samedi 13 août 2016

« Le potentiel de la source en soi se découvre peu à peu »





Je suis toujours focalisée sur l’auto-guérison puisque ça fait partie des attributs divins de l’humain et ce conseil des guides canalisés par Lulumineuse, tiré au hasard (en cliquant sur ce lien) me parle évidemment.
"Seule ton interprétation t'amène à la peur. Veille à la manière dont tu gères les informations, avec ton émotionnel."
-- Lulumineuse
Cette affirmation est venue me ramener à la conviction que je peux guérir parce qu’il est naturel que le mental émette des doutes puisque toute sa vie il a nourrit l’idée d’impuissance et d’indignité. Enfin je devrais dire que ces programmes invalidants inhérents à l’humain ont agi en sourdine tant que je n’étais pas consciente de ma nature véritable, multidimensionnelle.

L’idée que le lâcher prise soit indispensable dans le processus de création délibérée, de guérison, apparait pour des raisons tout à fait logiques. L’attente est un signe que le mental est en état de stress, que la peur commande et bien évidemment si elle est dominante dans l’inconscient, elle va s’opposer au processus de guérison, en annuler les effets. 

J’ai demandé spontanément à mes guides, enfin aux aspects multidimensionnels qui sont dans des sphères lumineuses, comme l’explique Kreyon dans ce message, de procéder à un soin sur mes artères hier soir. 
Je sais que ce que je peux faire pour favoriser la circulation sanguine, c’est de nourrir la joie donc d’accueillir et d’offrir à l’amour lumière intérieurs toute pensée pessimiste, toute peur, toutes croyances passées d’impuissance, d’indignité. D’être vigilante à la fréquence sur laquelle je suis à chaque instant. 


Ceci dit, il ne s’agit pas de se fliquer mais juste de revenir au centre, de se positionner en observateur quand on sent que quelque chose est troublant en soi. 
Malgré que ces pensées apparaissent je ressens que la guérison fait partie de mon parcours de vie, je ne peux pas l’expliquer mais c’est une forme d’assurance intérieure. 
Il se peut aussi que ce soit seulement une vision du mental qui comprend la puissance de l’amour, des croyances, mais c'est un ressenti qui émane dans la paix et l’unité intérieures. 

Les synchronicités placent sur ma route des messages, des vidéos qui parlent de la puissance du subconscient, des aspects multidimensionnels divins, sans parler de mes deux livres de chevet actuels ; les « 13 rayons sacrés » de Joéliah et celui du docteur Lissa Rankin : « Quand le pouvoir de la pensée l’emporte sur les médicaments ».

Je constate que contrairement à mon habitude, je ne me précipite pas pour lire ce livre qui peut m’amener à amplifier la foi en ce processus interne et naturel de guérison et en cela je reconnais des peurs encore actives. 
Mais je ne force rien, je laisse les pensées émerger et je les offre à la source puis je suis toujours l’élan spontané. La peur de trouver en cette lecture des idées qui viennent diminuer ma foi, comme par exemple le fait qu’il faudrait forcer quelque chose ou encore qu'elle affirme des idées qui ne résonnent pas avec ma vision, mon ressenti. Le fait qu'elle soit médecin est à double tranchant.
Par expérience, je constate que lorsque je suis connectée à la source ou aligné aux fréquences de la paix, de l’unité, de la joie, tout s’écoule facilement et naturellement. 
En ce sens la seule chose à faire, c’est d’être conscient ouvert et réceptif.  




Le mental est très utile lorsqu’il a reconnu la puissance de l’amour sans conditions, la valeur de l’intuition et surtout lorsqu’il n’est plus méprisé ou rejeté comme un mal propre, un aspect inférieur de l’être. Il est utile lorsqu'on sait reconnaitre l'énergie qui porte les pensées mais là encore, cette perception se cultive et se développe par la pratique, l'attention à ses mondes intérieurs, patiemment.
Au début du parcours, c’était laborieux parce qu’il essayait de s’adapter aux nouvelles croyances, en rejetant les émotions dites négatives, en essayant de suivre le modèle de l’être spirituel qu’il s’était imaginé.
Mais en prenant l’habitude d’agir par instinct, ou par intuition, de façon spontanée tout en sachant que le but n’est pas de savoir si l’élan émane du cœur ou de la tête, il a pris confiance en la source, en l’intelligence du cœur, du corps physique et même vis-à-vis de l’inconscient. 
Cette attitude permet de libérer les pensées relatives aux croyances anciennes et chose essentielle d’intégrer la liberté véritable. Cette liberté d'être est indispensable pour pouvoir agir selon ses propres visions et son ressenti.
C’est une façon d’être qui permet à tous les corps d’être nettoyés, équilibrés, à l’inconscient d’être éclairé ce qui a pour effet de désactiver peu à peu les croyances invalidantes et de limiter les stratégies de survie qui alors sont cantonnées aux fonctions naturelles du corps physique.

La capacité à prendre du recul permet au mental d’adopter de nouvelles stratégies qui sont élaborées en association avec tous les corps, selon la vibration de l’unité, de la paix. 
Elles ne sont plus établies selon la peur mais selon l’amour sans conditions et la certitude que chaque corps, chaque système interne est précieux, que chaque organe est aussi nécessaire et qu’il n’y a pas de notion d’infériorité et de supériorité. Comme le note aussi Kreyon dans le message cité plus haut.

Il est clair que ce changement de positionnement interne entraine des ajustements, et cet afflux de lumière permet au mental de retrouver sa juste place, celle d’observateur. 
De ce point de vue il va pouvoir déduire selon sa logique de comparaison en utilisant aussi la notion de temps, de linéarité, passé et présent, les corrélations entre le mode de pensée et l’état d’être. 
Il va comprendre l’intérêt de suivre l’intuition et pouvoir interpréter avec plus de clarté ces processus internes si complexes de l’accueil, de l’acceptation, du lâcher prise. 
Il reconnait aussi les facteurs "risque" et "erreur d’interprétation" non plus comme des freins, des contraintes mais comme quelque chose de naturel qui en plus lui permet de se détendre, de lâcher le besoin de convaincre, de plaire, de performer. 

Cet outil de la conscience est essentiel puisqu’il est le lien entre les mondes invisibles de la pensée et celui de la matière, du geste. Le pont entre l’idée et sa manifestation, le concept et sa réalisation. Il est aussi le pont entre la conscience source et le monde des croyances, de la pensée humaine, de la personnalité. 
Ceci dit, ça n’est pas lui qui agit mais il est nécessaire au plan puisque c’est aussi selon le choix de focalisation que l’énergie s’oriente et change de forme. 

C’est vrai que ça n’est pas évident de parler de choses spirituelles depuis la personnalité humaine mais c’est normal et logique puisque nous sommes multidimensionnels ; nous existons sur différents plans de conscience. Ça aussi ça pose problème au mental mais comme il n’est pas séparé de la source, de l’intelligence du cœur, déjà, s’il est en confiance, il peut recevoir l’inspiration qui va lui permettre de lâcher le besoin de comprendre et ainsi de pouvoir recevoir de nouvelles infos. 




Dans mon désir de manifester la santé parfaite et la jeunesse éternelle juste pour être bien avec tous mes corps, en ce temple de chair, dans cette incarnation et pas dans l’idée de durer, les pensées invalidantes, d’impuissance et d’indignité apparaissent mais comme elles sont harmonisées dans la vibration du cœur, de nouvelles idées émergent. 
Par exemple le fait que la mort soit un portail vers d’autres mondes ou un changement d’apparence comme l’eau qui peut passer de l’état liquide à celui de vapeur, vient comme une évidence logique sans émotions. 
L’idée que la personnalité ne peut pas contrôler la vie vient relativiser la notion de pouvoir qui se libère ainsi du besoin de dominer, de se valoriser en s’appropriant les mérites de toute réussite ou de ce qu’elle peut considérer comme une victoire.

Il ne s’agit pas de combattre quoi que ce soit ou de gagner contre quelque chose mais juste de laisser la nature véritable de l’être se manifester et d’être conscient que quelque chose de plus grand que la personnalité est à l’œuvre.

Le concept de hiérarchisation est abandonné au profit de l’association, de l’unité où on reconnait à chaque cellule, chaque énergie, le droit d’être et son ‘utilité’. 
Là aussi ce concept d’utilité est en lien direct avec les croyances qui se basent sur la notion de mérite et de récompense, de besoin d’être productif. C'est aussi ce qui donne un sentiment d'urgence et colle la pression alors que je constate qu'en agissant en conscience, en prenant le temps de faire les choses, tout est simplifié et coule de source.

Ces notions sont réajustées, équilibrées à mesure qu’on vibre sur la fréquence de la paix et de l’unité. Le mental perçoit les choses sous un angle nouveau et toujours selon le même principe de lâcher prise et d’ouverture, de capacité à recevoir.

En repensant à la notion de prospérité, je me suis demandée si j’avais définit ma vision de cela dans ce que j'ai publié hier mais comme je n’ai pas l’envie de relire ce que j’ai écris à ce sujet puis comme ces concepts sont nouveaux, je suis l’élan qui me pousse à développer ce thème qui touche tellement de domaines.

On associe en général la prospérité, l’abondance, à l’aspect matériel et financier de la vie mais selon ma vision, c’est beaucoup plus vaste, à l’image de ce que nous sommes. 
La richesse à mon sens est énergétique, vibratoire, elle est liée à la conscience d’être l’amour et la lumière. Ou la substance du vivant, intelligente, évolutive, le tout harmonieusement orchestré est en perpétuel mouvement.

Cette connaissance est la plus grande richesse que puisse détenir un être humain puisque de cela découle une vision, un état d’être et un comportement en conséquence. 
Selon notre vibration on attire des fréquences, des situations, des personnes en résonance alors quand on peut vibrer l’amour, la paix, l’harmonie et l’unité, on ne manque de rien, on est déjà comblé.

La puissance nous fait peur parce qu’on l’a associée à la domination tout comme l’argent est très souvent perçu comme un de ces facteurs de dominance sur les autres et même sur la vie. Ce sont les pensées qui ont émergé en écoutant le livre audio de Louise Hay. 
Ce n’est pas nouveau puisque j’ai déjà reconnu que je portais ces croyances et qu’elles étaient bien ancrés et de plus nourries continuellement par le collectif de façon consciente et inconsciente. 
Là encore, il ne s’agit pas de se raisonner, de se dire que ce sont de fausses croyances à éliminer mais plutôt de se tourner vers le cœur, de lui offrir ces énergies afin qu’il les harmonise et qu’émergent de nouvelles idées, une nouvelle vision.

Lorsque notre cœur déborde, on attire le meilleur autant pour nous même que pour les autres puisque la vibration n’a aucune limite et elle affecte tout ce qui nous entoure, personnes, animaux et objets compris. 
On peut même constater que ça change notre apparence physique. 

Je fais un break pour aller cueillir les fraises et les framboises. Si j’en parle c’est parce que j’ai remarqué que les pensées liées à la peur du manque mais aussi à la peur de l’abondance sont apparues dans cette situation de surabondance de récolte. J’ai vu comment la production avait diminué quand j'ai compris que je me sentais dépassée et que ça m’amenait à devoir donner. 
J’aime donner mais pas pour les mauvaises raisons si on peut dire. Déjà ça m’agaçait de donner le meilleur aux autres et de garder les fruits et légumes les moins jolis. 
Puis ça me prenait trop de temps de devoir récolter et j’ai bien l’impression qu’une stratégie s’est mise en place pour limiter la production. 




L’idée que je ne mérite pas le meilleur a été mis en évidence aussi dans cette situation parce qu’il n’est pas juste de donner aux autres ce qu’on a de mieux. Même si je le faisais spontanément, avec le recul, je voyais que je ne donnais pas toujours sur la bonne fréquence. 
Donner parce qu’on veut être reconnu comme quelqu’un de généreux nourrit le manque d’amour de soi. Il y a un déséquilibre qui se créé à l'intérieur et en même temps c'est une façon d'affirmer qu'on ne mérite pas ce qu'on a, que le travail qu'on fournit n'a pas de valeur.
La peur de ne pas savoir gérer le surplus est aussi mise en relief et ça correspond à mon ancienne façon de faire. Je dépensais tout ce que j’avais 
dans l’achat de drogue et bien évidemment je me serais tuée dans de telles conditions. Mais même si je vois cela, si c’est encore ancré en profondeur le seul fait que ça puisse émerger sous forme de pensées et que je l’offre à la source, change peu à peu les choses, je suis plus neutre. Je continue de donner mais je ne trie plus, je donne tel que c'est.

Tout a besoin de trouver l’équilibre et c’est toujours en confiant au cœur ces pensées que cela se réalise. C’est la seule chose dont je sois certaine parce que même mes interprétations sont subjectives et changeantes. Ceci dit, plus je fais confiance à ce processus d’accueil et moins j’ai besoin de m’accrocher aux interprétations. 
Le sentiment que la guérison est à portée de main ou que ce processus naturel intérieur découle de la vibration de paix, d’unité et d’harmonie nourrit la foi en cela. Ce qu’on appelle résurrection peut être interprété en termes de régénération cellulaire. La vie éternelle est en nous et lorsqu’on laisse le cœur harmoniser l’intuition et la logique, toutes ces notions spirituelles apparaissent comme évidentes mais ça ne veut pas dire non plus que ce soit accessible dans cette vie. Il est clair que la vie ne s’arrête pas mais qu’elle se transforme et en ce sens vouloir guérir soulève aussi la question de l’appropriation, de l’identification.
Je sais que je ne suis pas ce corps physique, que les cellules sont autonomes et intelligentes, je sais que mes pensées vont et viennent et qu’elles ne définissent pas non plus qui je suis mais un aspect superficiel de l’être. Je suis donc locataire des lieux et c’est pour vivre dans la paix, l’unité, la joie, pour vibrer sur la fréquence de la source que le désir de guérir se manifeste. 
Cette situation est une expérience qui me donne l’occasion de voir et de libérer les peurs, croyances et conditionnements et c’est peut-être sa seule raison d’être. La finalité ne m’appartient pas mais je peux choisir ma vision à ce sujet et l’état d’être que je nourris dans ce voyage

Cette fois-ci j’interromps l’écriture pour aller en courses...
J’ai pu expérimenter la force de l’offrande à la source des pensées de jugement, de critique qui viennent lorsqu’on est dans une file d’attente. À peine j’avais rejoint la neutralité, la paix du cœur,  j’ai entendu une caissière en appeler une autre à la rescousse. Pourtant personne n’a fait de réflexion désagréable du fait de devoir attendre. 
Là encore, c’est insignifiant comme situation, ce qui est remarquable, c’est la synchronicité. 
Je sens que je suis appelée à regarder en face le pouvoir, la force intérieure et à laisser émerger des dons. Il y a toujours la peur de mal faire ou d’abuser de ce pouvoir parce que je sens que la tendance à se sentir supérieur vient vite quand je constate cette puissance intérieure.  
 La seule chose à retenir dans tout cela, c’est que ce sont les aspects connecté à la source, les aspects divins de l’être qui mènent la danse et il est question d’en prendre conscience peu à peu.  
Pour revenir sur le sujet de la prospérité, ces dons intérieurs en font partie et ce sont des outils qui permettent d’accéder à l’abondance dans la libre circulation de l’énergie de façon harmonieuse, équilibrée. Et selon ma vision, il s’agit déjà de reconnaitre tout ce qu’il y a de bon dans ma vie puis de constater que malgré la croyance basée sur l’idée de manque, je n’ai jamais manqué de rien. 

L’abondance, c’est aussi cela, avoir ce qu’il faut quand il le faut. 
Ceci dit, je sens qu’il est temps de passer à un cap supérieur et de s’autoriser à recevoir davantage. Mais je laisse la source, la vie, les élans spontanés me guider parce que c’est aussi de cette façon que la responsabilisation perd son caractère culpabilisant et dramatique. La peur de faire les mauvais choix ou d’échouer reconnue et offerte à la source se dissout dans le constat que tout est guidé d’en haut.  Qu’il n’y a pas de mauvais choix mais simplement différentes façons d’interpréter la réalité. Avec le recul on constate que tout est une occasion d’apprendre, de grandir, d’élargir son cœur et sa conscience.

Je viens de regarder le film " Intouchables " que j'ai découvert aujourd'hui et ça me ramène encore à la notion de pouvoir, au potentiel de l'humain de créer sa vie selon ses désirs profonds, à la puissance de la vibration, de la détermination et au caractère éphémère de la vie... Beaucoup de croyances passées sont en train de se dissoudre et la sensation intérieure lorsque je confie à la source tout ce qui émerge, me donne confiance que le meilleur est à venir. C'est indescriptible comme d'habitude mais c'est puissant!


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr