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"L'abandon est un sentiment sous-jacent à bon nombre de tes peurs,
accorde-toi la sécurité intérieure dès maintenant"
-- Lulumineuse
Avec
un peu de recul, je me dis que le bruit
qu’a fait le voisin était l’expression du bavardage mental, une façon de
m’inviter à lâcher les questions au sujet de la guérison, de la capacité à
guérir et de la marche à suivre.
Mais
comme toujours, ça n’est pas le raisonnement mental qui amène ni la paix, ni la
guérison, c’est plutôt la capacité à le calmer, à lui faire goûter la paix en l’orientant
sur le cœur.
En focalisant l’attention sur le centre de la poitrine, on apprend
à ressentir la vibration de la paix, de l’amour ou de la douceur, du calme,
d’une sorte d’assurance qui va croissant à mesure qu’on prend cette habitude.
L’intuition se manifeste spontanément et ça n’est qu’après que le mental perçoit le sens ou la raison d’être de l’élan du cœur. Parfois c’est instantané, on comprend l’intérêt de telle ou telle action et à d’autres moments, on ne sait pas du tout pourquoi on s’est senti poussé à faire quelque chose de précis. Mais comme on sait que nous existons dans différentes dimensions invisibles et incompréhensibles pour le mental, on apprend juste à faire confiance et à lâcher le besoin de voir pour croire.
La
plupart du temps, on sait que l’action ou le choix est juste simplement parce
qu’on se sent à l’aise, on ne doute pas, on ne craint pas de faire une erreur
et l’envie est irrésistible.
L’idéal,
c’est de se centrer avant d’agir mais on n’a pas souvent l’idée de le faire
lorsqu’on est dans l’action parce qu’on est plus habitué à agir par automatisme.
Puis
c’est dans l’instant que tout se joue alors même si on peut se préparer à
passer une journée dans la paix, il faut rester vigilant parce que les pensées
sont continues et l’énergie est en mouvement.
Puis si ce centrage est seulement
mental, si on n’établit pas le contact avec la paix en soi, ça peut aussi
empêcher certaines émotions qui ont besoin de s’exprimer, de se manifester. Le
mental refoule la plupart des émotions par habitude et on ne s’en rend même pas
compte.
En
ce sens apprendre à s’observer en étant neutre, habitue le mental à ne plus bloquer
les émotions parce que sa vision change à ce propos. Se rappeler de l’intention
consciente de vivre dans la paix et l’unité, mentalement peut induire un
conditionnement et des réflexes inconscients de refoulement et c’est pour cette
raison qu’en prenant l’habitude de sonder son état intérieur, d’observer ses
pensées sans interférer juste en les écoutant sans y attacher d’importance,
permet de s’en détacher.
De cette façon on perçoit les émotions comme des
énergies qui sont soit bloquées, soit libres de circuler. Elles perdent leur
caractère monstrueux et la peur n’est plus considérée comme une ennemie mais
comme un message. Une invitation à revenir au calme, à la conscience de Qui
nous sommes, à se confier à la source intérieure, à s’en rapprocher.
C’est
l’expression d’un blocage énergétique que le cœur peut libérer en harmonisant
les énergies.
Finalement on se rend compte que l’émotion quelle qu’elle soit
est une énergie bloquée et amplifiée. C’est l’énergie de vie, l’énergie du
désir, qui est bloquée dans un des chakras, qui est retenue ou qui peine à
pénétrer un de ces centres.
Le
plus important, c’est de devenir conscient de nos pensées et d’apprendre à
revenir à l’intention du cœur, sans raisonner, juste en focalisant la
conscience sur cet endroit très particulier.
Je
réfléchissais à ce choix d’agir selon l’élan du moment et finalement il est
impossible que ce soit une erreur puisque je connais mon intention consciente
et même si l’inconscient, les gènes, les mémoires portent des programmes de
vengeance, de domination, de prédation, le seul fait d’être consciente et
présente à moi-même ; à l’amour lumière intérieurs, suffit à maintenir la
vibration.
Quand on sait qui on est, quand on a reconnu cette sagesse
bienveillante en soi, on ne peut plus s’identifier au mental, au flot de
pensées et aux émotions associées.
L’élan
spontané est nécessairement harmonieux dans le sens où le corps physique,
l’intuition, l’inconscient, l’âme, sont alignés au cœur qui harmonise
l’ensemble. L’inconscient, tant l’instinct de survie que le côté animal de
l’humain, est important et il participe à délivrer l’intuition. Dans la
reconnaissance intérieure de notre nature véritable, de l’unité des corps, dans
cet amour vrai pour tout ce que nous sommes, tout est harmonisé.
Ce
qui donne la sensation d’échec,
d’erreur, de risque, c’est toujours le mental et ses jugements, ses
interprétations.
Parce qu’au final la plupart des peurs, pour ne pas dire
toutes, sont injustifiées.
Elles ne reposent sur rien de concret dans
l’instant. J’allais dire sauf la peur de la mort lorsqu’on est en danger mais
là encore l’instinct de survie veille à nous maintenir en vie.
L’acte spontané
en cas de danger est toujours le bon parce qu’il nous préserve et nous faisons
toujours de notre mieux selon les circonstances du moment.
Ce sont encore les
jugements qui vont semer le doute. La réaction qu’on aura nous indiquera où nous
en sommes, notre degré de conscience et d’amour vrai de soi, des autres, de
toute vie. Si un jugement apparait, ce sera l'occasion de l'offrir à l'amour lumière qui l'harmonisera et donnera l'élan d'agir différemment la prochaine fois.
Je
vois bien que moins je réfléchis avant d’agir et plus ça coule de source.
Le
seul fait de me demander si je fais bien, m’indique que c’est une peur ou un
jugement qui s’expriment. Et les jugements sont toujours l’expression d’une
peur ou d’un doute, d’une incompréhension, d’un blocage. La meilleure façon de
restaurer la paix, la confiance, l’harmonie, c’est toujours de revenir au
centre.
C’est
sûr aussi qu’en agissant de cette façon la confiance en soi augmente. La
confiance en la vie, en l’âme, en la source et donc en tout ce que je suis.
Plus
je suis confiante et moins j’ai besoin de réfléchir avant d’agir. La paix et la
sécurité que j’ai toujours cherchées au dehors sont en moi et il me suffit de
revenir au centre pour le constater.
C’est
aussi en agissant dans la spontanéité que je retrouve l’innocence et la liberté
d’être. Agir de façon inconsciente selon la peur ou le besoin de plaire n’est
pas la même chose que de choisir de vivre librement et sans jugement.
L’intention posée amènera à lâcher le jugement, la critique, tant envers soi
que vis-à-vis des autres. Parce qu’il est clair qu’on agit toujours selon des
stratégies mais en devenant conscient de cela, en cessant de se juger, le
comportement va changer en conséquences. Non pas parce qu’on va s’interdire
d’agir mais parce que peu à peu on devient plus conscient de ses choix, de ses
désirs profonds, de ses priorités.
Je
constate que le fait d’accueillir les pensées émotions dans l’amour lumière
intérieurs, non pas en me contentant de prononcer ces mots mais en ressentant
la paix, la compassion envers l’aspect humain prompt à s’angoisser, envers les
aspects intérieurs vulnérables ou rebelles, me maintient sur la vibration de la
source sans efforts.
La notion de facilité remplace celle de sacrifice et la
fluidité énergétique qui devient la norme rend le geste spontané évident.
Observer ce qui se passe en soi permet de revenir au présent parce qu’on
constate que tout mal-être, toute pensée de peur est toujours liée au passé ou
au futur.
Apprendre à faire confiance à la vie est essentiel surtout en ce
moment étant donné la façon dont le monde évolue. Il ne s'agit pas de faire confiance au monde, à ses croyances, ses règles, ses "solutions", mais de faire confiance au cœur de l'humain, à son essence et ça commence en soi.
Malgré tous les messages
encourageant qui parlent de nouvel âge, de divulgation même parfois, et bien
sûr d’ascension, non seulement on ne peut pas savoir ce qui va se dérouler avec
précision mais en plus, c’est en faisant l’expérience de la paix, de l’unité en
soi qu’on pourra avoir une véritable assurance.
Et elle ne repose pas sur d’éventuels
événements futurs.
Le fait d’apprendre à faire confiance à la paix du cœur et d’agir
selon l’élan du moment afin d’ancrer l’unité en soi, libère des attentes et de
la peur du lendemain.
On sait qu’il se conforme à la vibration qu’on porte aujourd'hui et
cela suffit à donner de l’espoir mais on ne sait pas comment les choses vont
prendre forme dans la matière, on sait juste que le présent est agréable lorsqu’on
vibre dans la paix et lorsque l’amour circule en soi.
La confiance qui nait de
cette connexion de plus en plus consciente à la source intérieure suffit à
aller de l’avant et à être soi-même. On ne peut pas savoir de quoi sera fait le
lendemain ni même l’heure qui suit parce qu’on n’agit plus selon les
automatismes inconscients, selon la peur ou le rejet de soi, selon les références mentales habituelles.
Et le mental prend
confiance en la guidance par l’expérience, en constatant par ses capacités d’observation,
d’analyse et de déduction, qu’il n’y a aucune crainte à vivre dans le présent,
à agir selon l’élan spontané porté par la joie.
Au
contraire, on peut constater que les journées sont mieux remplies, que l’imagination
se développe, que suivre l’intuition permet de retrouver l’émerveillement de l’enfance,
le goût d’aller vers l’inconnu, vers l’autre, sans aucune crainte, en le
considérant comme un frère.
Je constate aussi que lorsque j‘émets des pensées
critiques envers les autres ou envers moi-même, mon taux vibratoire s’abaisse par la sensation d’injustice qui émerge.
Je me
rends compte que lorsque je critique l’autre même pour quelque chose d’anodin, ça
me met mal à l’aise, comme si je recevais cette critique.
Quand je rejette un
aspect interne qui est encore soumis à la peur, ou qui agit par la défensive, l’agressivité,
le doute, ça rabaisse aussi mon taux vibratoire, ça modifie mon état d’être
intérieur.
Ces sensations m’invitent à cultiver la compassion, la conscience
que chacun fait de son mieux selon ce qu’il est, selon son vécu et les
circonstances du moment.
L’idée de diviser l’humanité entre ceux qui sont
conscients de leur nature véritable et ceux qui s’identifient à la personnalité
apparait aussi complètement injuste parce que ça n’est pas la connaissance
intellectuelle qui élève la conscience ou qui permet de se rendre compte que nous
sommes UN.
C’est la capacité à ressentir cela, à cultiver l’amour véritable en
soi, à accueillir tous les aspects internes qui ont été jugés et rejetés, qui
restaure la vision, la justesse et l’équilibre.
Dans cet amour sans conditions
pour soi-même, dans cet accueil de l’enfant intérieur, dans l’élan spontané du cœur,
l’autre est un frère, une sœur, un autre soi.
Peu à peu on passe du concept de
fraternité enseigné par les religions ou les philosophies humanistes à la
conscience de l’unité entre toute vie, de l’interdépendance, de l’inter-reliance,
de la reconnaissance de soi à travers l’autre, par l’effet miroir.
On n’est
plus attaché à la comparaison mais on commence à reconnaitre des aspects de soi
chez l’autre. On sort de l’identification à ceux qu’on admire et du rejet de
ceux qu’on n’aime pas parce qu’on accueille un à un les aspects de la
personnalité humaine en soi.
On reconnait en l’autre une expression unique de
la source à mesure qu’on s’accepte en totalité. Il n’y a plus d’envie, de
jalousie, mais un amour sincère pour soi-même, une reconnaissance inconditionnelle de l’ensemble
des corps, des aspects internes, qui permet de prendre conscience de sa valeur,
sans avoir besoin de se comparer aux autres.
Parce qu’on s’aperçoit qu’on est
unique, qu’on peut s’exprimer librement selon notre nature véritable unifiée et
qu’en agissant depuis notre cœur sacré, on est à la juste place, au bon moment.
On se sent de plus en plus comblé par la vie, libre de créer ce qu’on veut sans
s’attacher au résultat.
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J'ai
lâché une fois de plus l'écriture pour être dans l'action, pour prendre
soin du corps physique, toujours en honorant l'élan spontané. C'est une nouvelle habitude qui révèle tout ce que je suis, me permet d'être de plus en plus consciente, présente et dans la joie.
Dans
la connexion à la source en soi et le fait de suivre l’élan porté par la joie,
on sait qu’on est motivé par l’amour, guidé par l’âme et on ne cherche plus à fuir
le présent.
Puis
dans cette attitude, ce choix d’agir de façon spontanée, je constate qu’en
étant à l’écoute de la vibration intérieure, des élans du cœur et ceux du corps
physique, l’équipe au sol rejoint celle qui m’accompagne dans d’autres sphères.
Ce désir de paix et d’unité intérieure qui s’installe par le choix conscient de
maintenir cette vibration en moi révèle la guidance des aspects plus éclairés
de l’être, à travers le corps physique devenu un partenaire de voyage.
Le corps
physique ne ment pas et son langage s’apprend peu à peu dans l’écoute de cette
intuition, dans l’élan spontané, le désir qui s’exprime à chaque instant.
Je ne
crains plus les pulsions agressives puisque l’amour lumière intérieurs tempèrent
l’énergie.
Au lieu de projeter sur l’extérieur ce qui me trouble à l’intérieur,
je l’offre à la paix du cœur.
Pour le sevrage, j’ai fixé une quantité qui
suffit à maintenir l’équilibre et lorsque l’envie émerge alors que j’ai
consommé la dose, au lieu d’y céder, je me pose.
Si c’est une peur qui l’a
suscitée, je l’observe et l’envie disparait.
Le mental observe les bénéfices qu’il
y a à diminuer et c’est tout ce que je lui demande pour le moment.
Le
changement ne peux pas venir dans la lutte mais en nourrissant l’amour et l’unité
en soi. Si c’est une douleur au plexus solaire qui me fait penser à prendre une
dose supplémentaire, j’essaie de la calmer en revenant au cœur mais si elle
persiste, je n’insiste pas. Je me fie aux élans aussi dans ce domaine. Et quand
je peux calmer le mental au point d’oublier l’envie initiale, c’est une petite
victoire qui nourrit l’espoir d’être libérée. Si c’est trop tenace, si l’idée
persiste, j’offre à la source toute pensée de culpabilité, de découragement, de
doute.
Il est clair que du point de vue de l'humain, tout apparait de façon limitée et conditionnée à la notion de jugement, de bien et de mal. Et en toute logique, c'est en lâchant les jugements que la vision s'élargit et surtout que le mental accepte de lâcher le contrôle parce qu'il réalise qu'il est dépassé.
En agissant de cette façon, je constate que l’envie n’est plus si forte,
que le mental n’y croit plus et qu’il fait peu à peu davantage confiance au cœur.
C’est un geste tellement ancré par l’habitude que lutter contre ça revient à
lutter contre l’inconscient, à maintenir le conflit intérieur, le rejet de soi,
la division, alors que ça n’est que dans l’unité intérieure et la paix que petit
à petit, le comportement peut changer.
J’apprends
ainsi à reconnaitre la puissance de l’amour, de la compassion envers soi tout
en réunifiant les aspects internes, en cessant de nourrir le mépris pour les
stratégies de l’ego, pour l’inconscient, pour le côté humain et par la même en
cessant de m’identifier à un aspect isolé de soi.
C’est assez complexe pour le
mental mais je ne lui demande pas de comprendre quelque chose qui est
spirituel, je l’habitue à observer les différents états d’être, à faire
confiance à l’amour en l’appliquant vis-à-vis de lui, du corps émotionnel.
Par
le retour au cœur et l’harmonisation, l’unification intérieure, l’amour est
restauré dans cette interconnexion entre tous les aspects de l’être.
C’est là
que se trouve la force de changer en douceur, dans le respect pour tout ce qui
me constitue.
En
ce moment, c’est le côté droit du corps physique qui est en train de guérir et
à chaque fois qu’une douleur se manifeste, je reviens au centre et demande à la
source de pacifier le masculin et le féminin, de les équilibrer afin qu’ils
puissent agir ensemble dans l’harmonie. L'idée me vient spontanément et pour le moment je ne cherche pas à rechercher les causes du déséquilibre, de la douleur d'autant plus qu'elle n'est pas localisée au même endroit. Elle se promène sur le côté droit, de haut en bas et le fait qu'elle change de place suffit à calmer les questions. Je sens juste que c'est un retour vers l'unité et l'harmonie qui amène naturellement des ajustements jusque dans le corps physique. Puisque tout commence dans l'invisible, il est naturel que le changement vibratoire affecte le corps physique et ce qu'on pense être une maladie, le signe d'un blocage peut tout autant être la résolution d'un déséquilibre, le dernier aspect de la guérison.
Si le mental s’affole, je reviens à l'expérience vécue, aux miracles de guérison que j'aie vécus et ça suffit à le calmer. Puis alors revient la conscience du caractère éphémère des formes que prend la Vie qui elle est éternelle. Peu à peu cette vision devient évidente et moins douloureuse puisque la conscience ne s'identifie plus exclusivement au mental, au corps physique, à la personnalité, mais à l'ensemble et avant tout à la vibration qui sous-tend toute vie.
Il est clair que le mental ne peut pas
réaliser la paix ni l'unité intérieure même s’il peut noter les progrès, les bénéfices de l'abandon de la lutte, du centrage, mais
en formulant cette demande, c’est une façon d’aligner la volonté de l’humain à
celle de la source.
Peu à peu, il passe de la résignation à l'abandon conscient et confiant à la source, à la compréhension des lois universelles, à celles de la nature et à l'évidence qu'il n'y a pas de fin.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr