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10 Quand on se tourne vers la spiritualité, on tombe sur toutes sortes d’infos
qui parlent de l’âme, de chemin de vie, de mission d’âme, de mondes subtils, de
dimensions supérieures, de sorties de corps, de hiérarchies célestes, d'anges, d'archanges, d'âmes et de flammes jumelles…toutes sortes de visions s’offrent à
nous et dans cette profusion d’infos, il est difficile de savoir qui dit vrai.
Et
si c’était l’occasion de s’interroger, de se tourner vers l’intérieur plutôt
que de chercher au dehors ? Et si tout cela avait pour but de nous amener
à chercher et à reconnaitre notre propre vérité ?
La
vérité de la personnalité est par nature subjective et dans le contexte de la
dualité, on peut extraire notre nature véritable de tous les jeux de rôle,
trouver notre singularité, en apprenant à reconnaitre les masques adoptés par
les humains. Ces rôles sont universels, tout comme les archétypes qui portent chacun une combinaison d'énergies spécifiques, de potentiel de réalisation.
Trouver notre vrai moi en apprenant à discerner le vrai du faux,
l’être véritable des masques, en apprenant à ressentir les différentes fréquences vibratoires, les énergies qui portent chaque rôle, chaque pensée, chaque émotion et distinguer celles du cœur, de l'âme, de l'esprit. Voilà à mon sens, la première raison d'être de l'âme, de son désir d'incarnation.
Les trois rôles principaux ou forme d’état d’esprit, dans
ce théâtre grandeur nature, sont ceux du triangle de Karpman : la victime,
le bourreau et le sauveur.
On
s’identifie à l’un d’eux particulièrement, selon notre vécu, notre enfance,
selon la vibration de notre âme et la façon dont la personnalité se positionne
vis à vis de son entourage, de la vie, de ce qui a été vécu et de la façon dont
elle a digéré les faits, dont elle les a interprétés.
Selon le désir
d’incarnation de l’âme, selon son plan de vie, sa fréquence vibratoire, selon
les valeurs qu’elle veut manifester et transmettre à la personnalité, on aura
tendance à s’identifier à l’un de rôle plus qu’aux autres.
Les blessures d’âme
dont on parle dans les milieux spirituels, ou de développement personnel, sont à mon sens, une trame, un
ensemble d’attributs qui déterminent la vibration spécifique qu’elle veut
incarner et le potentiel de réalisation, d'apprentissage qui en découle.
Ils sont autant le moteur de recherche dans la quête de sens, que le
potentiel d’éveil et de manifestation de la source, de ses fréquences, dans la matière, tout comme le potentiel de réalisation de l'individu.
Plus
on s’identifie au personnage et plus la souffrance sera grande, plus la
vibration est lourde et plus on cherchera à s’élever au-delà de la douleur.
La
personnalité est ainsi faite qu’elle va chercher à guérir, à contourner la
douleur, à trouver des solutions pour réparer ce qu’elle juge comme injuste ou
inapproprié.
Elle se construit sur l’idée de manque et de séparation. Elle agit
selon des stratégies afin de nourrir ses besoins vitaux et le rôle endossé se
forme selon ces stratégies.
Chaque
rôle a des avantages et des inconvénients dans le monde de la dualité, chaque
énergie, chaque pensée, chaque émotion possède ou contient son opposé.
Selon
la nature de la personnalité, son genre, le rôle qu’elle adopte, est prédéfinit
dans la société. Une femme sera plus souvent la victime et l’homme aura
tendance à se positionner en sauveur. Le schéma du héros qui prend soin de la
veuve et de l’orphelin part du principe que la femme est faible et que l’homme
par sa force, ses capacités, trouve une place qui nourrit son besoin de
contribuer au bien-être de l’autre tout en obtenant la reconnaissance qu’il
recherche.
Ainsi, dans ce contexte de dualité, où on considère les êtres comme incomplets, les deux individus, l'homme et la femme, s'emboitent parfaitement dans cette distribution
des rôles puisque la femme prendra soin de l’homme et l’homme aussi, chacun
selon ses compétences et attributs. Et même si ce schéma peut sembler dater des années cinquante, le phénomène et l'engouement autour des flammes jumelles montre que les croyances perdurent.
On
part du principe que l’homme et la femme se complètent et que l’un sans l’autre
ils ne peuvent pas trouver l’épanouissement, la complétude ni la communion, la fusion.
Or chacun est complet, entier, et par la communion avec l'âme, l'esprit et le corps ou dans l'unité intérieure et la paix, nous pouvons tous en faire l'expérience directe.
La notion de séparation est le
contexte qui permet de développer l’individualité et de se forger une
personnalité. C'est une étape essentielle qui par la reconnaissance de Soi et le désir d'unité intérieure puis par l'effet miroir révèle en même temps l'unité entre toute vie, la conscience Une dont tout est issu.
Selon les mécanismes inconscients d’attraction et de rejet,
l’individu avance en faisant des choix eux-mêmes déterminés selon les besoins
et les stratégies qui visent à les nourrir.
Plus il peut nourrir ses besoins
vitaux selon ses idéaux et plus il se sent heureux.
Il se construit selon
l’idée qu’il est incomplet et que l’amour se trouve à l’extérieur.
On est tous
mus par le besoin d’aimer mais chacun va utiliser des stratégies spécifiques
pour combler ce besoin.
Quand
on comprend la façon dont les jeux de rôle se mettent en place, quel personnage
on joue, ça ne suffit pas à changer. Les stratégies qu’on a mises en place sont
profondément ancrées jusque dans l’inconscient et elles s’enclenchent
automatiquement. On n’a aucun pouvoir sur leur émergence, sur le geste ou
comportement réflexe cependant, on peut casser le cycle en devenant plus
conscient de ce qui se déroule en soi. Et en devenant conscient de qui nous sommes au-delà, à travers ces rôles, en lâchant l'idée de jugement, de séparation, sortir du cycle de la vengeance qui prétend en vain, guérir ou réparer les blessures.
L’immense
pouvoir qui réside dans l’accueil, l’offrande à la source des pensées émotions
difficiles ou polarisées doit être expérimenté afin que le mental puisse faire
confiance à la source, à la vibration de paix et d’unité. Peu à peu, les
schémas de pensée changent et à mesure qu’on effectue le retour au cœur, à la
neutralité, à la paix, on passe de l’identification à un aspect séparé, isolé
de l’être, à la connaissance de l’être tout entier.
Tant
que je restais bloquée dans les regrets, dans l’idée que j’aurais pu mieux faire,
que maintenant que j’ai mesuré le pouvoir de l’amour, je devrais agir
autrement, je maintenais mon attention "au mauvais endroit".
Je nourrissais
encore l’idée d’imperfection, d’erreur et d’échec et restais plus identifiée
aux pensées émotions, qu’à la paix du cœur, à la source. Je nourrissais la dualité conflictuelle au lieu de me focaliser sur l'unité, sur la vibration de la paix.
Cependant je ne
regrette pas ce passage ou cette période que je considérais comme négative
parce que je savais que je pouvais mieux faire, me libérer de toute forme
d’addiction et ça, c'était déjà une façon de nourrir l'espérance.
Là encore, cet état d'esprit n'était pas si mauvais parce que j’ai appris, non seulement à faire confiance à la source
mais aussi comment l’énergie doit circuler et comment changer ma vision des
faits. J'ai appris la puissance de la vibration de l'amour inconditionnel appliqué à soi-même, du positionnement dans le cœur, comment élever le taux vibratoire...
Maintenant,
le désir de libération est complet, rien ne vient y faire obstacle puisque je
sais qu’il n’y a pas vraiment de barrière. Elles sont mentales principalement
et tout ce que j’ai expérimenté jusqu’à maintenant me le montre. Elles sont mentales, émotionnelles et donc énergétiques
Maintenant, je
peux utiliser la force de l’intention et de l’attention et ainsi changer la vibration, laisser la source absorber l'énergie polarisée, refoulée et l'harmoniser.
Le désir doit être
sincère et pour qu’il le soit, il faut reconnaitre les bénéfices que la
personnalité tirait d’un rôle et mesurer combien ils sont illusoires. Mais ce constat ne peut pas se faire dans le jugement, l'accusation, la division, seul le cœur et la neutralité en révèle le sens profond.
On
ne lâche rien en combattant, en forçant ou en se contraignant, au contraire,
plus on lâche prise, plus la confiance s’installe et plus la vision devient
d’abord neutre puis plus claire, plus ample.
J’ai
appris à reconnaitre la présence de l’âme et à aimer cela à constater combien
la vie est beaucoup plus facile et fluide quand je perçois la vibration de la
source.
Le désir ou l'élan à agir provoqué par les produits chimiques n’apporte pas de
satisfaction et en plus il bloque l’énergie de vie, il la contraint. Il tente de la contrôler, de la limiter en refoulant les énergies qualifiées de négatives, mais il en perd les bénéfices.
Pour qu’un
acte soit gratifiant, il faut qu’il vienne du cœur et que l’énergie passe par
tous les corps. On peut dire qu’il est nécessaire de faire la paix avec le
corps mental, le corps émotionnel et donc tous les aspects de la personnalité
pour que l’énergie du désir non seulement puisse se manifester mais aussi
qu’elle puisse se concrétiser en nourrissant d'amour et de lumière tous les corps, les chakras et ainsi nourrir la Joie d’Être, de créer.
C’est tout le processus de création qui est
faussé dès le départ puisque le désir est élaboré à partir de l’idée du manque
et entraine une stratégie qui ne le comble pas.
Le fait de se réconcilier avec
son passé, avec ces corps subtils permet au désir de l’âme de se manifester et
de se réaliser dans la matière. Le désir de paix vient en premier parce qu’il
mène à voir les choses objectivement, clairement, à voir les aspects positifs
et négatifs d’une situation sans en souffrir ou sans avoir l’impression qu’il
faille choisir, se déchirer intérieurement. Il faut être lassé des jeux de rôles ou de la dualité pour choisir la paix.
Le
fait de parler avec mes corps, ou avec l’enfant en moi, c’est une façon de
vibrer l’énergie de l’entente, de la paix, du désir d’unité et de vivre en
bonne intelligence, dans le respect de tout ce que je suis.
Plutôt que de me reprocher d’être encore
dépendante de ces médicaments, je pose des petits défis qui sont autant d'occasion de communier, de fusionner, avec mes corps subtils et
demande le soutien de l’âme.
Comme j’ai remarqué que je me sens mieux quand je
perçois la vibration de la source et que je sais que les médicaments
m’insensibilisent, rendent cette connexion difficilement perceptible, l’envie
de diminuer progressivement augmente.
Pendant pas mal de temps, je restais
focalisée sur ce que je n’arrivais pas à faire, je reprochais à mon mental son
attitude face aux émotions et je souffrais de comparer la réalité avec mes
attentes.
Comme les pensées émergent de façon spontanée, c’est au niveau du
mental qu’il me fallait changer la vibration, changer la façon de traiter ce corps,
de le percevoir. Arrêter de lui reprocher quelque chose qu’il ne peut pas
contrôler.
Avec le temps, par le fait de ne plus m’accrocher aux pensées, de ne
plus chercher à les changer mentalement mais en laissant l’âme faire son œuvre
alchimique, en offrant tout à la source, en cessant de lutter, la vibration
s’est élevée et la vision a changé.
Maintenant, je ne porte plus un
regard négatif sur les émotions dites "négatives" parce que je comprends que ce sont
des énergies polarisées ou excessives, celles-là même qui ont été refoulées si
longtemps.
C’est le réflexe de vouloir se couper de l’émotion qui la rend
difficile parce que si on la laisse nous traverser, elle se transforme, s'harmonise naturellement.
C'est juste le fait de diviser, de nourrir la dualité, l'idée de séparation, qui créé la sensation de déchirure, la souffrance interne parce que notre nature véritable, c'est la paix et l'unité.
Le
pouvoir du cœur peut se vérifier à chaque fois qu’on cesse de vouloir fuir ou
lutter contre ce qui est. Une fois que la confiance en la source est acquise,
les choses changent peu à peu et déjà, la façon de voir les choses est beaucoup
plus neutre, on s’ouvre.
La vie est perçue sous un angle beaucoup plus positif
alors même que les circonstances n’ont pas changé.
Là encore on peut constater
que tout commence en soi et que la seule chose qui puisse vraiment changer
notre comportement, c’est de se maintenir sur les fréquences de l’âme, de la
joie, de la liberté d’être, de la paix et de l’unité, du désir d’harmonie.
Ce
faisant, le quotidien devient beaucoup plus léger, facile et le désir
véritable, celui de l’enfant en soi, du vrai moi, peut à nouveau émerger. Maintenant, je
confie tout à la source, je lui laisse le soin d’ordonner les corps, les
énergies et j’apprends à suivre l’élan porté par la joie.
De cette façon,
j’intègre la liberté d’être et constate qu’elle est nécessaire au bien-être et
surtout que c’est un sentiment interne qui vient lorsqu’on se tourne vers le, cœur,
lorsqu’on se connecte au silence à la paix et à l’infini champ de possibilités.
Des idées commencent à émerger et nourrissent le désir de liberté jusque dans
la matière.
On n’est pas libre en fonction des circonstances extérieures mais
dans le fait de ne plus s’identifier aux rôles, aux pensées ni aux émotions.
J’ai
encore du mal à mesurer l’ampleur de ma foi, de ce que je suis au niveau de
l’être parce que c’est immense mais peu à peu, en me détachant des masques, des
croyances, des attentes, ce que je découvre, cette force tranquille, absorbe la
peur d’être consumée dans l’amour de la source ou de disparaitre au niveau de
la personnalité.
La source n’enlève rien, au contraire, elle magnifie,
transcende, ce qui est et en révèle la beauté. Une beauté qui n’est pas liée à
l’image mais qui se reflète jusqu’en elle par la vibration intérieure
harmonieuse.
Pour
diminuer la dose de cachet je simplifie les choses. Je me contente d’être consciente du moment où l’envie se manifeste
et juste de respirer pour détendre le corps physique et le mental en même
temps. Quand le mental est apaisé, l’envie disparait et si elle perdure, je
prends le truc sans culpabilité, sans honte et sans me dire que j’ai échoué.
Jusqu’à
maintenant, je me contente d’observer comment les choses évoluent à
l’intérieur, comment je réagis lorsque le stress se manifeste en fin de soirée.
Je note déjà que je suis beaucoup moins stressée ou en lutte lorsque les
médicaments ne font plus effet.
Ce constat, le fait de voir que j‘agis de façon
automatique sous l’effet des médicaments et donc que je dois revenir à la
conscience de ce que je suis mentalement et parfois écrire pendant des heures
pour revenir à cet état, pèse de façon positive dans la balance.
Sans l’effet des
médicaments, la connexion à l’âme étant perçue naturellement, ça devient
évident qu’en lâchant l’addiction, tout ne peut que s’améliorer. Reste à
continuer de revenir à la paix du cœur chaque fois que je sens que ça remue
dedans.
Même si j’en parle depuis longtemps, appliquer cela quotidiennement
n’est pas aussi évident parce qu’il faut y penser et le faire. Par exemple là, je sens que le stress
monte et au lieu d’avoir recours aux parades habituelles, faire diversion, agir
ou se distraire en pensant à autre chose, je me pose et ferme les yeux puis je
reviens à la paix. Ça semble évident et facile mais tout est là, dans la
capacité à tout lâcher pour venir au centre.
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Ce
matin, je me tourne vers mon corps physique et me contente d’apprécier le
ressenti dans la connexion consciente à la source. Je me réjouis de ne plus me
braquer face à certaines sensations corporelles que je fuyais simplement parce
que je les qualifiais de négatives. Depuis la neutralité du cœur, elles
apparaissent juste comme des sensations n’étant plus chargées de sens. Même si elles ont un message à délivrer, je me contente de tenir compte du premier message que toute émotion porte, "tourne toi vers la paix du cœur".
Si on
associe un ressenti à quelques choses de mauvais, en l’occurrence, un symptôme
de manque ou simplement si on craint d’être sensible, on va vibrer sur une
fréquence de rejet qui automatiquement faussera la vision et rendra la sensation
désagréable.
Ici, la combinaison des facultés mentales et émotionnelles,
colore l’expérience de façon négative, par projection, en donnant une
fréquence négative à l’énergie.
Dans
la médiation du jour axée sur la gentillesse, j’ai relevé quelques citations
qui m’ont frappée. Je suis à chaque fois en parfait accord avec ce qu’il dit et
c’est le signe que cette connaissance intime est universelle, accessible à
tous.
Ce qui veut dire que l’amour et la lumière ou la clairvoyance sont les
attributs de la source commune.
A propos de clairvoyance, je remarque que je
sais à l’avance, la veille ou juste avant la médiation, quel en sera le
contenu. J’ai eu cette impression plusieurs fois, d’avoir réfléchit aux mêmes
thèmes, avant même de les connaitre.
Ceci s’explique par l’ouverture et la
faculté du cœur à capter l’info ; la vibration, avant le cerveau.
Le fait
d’être connecté à l’âme, en conscience et de participer à ce genre de réunion virtuelle
de groupe, porté par la même ambition ou intention, me connecte en vibration à l’énergie du
groupe et à celle des enseignements délivrés.
C’est une expérience à observer
puisque je considère que la clairvoyance, c’est la capacité à capter l’info, à
ressentir la vibration avec le cœur. Ensuite, si les corps sont alignés, l’info
parvient au mental, via le canal de l’intuition.
Il ne s’agit pas d’utiliser les
facultés du cœur, reconnues par les scientifiques, pour prédire l’avenir mais
juste d’apprendre à connaitre intimement les outils, les facultés du cœur et de
l’esprit, à reconnaitre l’intuition, les énergies et la vibration.
Avoir le cœur ouvert nous connecte
automatiquement avec toute vie, qu'on en ait conscience ou puisque nous ne sommes
jamais séparés des autres au niveau énergétique, subtil et au niveau de la conscience Une, de la source de toute vie.
Nous percevons les énergies
qui entrent en résonance avec ce que nous émanons dans l’instant et selon la
fréquence que nous rayonnons, nous captons différentes infos en provenance de
"lieux correspondants" ou de dimensions correspondantes.
Des pensées émotions de tristesse, de peur, de
colère, nous relient aux personnages, aux êtres et
aux sphères qui vibrent sur ces fréquences, tout comme la vibration d’amour
nous relie aux mondes de l’âme, de la conscience Une.
Quand nous nous connectons à
notre âme, nous sommes reliés aux mondes de ce qu’on appelle les anges, les
archanges, qui selon moi sont des énergies qui n’ont pas de formes particulières.
Ce sont à mon sens des attributs de la source concentrés ou combinés selon une
géométrie particulière dont la vibration est plus ou moins intense ou encore
des fréquences qui rayonnent comme des lasers.
De mon point de vue, la
conscience universelle habite toute vie et nous sommes en contact vibratoire
avec notre environnement en permanence mais nous n’en avons pas conscience.
Lorsqu’on se tourne vers le cœur, on peut percevoir les échanges énergétiques
avec notre entourage, communiquer en conscience avec la nature, les animaux,
les objets même.
Mais on peut déjà observer cela par effet miroir, par la façon dont
les animaux, les plantes, réagissent à notre présence et la communication est
non verbale.
Enfin c’est mon point de vue et aussi la conséquence du fait que
je n’ai pas développé la télépathie ou que je ne sache pas encore convertir la
vibration, la fréquence, l’info, en pensées ou en concepts. D'autant que le fait de conceptualiser les choses comporte le risque de s'y attacher et de s'éloigner de l'être, de s'attacher à l'image plus qu'à la sensation, au paraitre plus qu'à l'être...
Et si je ne cherche pas à cultiver ce que je
pense être un don naturel de l’esprit, c’est simplement parce que je considère
que la première étape nécessaire, c’est de purifier les outils de perception,
les sens, afin de ne pas déformer l’info qui de plus sera toujours subjective.
En ce sens, apprendre à s’écouter, à reconnaitre les différentes vibrations en
soi, les énergies des personnages, des aspects de l’être, distinguer celles du cœur et
celles de la peur, apprendre à communiquer avec ces cellules, avec les mondes
intérieurs, le corps mental, l’émotionnel, l’inconscient, l'âme, en reconnaissant leur
langage et leur fonction, constitue une préparation majeure. Une ouverture de cœur et de conscience.
Et bien sûr il
faut que cela ait un sens, une raison d’être parce qu’il ne s’agit pas d’utiliser
ces facultés pour dominer ou avoir du pouvoir sur autrui. Malheureusement, c’est
souvent ce qui se passe chez les personnes qui ont ces dons innés qu’ils
exploitent pour leur profit uniquement et pour obtenir des privilèges ou pire
encore pour manipuler les autres.
Mais chacun et responsable de ses choix et
de leurs conséquences puis chaque expérience est utile à celui qui la vit quelque
soit le rôle qu’il joue.
Le rôle de victime par exemple permet de cultiver les
énergies du cœur, de la compassion, du pardon, mais très souvent dans la
souffrance et l’identification au rôle, en en déduira qu’aimer, être ouvert, c’est
souffrir. On fait des associations malheureuses par ignorance.
Quand on sait
que notre cœur est ouvert par nature et que nous pouvons déterminer notre
territoire énergétique en choisissant la fréquence sur laquelle nous voulons
être nous ne sommes plus obligés de nous couper des autres, de nous isoler soit
en se coupant des émotions, du ressenti, soit en vivant cloitré.
Le fait de nourrir la dualité, de croire que c'est la réalité, que nous sommes séparés de la source, nous en éloigne naturellement comme le dit Deepak Chopra dans la méditation du jour.
Plus
on est conscient de qui nous sommes par la reliance à l’âme et plus on vibre
sur la fréquence de l’amour lumière, plus on nourrit le désir de paix, d'unité, et d'harmonie et plus on est connecté à la source, conscient d'être cette essence universelle d'où émane toute vie. La conscience d'être la source en essence et le fait de focaliser son attention au centre, nous libère de la dualité et des sphères correspondantes. D'ailleurs depuis la paix du cœur, il n'y a pas d'entités négatives mais ça, c'est perceptible intimement.
Focaliser l'attention sur le cœur, la connexion à l'âme, c'est comme rassembler ses énergies en un cercle protecteur.
De cette façon, on n’entre pas en
résonance avec les fréquences de la peur, du doute, de la confusion, on est
relié aux sphères correspondantes à la fréquence qu’on rayonne, celle de l'être véritable, de l'amour et de la lumière, manifesté en l'individu, en un corps multidimensionnel.
Ou sans savoir cela,
on peut dire que le fait de se positionner dans le cœur nous place
automatiquement sur les fréquences bienveillantes de la conscience universelle,
de la paix, de l’unité, de l’harmonie et nous relie à chaque être qui vibre
cela, dans tous les mondes, les règnes.
Même si la traduction est à c…, ces
propos ont résonné avec ma pensée du moment et cela a aidé le mental à
structurer les idées ou l’intuition. Quand je m'agace par rapport à la qualité de la traduction, la sagesse populaire émerge: "à cheval donné, on ne regarde pas les dents", lol, ça calme!
« Dans
le processus de choisir A, nous rejetons automatiquement B, ceci est l’installation
de l’état de la dualité. Les choix faits entre l’un ou l’autre se présentent
tous les jours.
Quoi qu’il en soit, quand nous vivons dans la dualité, du même
coup, nous acceptons involontairement la séparation.
Quel que soit ce que vous
rejetiez, ça devient séparé de vous. Que ce soit une personne, une foi, une
race, une idée ou un sentiment, au fond, l’état de séparation se résume à une
chose : être déconnecté de votre vrai moi.
Au
niveau de votre vrai moi, l’amour est un état permanent. Cela ne veut pas dire
que vous êtes démonstratif et affectueux à chaque moment de la journée. L’amour
est comme la respiration, ça fait complètement partie de vous, même quand vous
n’y prêtez pas attention » extrait de la méditation du 11ème
jour de Deepak Chopra
http://www.deepakchoprameditation.fr
Mon "défi du jour", c’est, dans la concertation avec les corps, les aspects de l’être,
avec l’âme, dans cette communion qu’on perçoit lorsqu’on se tourne vers le cœur
dans le désir de vivre la paix, l’idée ou la suggestion d’espacer encore plus
les prises de médicaments afin d’être sensible, ouverte au ressenti.
Il ne s’agit
en aucun cas de se faire violence, d’imposer quoi que ce soit aux aspects de l’être
considérés autrefois comme inférieurs et ce regard porté suffisait à en nourrir
la fréquence négative.
Il s’agit seulement de devenir plus conscient des
mécanismes internes, plus seulement dans la compréhension intellectuelle mais
dans la sensation, le ressenti, la vibration et l’habitude de se tourner vers l’intérieur
en se référant à l’âme, la vibration de la source.
C'est totalement différent vibratoirement, énergétiquement, d'agir depuis la peur et l'obligation ou dans le désir de connaitre parce que la fréquence de ce dernier, c'est l'amour ou du moins, la connaissance intime de Soi mène à l'amour divin, inexorablement.
A propos des énergies ou des fréquences internes, le "hasard" m'a amené sur des vidéos qui parlent du fameux triangle de Karpman mais vu l'ampleur du sujet, ça mérite au moins un article entier...
A propos de ma façon de délivrer ces infos, je précise à nouveau que j'écris ce journal intime de façon spontanée, au fil de mes prises de conscience et c'est un témoignage qui montre aussi la façon dont le mental intègre les infos, les digère, la façon dont l'énergie infuse peu à peu. Je ne prétends pas détenir la Vérité mais j'apprends à reconnaitre et à exprimer la mienne. Il se trouve que cela résonne avec la vision d'autres personnes et je note aussi qu'à un certain niveau de conscience, de vibration, la vision est commune.
Le caractère universel tant des jeux de rôles que de la façon de considérer la vie depuis l'espace du cœur montre à mon sens, l'essence de toute manifestation et l'aspect sacré du vivant. Je me suis amusée à chercher un titre en demandant l'aide de mon âme et elle m'a amenée à jouer avec le sens des mots parce que finalement, la connaissance de soi révèle le caractère ludique de cette incarnation qui lorsqu'on se place en spectateur apparait comme une simulation, un jeu. En ce sens, de ce point de vue, vibrer sur la fréquence de la joie est la clef. Mais cette joie ne peut pas être feinte, elle se révèle au-delà des masques dans la renaissance de l'enfant en soi et la réunification des aspects multiples de l'humain divin.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr