Encore
une vague d’énergie provenant de la source et invitant à continuer de maintenir
l’attention au point zéro. La particularité de ce monde; la dualité, nous
permet de trouver l’équilibre, le centre, la stabilité et le juste milieu. C’est
sûr qu’on peut en douter quand on est balloté dans cette dynamique mais on peut
aussi utiliser le pouvoir de focalisation de la pensée en l’orientant à l’intérieur
et en se posant en simple spectateur. On est alors le témoin tranquille de l’harmonisation
des couleurs, des énergies. Ceci dit, c’est plus souvent de l’ordre du ressenti
que d’une vision claire du phénomène d’alchimisation.
Hier
la joie, l’enthousiasme, l’espoir et ce matin la fatigue, la tristesse.
Pour
que la stabilité vienne, il faut que les extrêmes se rejoignent, s’équilibrent,
qu’ils se montrent afin que la boucle soit bouclée. On facilite le processus en
laissant faire les énergies, en se positionnant au cœur ou dit plus simplement,
en ne prêtant pas attention aux mouvements d’humeur.
On constate à chaque fois
que ça passe et que ça crée comme un vide qui va attirer de nouvelles
fréquences en conséquence, plus de paix, plus de détachement, de compassion ou
de lâcher prise.
Le positionnement au centre, offre plus de recul, de hauteur et
de profondeur parce qu’on comprend que ce mouvement est naturel, qu’il est
bénéfique et comme il est guidé par le soi et l’âme, comme nous sommes
divinement accompagnés, en sécurité, on se laisse faire en confiance. Il nous
porte sur d’autres fréquences, dans un autre monde, plus solidaire, plus uni et
innovant.
J’ai
écouté une émission où Mélanchon était l’invité et cette fois-ci au lieu de
rejeter en bloc le système, la politique, de me dire, ça ne me concerne pas parce que 'je suis spirituelle", j’ai
été touchée par la lecture d’un texte de Victor Hugo et par l’énergie qu’incarne
cet homme politique qui sait se remettre en question.
Je ne comprenais pas
pourquoi les gens ne votent pas pour ceux qui défendent leurs causes mais en
fait c’est une question de projection, on vote pour celui auquel on se plait à
s’identifier, celui dont on est fier qu’il nous représente.
Alors même si tout
ceci est une grosse farce, le fait que des gens ordinaires soient impliqués
dans ce mouvement audacieux, rend la cause intéressante.
Le projet de
réécriture de la constitution en fixant de nouvelles règles du jeu me semble
une bonne idée. Même si on peut se dire qu’il a un discours démagogique, il
semble que son passé de prof de philo soit un gage d’humanisme et de
compétence.
Plutôt que d’élire un personnage, une marionnette, une gravure de
mode dont les seuls atouts sont sa beauté et son culot, ou sa force de
conviction, en nourrissant l’idée qu’on a besoin d’un maitre, autant voter pour
quelqu’un qui soit un pédagogue et qui porte des valeurs humaines.
On râle d’être
gouverné par des chefs injustes qui ne visent que leur propre intérêt mais
personne ne veut s’impliquer dans la société ou des associations, des actions
solidaires. On préfère signer des pétitions depuis le fauteuil de son salon et
se croire juste, militant responsable.
La politique c’est juste une réflexion
qui vise à définir comment on vit ensembles. Et même si on est responsable de
ses mondes intérieurs, si on est son propre chef, il est utile qu’il y ait un
conseil de sage qui gère l’ensemble, la société.
A l’échelle individuelle, on
peut le constater, du centrage au point zéro, un élan déterminé émerge et à l’échelle
collective ça se répercute aussi.
Il
semble donc logique qu’un groupe d’individu, de sages, se réunissent afin de
prendre des décisions qui vont servir l’ensemble.
Entre laisser des individus
élus pour leur capacité à gagner, à tricher, à s’enrichir sur le dos de la
déresponsabilisation des peuples et déléguer auprès de personnes compétentes
élues justement pour leur qualités humanistes, il y a une grande différence.
Et
la différence vient de la façon dont chacun se traite lui-même. Soit on est
conscient de qui on est, et responsable de ses choix, de ses actes, soit on se
dévalorise par ignorance de notre nature véritable en rendant l’autre
responsable de notre mal être. Dans ce cas, on va chercher à prouver sa valeur en entrant dans le jeu de la comparaison, de la compétition.
Tant que la majorité se cachera derrière des
masques, le jeu de la politique sera une sombre farce. Les gens ont peur de la
révolution parce que ça implique un changement extérieur mais quand on sait que
tout commence en soi et se répercute sur l’extérieur, et surtout que ce
changement peut se faire en douceur, on comprend qu’il n’est pas nécessaire que
le sang soit versé.
Au pire quelques gouttes de sueurs vont perler dans cette
révolution, ce retournement de conscience, ce retour au centre motivé par le
jeu des extrêmes et son mouvement parfois violent mais la paix revient
toujours.
Elle s’installe ainsi peu à peu et c’est la joie, le sentiment de sécurité,
qui remplacent la peur de souffrir.
C’est
un mouvement physique naturel ; le pendule finit toujours par se
stabiliser au centre. On peut donc faire confiance aux forces, aux éléments et
aux lois qui les régissent. Cette vision peut sembler froide, insensible mais
au contraire elle trouve l’équilibre entre force et vulnérabilité, entre déni
et passion excessive.
Cet
article m’a bien plu :
Chacun
nourrit l’excès, les abus, la violence en cherchant à dominer, à
spéculer, à consommer à tout va pour tenter de remplir un vide intérieur. L’injustice
sociale nait du déni intérieur, du rejet de soi, de ses valeurs humaines que l’ignorance
et la peur foulent aux pieds.
On se valorise par manque d’amour véritable de
soi en s’entourant de faire valoir, d’amis qui nous flattent ou qui nous
valorisent par leur beauté, leur richesse, les dons qu’on pense ne pas avoir.
Une
société qui se fonde sur des valeurs superficielles, sur l’image, les apparences
ne peut pas être juste et chacun participe à cela en privilégiant le paraitre et
l’avoir au détriment de l’être.
Mais
tout ça est en train de changer et c’est justement en regardant les faits
depuis le point zéro, avec un certain recul au travers de notre propre
évolution intérieure qu’on en constate la réalité.
Il n’y a jamais eu autant de
personnes lucides pour prévenir, pour alerter, pour dénoncer qu’en notre temps,
notre siècle.
Même si ces révélations dérangent elles ont au moins le mérite de
nous faire réfléchir et de remettre en question nos croyances.
Chacun est amené
à devenir responsable de ses choix, de ses actes, de sa vie. Et chacun joue le
rôle que son âme lui inspire vis-à-vis de la société. Mais tous vont dans la
même direction, plus de conscience, plus de présence, plus de transparence, d’authenticité
et de solidarité.
La
folie de la société nous oblige à nous regarder en face et à trouver, à
exprimer ce qui a le plus de valeur à nos yeux.
Les
enseignements à propos de la loi d’attraction qui pousse les gens à s’enrichir
facilement sont des leurres, des stratégies qui éloignent de l’être et
continuent de nourrir le paraitre, la spéculation, la compétition, la concurrence.
Les stratégies marketing prévues à cet effet participent à nourrir l’illusion. C'est toujours l'intention, la vibration dominante qui crée et si elle est basée sur la dualité conflictuelle ou l'idée de gagner pour combler un manque, elle ne fera qu'amplifier la sensation de vide intérieur, d'insasisfaction.
Réaliser son plein potentiel ne peut se faire au détriment de l’ensemble à coup
de manipulation et de spéculation. Seul le cœur a la faculté de mener à l’équilibre
intérieur et avec l’extérieur. L’un ne va pas sans l’autre.
La vision et l’action
à partir d’un calcul intellectuel, égotique ne peut pas nourrir un être. Posséder
des millions sur son compte en banque, avoir des résidences secondaires,
consommer à tout va n’a jamais comblé le vide intérieur. Chacun peut voir les
dégâts que créent l’égoïsme à l’échelle mondiale en tous les domaines de la
vie. L’individualisme poussé à son comble, l’inconscience ou le formatage des
populations télécommandées par les médias et manipulées par leurs propres mondes
intérieurs, leurs émotions, le déni de leurs propres souffrances, créé un monde
chaotique. Et ce chaos est sensé nous éveiller, nous faire prendre conscience
de qui nous sommes en vérité.
Personne
ne peut dire maintenant qu’il ne sait pas puisque tout est montré mais trop
souvent on agit à l’envers. On tente de réparer l’extérieur, d’agir sur la
matière alors que tout commence dans le subtil, la pensée, le positionnement
intérieur.
Depuis
cet espace neutre, les choix deviennent évidents et nourrissent le bien commun.
La position de neutralité n’entraine pas à l’immobilisme même s’il s’agit de se
poser le temps que passent les vagues.
Ce positionnement est intérieur et peut se faire mentalement en une fraction de seconde. Le retour au cœur est une
question de choix et de présence à soi, de conscience. Il ne s’agit pas de
rêver d’un monde parfait mais de vivre dans l’unité intérieure et la paix.
Lorsque j’accueille sans jugements un aspect intérieur révolté, la sensation d’unité
s’ancre et se ressent physiquement. En conséquence, les comportements extrémistes
des autres sont perçus avec compassion sans pour autant les cautionner.
La
façon dont les nouvelles générations voit et vivent le monde témoigne de cet
éveil des consciences et en tous temps, ceux qui viennent après portent en eux
les acquis de leur parents, améliorent les comportements en fonction des
connaissances nouvelles qu’ils amènent.
Lorsqu’on
tend vers cette unité intérieure on se sent de plus en plus partie intégrante
de la société parce qu'on y trouve sa place. En agissant dans la transparence, dans la cohérence, l’alignement
des corps à la vibration Source, chaque geste est porté par la conscience de ce
que nous sommes: une unité dans l’ensemble.
Et c’est depuis l’harmonie
intérieure qu’on est à sa juste place parce qu’alors, on est tout simplement
sans peur, sans culpabilité et sans jugements.
Le fait de ne pas juger permet
de se positionner en connaissance de cause, avec détermination mais sans
passion excessive.
Au lieu de la pensée : « après nous le déluge », émerge naturellement l’idée de
contribuer en conscience au bien-être de l’ensemble, selon son être, en sachant
que nous sommes juste de passage ici-bas. Le sens de la propriété, de l’appropriation,
de l’avoir est aussi relativisé par ce qu’on ne s’accroche à rien.
Quand on fait l’expérience de l’unité
intérieure, de l’association des corps, de l’harmonisation des énergies, on
conçoit parfaitement que la société puisse vivre selon ces valeurs inhérentes à
l’humain.
Le
biomimétisme commence à intéresser de plus en plus de scientifiques parce que
la nature est un modèle d’harmonie, de bien vivre ensemble. Autrefois seule l’armée
s’y intéressait pour trouver des systèmes de défense ou d’agression, de
prédation, d'extension de territoire, mais aujourd’hui on y voit un modèle social parfait. Des applications dans tous les domaines de la vie. En témoigne
cette vidéo conférence :
Biomimétisme : L’économie de la connaissance
par Idriss Aberkane
La
nature de laquelle nous sommes issus et qui nous porte, nous donne la vie en ce
corps physique, sait parfaitement agencer les éléments, les énergies qui la
composent et en prenant exemple sur elle, nous prenons vraiment conscience qu’elle
est une mère pour l’humanité.
De plus en plus de pays reviennent à cette association
intelligente où il ne s’agit plus d’épuiser les réserves mais de se nourrir
mutuellement dans le respect.
La nature nous montre que chacun a sa place, que
la diversité c’est la richesse du vivant et que l’harmonie est possible au-delà
et par les différences, qui mettent en relief ce qui nous unit.
Je
viens de mon rendez-vous mensuel chez le toubib et je peux sentir à quel point
la confiance en soi s’installe. Une confiance basée sur la connaissance
intérieure qui s’appuie de moins en moins sur l’extérieur, sans oublier que je
fais partie d’un tout.
Cet engouement soudain pour la politique, même si ce fût
seulement le temps de l’émission et celui des réflexions que ça suscite, est
aussi l’expression de l’équilibre qui s’installe entre l’intérieur et l’extérieur.
Le temps de s’enfermer dans sa bulle protectrice afin de fortifier l’aura arrive
à son terme et même si je ne suis pas certaine de vouloir continuer ce jeu de
contraste qui révèle l’unité, tout s’équilibre naturellement.
Le
chantier qui consiste à libérer les croyances invalidantes est conséquent mais
il semble que j’en voie la fin. Maintenant, c’est à chaque instant que le
meilleur choix se présente dans la poursuite de l’élan motivé par la joie, l’envie.
Et là aussi, l’élan est plus tempéré, équilibré, discret. Cela demande encore
et toujours d’être conscient, présent.
Je
suis en train d’écouter la conférence sur le biomimétisme et ces découvertes me
ravissent. Enfin, l’humain prend conscience de la richesse de la nature, de son
intelligence supérieure et pense à travailler avec elle plutôt que de lutter
contre elle !
Ça
me conforte aussi dans l’idée que la connaissance vient de l’observation et qu’elle
est donc à portée de tous. C’est une véritable révolution qui témoigne de l’éveil
des consciences. Observer de façon objective, tant nos mondes intérieurs que
notre environnement révèle la conscience en toute vie, l’utilité de la
biodiversité, de tous les aspects de l’être qui ne demandent qu’à s’unir selon
le modèle harmonieux de la nature, en bonne intelligence, dans la reconnaissance
de leur valeur intrinsèque de chaque élément. Se laisser guider par la source
nous place nécessairement au bon endroit et à la juste place, au meilleur de
notre potentiel.
« Chaque nouvelle idée apparait toujours comme
ridicule puis dangereuse et enfin évidente »…Idriss Aberkane...belle intelligence ce jeune
homme !
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr