27 07 J'ai continué mon raisonnement suite à la lecture
de l’article au sujet de la façon dont les arbres se nourrissent mutuellement
mais comme le nombre de page remplies augmentaient, j’ai décidé de faire ce
nouvel article. Ça prend du temps de publier et comme je suis l’élan à agir
afin de prendre soin de mon corps, de ma vie, dans la matière, sans forcer, en
me laissant guider, j’ai suivi ce besoin d’équilibre.
C’est de cette façon que je peux unir le spirituel et
le concret, servir le corps physique, ses besoins tout autant que ceux de
l’esprit, du mental…
Nous sommes parfaitement conçus pour être autonome et
souverain, pour vivre selon l’élan du cœur, rayonner les énergies de la source
de façon harmonieuse, équilibrée et ainsi être relié aux autres par la
vibration la plus pure qu’un humain puisse émaner.
L’amour protège de tout, et avant tout de ses propres
ombres, peurs et de son ignorance. L’amour unifie et lorsque les corps sont
reliés par cette vibration en conscience, la sphère qui se créé autour de
l'individu attire des vibrations semblables.
Les égrégores sont puissants mais en tant qu’être
vivant, en cette incarnation, nous avons plus de pouvoir qu’eux, nous n’y
sommes pas soumis.
Accepter d’être relié à toute vie, admettre que chacun
est à sa juste place et que nous pouvons choisir quelle vibration nous émanons,
voilà une découverte qui change la donne.
Tant qu’on pense être victime des autres, des
égrégores, des énergies, on va vivre cela, on sera manipulé, abusé, méprisé. Et
on va penser qu'on a la poisse, qu'on attire les malheurs à juste titre puisque
notre fréquence vibratoire attire des fréquences de même valeur.
Mais si on reconnait notre pouvoir en tant qu’être
divin, en tant qu’essence d’amour et de lumière et qu’on lui laisse le soin de
nous montrer comment elle nous guide à chaque instant, on va pouvoir se laisser
porter par la vie et sortir progressivement des rôles générés par les croyances
obsolètes.
Les croyances en l’humain impuissant, victime de la
vie et des autres, sont la façon du mental d’interpréter l’individualisation,
le fait d’être une unité dans le tout.
Nous ne sommes pas séparés, ni de la source, ni des
autres et la science le prouve chaque jour venant confirmer les enseignements
spirituels.
Ça n’est plus seulement une croyance ce sont les
faits.
La plus grande peur, c’est de devenir responsable de
soi, de ses choix, parce qu’on craint de faire des erreurs, de ne pas être à la
hauteur. Devenir conscient de l’énergie qui nous traverse et de la paix que
nous sommes, être présent à ce qui se vit en soi et faire offrande à la source
de toutes les pensées que nous ne voulons pas nourrir, c’est le début de la
maitrise.
C’est une pratique qui se cultive, un apprentissage
qui demande de savoir s’écouter, s’arrêter, observer ses pensées, ses émotions,
sans les juger.
Je suis à éduquer le mental si on peut dire, à le
rassurer, à l’orienter, et surtout à ne pas m’identifier à toutes les pensées
qu’il débite à longueur de temps.
Offrir à la source les pensées de critiques, de
jugement devient un réflexe, c’est marquer un temps de pause pour rectifier le
tir, pour revenir à la raison du cœur.
Il ne s’agit pas de nier les pensées négatives mais
juste de ne plus les croire. Ne plus les croire donc ne plus les nourrir et
laisser les énergies qui leurs sont associées, s’exprimer, circuler
librement.
Je ne cherche même plus à savoir d’où elles viennent
parce que c’est encore leur accorder du crédit, leur donner du pouvoir, se les
approprier, s’identifier au mental.
Il capte toutes sortes d’infos à longueur de temps et
le truc ça n’est pas de savoir si elles sont vraies ou fausses, si elles
viennent du passé ou de l’extérieur mais de revenir simplement à la neutralité.
Le personnage que nous croyions être s’est construit
sur des croyances fausses pour la plupart. Non seulement elles ont fausses mais
en plus elles sont juste une façon d’interpréter les faits.
Un mode de fonctionnement du mental qui n’est pas ce
que nous sommes, c’est un outil que nous avons privilégié alors qu’il n’a
qu’une vision limitée et tronquée de la réalité.
Apprendre à ressentir est essentiel parce qu’on peut
percevoir la réalité de ce que nous sommes. Les sensations physiques ne
trompent jamais mais c’est l’interprétation mentale qu’on en fait qui laisse à désirer.
En cessant de juger et de qualifier les émotions,
notre perception de la réalité change, s’élargit, mais tant qu’on s’attache aux
croyances basées sur la notion de division, de séparation, on ne peut pas
accéder à la vérité de l'instant. On n’aura qu’un aperçu limité et voilé des
faits.
Se libérer des croyances passées peut faire peur parce
qu’alors le mental ne sait plus à quoi s’accrocher mais si on sait que nous
sommes l’amour et la lumière, que notre constitution essentielle est éternelle
et divine, on craint moins de se défaire de ces béquilles.
En apprenant à marquer ce temps de pause quand les
pensées tournent en boucle, quand les émotions émergent, peu à peu, les
énergies s’équilibrent et le mental lâche le besoin de contrôle.
Le plus beau dans ce processus c’est qu’on touche
l’essence de l’être et c’est cela qui permet de prendre confiance en soi, en la
source, en la vie et en notre mental aussi.
Si vous être en train de lire ceci, vous pouvez
constater que ce mental est un allié, qu’il a soif de savoir, de connaitre. Ce
qui est difficile pour lui c’est qu’il a besoin de preuves, il cherche quelque
chose de grandiose, de spectaculaire.
En cela l’accueil des émotions est un exercice idéal
mais il faut savoir que les mécanismes internes de survie s’enclenchent de
façon à bloquer l’énergie de vie, à en diminuer le débit.
Tant que le mental a peur des émotions, tous les
mécanismes inconscients de survie vont s’activer afin de ne pas être submergé.
Mais c’est aussi une croyance et comme toute croyance, elle peut être changée,
amenée à la lumière de la conscience et revisitée.
En devenant conscient de ces mécanismes, en les
observant donc en ne s’identifiant plus à eux peu à peu, et surtout en cessant
de les étiqueter, de les qualifier de mauvais, la croyance n’est plus
nourrie.
Petit à petit, elle se dissout dans l’alchimie
émotionnelle et le processus lui-même révèle la puissance du cœur, de l’amour
lumière en soi.
Plus on est attentif à ces processus et plus on s’en
détache, moins on a peur d’être soi-même, de "voir" ce qu’on ressent et donc de
pouvoir le dire avec détachement.
Alors oui, le mental ou la raison logique peut se
sentir largué mais si on prend patience en ce processus alchimique interne,
plus on apprend à percevoir ce qu’on ressent et plus l’intuition va être
reconnaissable.
Ce processus alchimique utilise tous les corps, toutes
leurs compétences, afin que l’éveil soit progressif, que ça se réalise en
douceur.
C’est un peu comme si on était un gros sac de nœud que
la source défait patiemment pour fabriquer une tresse, pour mettre en relief
cette inter-reliance entre toute vie et d'abord avec la Source.
Oui l’image est un peu "olé olé" mais l’humour est
nécessaire dans ce processus et c’est aussi le signe que le mental se détend,
que la peur se dissout. Puis ça m’est venu spontanément et finalement c’est
assez parlant.
En ce moment, et d’ailleurs chaque fois que le taux
vibratoire de la planète augmente (ou que les évènements du monde place chacun face à ses émotions/croyances douloureuses), je ressens le besoin de rire. J’écoute les
émissions des grosses têtes des années 80 et bien que la mentalité misogyne
transpire dans ces conversations, le côté délirant me porte sur des fréquences
qui me vont bien. C'est l'occasion de pacifier le masculin intérieur.
Je trouvais cela ringard à l’époque mais maintenant
j’en fais un usage double.
J’utilise la fréquence partagée qui nourrit la joie,
la légèreté, la créativité, les côtés positifs du mental capable d’avoir de
l’esprit comme on dit et c’est en même temps une façon de sonder mes
profondeurs.
Je laisse émerger toute critique, toute réaction que
j’offre à la source sans chercher à les changer, juste en les reconnaissant et
en les lâchant, en laissant l’énergie s’exprimer, circuler.
Mine de rien, c’est une façon de prendre les émotions
à la légère, de vivre le processus alchimique sans me prendre au sérieux sans
en faire un exercice laborieux.
J’intègre la facilité, l’aisance, la libre circulation
des énergies de façon ludique.
Les remarques désobligeantes à propos de la gente
féminine qui me font réagir, sont offertes à la source systématiquement. Les
railleries envers Rika Zaraï dont je découvre peu à peu la sagesse, ont
tendance à me blesser parce que ça me renvoie à la douleur d’être incomprise
dans ma vision de la vie, de l’être.
Le féminin par son côté sentimental et intuitif a
toujours été méprisé par les hommes et c’est le reflet de ma propre façon de
douter de ce que je perçois, ressens, de m'accrocher au raisonnement logique,
aux croyances.
Chaque réaction offerte à la source restaure
l’intégrité du masculin et du féminin.
C’est une façon de réconcilier les contraires, de
percevoir les aspects positifs de chacun de ces pôles qui lorsqu’ils
s’associent sont l’expression de la source père mère.
Ça parait totalement hors
sujet mais c’est en fait tout à fait approprié parce que la vie utilise le
quotidien pour nous enseigner, nous donner l’occasion de devenir plus conscient
de tout ce que nous sommes et de choisir.
Choisir comment nous allons utiliser
les circonstances afin de nous situer, choisir ce que nous allons faire de ces
pensées, émotions, qui surgissent spontanément.
Tout est fait pour que nous devenions
plus conscient et bienveillant envers nous-même et par extension envers toute vie.
Je vois bien
que mon comportement avec l’extérieur se calque sur ma façon de me traiter
intérieurement.
J’ai mis de l’eau à chauffer tout à l’heure et je suis partie
au jardin. Je suis retournée chercher un truc une demi-heure après et quand
j’ai senti l’odeur spécifique de la casserole sans eau, je ne me suis pas
incendiée comme avant. Il y a eu quelques critiques que j’ai offertes à la
source et j’ai juste demandé au mental d’être plus présent, concentré sur
l’instant.
J’ai reconnu aussi que je ne lui facilitais pas la tâche avec les
médicaments qui ont tendance à me déconnecter du corps physique, du ressenti.
Mais là encore, ça na pas été exprimé sur un ton de reproche, de culpabilité.
C’est sûr que j’ai encore du mal à accepter cette situation mais peu à peu je
vois plus le caractère initiatique.
C’est une façon d’intégrer la patience, l’amour véritable
de soi, de pouvoir passer de l’état de
victime à la souveraineté par paliers successifs en lâchant la notion de bien
et de mal, de devoir, d’obligation, de perfection à atteindre.
Un bon moyen
d’intégrer la douceur, de lâcher la notion de pénibilité, de sacrifice, de
démystifier les croyances qui n’ont plus de raison d’être. La vie utilise
vraiment chaque instant pour nous reconnaitre en tant qu’être d’amour et de
lumière et pour pouvoir l’intégrer/manifester simultanément.
L’élan porté par la joie d’être m’a amené sur cette
vidéo de Darpan qui est évidemment en parfaite résonance avec ma pensée et ma
façon d’être…
J’ai écris cette phrase alors que je n’avais écouté
que la moitié de son discours et bien qu’il aborde le thème de la relation au
corps physique, à ses éléments considérés comme inférieurs, dégoûtants, je
continue de partager sa vision.
Et c’est aussi une des raisons pour lesquelles
je suis attirée par les redifs des grosses têtes parce que les hommes parlent
plus franchement des choses situées en dessous de la ceinture.
Même si pour la
plupart le sujet de la sexualité reste leur point de focalisation et s’ils ne
le gèrent pas de façon équilibrée, au moins ils ne sont pas dans le déni. Puis
les intervenants de ces émissions de radio sont cultivés et c’est une façon
d’aborder le thème avec finesse et humour à la fois.
Il est clair que la sexualité est exprimée de façon
excessive et très polarisée, soit dans l’abus soit dans l’ascétisme mais il y a
une autre voie qui demande déjà de regarder ce qui est avec neutralité en
sachant que tout est divin, vibratoire et voulu par la source.
DARPAN - "Ami-Ami avec ce qui vit en nous" (extrait)
Je
viens de parler à mon corps physique lors d'une séance de relaxation/intériorisation et les pensées qui sont montées étaient
remplies de culpabilité alors j’ai confié tout ça à la source de façon à avoir
un point de vue plus neutre et réaliste.
Peu à peu les idées à propos de tous
les changements effectués, de la façon de mieux m’alimenter et surtout de penser
plus positivement, d’être plus attentive aux besoins de tous les corps, de
rechercher la paix, l’unité et l’harmonie, ont remplacé celles de jugement.
On
ne rend pas compte à quel point on se critique, on se dévalorise et combien on
culpabilise. Comment on se martyrise avec ces pensées qui nous divisent
intérieurement.
Il ne s’agit pas de crier haut et fort à quel point on est
merveilleux mais de reconnaitre l’amour et la lumière que nous sommes et la
façon dont cela impact sur nous-même lorsqu’on en est conscient.
Quand on est
malade on a tendance à croire qu’on a mal agit, que le corps nous punit, parce
qu’on ne se connait pas, on regarde notre corps physique comme quelque chose de
complexe et à la fois de mortel, de dangereux puisqu’il peut nous faire sentir
de profondes douleurs. On a vite fait de le comparer à un obstacle à notre
bien-être comme le dit Darpan mais en fait ce sont toutes les croyances et
conditionnements, la façon de se regarder, de se juger et de hiérarchiser ce
que nous sommes qui crée ce sentiment de distance, de rejet, de séparation et de culpabilité.
On le considère
comme un traitre qui vieillit et dépérit alors que ce sont toutes les pensées
et émotions difficiles de critiques, de jugements qui le prive de recevoir en
abondance l’énergie de vie, d’amour, la lumière de la source.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr