vendredi 16 septembre 2016

« La nature nous guide, nous enseigne juste par l’observation » & « vidéo conférence sur le biomimétisme » Idriss Aberkane





Encore une vague d’énergie provenant de la source et invitant à continuer de maintenir l’attention au point zéro. La particularité de ce monde; la dualité, nous permet de trouver l’équilibre, le centre, la stabilité et le juste milieu. C’est sûr qu’on peut en douter quand on est balloté dans cette dynamique mais on peut aussi utiliser le pouvoir de focalisation de la pensée en l’orientant à l’intérieur et en se posant en simple spectateur. On est alors le témoin tranquille de l’harmonisation des couleurs, des énergies. Ceci dit, c’est plus souvent de l’ordre du ressenti que d’une vision claire du phénomène d’alchimisation.

Hier la joie, l’enthousiasme, l’espoir et ce matin la fatigue, la tristesse. 
Pour que la stabilité vienne, il faut que les extrêmes se rejoignent, s’équilibrent, qu’ils se montrent afin que la boucle soit bouclée. On facilite le processus en laissant faire les énergies, en se positionnant au cœur ou dit plus simplement, en ne prêtant pas attention aux mouvements d’humeur. 
On constate à chaque fois que ça passe et que ça crée comme un vide qui va attirer de nouvelles fréquences en conséquence, plus de paix, plus de détachement, de compassion ou de lâcher prise. 
Le positionnement au centre, offre plus de recul, de hauteur et de profondeur parce qu’on comprend que ce mouvement est naturel, qu’il est bénéfique et comme il est guidé par le soi et l’âme, comme nous sommes divinement accompagnés, en sécurité, on se laisse faire en confiance. Il nous porte sur d’autres fréquences, dans un autre monde, plus solidaire, plus uni et innovant.


J’ai écouté une émission où Mélanchon était l’invité et cette fois-ci au lieu de rejeter en bloc le système, la politique, de me dire, ça ne me concerne pas parce que 'je suis spirituelle", j’ai été touchée par la lecture d’un texte de Victor Hugo et par l’énergie qu’incarne cet homme politique qui sait se remettre en question. 
Je ne comprenais pas pourquoi les gens ne votent pas pour ceux qui défendent leurs causes mais en fait c’est une question de projection, on vote pour celui auquel on se plait à s’identifier, celui dont on est fier qu’il nous représente. 
Alors même si tout ceci est une grosse farce, le fait que des gens ordinaires soient impliqués dans ce mouvement audacieux, rend la cause intéressante. 
Le projet de réécriture de la constitution en fixant de nouvelles règles du jeu me semble une bonne idée. Même si on peut se dire qu’il a un discours démagogique, il semble que son passé de prof de philo soit un gage d’humanisme et de compétence. 
Plutôt que d’élire un personnage, une marionnette, une gravure de mode dont les seuls atouts sont sa beauté et son culot, ou sa force de conviction, en nourrissant l’idée qu’on a besoin d’un maitre, autant voter pour quelqu’un qui soit un pédagogue et qui porte des valeurs humaines. 
On râle d’être gouverné par des chefs injustes qui ne visent que leur propre intérêt mais personne ne veut s’impliquer dans la société ou des associations, des actions solidaires. On préfère signer des pétitions depuis le fauteuil de son salon et se croire juste, militant responsable. 
La politique c’est juste une réflexion qui vise à définir comment on vit ensembles. Et même si on est responsable de ses mondes intérieurs, si on est son propre chef, il est utile qu’il y ait un conseil de sage qui gère l’ensemble, la société. 

A l’échelle individuelle, on peut le constater, du centrage au point zéro, un élan déterminé émerge et à l’échelle collective ça se répercute aussi.
Il semble donc logique qu’un groupe d’individu, de sages, se réunissent afin de prendre des décisions qui vont servir l’ensemble. 
Entre laisser des individus élus pour leur capacité à gagner, à tricher, à s’enrichir sur le dos de la déresponsabilisation des peuples et déléguer auprès de personnes compétentes élues justement pour leur qualités humanistes, il y a une grande différence. 

Et la différence vient de la façon dont chacun se traite lui-même. Soit on est conscient de qui on est, et responsable de ses choix, de ses actes, soit on se dévalorise par ignorance de notre nature véritable en rendant l’autre responsable de notre mal être. Dans ce cas, on va chercher à prouver sa valeur en entrant dans le jeu de la comparaison, de la compétition.





Tant que la majorité se cachera derrière des masques, le jeu de la politique sera une sombre farce. Les gens ont peur de la révolution parce que ça implique un changement extérieur mais quand on sait que tout commence en soi et se répercute sur l’extérieur, et surtout que ce changement peut se faire en douceur, on comprend qu’il n’est pas nécessaire que le sang soit versé. 
Au pire quelques gouttes de sueurs vont perler dans cette révolution, ce retournement de conscience, ce retour au centre motivé par le jeu des extrêmes et son mouvement parfois violent mais la paix revient toujours. 
Elle s’installe ainsi peu à peu et c’est la joie, le sentiment de sécurité, qui remplacent la peur de souffrir.

C’est un mouvement physique naturel ; le pendule finit toujours par se stabiliser au centre. On peut donc faire confiance aux forces, aux éléments et aux lois qui les régissent. Cette vision peut sembler froide, insensible mais au contraire elle trouve l’équilibre entre force et vulnérabilité, entre déni et passion excessive.
Cet article m’a bien plu :

Chacun nourrit l’excès, les abus, la violence en cherchant à dominer, à spéculer, à consommer à tout va pour tenter de remplir un vide intérieur. L’injustice sociale nait du déni intérieur, du rejet de soi, de ses valeurs humaines que l’ignorance et la peur foulent aux pieds. 
On se valorise par manque d’amour véritable de soi en s’entourant de faire valoir, d’amis qui nous flattent ou qui nous valorisent par leur beauté, leur richesse, les dons qu’on pense ne pas avoir.
Une société qui se fonde sur des valeurs superficielles, sur l’image, les apparences ne peut pas être juste et chacun participe à cela en privilégiant le paraitre et l’avoir au détriment de l’être.

Mais tout ça est en train de changer et c’est justement en regardant les faits depuis le point zéro, avec un certain recul au travers de notre propre évolution intérieure qu’on en constate la réalité. 
Il n’y a jamais eu autant de personnes lucides pour prévenir, pour alerter, pour dénoncer qu’en notre temps, notre siècle. 
Même si ces révélations dérangent elles ont au moins le mérite de nous faire réfléchir et de remettre en question nos croyances. 
Chacun est amené à devenir responsable de ses choix, de ses actes, de sa vie. Et chacun joue le rôle que son âme lui inspire vis-à-vis de la société. Mais tous vont dans la même direction, plus de conscience, plus de présence, plus de transparence, d’authenticité et de solidarité.
La folie de la société nous oblige à nous regarder en face et à trouver, à exprimer ce qui a le plus de valeur à nos yeux.

Les enseignements à propos de la loi d’attraction qui pousse les gens à s’enrichir facilement sont des leurres, des stratégies qui éloignent de l’être et continuent de nourrir le paraitre, la spéculation, la compétition, la concurrence. Les stratégies marketing prévues à cet effet participent à nourrir l’illusion. C'est toujours l'intention, la vibration dominante qui crée et si elle est basée sur la dualité conflictuelle ou l'idée de gagner pour combler un manque,  elle ne fera qu'amplifier la sensation de vide intérieur, d'insasisfaction.





Réaliser son plein potentiel ne peut se faire au détriment de l’ensemble à coup de manipulation et de spéculation. Seul le cœur a la faculté de mener à l’équilibre intérieur et avec l’extérieur. L’un ne va pas sans l’autre. 
La vision et l’action à partir d’un calcul intellectuel, égotique ne peut pas nourrir un être. Posséder des millions sur son compte en banque, avoir des résidences secondaires, consommer à tout va n’a jamais comblé le vide intérieur. Chacun peut voir les dégâts que créent l’égoïsme à l’échelle mondiale en tous les domaines de la vie. L’individualisme poussé à son comble, l’inconscience ou le formatage des populations télécommandées par les médias et manipulées par leurs propres mondes intérieurs, leurs émotions, le déni de leurs propres souffrances, créé un monde chaotique. Et ce chaos est sensé nous éveiller, nous faire prendre conscience de qui nous sommes en vérité.

Personne ne peut dire maintenant qu’il ne sait pas puisque tout est montré mais trop souvent on agit à l’envers. On tente de réparer l’extérieur, d’agir sur la matière alors que tout commence dans le subtil, la pensée, le positionnement intérieur.

Depuis cet espace neutre, les choix deviennent évidents et nourrissent le bien commun. La position de neutralité n’entraine pas à l’immobilisme même s’il s’agit de se poser le temps que passent les vagues. 
Ce positionnement est intérieur et peut se faire mentalement en une fraction de seconde. Le retour au cœur est une question de choix et de présence à soi, de conscience. Il ne s’agit pas de rêver d’un monde parfait mais de vivre dans l’unité intérieure et la paix. 

Lorsque j’accueille sans jugements un aspect intérieur révolté, la sensation d’unité s’ancre et se ressent physiquement. En conséquence, les comportements extrémistes des autres sont perçus avec compassion sans pour autant les cautionner.

La façon dont les nouvelles générations voit et vivent le monde témoigne de cet éveil des consciences et en tous temps, ceux qui viennent après portent en eux les acquis de leur parents, améliorent les comportements en fonction des connaissances nouvelles qu’ils amènent.

Lorsqu’on tend vers cette unité intérieure on se sent de plus en plus partie intégrante de la société parce qu'on y trouve sa place. En agissant dans la transparence, dans la cohérence, l’alignement des corps à la vibration Source, chaque geste est porté par la conscience de ce que nous sommes: une unité dans l’ensemble. 
Et c’est depuis l’harmonie intérieure qu’on est à sa juste place parce qu’alors, on est tout simplement sans peur, sans culpabilité et sans jugements. 
Le fait de ne pas juger permet de se positionner en connaissance de cause, avec détermination mais sans passion excessive. 

Au lieu de la pensée : « après nous le déluge », émerge naturellement l’idée de contribuer en conscience au bien-être de l’ensemble, selon son être, en sachant que nous sommes juste de passage ici-bas. Le sens de la propriété, de l’appropriation, de l’avoir est aussi relativisé par ce qu’on ne s’accroche à rien.   
Quand on fait l’expérience de l’unité intérieure, de l’association des corps, de l’harmonisation des énergies, on conçoit parfaitement que la société puisse vivre selon ces valeurs inhérentes à l’humain.

Le biomimétisme commence à intéresser de plus en plus de scientifiques parce que la nature est un modèle d’harmonie, de bien vivre ensemble. Autrefois seule l’armée s’y intéressait pour trouver des systèmes de défense ou d’agression, de prédation, d'extension de territoire, mais aujourd’hui on y voit un modèle social parfait. Des applications dans tous les domaines de la vie. En témoigne cette vidéo conférence :

Biomimétisme : L’économie de la connaissance par Idriss Aberkane




La nature de laquelle nous sommes issus et qui nous porte, nous donne la vie en ce corps physique, sait parfaitement agencer les éléments, les énergies qui la composent et en prenant exemple sur elle, nous prenons vraiment conscience qu’elle est une mère pour l’humanité. 
De plus en plus de pays reviennent à cette association intelligente où il ne s’agit plus d’épuiser les réserves mais de se nourrir mutuellement dans le respect. 
La nature nous montre que chacun a sa place, que la diversité c’est la richesse du vivant et que l’harmonie est possible au-delà et par les différences, qui mettent en relief ce qui nous unit.

Je viens de mon rendez-vous mensuel chez le toubib et je peux sentir à quel point la confiance en soi s’installe. Une confiance basée sur la connaissance intérieure qui s’appuie de moins en moins sur l’extérieur, sans oublier que je fais partie d’un tout. 
Cet engouement soudain pour la politique, même si ce fût seulement le temps de l’émission et celui des réflexions que ça suscite, est aussi l’expression de l’équilibre qui s’installe entre l’intérieur et l’extérieur. 
Le temps de s’enfermer dans sa bulle protectrice afin de fortifier l’aura arrive à son terme et même si je ne suis pas certaine de vouloir continuer ce jeu de contraste qui révèle l’unité, tout s’équilibre naturellement.

Le chantier qui consiste à libérer les croyances invalidantes est conséquent mais il semble que j’en voie la fin. Maintenant, c’est à chaque instant que le meilleur choix se présente dans la poursuite de l’élan motivé par la joie, l’envie. Et là aussi, l’élan est plus tempéré, équilibré, discret. Cela demande encore et toujours d’être conscient, présent.

Je suis en train d’écouter la conférence sur le biomimétisme et ces découvertes me ravissent. Enfin, l’humain prend conscience de la richesse de la nature, de son intelligence supérieure et pense à travailler avec elle plutôt que de lutter contre elle !

Ça me conforte aussi dans l’idée que la connaissance vient de l’observation et qu’elle est donc à portée de tous. C’est une véritable révolution qui témoigne de l’éveil des consciences. Observer de façon objective, tant nos mondes intérieurs que notre environnement révèle la conscience en toute vie, l’utilité de la biodiversité, de tous les aspects de l’être qui ne demandent qu’à s’unir selon le modèle harmonieux de la nature, en bonne intelligence, dans la reconnaissance de leur valeur intrinsèque de chaque élément. Se laisser guider par la source nous place nécessairement au bon endroit et à la juste place, au meilleur de notre potentiel.
« Chaque nouvelle idée apparait toujours comme ridicule puis dangereuse et enfin évidente »…Idriss Aberkane...belle intelligence ce jeune homme !

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr