dimanche 4 septembre 2016

« Les besoins réels des corps » d’après Lise Bourbeau





J'ai ajouté en italiques quelques commentaires sur cet article de Lise Bourbeau.
« Vous nourrissez vos corps émotionnel et mental comme votre corps physique
Les trois corps de notre enveloppe matérielle sont indissociables. De ce fait, ce qui agit sur un des trois corps a des répercussions immédiates sur les deux autres. Cela veut donc dire que si vous répondez aux besoins vitaux de votre corps physique, vous nourrissez également vos corps émotionnel et mental ». 
Les besoins vitaux du corps physique et les questions à se poser pour savoir s’ils sont nourris :

La respiration
« Est-ce que je respire de façon à bien remplir mes poumons » mais aussi mon ventre ?
Respirer en gonflant le ventre favorise l’apaisement des corps mental et émotionnel, c’est une façon de s’ancrer et d’habiter tout son corps. De plus, ça facilite le transit intestinal. Inspirer jusque dans le ventre, en gonflant celui-ci calme le corps émotionnel et on peut sentir une sorte de vide qui dans la détente est perçu comme un immense espace. Le ventre est le siège de la créativité et lorsqu’on désire vivre dans l’unité, ou se libérer de la dualité conflictuelle, cet exercice favorise l’équilibre entre le masculin et le féminin.  

« Combien de fois par jour est-ce que je respire en conscience ? »
Ce simple exercice permet de calmer le mental et l’émotionnel, de dissoudre les tensions et donc de faciliter la libre circulation de l’énergie. Porter son attention sur cette fonction vitale nous relie à la source et amplifie par le fait, le sentiment de sécurité, d’unité.


« Est-ce que je respire de l’air pur tous les jours ? »
Le cerveau a besoin d’être oxygéné et la marche dans la nature va aligner les corps, harmoniser les énergies par effet de résonance.

L’ingestion :
« Est-ce que je bois quotidiennement la quantité d’eau nécessaire à mon corps (environ huit verres) ? » On connait maintenant le pouvoir de l’eau, sa capacité à réagir aux pensées/émotions/intentions et de porter de l’info. Puis par sa nature fluide, elle facilite le bon fonctionnement des flux de liquide dans le corps, le transit, l’accueil des émotions et la régénération cellulaire.

« Est-ce que mon alimentation est composée majoritairement d’aliments naturels ? » Écouter son corps, c'est à dire manger ce qui fait saliver plutôt que de se nourrir machinalement ou encore pour combler une sensation de vide, un manque affectif, apprendre à accueillir les pensées émotions difficiles, va amener naturellement à changer son alimentation, sans forcer, sans le chercher même et donc sans faire de régime. Se nourrir par obligation, parce que c'est l'heure, par peur ou pour calmer les pensées émotions, sont des stratégie de survie qui non seulement détruise le corps à petit feu mais en plus ça nourrit la peur et non l'amour et la joie.

« Est-ce que je mange quand j’ai faim et ce dont mon corps a besoin ? »
Il est vrai que la plupart des gens mangent par habitude, parce que c’est l’heure et sans s’en rendre compte, en agissant de cette façon on ignore notre corps, on lui impose un rythme, on se fait violence et on est lié à l’inconscient collectif, on nie notre singularité et on se prive de cette intimité qui nait de l’écoute de soi. 
On s’enferme dans des rituels et on nourrit la peur, la peur du manque, l’instinct de survie gère notre vie, on se prive de la liberté d’être.

On pense souvent que pour être libre, il faut avoir de l’argent afin de s’offrir ce qu’on veut quand on veut, de pouvoir aller où bon nous semble mais ce sont des leurres parce que la vraie liberté est intérieure, c’est avant tout un état d’esprit, un état d’être. 
Ça commence par l’écoute de soi et le fait de reconnaitre et d’honorer nos propres besoins. 
Se donner le droit d’être différent, unique même, de vivre selon sa propre vision et ses valeurs plutôt que d’agir comme un automate afin de plaire au plus grand nombre.

Écouter son corps, ses corps permet de se connaitre véritablement et de pouvoir définir ses propres choix. Suivre son propre rythme biologique amène à constater qu’il s’équilibre en se calant sur celui de la nature, du soleil et c’est aussi ce qui permet de s’affirmer non pas contre les autres mais indépendamment de ce qui se passe dans le monde. En cela, le corps physique est un outil formidable de connaissance, de reconnaissance de soi et d’individualisation dans le respect de toute vie.

La digestion et l’assimilation :
« Est-ce que je prends le temps de mastiquer pour bien digérer et assimiler les aliments ? 
« Est-ce que je donne des fibres et des grains naturels à mon corps ? 
La façon de se nourrir révèle notre état émotionnel ; les peurs inconscientes et le degré d’acceptation de l’incarnation, le fait de s’autoriser à avoir du plaisir, de la joie. C’est fondamentalement relié à la relation à la terre mais aussi à la mère biologique.

L’élimination :
Est-ce que j’élimine facilement ce que j’ingère ? »
Cette fonction révèle aussi les blocages énergétiques et les expériences vécues non comprises ou non acceptées. J’ai remarqué que lorsque les nouvelles énergies sont reçues après avoir libéré des croyances obsolètes, ou lorsque je me sens électrique, lorsque j’ai des bouffées de chaleur, la difficulté à uriner se manifeste. En général, je bois beaucoup d’eau et cela facilite l’intégration des énergies tout autant que le fait de lâcher prise.
« Est-ce que je prends le temps nécessaire pour éliminer lorsque j'en ressens l'envie ? »
L’exploration et la régénération :
« Est-ce que je fais au moins une demi-heure de marche ou d’autres exercices physiques au quotidien ?
Est-ce que je prends le temps de me détendre, de m’amuser ?
Est-ce que je me repose quand je suis fatigué. Vais-je dormir quand j’ai sommeil ? »

Ces questions ne visent pas à se critiquer ou à se juger mais juste à devenir plus conscients de notre corps, de nos besoins non nourris et à travers eux de nos blessures, puis surtout à nous inviter à nous tourner à l’intérieur parce qu’en notre corps, il y a toutes les connaissances nécessaires à notre bien-être, notre épanouissement.

« J’ai mentionné que ces besoins sont vitaux. En effet, si l’un d’eux était complètement négligé, cela pourrait causer de sérieux problèmes de santé, voire même – en cas extrême – la mort. 
Lorsque vous ne répondez pas à vos besoins physiques, cela reflète votre manque d’écoute pour vos besoins émotionnel et mental. Voici quelques questions à vous poser en rapport à ces deux-ci: 

Pour se sentir bien, le "corps émotionnel" a besoin d’avoir des buts et des désirs motivants. En plus il a un grand besoin de BEAUTÉ.
·         Est-ce que je trouve que j’ai une belle vie ? Un bel environnement ? De beaux vêtements ? De belles pensées ?
·         Est-ce que je me trouve beau ?
·         Est-ce que j’ai de la facilité à voir la beauté autour de moi et chez les gens que je côtoie ?
·         Quand je m’achète quelque chose, est-ce parce que le prix me convient ou parce que je trouve que c’est beau ?
·         Combien de fois par semaine est-ce que j’arrive à m’émerveiller devant la beauté de la nature ?
·         Quels sont mes buts à court terme (immédiats), à moyen terme (d’ici 5 ans) et à long terme ? 

Le "corps mental" a besoin d’être alimenté par des connaissances et des pensées qui procurent un bien-être.
·         Quelles sont les activités régulières (lectures, cours, etc.) qui m’apportent de nouvelles connaissances et me plaisent ?
·         Combien de fois par jour est-ce que je laisse des peurs contrôler mes pensées ?  Est-ce que j’utilise mes capacités mentales pour aller vers ce que je veux ? 

Le corps mental a aussi un grand besoin de VÉRITÉ pour être bien nourri. Être vrai voulant dire penser, dire, faire et sentir la même chose.
·         Suis-je vrai envers moi-même ? Ou bien suis-je dans le déni en me faisant croire que tout va bien ?
·         Suis-je vrai dans mes propos ? 
·         Suis-je capable d’être transparent, c’est-à-dire de laisser les autres me voir tel que je suis, sans ressentir de peur ni de culpabilité ? 

Voilà de nombreuses questions qui incitent à la réflexion. Surtout, n’y répondez pas trop vite. Prenez le temps de vous intérioriser. Après avoir noté vos réponses, je vous suggère de vérifier auprès de quelqu’un qui vous connaît bien, ce qu’il répondrait pour vous. Ne lui dites pas ce que vous avez répondu et notez ses réponses sans faire de commentaires. Il est même préférable de laisser la personne écrire elle-même ses réponses et vous les remettre par après. 
Je termine en vous rappelant que, quelles que soient vos réponses, le seul moyen pour vous transformer est de vous donner le droit d’être tel que vous êtes en ce moment, même si ce n’est pas ce que vous préférez. De plus, souvenez-vous que tout est temporaire dans la vie. 
Vous aurez l’agréable surprise de constater qu’en étant davantage à l’écoute de vos besoins – physique, mental ou émotionnel – vos trois corps en bénéficieront en même temps.
Avec amour, 
Lise Bourbeau 
 



Elle parle de beauté et de mon point de vue, celle-ci résulte de l’harmonie. 
L’harmonie des couleurs, des énergies avant celle des formes, et en apprenant à se centrer dans le cœur, à observer ces pensées émotions troublées sans interférer, sans les juger, cette harmonie s’installe naturellement. Elle va s'installer jusque dans la matière, la forme. 

Les couleurs sont des fréquences, des énergies et elles correspondent aussi aux émotions. Le désir de paix, d’unité et d’harmonie permet de pacifier le masculin et le féminin, d’associer les corps dans le respect de l’ensemble afin que chacun d’eux offre le meilleur de son potentiel. Le blanc et le noir sont les deux couleurs qui contiennent celles de l’arc en ciel ou du spectre complet des fréquences et lorsqu’on nourrit la paix en soi, notre canal intérieur capte et rayonne les énergies cosmo-telluriques, masculine et féminine, de façon harmonieuse, équilibrée…

De mon point de vue, le plus grand besoin de chacun des corps, c'est d'être aimés sans conditions. L'amour inconditionnel de soi nourrit les besoins essentiels et se traduit par le fait de s'écouter, de se connaitre intimement, de s'observer depuis le cœur, dans la connexion consciente à la source intérieure. On apprend à aimer en s'aimant d'abord soi-même, en cette relation intime avec l'âme, en ce désir d'unifier et d'harmoniser tout ce que nous sommes. 
En devenant de plus en plus conscient de notre véritable nature et en la laissant se manifester au-delà des masques, des conditionnements, des croyances...

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