« Définitivement,
fais toi confiance Lydia, fais confiance en ta propre guidance, tes propres
voix, élans, messages et messagers, éventuellement contact les fleurs ou le
règne végétal mais elles te parlent déjà tout comme ton âme, ton corps, par les
impulsions soudaines à agir, à écrire, alors affine simplement tes sens,
amplifie la confiance et laisse toi guider, Être, comme tu le fais depuis toujours ».
Le
plexus encore en béton armé lors de la séance guidée par Magali, m’a amenée à
ne pas insister. J’ai trouvé la séance trop guidée, trop accompagnée, ne
laissant pas de place à l’imagination, à l'émergence de mes propres "images". Ça n’est décidément pas pour moi. La
méditation que j’ai faite hier matin était plus appropriée parce que plus
ouverte, plus libre, moins ciblée. Et par dessus tout, c'est l'élan porté par la joie qui m'y a amenée.
Rien de tel que de recevoir directement des visions, des
images, en cohérence avec la pensée, le cœur, le ressenti; quand on ne s'y attend pas.
On est sûr alors que c'est l'âme qui nous parle.
Et en effet qu’est-ce qui me pousse encore à
chercher au dehors ce que je sais être en moi mais aussi autour de moi, au plus
près et tout autour ? Tout me guide, me révèle et m'enseigne. La chienne qui me rappelle de rester vraie, spontanée,
et le chat qui m’accompagne dans mes médiations, incarne le lâcher prise... Tous les deux viennent en
balade avec moi où ils avancent librement, à leur rythme. Là encore, c’est un
enseignement vivant, un appel à l'unité intérieure, à la pacification.
Le mode de communication que nous avons appris à instaurer, par la connaissance mutuelle, l'attention, la patience, la tendresse, en utilisant nos différences, est à mon sens l'expression de l'amour, de la conscience, qui nous anime au-delà de la forme.
C'est une manifestation concrète de l'essence amour lumière, une application de ma foi. Une façon d'accepter les conditions de l'incarnation et de jouer le jeu de l'unité.
Tout me parle, tout est parfait pour que je puisse m’épanouir,
mon corps contient les trésors, les potentiels, les outils, pour que je puisse
être libre et heureuse.
Ou tout simplement pour que dans cette reconnaissance
de/pour tout ce que je suis, je constate que le bonheur est déjà là.
La
nature "me parle", m'inspire et fait écho à ce que je porte encore de conflictuel ou
douloureux mais aussi de ce que je suis de plus lumineux, harmonieux, vivant; alors à quoi bon penser que les autres savent mieux que mon cœur, où
je dois aller, comment et quand agir !
Honorer et habiter tous mes corps
en conscience suffit à baigner dans la reconnaissance, la gratitude. Reconnaitre ce qui est là, tout ce qui est là et laisser la source manifester sa nature: Unité, Harmonie, Joie, Paix, Liberté d’Être
Merci à Magali pour cette occasion de revenir à la
raison de mon propre cœur et de mon
potentiel. L’intention de paix, d’unité et d’harmonie intérieure suffit
à générer des expériences qui vont mettre cela en évidence par le jeu des
extrêmes.
Je n’ai pas besoin de faire de longues études, des
stages, des méditations guidées même par des gens en qui j’ai confiance, pour
contacter les aspects internes qui sont reliés à des mondes qui leur
correspondent. Il me suffit d'établir le contact par les moyens humains, la parole, l'imagination, les sens et la réflexion.
Habiter mon corps en conscience, continuer d’écouter et de
reconnaitre ses besoins essentiels qui sont tellement simple que la plupart du
temps je passe à côté, est suffisant.
La vie elle-même est d’une simplicité enfantine et en
suivant son court, en se laissant porté par l’élan de l’instant, je suis sur
mon propre chemin.
Un chemin unique qu’il m’appartient de découvrir/cocréer pas à pas,
de suivre, juste en allant au-delà de la dualité conflictuelle, de la peur et
des doutes. En élevant ma vision, en changeant juste de perspective.
Un chemin qui harmonise tout ce que je suis et m’amène à faire confiance
tant à tout ce que je suis qu’en la vie. Et c’est suffisant pour honorer mes
propres besoins, vision et pour nourrir la joie d’être.
J’avais écrit un article hier où je racontais ma
façon de me préparer à vivre la séance du soir mais je n’ai pas pu le publier
parce qu’à chaque fois, ça bloquait au niveau des photos que je n’arrivais pas
à insérer. J’ai insisté une fois puis deux mais en vain alors j’ai arrêté de
vouloir m’acharner et je me suis laissé être en me disant que je comprendrais
le pourquoi du comment plus tard.
Je luttais pour me convaincre que je n’avais
pas de raison d’avoir peur alors que le mental manifestait clairement ses
réticences. Et ça n'est pas la peur qui constituait un barrage mais juste le déni de soi qui s’exprimait. Le fait que je me sois tournée vers des connaissances scientifiques qui confirment ma vision n'était pas une résistance mais la réminiscence de mon choix d'incarnation.
Il est clair que l’intention de mon âme dans cette vie, c’est de
créer des ponts, tant à l’intérieur, qu’avec l’extérieur et avec les matériaux à
ma disposition, la structure, le contexte, les outils, tout ce que je suis dans
la chair et au-delà, réunis, associés et guidés par la Vie. En bâtissant ces ponts entre tous mes corps, simultanément, je me relie aux autres selon la vibration de la source et ça se manifeste dans la chair, dans le quotidien, par des interactions authentiques et respectueuses.
J’ai profité de la fraicheur pour faire de la sauce
tomate et une pizza avec les tomates du jardin et si je précise ça, ce n’est pas
pour rien ! En effet, comme je l’ai dit plusieurs fois, j’ai été
anorexique pendant près de 20 ans, refusant de me nourrir parce que je ne
voulais pas ressembler à ce que je mangeais, ni aux autres humains que je
trouvais lourds et gras dans tous les sens du terme. J’avais beaucoup de mal à
habiter mon corps en lequel je ne me reconnaissais pas du tout, l’image était
décalée avec ce que je savais être intérieurement. Je refusais d’accepter ce
monde que je trouvais débile, cruel et ennuyeux. Cet état d’être ne m’empêchait
pourtant pas d’exister même si plusieurs fois, j’ai souhaité partir. J’ai toujours
su que la vie ne se limitait pas aux apparences, encore moins à ce que la
société tente de raconter à son sujet ou à sa façon d’essayer de la contrôler.
Ma devise à l’époque était plutôt crever que de subir. Et ça m’a bien servi, ça me sert encore, puisque
c’est grâce à ça que je ne me suis pas laissée embarquer dans les jeux de rôles
prédéfinis ou le fameux ‘métro, boulot’ dodo’
Ce détachement vis-à-vis de la chair, du monde
matériel et de la société m’a permis de m’affirmer, de vivre selon ma propre
vision et ce fût une belle préparation/initiation. Même si je me suis blindée
en m’enfermant dans ma bulle mentale constituée de psychotropes, le fait de
vivre dans un monde parallèle m’a habituée à aimer la solitude et à faire de l’intériorisation,
de l’écoute intérieure, une discipline naturelle puis à reconnaitre l'existence de ces autres dimensions ou état de conscience modifiée.
Cet isolement volontaire m’a
permis de voyager dans les mondes parallèles de l’être et de choisir maintenant
de m’ancrer en mon centre où toutes les dimensions se rejoignent.
J’ai appris à
poser mes limites mentales mais il me manquait l’élément essentiel, savoir
gérer naturellement les pensées et les émotions et donc les énergies, l’état d’être.
Malgré tout j’ai appris à reconnaitre et à honorer mes besoins véritables et l’alchimie
émotionnelle me permet maintenant d’apprendre à le faire en comptant sur mes
propres ressources intérieures et physiques.
Pour toutes ces raisons, cultiver un jardin et
cuisiner ce qu’il produit, sont des actes très symboliques et forts, ça veut
dire que j’aime enfin mon corps physique et que je sais répondre à ses besoins,
que je choisis de l’honorer dans son entièreté.
C’est de l’amour pur et lorsque je cuisine, je
peux le ressentir, je sens la joie qui remplit les cellules, de la préparation
à la consommation. Ça devient un acte hautement sacré.
Le bonheur est fait de
joies simples et du fait d’agir en sachant pourquoi on fait les choses, en les
faisant par amour, que ce soit pour soi-même ou pour les autres.
Naturellement
si on le fait dans le but d’être aimé alors qu’on ne s’aime pas totalement, le
résultat ne sera pas du tout le même.
Tout dépend de la vibration ou de la
fréquence sur laquelle on agit.
Le centrage, l’unité intérieure, permet d’agir
dans le juste milieu, l’équilibre.
De se faire passer en premier sans
culpabiliser mais en étant conscient que tout commence en soi, que c’est en
étant son meilleur ami, que les autres auront du respect pour soi, qu'on vit un amour
sincère partagé de part et d’autre.
Un amour sans attente, juste le respect
mutuel, celui qui ne cherche pas à changer l’autre mais qui le reconnait dans
ses ressemblances et ses différences. Donner sans attente ou sans intentions
particulières, juste pour la joie de partager, est alors naturel et bénéfique
pour chacun.
J’ai envie maintenant de passer à l’acte, de publier
des articles dédiés à l’autonomie, aux outils concrets de connaissance de soi
même si c’est ce que je fais déjà.
Cette fois-ci, c’est porté par plus de
confiance en soi, d’audace et de légèreté parce que la joie est un facteur
essentiel, sinon le plus important.
Déjà il est clair que chacun possède tous les attributs,
toutes les qualités et un chemin unique qui mène à la source, à la connaissance
intime de soi.
Ce chemin est reflété dans le quotidien selon le phénomène d’attraction
mais aussi de répulsion. Ça, c’est une certitude tous comme le fait que nous
soyons tous constitués de la même manière au niveau de la structure et des
systèmes internes.
Un corps, une âme, un esprit, un corps physique constitué d’un
corps mental, émotionnel, énergétique. Une conscience compartimentée en trois
casiers…
Mais ce qui me semble le plus important, c’est de savoir qu’ils
fonctionnent dans l‘harmonie, en permanence. Ce qui diffère et influe
grandement sur l’état d’être, c’est le taux vibratoire, les fréquences sur
lesquelles on navigue et leur agencement plus ou moins aligné à la géométrie sacrée.
Savoir que nous sommes constitués de différents
corps est essentiel dans le sens où ça veut dire que nous sommes Complet, donc
potentiellement autonome à tous les niveaux.
Chacun de nos choix répond à la couleur de notre âme,
c'est-à-dire notre potentiel et en même temps ce que nous voulons expérimenter.
Si nous sommes naturellement empathiques, on va apprendre à poser des limites,
à se donner cette empathie à soi-même afin de reconnaitre la valeur de notre
propre cœur, de trouver la paix en soi.
De reconnaitre qu’en ce lieu tout s’apaise
et que nous entrons en contact avec les aspects invisibles de l’être; l’âme, l’amour
lumière, la conscience neutre.
Le cœur ou le centre de la poitrine est au carrefour
de tout ce que nous sommes et en focalisant note attention dessus, on trouve la
paix, la neutralité. Cette neutralité qui permet d’observer ce qui est avec
détachement sans devenir insensible. L’alchimie émotionnelle libère de la
sensiblerie sans pour autant nous rendre froid parce qu’au centre de l’être, l’essence
originelle se révèle et on commence à mieux comprendre ce qu’est l’amour en
vérité. Un mélange de paix, de compassion, dans le sens de comprendre que
chacun puisse agir comme il le fait, penser ce qu’il pense, sans en être
affecté.
Ou on pourrait dire que l’amour c’est l’absence de jugement ce qui n’empêche
pas d’avoir sa propre vision au contraire, on sait reconnaitre nos valeurs, nos
besoins et en faire notre priorité.
En accueillant la colère qui se manifeste en soi, on
fortifie notre personnalité sans avoir besoin de dominer les autres.
L’hypersensibilité
nous a guidé vers le cœur, nous a permis de reconnaitre ses attributs, sa force tranquille et dans
ce centre, de reconnaitre que la force vient de l’unité intérieure, de l’offrande
à la source, de tout ce qui en nous s’oppose ou s’exprime avec violence.
La
violence est une forme d’expression et son message est toujours instructif
parce que ça nous indique que quelque chose à besoin d’être éclairé, compris,
accepté, reconnu.
C’est une énergie qui en s’équilibrant dans le cœur, va
nourrir l’élan qui pousse à agir.
Le cœur va rendre cette violence constructive
et elle va s’exprimer à travers l’audace, la détermination, la capacité de
persévérer, d’atteindre ses objectifs et avant tout de les reconnaitre, de
pouvoir les définir clairement.
Le phénomène d’attraction et de répulsion est un
outil de connaissance tout comme les rencontres qui nous amènent à connaitre
des aspects intérieurs cachés. Qu’ils soient considérés comme positifs ou
négatifs, lorsqu’ils sont perçus dans la neutralité et la connaissance de la
faculté du cœur à tout harmoniser, ils sont ramenés en conscience en ce lieu
alchimique et recyclés ou équilibrés.
En vérité quand je parle du cœur, ou du centre de l’être, celui-ci
regroupe tous les centres ou chakras, tous les corps et leurs compétences
spécifiques.
On cherche à savoir comment l’âme nous parle et on s’attend
à vivre ce que les autres vivent, de la façon dont ils le vivent mais on se
renie et on passe à côté de notre propre chemin, guidance.
La médiation guidée par Magali a mis encore plus
cela en évidence.
Je préfère de loin agir selon l’élan de l’instant et être
attentive aux messages intérieurs. Quand mon corps physique me demande de faire un break, d’aller m’allonger, je m’ouvre
alors à recevoir, à percevoir.
Et c’est souvent dans ces moments là que je
reçois des visions mais au-delà de ça, des énergies nouvelles, puis des
ajustements se réalisent, je goûte la paix que je suis.
De cette façon, à chaque
fois je ressens que c’est en ce lieu que tout est possible, que je suis en
sécurité.
C’est ma maison intérieure, mon sanctuaire sacré et c’est en y allant
régulièrement que je grandis en sagesse, en confiance en Soi, en tout ce que je
suis.
Chaque élan qui me pousse à aller vers l’extérieur m’invite
à apprendre un peu plus à propose de moi-même et de l’inter reliance entre
toute vie au niveau énergétique, au niveau de l’âme et du cœur.
Plus j’ai
confiance en moi, moins je crains les autres, plus j’ose être moi-même sans
avoir besoin de me protéger et sans craindre la critique.
L’effet miroir ne
doit pas m’amener à culpabiliser mais à devenir responsable de mes choix: soit
je réagis, soit je me confie à la source et la laisse agir.
Si je réagis, j’offre
aussi cela à la source tout comme l’éventuelle culpabilité qui pourrait surgir.
Et en le faisant, l’équilibre se crée, je ne cherche plus à être parfaite pour
agir, je suis en paix avec mes choix et
ne craint plus l’erreur.
L’erreur n’existe pas il y a juste un manque de compréhension,
de clarté et d’amour véritable pour soi, pour l’autre et pour la vie.
Plus je m’autorise
à être ce que je suis et moins le comportement de l’autre me dérange.
Ce sont les
frustrations, qui nous amènent à juger ou à critiquer les autres.
L’effet miroir
ne doit pas m’amener non plus à me laisser gifler ou marcher sur les pieds. Le
geste défensif est parfois nécessaire voire vital.
Il est clair que la maitrise ne vient ni
en un jour ni par contrainte, pas plus que la sagesse et quand on cesse de
vouloir réussir à tout prix pour juste être soi, en toutes circonstances, elles
s’installent lentement mais sûrement.
Puis le désir d’évasion ou de contacter les mondes
invisibles nait de la frustration à l’idée que je ne vis pas ce que je veux. C’est
une vision faussée des choses puisque si
je considère mes priorités, la liberté d’être, la paix, la joie et la fluidité,
tout est parfait.
Je vis exactement comme je le souhaite. Ce qui ne veut pas dire que je vais restée figée, au contraire, en suivant l'élan porté par la joie, j'amplifie mon potentiel créatif.
La
frustration peut aussi être considérée comme un moteur et amenée au cœur afin d’avoir
plus d’audace et de créativité.
En commençant par cocréer le quotidien en
accord avec tous mes corps, dans l’unité intérieure et selon l’élan de l’instant,
la confiance qui s’installe me permet d’élargir peu à peu le champ de mes
compétences, d'être plus créative.
Et je peux constater combien la vie est plaisante, généreuse,
lorsque je maintiens cette paix et cette unité intérieure, cette cohérence.
Le
mental a besoin de repères, de compréhension et en suivant l’élan, il apprend à
faire confiance à l’intuition. Il sait alors reconnaitre la guidance intérieure
et interpréter les choses à la façon du cœur.
Tout dépend de la confiance en
soi et celle-ci vient de l’écoute intérieure alors il n’y qu’à continuer sur
cette voie. La confiance vient de la cohérence entre les corps, entre les aspects
de l’être et d’elle, découle une vie qui est en parfaite résonance avec la
nature véritable et complète de l’humain divin. Ce terme peut prêter à
confusion alors je précise une fois de plus que ça veut dire que chacun est un
être avant tout vibratoire et qu’il est constitué de plusieurs corps,
dimensions, des plus denses aux plus éthérées, des plus sombres aux plus
lumineuses, sans les opposer ou les hiérarchiser mais en les reliant dans l’amour
lumière de la source.
C’est cela à mon sens Être, vibrer selon la géométrie
sacrée, celle qui unit tous les corps en une figure géométrique harmonieuse et
chatoyante de couleurs, de contrastes, de sons, de vibrations. Dans cet alignement, la créativité se déploie de l'impulsion du désir, de l'intention jusqu'au geste concret. L'énergie de Vie n'est plus bloquée...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr