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"Lâcher les béquilles pour aller à l’essentiel" Cette
phrase me vient spontanément et je vois que les leçons continuent puisqu’il y a
quelques temps encore, j’aurais entendu et interprété cela d’une façon
terrienne alors qu’aujourd’hui, je la reçois de tout mon être.
Le
fait de revenir au cœur systématiquement lorsque quelque chose bloque en nous,
que ce soit une pensée de jugement, de peur ou une émotion du même type, permet
de prendre confiance peu à peu en la source intérieure, en l’amour lumière que
nous sommes essentiellement.
La conscience humaine change de perspective et
perçoit alors les choses à l’endroit si on peut dire. On perçoit les choses
d’un point de vue élargi en sachant que la vibration précède la matière, que
la pensée crée la forme et que l’énergie peut s’orienter à volonté.
Ce
retournement de conscience étant orchestré par l’amour lumière, cela se fait en
douceur, lorsque la personnalité lâche prise, cesse de lutter avec la vie, avec
les aspects internes qu’elle rejette, juge ou estime inférieurs.
Les
béquilles sont les stratégies élaborées pour pallier les carences de l’humain
qui se croit seul, abandonné, en manque d’amour, lâché sans boussole dans un
monde hostile.
Elles constituent les croyances et définitions de la
personnalité, les masques et réponses à des questions existentielles. Elles
sont mentales, conscientes et inconscientes et c’est sur ce terrain que les
changements commencent à se réaliser.
Elles
sont tous ces supports visuels, ces écrits spirituels qui illustrent la
relation au divin, essaient de tracer un chemin menant vers dieu, les anges,
les mondes célestes. Ce sont aussi tous les témoignages de personnes qui savent
qui elles sont en vérité.
La
réalité de l’être se vit à l’intérieur et tout changement effectif et durable
se réalise dans l’intimité du cœur.
Aucun témoignage aussi puissant soit il,
aucun message si vibrant soit-il, aucune connaissance ésotérique, quantique, ne
peut remplacer l’expérience directe, le ressenti.
Et c’est ce qui est
magnifique puisque cela veut dire que la puissance divine est en chacun, que la
paix et la conscience de qui nous sommes sont directement accessibles.
Ce qui
est magique aussi c’est que toutes les qualités de la source se révèlent en
chemin, à mesure qu’on fait confiance à l’amour lumière intérieurs. Notre
nature divine multidimensionnelle se révèle au fur et à mesure qu’on confie à
notre cœur tout ce qui relève de l’humain, de la personnalité, toutes les
pensées émotions qui sont générés par l’éducation, par notre patrimoine
génétique et ancestral, toutes les croyances mondaines collectives…
On
découvre alors que notre essence originelle est celle de la source et que le
chemin qui mène à elle est non seulement tracé, que nous sommes guidés pas à
pas et que nous ne sommes pas seuls.
Tout a été prévu pour que nous puissions
découvrir notre vraie nature, notre potentiel, d’une façon parfaite à chaque
étape de ce processus de retour à la source.
Bien évidemment la notion d’espace
temps n’est plus perçue comme une vérité mais simplement comme un contexte
d’apprentissage, de libération, de guérison et de réalisation.
Lorsqu’on
reconnait cela, on se laisse porter avec aisance et on lâche peu à peu la
notion d’urgence, on se libère des croyances basées sur l’idée de sacrifice et
de devoir pour devenir de plus en plus responsable de nos choix. Le seul choix
qui soit vraiment libérateur et révélateur, c’est celui de l’amour.
Cette
substance qui nous maintient en vie et qui créé tout ce qui est dans l’harmonie
et le respect de toute vie, est accessible en notre propre cœur et c’est en
choisissant de l’activer, de la rayonner en conscience, qu’elle se révèle et
amplifie.
J’ai
pu vérifier une fois de plus la puissance du retour au cœur, à la paix, à la
conscience de ce que je suis en vérité, hier soir. Le voisin du dessus est
rentré vers minuit, en faisant du bruit comme s’il déménageait les meubles. Je
venais de me coucher et j’ai été agréablement surprise de constater que les
pensées habituelles de colère, de sentiment d’être maltraité, abusée, toutes ces
pensées qui jugent et critiquent le comportement des autres, ne sont pas
apparues en un flot continu. Je me suis dit qu’il exagérait mais à peine la
pensée m’a traversée que je l’ai offerte à la source intérieure et je n’ai plus
fait attention à ce qui se passait autour. Je n’ai pas non plus raisonné, je
n’ai pas bloqué ce qui émergeait et la vitesse à laquelle la paix est revenue
en même temps que l’indifférence m’a stupéfaite.
Même
si j’ai compris et validé la puissance de l’amour lumière en soi, du centrage,
je reste encore émerveillée par ce processus d’accueil si puissant et
libérateur.
Je
multiplie ces retours à la paix du coeur comme pour démonter à la personnalité humaine que
tout est possible. Mon cœur sait que la guérison de toute maladie si incurable
soit-elle pour la médecine, que les miracles, sont une réalité même si ça
dépasse l’entendement humain.
En réfléchissant simplement selon les données
scientifiques actuelles et par l’observation, on peut constater que nous
portons la Vie éternelle, que nous sommes cela.
J’ai une petite plaie à la main
et j’observe comment elle cicatrise. En général, trois jours suffisent à guérir
et ça me renvoie directement à la résurrection du Christ.
Plutôt
que de prier, de quémander la guérison de mes artères, je laisse monter tout ce
que ça suscite et je l’offre à l’amour lumière intérieur. Peu à peu les idées
qui viennent tempèrent ma vision et l’indifférence fait place à la peur.
Indifférence dans le sens où je sais que la mort est un changement de forme,
que ça n’est pas ma personnalité humaine qui décide le jour de ce passage.
C’est
l’ultime lâcher prise qui fait ressortir les peurs les plus ancrées, primitives
et ancestrales qui maintiennent encore l’identification à la personnalité
humaine plutôt qu’à l’être multidimensionnel.
Ceci dit, il ne s’agit pas non
plus d’ignorer ou de mépriser l’humain mais plutôt de trouver le juste milieu
en ancrant la foi, en profondeur. Une sorte d’abandon total à la source, une
façon de dire « que ta volonté se fasse, pas la mienne ».
Penser
qu’on peut mourir demain même si on sait que ça viendra un jour ou l’autre,
permet d’intégrer la légèreté, la liberté d’être et donc de pouvoir envisager
la vie comme une occasion de manifester le divin en soi, de façon unique sans
se créer aucune contrainte ou limite. Ceci dit, il n’est pas question de faire
n’importe quoi mais plutôt d’apprendre à suivre les élans de son cœur et faire
totalement confiance à la guidance intérieure, aux sensations, visions,
perceptions, idées qui émergent de nulle part.
Savoir différencier les fréquences sur lesquelles on surf, c’est aussi
reconnaitre lorsqu’on est identifié au personnage, et en revenant au cœur, en
observant le changement de vibration qui s’opère dans cet abandon en confiance
au cœur, on apprend à reconnaitre la guidance intérieure.
Par
le mode comparatif, on sait quand on agit selon la peur et l’identification au
personnage ou selon l’inspiration du cœur. On sait aussi que la peur, le jugement, la critique sont des occasions de
trouver l’équilibre, la paix, de se centrer et d’être à nouveau témoin de
l’alchimie interne.
Et
ce qui est magique, c’est que lorsque les émotions s’apaisent, lorsque les
pensées deviennent plus lumineuses, pacifiques, les sensations deviennent plus
subtiles.
On se sent de plus en plus vivant malgré qu’il n’y ait plus ces excès
dus aux montées d’adrénaline qui accompagnent les pensées de peur. On passe
dans une autre sphère, d’autres sensations apparaissent plutôt subtiles au
départ mais à mesure qu’on instaure la paix en soi et l’unité, les énergies de
la source amplifient.
Les
associations d’idées se dissolvent comme la peur de devenir insensible si on
choisit l’unité au lieu de nourrir la dualité, la peur de ne plus rien
ressentir dans cet état de neutralité, de perdre même le goût à la vie s’il n’y
a plus d’excitation, de désir.
Mais le ressenti change et la vibration de paix
qui est perçue de façon continue suffit à se laisser guider sans crainte. Et
c’est cela qui fait naitre l’émerveillent, la joie simple d’être. On va vers
l’inconnu en se laissant guider et en offrant à la source toute pensée de
doute, de peur. C’est une toute autre façon d’être où le cœur est reconnu comme chef d’orchestre et
l’esprit comme enseignant. L’âme délivre la guidance concernant le chemin de
vie et l’esprit diffuse les énergies émanant de la source, les nouvelles infos
qui seront ajustées au fur et à mesure qu’on agit spontanément.
J’ai
écouté cette interview avec grand intérêt parce que ça résonne fortement, c’est venu par
la guidance de l’élan spontané, celui qui se manifeste comme une évidence et
qui suscite la joie, l’enthousiasme, la curiosité de l’enfant.
Votre anatomie sacrée : Desda Zuckerman et
Annie Laforest
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Il
semble qu’en ce moment l’enfant intérieur demande à se libérer encore de
réflexes anciens. Je pourrais dire autrement, il semble que la vie appelle à
lâcher les anciens schémas, les réflexes conditionnés afin d’intégrer un peu
plus la maitrise énergétique.
J’ai eu l’occasion de voir et de lâcher une fois de
plus une réaction de survie et mon corps physique m’a montré le chemin de la
paix sans aucune équivoque puisque lorsque j’ai voulu projeter ma colère sur le
voisin qui m’a réveillée en sursaut, j’ai senti une vive douleur à l’œil droit.
Un
peu avant, comme je cogitais à me demander ce que je pouvais faire de mieux
dans cette situation, la réponse est venue par cette douleur qui s’est arrêtée
juste quand je me suis centrée afin de retrouver la paix intérieure.
J’ai pu
vérifier une fois de plus que le mental cherche encore à gérer les choses en
essayant de s’adapter aux nouveaux concepts qu’il élabore à partir de la foi et
bien sûr que ça n’est pas la solution puisque ça n’est pas le raisonnement qui
libère ou qui peut ramener à la paix véritable.
La paix du mental qui se
raisonne ou qui se tranquillise parce qu’il comprend son intérêt ou parce qu’il
agit selon ses convictions, n’est pas la paix du cœur.
La paix du cœur se
trouve au-delà des pensées même si la volonté est orientée vers la paix. La
paix du cœur est un état d’être, une sensation qui laisse le mental silencieux.
En
relisant ce que j’ai écrit hier, je me rends compte que je me préparais
mentalement et énergétiquement à vivre la situation qui a enclenché les vieux
réflexes, j’indiquais la marche à suivre et j’ai pu la mettre en application.
C’est
toujours le même processus mais quand on est dans la réaction on ne sait pas
prendre le recul nécessaire surtout au réveil. En plus j’ai rêvé et dans ce
rêve, j’avais autour de 10 ans. C’est clair que l’extérieur ne fait qu’éveiller
des choses qui sont en moi mais sur le coup, j’ai vite fait de revenir aux
vieux schémas inconscients. J'ai d'ailleurs pu vérifier que j'avais brodé autour des faits, que le mental s'était emballé, en parlant avec la voisine que j'ai croisé en sortant. Déjà, j'ai réglé le 'problème' à l'intérieur et je ne me suis pas plainte auprès d'elle comme j'aurais pu le faire avant.
Ce
qui change, c’est que peu à peu, je reviens plus vite au cœur et il est clair
que pour intégrer la joie pleinement, il est nécessaire de vider l’inconscient
des mémoires relatives au passé. Pour créer délibérément il faut sortir totalement de l'identification à la victime.
Il ne reste plus que le réflexe un peu comme
un canard à qui on a coupé la tête et qui continue de courir.
Ne
plus se prendre au jeu de rôles victime/bourreau/sauveur et entrer pleinement
dans la paix du cœur, se réalise par étapes et à chaque fois on incarne un peu
plus l’esprit christique en soi, on s’identifie davantage à cette paix qu’aux
pensées émotions du passé.
Du coup, ce matin, j’ai eu envie de danser, de
chanter, de me lâcher complètement, de bouger mon corps selon l’envie du moment, sans aucune retenue.
C’est
une envie spontanée qui est venue et je me suis demandée si ça n’était pas une
sorte de célébration, comme si l’enfant intérieur exprimait sa joie de vivre.
Je
dis l’enfant parce que ce sont des caractéristiques enfantines mais en fait, c’est
ma nature humaine normale, ce que je suis profondément.
Plus ça va et plus je me dis que cette façon de nommer les aspects intérieurs est un support, une façon de se connaitre qui n'est plus si nécessaire. Le désir d'unité semble amener à se percevoir comme un tout, un ensemble cohérent. La "différenciation intérieure" est de plus en plus au niveau énergétique, vibratoire.
Je retrouve peu à peu
la joie naturelle d’être incarnée dans un corps et de jouir des sens en toute innocence.
Le désir
de créer, d’utiliser mon imagination, de rêver, de me projeter mentalement dans
l’espace, le temps, se manifestent aussi de plus en plus parce qu’en fait jusqu’à
maintenant, ce sont les cachets qui géraient le plaisir tout en me coupant du corps émotionnel, de la créativité, du désir, de l'énergie de vie. Enfin disons plutôt que ça m'empêchait d'en être consciente et donc de pouvoir l'utiliser.
C’est clair que pour
pouvoir les lâcher définitivement, il me faut retrouver la joie de l’enfant,
retrouver le plaisir de créer, de l’idée à sa réalisation, naturellement, sans
que rien ne vienne interférer. C’est aussi l’intérêt de la maitrise énergétique
parce que pour créer délibérément sa vie il faut déjà savoir maintenir sa
vibration dans la neutralité afin d’être réceptive aux inspirations de l’âme.
C’est
le même schéma d’intégration de nouvelles énergies qui se déroule, une
affirmation amène une expérience qui permet d’appliquer ce qu’on a exprimé puis
le lâcher prise créé une sorte de vide. L’espace créé va permettre à de
nouvelles énergies de prendre place.
Si j’essaie de décrire la façon dont les
choses se déroulent c’est pour aider le mental à se détendre et à voir ces situations
comme des expériences, comme un processus naturel bénéfique.
"Merci
à l’amour lumière de dissoudre les réflexes inconscients que je ne veux plus
utiliser, merci à la paix et l’unité, à l’intelligence du cœur sacré, de prendre
les rênes de ma vie".
Je pourrais aussi me dire qu’en étant plus consciente de
ce que je suis, plus présente à ce que je vis, je serais plus alignée à la
source mais c’est un appel ou une façon de dire « que ta volonté se fasse
et non celle de l’ego ». Cette expression qui m'est venue spontanément hier, est maintenant affirmée avec plus d'assurance et de confiance. Il a fallu revivre à nouveau le trouble qu'amène une situation dérangeante et affirmer une fois de plus le désir de choisir la paix. Il y a déjà beaucoup moins de résistance et naturellement la paix revient plus vite, on verra comment ça se passera la prochaine fois...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr