lundi 15 août 2016

« Lâcher les béquilles pour aller à l’essentiel » & vidéo Desda Zuckerman et Annie Laforest





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"Lâcher les béquilles pour aller à l’essentiel" Cette phrase me vient spontanément et je vois que les leçons continuent puisqu’il y a quelques temps encore, j’aurais entendu et interprété cela d’une façon terrienne alors qu’aujourd’hui, je la reçois de tout mon être.
Le fait de revenir au cœur systématiquement lorsque quelque chose bloque en nous, que ce soit une pensée de jugement, de peur ou une émotion du même type, permet de prendre confiance peu à peu en la source intérieure, en l’amour lumière que nous sommes essentiellement. 
La conscience humaine change de perspective et perçoit alors les choses à l’endroit si on peut dire. On perçoit les choses d’un point de vue élargi en sachant que la vibration précède la matière, que la pensée crée la forme et que l’énergie peut s’orienter à volonté. 

Ce retournement de conscience étant orchestré par l’amour lumière, cela se fait en douceur, lorsque la personnalité lâche prise, cesse de lutter avec la vie, avec les aspects internes qu’elle rejette, juge ou estime inférieurs.

Les béquilles sont les stratégies élaborées pour pallier les carences de l’humain qui se croit seul, abandonné, en manque d’amour, lâché sans boussole dans un monde hostile. 
Elles constituent les croyances et définitions de la personnalité, les masques et réponses à des questions existentielles. Elles sont mentales, conscientes et inconscientes et c’est sur ce terrain que les changements commencent à se réaliser.


Elles sont tous ces supports visuels, ces écrits spirituels qui illustrent la relation au divin, essaient de tracer un chemin menant vers dieu, les anges, les mondes célestes. Ce sont aussi tous les témoignages de personnes qui savent qui elles sont en vérité.

La réalité de l’être se vit à l’intérieur et tout changement effectif et durable se réalise dans l’intimité du cœur
Aucun témoignage aussi puissant soit il, aucun message si vibrant soit-il, aucune connaissance ésotérique, quantique, ne peut remplacer l’expérience directe, le ressenti. 

Et c’est ce qui est magnifique puisque cela veut dire que la puissance divine est en chacun, que la paix et la conscience de qui nous sommes sont directement accessibles. 
Ce qui est magique aussi c’est que toutes les qualités de la source se révèlent en chemin, à mesure qu’on fait confiance à l’amour lumière intérieurs. Notre nature divine multidimensionnelle se révèle au fur et à mesure qu’on confie à notre cœur tout ce qui relève de l’humain, de la personnalité, toutes les pensées émotions qui sont générés par l’éducation, par notre patrimoine génétique et ancestral, toutes les croyances mondaines collectives…
On découvre alors que notre essence originelle est celle de la source et que le chemin qui mène à elle est non seulement tracé, que nous sommes guidés pas à pas et que nous ne sommes pas seuls. 

Tout a été prévu pour que nous puissions découvrir notre vraie nature, notre potentiel, d’une façon parfaite à chaque étape de ce processus de retour à la source. 
Bien évidemment la notion d’espace temps n’est plus perçue comme une vérité mais simplement comme un contexte d’apprentissage, de libération, de guérison et de réalisation.

Lorsqu’on reconnait cela, on se laisse porter avec aisance et on lâche peu à peu la notion d’urgence, on se libère des croyances basées sur l’idée de sacrifice et de devoir pour devenir de plus en plus responsable de nos choix. Le seul choix qui soit vraiment libérateur et révélateur, c’est celui de l’amour.
Cette substance qui nous maintient en vie et qui créé tout ce qui est dans l’harmonie et le respect de toute vie, est accessible en notre propre cœur et c’est en choisissant de l’activer, de la rayonner en conscience, qu’elle se révèle et amplifie.




J’ai pu vérifier une fois de plus la puissance du retour au cœur, à la paix, à la conscience de ce que je suis en vérité, hier soir. Le voisin du dessus est rentré vers minuit, en faisant du bruit comme s’il déménageait les meubles. Je venais de me coucher et j’ai été agréablement surprise de constater que les pensées habituelles de colère, de sentiment d’être maltraité, abusée, toutes ces pensées qui jugent et critiquent le comportement des autres, ne sont pas apparues en un flot continu. Je me suis dit qu’il exagérait mais à peine la pensée m’a traversée que je l’ai offerte à la source intérieure et je n’ai plus fait attention à ce qui se passait autour. Je n’ai pas non plus raisonné, je n’ai pas bloqué ce qui émergeait et la vitesse à laquelle la paix est revenue en même temps que l’indifférence m’a stupéfaite.

Même si j’ai compris et validé la puissance de l’amour lumière en soi, du centrage, je reste encore émerveillée par ce processus d’accueil si puissant et libérateur.
Je multiplie ces retours à la paix du coeur comme pour démonter à la personnalité humaine que tout est possible. Mon cœur sait que la guérison de toute maladie si incurable soit-elle pour la médecine, que les miracles, sont une réalité même si ça dépasse l’entendement humain. 
En réfléchissant simplement selon les données scientifiques actuelles et par l’observation, on peut constater que nous portons la Vie éternelle, que nous sommes cela. 
J’ai une petite plaie à la main et j’observe comment elle cicatrise. En général, trois jours suffisent à guérir et ça me renvoie directement à la résurrection du Christ.

Plutôt que de prier, de quémander la guérison de mes artères, je laisse monter tout ce que ça suscite et je l’offre à l’amour lumière intérieur. Peu à peu les idées qui viennent tempèrent ma vision et l’indifférence fait place à la peur. Indifférence dans le sens où je sais que la mort est un changement de forme, que ça n’est pas ma personnalité humaine qui décide le jour de ce passage.
C’est l’ultime lâcher prise qui fait ressortir les peurs les plus ancrées, primitives et ancestrales qui maintiennent encore l’identification à la personnalité humaine plutôt qu’à l’être multidimensionnel. 
Ceci dit, il ne s’agit pas non plus d’ignorer ou de mépriser l’humain mais plutôt de trouver le juste milieu en ancrant la foi, en profondeur. Une sorte d’abandon total à la source, une façon de dire « que ta volonté se fasse, pas la mienne ».

Penser qu’on peut mourir demain même si on sait que ça viendra un jour ou l’autre, permet d’intégrer la légèreté, la liberté d’être et donc de pouvoir envisager la vie comme une occasion de manifester le divin en soi, de façon unique sans se créer aucune contrainte ou limite. Ceci dit, il n’est pas question de faire n’importe quoi mais plutôt d’apprendre à suivre les élans de son cœur et faire totalement confiance à la guidance intérieure, aux sensations, visions, perceptions, idées qui émergent de nulle part.   

Savoir différencier les fréquences sur lesquelles on surf, c’est aussi reconnaitre lorsqu’on est identifié au personnage, et en revenant au cœur, en observant le changement de vibration qui s’opère dans cet abandon en confiance au cœur, on apprend à reconnaitre la guidance intérieure.
Par le mode comparatif, on sait quand on agit selon la peur et l’identification au personnage ou selon l’inspiration du cœur. On sait aussi que la peur, le jugement, la critique sont des occasions de trouver l’équilibre, la paix, de se centrer et d’être à nouveau témoin de l’alchimie interne.
Et ce qui est magique, c’est que lorsque les émotions s’apaisent, lorsque les pensées deviennent plus lumineuses, pacifiques, les sensations deviennent plus subtiles. 
On se sent de plus en plus vivant malgré qu’il n’y ait plus ces excès dus aux montées d’adrénaline qui accompagnent les pensées de peur. On passe dans une autre sphère, d’autres sensations apparaissent plutôt subtiles au départ mais à mesure qu’on instaure la paix en soi et l’unité, les énergies de la source amplifient.

Les associations d’idées se dissolvent comme la peur de devenir insensible si on choisit l’unité au lieu de nourrir la dualité, la peur de ne plus rien ressentir dans cet état de neutralité, de perdre même le goût à la vie s’il n’y a plus d’excitation, de désir. 
Mais le ressenti change et la vibration de paix qui est perçue de façon continue suffit à se laisser guider sans crainte. Et c’est cela qui fait naitre l’émerveillent, la joie simple d’être. On va vers l’inconnu en se laissant guider et en offrant à la source toute pensée de doute, de peur. C’est une toute autre façon d’être où le cœur est reconnu comme chef d’orchestre et l’esprit comme enseignant. L’âme délivre la guidance concernant le chemin de vie et l’esprit diffuse les énergies émanant de la source, les nouvelles infos qui seront ajustées au fur et à mesure qu’on agit spontanément. 

J’ai écouté cette interview avec grand intérêt parce que ça résonne fortement, c’est venu par la guidance de l’élan spontané, celui qui se manifeste comme une évidence et qui suscite la joie, l’enthousiasme, la curiosité de l’enfant.

Votre anatomie sacrée : Desda Zuckerman et Annie Laforest






15 08
Il semble qu’en ce moment l’enfant intérieur demande à se libérer encore de réflexes anciens. Je pourrais dire autrement, il semble que la vie appelle à lâcher les anciens schémas, les réflexes conditionnés afin d’intégrer un peu plus la maitrise énergétique. 
J’ai eu l’occasion de voir et de lâcher une fois de plus une réaction de survie et mon corps physique m’a montré le chemin de la paix sans aucune équivoque puisque lorsque j’ai voulu projeter ma colère sur le voisin qui m’a réveillée en sursaut, j’ai senti une vive douleur à l’œil droit.
Un peu avant, comme je cogitais à me demander ce que je pouvais faire de mieux dans cette situation, la réponse est venue par cette douleur qui s’est arrêtée juste quand je me suis centrée afin de retrouver la paix intérieure. 

J’ai pu vérifier une fois de plus que le mental cherche encore à gérer les choses en essayant de s’adapter aux nouveaux concepts qu’il élabore à partir de la foi et bien sûr que ça n’est pas la solution puisque ça n’est pas le raisonnement qui libère ou qui peut ramener à la paix véritable. 
La paix du mental qui se raisonne ou qui se tranquillise parce qu’il comprend son intérêt ou parce qu’il agit selon ses convictions, n’est pas la paix du cœur. 
La paix du cœur se trouve au-delà des pensées même si la volonté est orientée vers la paix. La paix du cœur est un état d’être, une sensation qui laisse le mental silencieux. 




En relisant ce que j’ai écrit hier, je me rends compte que je me préparais mentalement et énergétiquement à vivre la situation qui a enclenché les vieux réflexes, j’indiquais la marche à suivre et j’ai pu la mettre en application.

C’est toujours le même processus mais quand on est dans la réaction on ne sait pas prendre le recul nécessaire surtout au réveil. En plus j’ai rêvé et dans ce rêve, j’avais autour de 10 ans. C’est clair que l’extérieur ne fait qu’éveiller des choses qui sont en moi mais sur le coup, j’ai vite fait de revenir aux vieux schémas inconscients. J'ai d'ailleurs pu vérifier que j'avais brodé autour des faits, que le mental s'était emballé, en parlant avec la voisine que j'ai croisé en sortant. Déjà, j'ai réglé le 'problème' à l'intérieur et je ne me suis pas plainte auprès d'elle comme j'aurais pu le faire avant. 
Ce qui change, c’est que peu à peu, je reviens plus vite au cœur et il est clair que pour intégrer la joie pleinement, il est nécessaire de vider l’inconscient des mémoires relatives au passé. Pour créer délibérément il faut sortir totalement de l'identification à la victime.
Il ne reste plus que le réflexe un peu comme un canard à qui on a coupé la tête et qui continue de courir.

Ne plus se prendre au jeu de rôles victime/bourreau/sauveur et entrer pleinement dans la paix du cœur, se réalise par étapes et à chaque fois on incarne un peu plus l’esprit christique en soi, on s’identifie davantage à cette paix qu’aux pensées émotions du passé. 
Du coup, ce matin, j’ai eu envie de danser, de chanter, de me lâcher complètement, de bouger mon corps selon  l’envie du moment, sans aucune retenue. 
C’est une envie spontanée qui est venue et je me suis demandée si ça n’était pas une sorte de célébration, comme si l’enfant intérieur exprimait sa joie de vivre. 
Je dis l’enfant parce que ce sont des caractéristiques enfantines mais en fait, c’est ma nature humaine normale, ce que je suis profondément. 
Plus ça va et plus je me dis que cette façon de nommer les aspects intérieurs est un support, une façon de se connaitre qui n'est plus si nécessaire. Le désir d'unité semble amener à se percevoir comme un tout, un ensemble cohérent. La "différenciation intérieure" est de plus en plus au niveau énergétique, vibratoire.

Je retrouve peu à peu la joie naturelle d’être incarnée dans un corps et de jouir des sens en toute innocence. 
Le désir de créer, d’utiliser mon imagination, de rêver, de me projeter mentalement dans l’espace, le temps, se manifestent aussi de plus en plus parce qu’en fait jusqu’à maintenant, ce sont les cachets qui géraient le plaisir tout en me coupant du corps émotionnel, de la créativité, du désir, de l'énergie de vie. Enfin disons plutôt que ça m'empêchait d'en être consciente et donc de pouvoir l'utiliser. 




C’est clair que pour pouvoir les lâcher définitivement, il me faut retrouver la joie de l’enfant, retrouver le plaisir de créer, de l’idée à sa réalisation, naturellement, sans que rien ne vienne interférer. C’est aussi l’intérêt de la maitrise énergétique parce que pour créer délibérément sa vie il faut déjà savoir maintenir sa vibration dans la neutralité afin d’être réceptive aux inspirations de l’âme.  
C’est le même schéma d’intégration de nouvelles énergies qui se déroule, une affirmation amène une expérience qui permet d’appliquer ce qu’on a exprimé puis le lâcher prise créé une sorte de vide. L’espace créé va permettre à de nouvelles énergies de prendre place. 

Si j’essaie de décrire la façon dont les choses se déroulent c’est pour aider le mental à se détendre et à voir ces situations comme des expériences, comme un processus naturel bénéfique.
"Merci à l’amour lumière de dissoudre les réflexes inconscients que je ne veux plus utiliser, merci à la paix et l’unité, à l’intelligence du cœur sacré, de prendre les rênes de ma vie". 
Je pourrais aussi me dire qu’en étant plus consciente de ce que je suis, plus présente à ce que je vis, je serais plus alignée à la source mais c’est un appel ou une façon de dire « que ta volonté se fasse et non celle de l’ego ». Cette expression qui m'est venue spontanément hier, est maintenant affirmée avec plus d'assurance et de confiance. Il a fallu revivre à nouveau le trouble qu'amène une situation dérangeante et affirmer une fois de plus le désir de choisir la paix. Il y a déjà beaucoup moins de résistance et naturellement la paix revient plus vite, on verra comment ça se passera la prochaine fois... 


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr