Ces
dernières 24h m’ont encore amenée à comprendre quelques notions essentielles et
à constater que j’agissais selon des croyances erronées. C’est toujours le même
procédé, quelque chose me contrarie, un symptôme physique se manifeste m’amenant
à vraiment lâcher prise et à pouvoir ainsi comprendre le message de l’âme, a le
comprendre de tout mon être et pas seulement par l’intellect.
Celui
qu’elle nous adresse en toutes circonstances, c’est de nous aimer véritablement,
entièrement, tels que nous sommes ici et maintenant.
C’est
la plus grande "mission" que nous ayons ici-bas puisque l’amour inconditionnel
est un des attributs de la conscience, du divin en soi. C’est en même temps l’essence
de l’être et le révélateur ou la manifestation de notre nature véritable.
J’ai
eu une douleur continue au cœur jusqu’à ce matin et par réflexe, j’ai cherché la
cause physique, la raison ou le mauvais comportement qui en était à l’origine.
J’ai
offert à la source, la peur de mourir, la culpabilité et tous les sentiments
qui viennent lorsqu’on est face à la douleur, l’incompréhension.
Puis
ce matin, j’ai ouvert le dictionnaire des causes métaphysiques des malaises et
maladies de Lise Bourbeau et en lisant ce qui concerne la douleur à la
poitrine, quelques larmes ont coulé. J’ai vu que je tentais encore de contrôler
et de mériter l’amour en changeant mon comportement plutôt que de lâcher l’auto
jugement en étant juste dans l’acceptation de ce que je suis en totalité.
Addiction comprise.
On
croit que la santé vient de notre façon de traiter notre corps physique mais c’est
toujours la vibration ou le positionnement au centre, le lâcher prise, l’acceptation,
l’abandon du jugement, de l’auto-critique, qui permet la libre circulation de l’énergie
de vie, le rayonnement de notre essence divine, de l'amour pur, de l'harmonie.
Si j’affirme cela avec
assurance, c’est tout simplement parce que la douleur s’est envolée juste au moment où
j’ai pris conscience du fait que je pensais devoir agir pour mériter l’amour de
la source et en l’occurrence prouver l’amour que j’ai envers mon corps
physique, ma vie, en cessant de prendre des cachets. Pourtant, cette douleur ne m’a pas
lâché depuis hier matin. Au début, elle était ponctuelle puis peu à peu, elle
est devenue constante. Je me suis dit que j’étais très contractée au niveau des
épaules, du haut du corps et que c’était peut-être musculaire parce que je
tricote beaucoup en ce moment. Puis j’ai imaginé avoir pris froid et me suis
couverte un peu plus.
Il est vrai que la chaleur et le fait de me détendre
physiquement ont un peu soulagé cette pointe au cœur mais c’est vraiment quand
j’ai pris conscience, du schéma inconscient qui se jouait, quand j'ai vu cela objectivement, que tout s’est
arrêté d'un seul coup.
Il a fallu que je voie le processus interne, la façon de
vouloir jouer le sauveur, de croire que par la volonté de démontrer mon amour pour mon
corps cela amplifierait l’amour en moi alors que c’est dans l’ouverture, que
celui-ci émerge.
Le
schéma est toujours le même, je me dis que l’addiction m’empêche de sentir la
connexion à l’âme et que je veux m’en libérer pour être plus présente mais en
fait, la volonté n’a pas d’action réelle.
Elle vient même interférer dans le
processus de guérison ou de la libre circulation, le rayonnement de notre
essence, parce que les raisons qui nous poussent à agir sont tout sauf l’amour
vrai de soi.
Dans l’observation neutre de ces schémas internes, j’ai pu
constater que la motivation restait attachée au besoin de réussir, de changer
en force pour prouver à mon corps physique que j’étais capable de prendre soin
de lui. Et par extension pour prouver "au monde" la véracité de mes propos, la
force de mes convictions et le potentiel de guérison en chacun.
Or
l’amour divin ne rayonne pas dans la contrainte, il ne se mérite pas, il n’exige
aucun acte de notre part. Sinon de s’ouvrir à recevoir, de se tourner vers le cœur,
le centre, la neutralité, d'être plus conscient et cesser de se juger, de rejeter des aspects de soi.
C’est
difficile à admettre pour le mental parce qu’il pense que l’amour doit se
prouver, qu’il doit se gagner, se mériter, mais ça ne se passe pas du tout de
cette façon.
L’amour est notre nature véritable et il se révèle dans le non
jugement, la reconnaissance et l’acceptation des aspects internes qu’on a
tendance à regarder de travers ou à juger, à qualifier de négatifs.
Plus
on veut se changer par la volonté et plus on est dans l’abus de pouvoir, l’illusion
et le contrôle.
Il
n’y a rien à faire pour ressentir l’amour, il y a juste à être ce qu’on est en
totalité, sans culpabilité, sans attentes, sans volonté d’être meilleur ou ailleurs.
Quelques prises de conscience m’ont amenées à voir que j’étais encore dans le
jugement, la comparaison, la frustration, les attentes et bien que j’offrais
toutes ces pensées à la source, la douleur persistait parce que j’essayais de
me raisonner, d’appliquer ma compréhension mentale des choses à la situation. Mais
cette compréhension était faussée.
Le
mental ne peut rien faire d’autre que de lâcher le contrôle, de cesser de
croire que ces raisonnements peuvent avoir une quelconque influence sur l’être.
Oui, on peut se rassurer en se disant qu’on comprend de quoi on est
fait ou en revenant à la paix du cœur mais rien ne va changer en profondeur
tant qu’on ne va pas justement au cœur des choses en s’abandonnant totalement.
C’est
quand on cesse de croire qu’on a raison, qu’on comprend tout et qu’on reconnait qu’on
est dépassé, que la lumière peut nous éclairer. Ou que les prises de conscience
arrivent.
La
méditation du jour de Deepak Chopra m’a ramenée à cette compréhension plus
ressentie qu’intellectuelle cette sensation que je luttais encore pour mériter
l’amour alors que c’est ce que je suis fondamentalement.
J’ai pu constater que
j’étais encore attachée à la dualité, au jugement et à l’amour conditionné par
cette volonté de changer quelque chose en moi que j’ai qualifié de mauvais, que
mon mental juge comme un aspect de ma personnalité qui ne devrait pas ou plus exister.
Or
ça n’est jamais en rejetant une part de soi que l’amour se déploie, au
contraire, on empêche sa libre circulation en voulant contrôler ce que nous
sommes.
Je
ne sais pas si j’arrive à bien expliquer cela mais pour moi, intérieurement, c’est
clair.
L’idée
n’est pas de cesser de vouloir lâcher la dépendance mais plutôt de ne pas agir
depuis la peur, le devoir, la culpabilité ou une quelconque raison qui
nourrirait l’idée qu’il me faille mériter l’amour, que c’est par la bonne
action que cet amour peut se manifester.
On envisage l’amour comme une forme de
privilège, de reconnaissance spéciale de la part du divin ou comme quelque
chose qui se mérite, qu’on obtient en étant gentil, en ayant la bonne attitude,
en faisant le bien. Mais c’est un point de vue humain, une vision qui découle
de l’idée de séparation d’avec la source et de la croyance en la notion de bien
et de mal.
Cette notion duelle des choses est faussée parce que l’amour ne se
commande pas, il est. Faire le bien pour obtenir une récompense ou par peur d’être
rejeté, n’a rien à voir avec la générosité, l’amour de l’autre ou de soi. C’est
motivé par la peur et le manque d’amour vrai de soi, l’ignorance de notre
nature essentielle ou les croyances erronées à son sujet. Les religions et l’éducation nous ont nourries de fausses croyances à propos de l’amour qui est associé à la notion de
récompense, de mérite, de privilège, alors que c’est l’essence même de l’être.
La
recherche de privilège, le fait de vouloir être aimé pour nos actes est la
manifestation du manque d’amour de soi et de l’ignorance. L’amour n’a pas à
être gagné, on peut juste le laisser émerger et se le donner ou le laisser
circuler librement en soi.
Déjà, le fait de reconnaitre qu’on nourrit ces
croyances limitantes, qu’on agit par peur, selon les conditionnements
humains, et avoir de la compassion pour soi, c’est la manifestation de notre
essence d’amour et de lumière.
La paix qui émerge alors en témoigne tout autant
que la vision plus juste, plus claire, des faits.
Une détente se créé aussi au
niveau du mental parce qu’il est sous tension quand il tente de contrôler la
vie, l’énergie de vie, et quand il essaie de plaire à la source.
On n’a pas à
plaire, à séduire même notre propre essence, notre âme ou notre soi puisque l’amour
est notre nature profonde.
Mais
là encore, je ne peux pas me/vous convaincre par des raisonnements intellectuels
de quelque chose qui est plus de l’ordre du vécu, du ressenti.
Le
sentiment de gratitude vient aussi dans ce constat évident qu’il n’y a rien à
faire pour être, pour incarner ce que nous sommes en essence. Ce n’est pas la
volonté de l’ego qui peut ouvrir les vannes de l’amour en soi, c’est l’abandon
de toute forme de violence, l’abandon du vouloir, du contrôle, du jugement, le fait de reconnaitre la peur sans s'y attacher, sans s'y identifier. Et ça n'est pas un raisonnement qui peut l'effacer, seul l'accueil de cette émotion en l’espace du cœur peut en changer la fréquence.
J’essaierais
d’être plus attentive aux réflexes conditionnés par la peur, le sentiment de
devoir, d’obligation, la contrainte et les croyances limitatives et surtout de ne pas me juger ou me critiquer pour cela.
D’une
certaine manière, je ressens de la gratitude pour cette expérience parce que ça
me confirme mon ressenti au sujet de l’amour et ma foi en la puissance de l’esprit.
Ou l’importance de me fier au ressenti, de suivre ma vision au sujet de l’amour
inconditionnel qui s’exprime dans la liberté d’être et l’accueil de Tous les
aspects de soi, sans jugement, sans besoin de changer quoi que ce soit.
Ce
qui ne veut pas dire qu’on ne changera pas mais que la force de volonté ne peuvent
rien, seul l’amour et la lumière ; l’abandon du jugement et la prise de
conscience, peuvent agir en profondeur et transformer la personnalité.
L’amour
vrai de soi, c’est s’accueillir dans tout ce que nous sommes, à chaque instant.
La
douleur revient et je constate qu’elle émerge au moment où je recommence à me
critiquer, à me dire que je rabâche, que je n’arrive pas à appliquer cet amour,
à avancer malgré ces prises de conscience.
Je peux sentir comment mon taux
vibratoire dégringole à mesure que ces pensées émergent alors je les offre à l’amour
lumière en moi. Je reconnais aussi la peur d'être aimée de la source, d'être consumée par la puissance de cet amour et le fait que j'associe cela à la mort.
Même en racontant cela, en disant que la douleur s’est envolée
au moment où j’ai pris conscience que je continuais de rejeter cet aspect
conditionné de l’être, il y a eu comme un sentiment de victoire qui vient encore nourrir
les croyances et conditionnements.
Mais d’un autre côté, c’est humain de se
sentir gagnant quand quelque chose qu’on juge positif se manifeste, quand la
douleur s’arrête ou quand on vit quelque chose de gratifiant.
Même si c’est une
vision faussée de l’amour, du divin, rejeter cela serait encore vouloir se conformer
à un idéal spirituel, un modèle.
Je peux
reconnaitre qu’il y a un sentiment d’indignité derrière ces notions de mérite
et de récompense et que les croyances sont encore tenaces.
J’ai constaté qu’à
chaque fois que j’ai l’impression de comprendre la vie, chaque fois que les
choses sont claires, une forme d’orgueil se manifeste et vient me ramener dans
les vieux schémas de victoire, de punition/récompense, de bien et de mal.
Mais
là encore, c’est une vision peu compatissante pour l’ego. Même si derrière
cette croyance en la notion de mérite, c’est le rôle du sauveur qui se joue, ça
n’est pas en ayant du mépris pour les conditionnements internes que je peux
lâcher ce personnage ni même sortir de ce triangle infernal.
Seul
l’amour pur, inconditionnel, peut modifier, transcender, transformer, guérir,
libérer. J’ai vite fait de basculer dans
le contrôle, l’illusion que l’intellect, le mental ou l’ego peuvent m’amener au
bien-être, à la clarté.
"Présence
divine, merci de rayonner ton amour lumière sur tout ce que je suis".
J’ai voulu
précipiter les choses, avoir l’impression que je pouvais gérer les choses grâce à la compréhension intellectuelle mais ça n’a amené que plus de pression, de critique, d’attentes et donc de
déceptions, de culpabilité.
Quand la motivation à agir n’est pas l’amour vrai, on s’inflige la
violence du rejet de soi, on nourrit l’idée que quelque chose en nous est
mauvais, qu’il faille lutter contre soi pour exprimer le meilleur de soi-même.
Mais ce meilleur n’a rien à voir avec la notion de bien ou de mal, c’est ce que
nous sommes en vérité et ça n’est pas la volonté qui peut faire émerger l’être
d’amour et de lumière qui nous anime.
Le meilleur de soi s’exprime dans l’acceptation
pleine et entière de tous les aspects de la personnalité superficielle observée
avec les yeux de l’amour, la reconnaissance et l’acceptation du contexte de la
dualité qui est une mise en scène qui permet par effet contraste
de se révéler à soi-même, au-delà des masques.
Et on se défait de cela
simplement en le reconnaissant, en reconnaissant à la fois le personnage et l’être
qui est derrière le masque.
La douleur est à nouveau partie et il semble que ce
soit lié au fait que j’ai reconnue et offert à la source tout ce qui se
manifestait en moi, toutes les critiques, les attentes, les jugements et le
fait même de juger.
On
pense que s’aimer requiert un comportement particulier, des gestes
spécifiques, mais c’est toujours la vibration qui est à considérer, l’intention
sincère qui compte.
L’intention pure, celle qui émerge du cœur, qui est motivée
seulement par l’amour, le désir d’aimer. Cela se manifeste par une sensation de
détente intérieure, la paix du cœur et du mental mais pas parce qu’il se sent
gagnant, simplement parce qu’on abandonne tout forme de lutte et de résistance.
J’ai
râlé parce que le voisin est en train de couper la pelouse avec une
débroussailleuse et en écoutant les critiques qui émergeaient, j’ai constaté
que je pouvais me les appliquer dans la situation vis-à-vis du sevrage.
L’idée
qui ressort, c’est qu’il m’agace à faire ça un jour où tout le monde est en
repos comme pour montrer son courage et sa bonne volonté à agir pour la
communauté.
Un geste gratuit ou altruiste est discret et cela met en évidence
le fait que j’attende aussi de la reconnaissance de votre part, de l'extérieur et des aspects internes qui ont une vision faussée de l'amour, en montrant que
je suis capable de me libérer d’une addiction ou que je maitrise la situation, ou
encore que je progresse. Ce qui me motive en ce sens outre le fait légitime ou l'intention pure de
vouloir être plus présente à mon corps physique, au ressenti et consciente de
ce qui se vit à l’intérieur, de la présence de l’âme, c’est encore le besoin de
reconnaissance, de montrer que je progresse, que je maitrise mes corps subtils,
que je peux guérir, une volonté de prouver que je suis capable de changer ou
que je suis crédible, que mes propos sont cohérents, que ce que je dis est
vrai.
J’associe
encore la force de conviction à la confiance en soi, l'idée que c'est dans l'effort qu'on avance, qu'on mérite l'existence ou qu'on obtient une récompense, la crédibilité associée aux actes méritants, héroïques ou considérés comme tels. Comme si la force de volonté
avait le pouvoir de guérir ou de libérer. Seul l’amour, le désir sincère de
vivre, d’être tout simplement, ici et maintenant, la reconnaissance et la libre
circulation de cette énergie en soi, nous maintient en santé, en cohérence, en
harmonie et nous permet d’évoluer. Non selon les exigences du mental, de l’ego
mais selon le rythme propre à chacun et dans le fait de se laisser porter par
la vie, en totale confiance vis-à-vis de la source.
Les attentes, les
exigences, les devoirs et les obligations s’opposent à notre nature véritable,
ils constituent une forme de résistance. La volonté qui se laisse guider pas à
pas, par l’intention d’aimer nourrit la vraie confiance en soi, celle qui s’appuie
sur l’unité et la paix intérieure. C’est vrai, la guérison est à la portée
de tous mais encore faut-il comprendre que la maladie, le problème, est un
message de l’âme et en comprendre le sens.
Le message est toujours aime-toi
mieux, vraiment, entièrement, va toucher cet amour en ton cœur et laisse le
rayonner simplement. Et cela se vérifie dans la connexion intime à la source,
la sensation de plénitude, de sérénité qui n’a pas besoin d’argumenter, de
prouver, de penser même.
Maintenant que la douleur est partie et que la vision est plus claire, je peux mesurer les progrès par le fait que je ne me sois pas précipitée ni sur les cachets, ni sur des lectures spirituelles rassurantes, que je n'aie pas cherché de solutions extérieures.
C'est le signe d'un changement profond puisque les automatismes ne sont plus les mêmes, la tendance à fuir, à faire diversion ou à nier ce qui est, tous les comportements de l'ego apeuré qui veut contrôler, ne viennent plus comme des solutions ou comme les seules réponses possibles.
En ce sens, c'est tout bon parce que cela montre que les réflexes inconscients perdent leur pouvoir, ou tout simplement que je suis plus consciente et moins identifiée aux personnages et croyances passées.
"Merci mon âme d'entourer des ailes de ton amour, l'enfant que je suis, d'embrasser dans ta lumière, l'ego apeuré puis de maintenir la paix, l'équilibre et l'harmonie intérieurs"
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr