corps plus éthérés et les dimensions multiples de l'être.
Et quand je parle du mental qui fuse en ce moment, c'est autant dû au fait de la déstructuration interne des croyances que de l'intégration de nouvelles énergies.
Je pense que j'ai repéré quand cela se produit par les symptômes qui sont associés à ces prises de conscience qui mènent au lâcher prise. Les sensations de pression dans le haut du crâne, les palpitations cardiaques et surtout le fait que ces symptômes soient brefs et passagers. Là encore la conception de la maladie, des symptômes, de la guérison, tout est à actualiser et dans un premier temps, c'est toujours la neutralité qui permet de changer sa vision.
Je m'attache uniquement à la certitude reconnue par la science, celle de la régénération cellulaire. Et bien sûr à l'idée que chaque individu est unique, qu'on n'a pas tous les mêmes choses à lâcher, à comprendre, à accepter. Même si les masques et les rôles sont communs, la façon de s'en défaire et les conséquences de cela, est spécifique à chacun. C'est ce qui nous différencie et nous rapproche en même temps. Ce qui place chacun au même niveau, dans l'espace sacré du cœur et en tant qu'humain.
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vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr