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08 Aujourd’hui, le ciel est pur, dépourvu de nuages parallèles ! Ça fait
du bien et c’est devenu tellement rare que j’y vois quelque chose de bénéfique, comme un bon présage.
Il
se passe beaucoup de choses dans l’invisible et bien que je ne perçoive pas
grand-chose, je sens tout de même que des capacités extrasensorielles sont en
train de s’affiner.
C’est toujours difficile d’exprimer ce qui est de l’ordre
de l’intuition, du ressenti, des sentiments même parce qu’on ne peut pas être
objectif et le vocabulaire est limité puisque l’humain a développé et
survalorisé le mental.
Tout
ce qui est intuitif est marginalisé, méprisé ou carrément encensé lorsque ce
sont des artistes qui se laissent guider. Et même si on se moque généralement des
médiums, beaucoup de personnes font secrètement appel à leurs dons.
En plus, c’est un ensemble de sensations qui sont vécues simultanément.
Je
recommence à faire des rêves semi-conscients où des images dont je ni connais
ni les personnages, ni les lieux, apparaissent.
C’est comme si j’étais pour
quelque temps dans la peau de quelqu’un d’autre.
C’est assez étrange et impossible
à décrire.
Des visions apparaissent comme hier, celle de mains allumant un feu
et d’une voix qui tente de raisonner l’incendiaire. Puis en ouvrant la page
d’accueil d’orange, la première info sur laquelle je tombe, c’est celle d’un
incendie.
Je
ne suis pas en train de dire que je fais des rêves prémonitoires mais
simplement que les voiles qui séparent le visible de l’invisible semblent se
dissoudre chaque jour un peu plus. Tout comme les notions d’espace et de temps.
Le
sens de l’individualité change aussi et ces rêves semblent refléter
l’ajustement de la pensée consciente, inconsciente et subconsciente. Comme si
la lumière de la source venait jusque dans les profondeurs de l’être et par le
fait de lâcher prise dans la journée, l’ajustement, l’harmonisation des énergies, se réalise
dans les moments où la conscience est en sommeil ou légèrement endormie.
Les
synchronicités deviennent la norme et je m’y habitue. L’idée que le besoin de
contraste n’est plus si nécessaire qu’avant, m’indique que le désir d’harmonie
et d’unité, de communion entre le masculin et le féminin, l’âme, le corps et
l’esprit, commence à se manifester dans la matière.
Tout
se passe dans le subtil, l’invisible, à l’intérieur, avant de se manifester
dans la matière et comme l’humain est multidimensionnel, il n’est pas étonnant
que d’une part le mental soit largué et d’autre part que ce processus soit
relativement long. Enfin si on résiste au changement parce que dès lors qu'on abandonne la lutte, les énergies s'harmonisent immédiatement apportant la paix intérieure et le mental capte quelques temps après.
Par l'expérience et l'observation le mental perçoit certaines phases du processus qu'il comprend un peu mieux. Le fait qu'il soit plus en confiance lui permet de se fier à l'intuition et
surtout le changement de vision l'aide à capter certaines infos.
Comme
il n’a pas beaucoup de références en matière de spiritualité, il peine à
traduire ce qui est perçu mais déjà, il n’y a pas de stress ou de sensation
d’être privé de quelque chose.
J’ai
dû relire ce que j’avais écrit hier en voyant les commentaires parce que je
n’ai pas eu la sensation de m’exprimer en victime.
Je suis plutôt dans une
phase d’observation et de lâcher prise, consciente que tout ce à quoi je me
suis accrochée n’a pas vraiment de sens ou est devenu obsolète mais il n’y pas de souffrance ou de peur.
Au contraire,
je commence à prendre vraiment confiance en ce processus d’accueil et à
comprendre dans quel ordre les choses se déroulent, à me fier plus à
l’intuition au ressenti qu’au raisonnement mental. A accepter le fait de ne pas
comprendre de suite ou même éventuellement jamais, à ne plus attendre de
comprendre pour oser être ce que je suis et à agir dans l’élan, sans me demander s’il est juste ou non.
S’il
y a élan spontané, c’est qu’il est forcément le bon puisque nous sommes
toujours guidés. Enfin il est le bon dans le parcours qui est le mien, en étant
consciente que je suis avant tout l’amour, en ayant confiance en cela pour me
permettre d’agir spontanément puisque je prends la responsabilité de mes choix.
Ce qui ne veut pas dire que je ne projette pas vers l’extérieur ce que je
ressens, au contraire, mais je le fais le plus souvent en étant consciente de
ce phénomène et en revenant au centre si je ressens un malaise ou si l’autre se
sent agressé.
Et
en agissant dans la spontanéité de l’instant, je vois autant la peur qui peut
se manifester face à l’inconnu, que la joie de découvrir, d’être surprise,
émerveillée même parfois de ce qui résulte de cette attitude confiante.
L’idée
même de qualifier une pensée émotion de peur perd peu à peu son sens parce que
tout est énergie et dans l’acceptation de ce qui se manifeste en soi, la
reconnaissance de cela, il n’y a plus de prise dessus.
La
peur est perçue comme une énergie de résistance ou d’incompréhension qui a
nécessairement son opposé et quand on vient au centre de soi, c'est-à-dire
quand on ne s’attache plus à ce qui émerge en soi, que ce soit "positif"
ou "négatif", quand on laisse passer l’énergie, l’équilibre s’établit dans
le mouvement.
Là encore, ça n’est pas évident à expliquer puisque c’est de
l’ordre du vécu, du ressenti.
J’ai
été contente d’avoir un retour au travers des commentaires parce qu’il est vrai
qu’ils sont rares. D’un autre côté comme j’y réponds spontanément d’une façon
qui peut sembler sèche parfois, ou sur un ton un peu trop sûr de moi, ça n’est
pas étonnant non plus. Enfin disons que le fait que je ne sois pas dans la
complaisance peut heurter.
Les parts internes qui restent méfiantes s’activent toujours
et je suis encore dans la réaction ou la justification mais j’en suis
consciente, même si je ne le réalise qu’après.
Je me rends compte que je suis
encore sur la défensive et c’est sûr que les croyances et conditionnement sont
encore actifs.
Mais le reconnaitre et accepter cela, c’est la seule façon de
changer le comportement.
C’est d’abord la vision qui change, les énergies qui s'équilibrent et le comportement
s’y ajuste naturellement.
C’est
vrai qu’il n’est pas facile de trouver l’équilibre et le masculin en moi a
encore besoin d’être pacifié, harmonisé, mais ça s’installe peu à peu.
Être vrai et spontané avec soi-même est relativement facile mais face aux autres,
c’est délicat parce qu’on ne sait pas comment ce qu’on dit sera interprété.
En
ce sens, commencer par accepter d’être ce qu’on est, facilite les choses parce
qu’alors, on se souvient qu’on n’est pas responsable de la façon dont l’autre
perçoit ce qu’on dit.
Et parfois avec le recul on se rend compte qu’un
comportement qu’on a cru être excessif a eu finalement un impact positif.
Il
y a quelques jours, le gamin du quartier qui arrive à l’âge de l’adolescence a
claqué les portes en criant et ça m’a amené à m’intérioriser pour faire face à
ma propre colère, à accueillir les pensées émotions de l’adolescente intérieure.
J’ai offert à la source tout ce que la situation faisait émerger jusqu’à
retrouver la paix.
Puis le matin quand j’ai vu son père, je lui ai dit spontanément et sans agressivité, sans me plaindre, qu’il
serait bon qu’il apprenne à son enfant à gérer sa colère.
Sur le coup, j’étais
sure de moi et il ne s’est pas braqué bien que je l’ai entendu bredouiller
quelque chose d’incompréhensible alors qu’il s’éloignait.
Après avoir fait une
sieste l’après midi, j’ai commencé à culpabiliser, à me dire que j’aurais dû me
taire, ne pas m’en mêler. Peu à peu, j’ai senti mon taux vibratoire baisser
alors j’ai offert à la source intérieure ces pensées de culpabilité.
Et ce
matin, le père de l’enfant m’a salué gentiment. Je ne sais pas si son attitude
est sincère parce que beaucoup de gens agissent de façon à ne pas faire de
vagues mais ça lui appartient.
Cette
expérience me montre que l’accueil des pensées émotions permet d’exprimer les
choses de façon juste.
Juste pour soi-même, juste lorsqu’on sent que tout en
soi est aligné.
Mais ce que je décris là n’est pas
intellectuel, il ne s’agit pas de raisonner.
Il est question d’accueillir ce
qui émerge en soi et de rester spontané.
Tout se passe à l’intérieur de façon
intuitive, au ressenti.
C’est quand on essaye de l’expliquer que ça se
complique mais en vérité c’est très simple.
Ce que je défini comme juste se
base sur l’effet que ça me fait à l’intérieur.
Si la sensation est désagréable,
c’est que la pensée n’est pas alignée à la source.
Et ce qui est juste pour moi
ne le sera pas nécessairement pour l’autre.
L’âme connait les raisons des
échanges entre humains, elle sait ce que chacun doit intégrer, ce que chacun a
besoin de conscientiser et d’affirmer.
Au niveau de l’âme, il n’y a pas de culpabilité,
de notion de supériorité ou d’infériorité, de bien ou de mal, il y a simplement
des expériences qui permettent à chacun de devenir plus conscient et
bienveillant avec lui-même et avec les autres.
Les autres qui sont issus de la
même Conscience sont donc égaux en droit, ils ont la même valeur, le même
potentiel, nous sommes individualisés uniquement au niveau de la personnalité.
Peut-être aussi au niveau de l'âme et du Soi mais ça pour le moment, je ne m'en préoccupe pas.
J'ai plutôt l'impression que l'unité de conscience "commence" au niveau de l'âme mais bon, c'est une impression qui demande confirmation...
La
matinée s’est écoulée tranquillement au jardin où je récolte ce que je peux
puisque tout vient en même temps. Là encore ce qui pourrait me réjouir a
tendance à me coller la pression parce que tout vient en même temps,
en des quantités difficilement gérables.
Je sens que c’est encore une occasion
de lâcher tout ce qui nourrit les croyances basées sur l’idée de manque.
Et là
encore, inutile d’essayer de trouver l’équilibre en raisonnant à partir de
nouvelles croyances.
Le mental ne peut pas avoir une vision juste de ce qu’est
l’équilibre, le juste milieu, seul l’accueil des pensées émotions de jugement,
l’abandon en confiance à la source, peut rétablir l’ordre, l’équilibre et l’harmonie.
Il ne dispose pas de toutes les données pour avoir une juste vision de ce que sont la justesse et l'équité.
C’est toujours au niveau énergétique que les choses commencent ou se réalisent.
Le mental peut comprendre certaines données spirituelles par l’expérience, l’observation
et la déduction même si sa compréhension est limitée.
Il n’aura qu’un aperçu
limité de la réalité multidimensionnelle de l’être qu’il peut difficilement
concevoir. Même lorsqu'on ne s'identifie plus à la personnalité seulement, lorsqu'on se fie à la paix du cœur, et lorsqu'on est conscient des conditionnements qu'on ne veut plus nourrir, la vision du mental reste aléatoire, subjective et limitée.
Le cœur sait, comprends ces notions complexes mais sa façon de
comprendre n’est pas intellectuelle même s’il est intelligent. Ce savoir est
plus de l’ordre du ressenti, c’est une sensation intérieure qui ne laisse aucun
doute mais qui ne permet pas de voir la trame entière.
8/08
Ce matin, je suis tombée du lit à 5h et bien que je me sois demandée s’il ne
serait pas plus respectueux pour les besoins du corps physique de me recoucher,
l’envie de profiter de la fraicheur matinale l’a emporté. Et aussi l'envie irrépressible d'écrire.
Par
expérience, et avec du recul, je sais que l’esprit précède la matière et que la
façon dont on se sent psychologiquement prévaut sur le corps physique.
J’ai eu plusieurs
fois l’occasion de constater la puissance de l’état d’être et même si c’est à
travers l’usage de psychotropes que j’ai fait ce constat, je l’ai aussi vérifié
dans des périodes où je ne prenais rien du tout.
Avant même de me tourner vers
le christ, j’ai constaté que selon mon état d’être intérieur, tout changeait
dans ma réalité, dans la matière. Et c’est aussi pour cette raison que je me
suis tant accrochée aux drogues mais maintenant je le vérifie en conscience et comme
je sais que je peux changer mon état d’être en changeant ma vision, mes
pensées, ça change tout.
Ce ne sont plus les produits qui déterminent exclusivement
mon état d’être même s’ils ont un impact physiologique sur le corps. L'intensité de la croyance en cette seule solution possible pour être bien dans ma peau, diminue peu à peu par l'observation des processus internes.
Je constate
la puissance du lâcher prise et la façon dont cela change les croyances en
profondeurs.
Même si le processus qui permet de libérer le geste addictif est
long, c’est chaque jour que je peux vérifier l’efficacité du lâcher prise et le
fait que les pensées que je nourris impactent directement mon état d’être indépendamment
de l’effet des cachets.
J’ai fait plusieurs fois ce constat et c’est cela qui
dissout peu à peu la croyance que les cachets sont la seule façon d’être bien. La
guérison ou libération intervient selon plusieurs facteurs déterminant et dans
un ordre précis.
Il
est nécessaire de prendre conscience de ce qui est puis en ne luttant pas
contre cela, en laissant l’amour et la lumière restaurer la vision, l’ordre et
l’équilibre énergétique, le geste change.
C’est toujours la prise de conscience
suivie de l’acceptation qui permet de modifier les énergies, de les harmoniser
et c’est ce qui change l’attitude, le geste, la matière.
C’est devenu une
certitude pour moi parce que justement j’observe ce qui se passe à l’intérieur, le plus objectivement possible, enfin dans la neutralité.
Lorsqu’on
est conscient de la puissance de l’esprit, quand on constate à quel point on
somatise par exemple, le premier réflexe sera de changer sa vision donc ses
croyances mais si on ne va pas au bout du processus, non seulement on luttera
contre le mental, contre les pensées/émotions qui n’entrent plus dans le cadre
des nouvelles croyances créant ainsi des conflits internes, mais en plus on
renforcera la division donnant ainsi plus de poids aux croyances passées et rien ne pourra changer durablement.
Ça peut
sembler complexe mais quand on fait l’expérience de la paix qui vient lorsqu’on
lâche prise, lorsqu’on se place en observateur neutre de ce qui est, comme la
paix s’installe, on commence à comprendre avec le cœur, que l’unité est la
clef.
Mais là encore, on ne peut passer de la dualité à l’unité en essayant de
comprendre intellectuellement.
Si
le mental essaie de savoir ce qui est juste par des raisonnements basés sur des
connaissances nouvelles, il va s’emmêler les pinceaux et ce sera pire si la
personne a un fort quotient intellectuel parce qu’elle va s’acharner à vouloir comprendre
alors que ça n’est qu’en s’abandonnant à l’intelligence du cœur, en toute humilité, c'est-à-dire en reconnaissant
que le mental est dépassé, que la lumière peut le pénétrer.
Mais là encore, tant
qu’on a des attentes, tant qu'on veut savoir, comprendre de suite, c’est que le mental reste au premier plan.
Tant
qu’on n’a pas complètement confiance en l’intelligence du cœur, on ne peut pas
recevoir les réponses, enfin on ne peut pas les percevoir parce qu’on s’identifie
au mental, on reste dans l’attente d’une compréhension intellectuelle et par ce
fait, on accorde plus de place au mental qu’au cœur.
Je
ne sais pas si je suis claire mais ce qui est certain c’est qu’en revenant
systématiquement au cœur, quand quelque chose nous trouble, en lui confiant
tout ce qui nous pèse, nous interroge, les réponses viendront.
Elles seront
personnalisées, elles correspondront toujours à notre personnalité, à ce que
nous avons besoin de conscientiser et de lâcher mais ce qui est valable pour
tous, c’est le principe, le fait de devoir lâcher prise pour amplifier la foi,
la confiance en l’intelligence du cœur.
Tant qu’on nourrit la division
intérieure, tant qu’on rejette un seul aspect de l’être, tant qu’on ne fait pas
la paix avec tout ce que nous sommes, tant qu’on n’a pas suffisamment confiance
en la source, on ne pourra pas changer de comportement.
Seul le cœur peut réaliser
la paix et l’unité intérieure, aucune connaissance intellectuelle ne peut
amener la paix profonde et véritable en soi. Rien ne peut remplacer l’expérience
directe, intérieure.
J'ai du attendre que ma vision s'éclaire à propos de l'épisode avec le voisin avant de pouvoir en parler. Je voulais comprendre un peu mieux mais là encore, j'essayais de savoir si j'avais eu tort ou raison alors que la seule chose que demandait cette expérience, c'était d'offrir à la source tout ce que ça faisait émerger en moi, de prendre conscience du déséquilibre intérieur et de laisser la source agir.
C'est la raison d'être de ce contexte duel, amener chacun à rechercher et à trouver la paix du cœur, l'unité et l'harmonie intérieure.
Maintenant, je ne raisonne plus en terme de tort ou de raison mais plutôt en me disant que la seule chose qui importe, c'est de repérer et lâcher les déséquilibres, les pensées qui nourrissent les croyances basées sur l'idée de division, de séparation et c'est tout.
C'est cela qui rétablit la paix et l'harmonie.
En l'occurrence il s'agissait de lâcher la culpabilité, la croyance que je suis responsable des réactions de l'autre. Vaste sujet!
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr