lundi 11 juillet 2016

« Il est vain de vouloir changer la forme si on n'agit pas sur le fond » & conférence Franck Hatem






10 07 En ce moment, comme la chaleur est difficile à supporter, je réorganise mes journées en allant au jardin le plus tôt possible. Le mental est un peu en panique parce que le temps passé à écrire l’aidait à structurer la pensée mais le changement est nécessaire. Revoir ses priorités est essentiel et dans la confiance en la source, je lâche tout ce qui me retient encore dans le passé.

Il n’est pas évident de passer d’une conscience endormie à une conscience éveillée parce que pour le mental, c’est un casse tête. Il a fonctionné en se positionnant vis-à-vis de l’extérieur en considérant l’autre comme un ennemi potentiel et toutes ses stratégies sont fondées sur l’idée de séparation. Il a mis en place toutes sortes de stratégies de défense et c’est devenu un réflexe inconscient.

Quand on est hypersensible, on peut sentir l’influence des énergies extérieures sur soi et la façon que j’avais de me protéger de cela, c’était d’utiliser une camisole chimique. Maintenant que je diminue les doses, je ressens fortement les énergies extérieures et l’influence de certains égrégores. Et si je peux le sentir c’est parce qu’en moi, ces énergies sont éveillées. Si je ne portais pas l’énergie de la violence, celle qui est à l’extérieur n’aurait pas d’impact sur mon état intérieur.

Je parle de cette diminution depuis pas mal de temps déjà mais c'est comme pour tout changement, il y a un rythme d'intégration de nouvelles énergies et de libération des croyances passées qui est nécessaire et spécifique à chacun. Puisque cette addiction est la réponse que j'avais apportée à la peur du manque, il me faut lâcher les croyances qui nourrissent cela. Enfin continuer de reconnaitre et d'offrir à la source toutes les pensées émotions qui nourrissent les stratégies, les croyances et donc le comportement.



Il est vain de vouloir changer la forme si on n'agit pas sur le fond. 
Une stratégie mise en place depuis des années, élaborées sur toutes sortes de croyances ne se défait pas en un jour. 
Cela demande de la foi, de la patience et de la persévérance et c'est tout ce processus qui va permettre de lâcher les croyances invalidantes tout en fortifiant la foi en la puissance de la source en soi. 

J’ai passé la matinée au jardin à ramener le mental au cœur, à demander à la paix en moi de soutenir cet aspect interne qui est électrique en ce moment. Je ressens beaucoup de pression et à chaque fois, j’offre à la source les pensées de critique, de peur, d’anticipation, de regret…
J’ai beau savoir que je ne suis pas mes pensées et ne pas m’y attacher, ça demande beaucoup d’attention et de présence pour ne pas retomber dans les schémas de fermeture ou de rejet. 
Je laisse les émotions s’exprimer en revenant toujours à la conscience que ce sont des énergies qui ont besoin d’être libérées, pacifiées et harmonisées. Et quand le mental ressasse ou s’emballe, je le ramène doucement au moment présent.
Il s’inquiète toujours du lendemain, exprime des regrets relatifs au passé et le stress que ça crée ne favorise pas la paix en soi. Savoir le recadrer, lui dire de faire confiance à la vie, de se laisser guider par l’intuition l’apaise énormément. Il a juste besoin de prendre l'habitude de ne plus se méfier de ce qui émerge.
C’est une façon d’être un parent bienveillant pour soi-même parce qu’il est vrai que pour lui, les choses ne sont pas faciles. Il voudrait savoir comment les choses vont se passer, comment le monde va évoluer alors je le rassure en lui disant que ça n’a aucune importance que la seule chose qui compte, c’est de savoir que l’amour et la lumière sont aux commandes. Que la vie se charge d’elle-même et que ça n’est pas nécessaire de se poser des questions inutiles. 




Puis je lui dis aussi que lorsque ça bouge à l’intérieur, en général, il s’en suit une ouverture de cœur et de conscience. Que tout ce qui a besoin d’être lâché se présente afin d’être harmonisé et que c’est normal si ça semble chaotique sur le moment. 

Pour ce qui est de l’impatience ou de l’impression que je ne verrais pas le bout de ce processus de libération qui semble sans fin, il me vient une image assez parlante. Sachant que toute ma vie a été gérée par des mécanismes inconscients de survie, et que pour les lâcher, il faut les voir afin de s’en dissocier, en prendre conscience, c’est logique que ça apparaisse d’une façon progressive. 
Au début, on voit les gros schémas de peur puis peu à peu on découvre des formes plus subtiles de ce mode de fonctionnement. Comme si on soulevait plusieurs voiles laissant apparaitre de nouvelles pensées émotions liées aux croyances passées. Comme si on prenait peu à peu conscience de la façon dont la personnalité s’est construite, toujours par rapport à l’extérieur, dans la réaction, la défensive.

D’une certaine manière, c’est logique puisque c’est la façon dont le mental se situe par rejet et par attraction et quand on sait qu’il est un outil et non l’être véritable, on peut se sentir perdu parce que le nouveau moi n’est pas encore totalement libéré des croyances invalidantes. C’est comme lorsqu’on déménage, on sait ce qu’on quitte mais on ne sait pas où on va, quel sera l’entourage, comment on s’adaptera au nouvel appart.

C’est l’effet que me fait le sevrage parce que je redécouvre qui je suis comme si je sortais d’un long moment de sommeil. Une période où j’ai laissé les cachets gérer mon état d’être, mon corps physique et mes émotions. 
C’est comme si j’avais habité exclusivement dans ma tête et laissé la chimie gérer le reste de mon temple intérieur de façon inconsciente. 

Je découvre des sensations nouvelles et quand ça se bouscule c’est encore un peu la panique. Même si j’ai confiance au processus d’accueil des émotions, il me faut encore rassurer le mental. Et quand les pensées de regrets, la sensation d’avoir gâché mon potentiel par peur, se manifestent, j’offre tout cela à la source. 
Ma vision change alors et je me dis que j’ai toujours fait de mon mieux selon les circonstances et les croyances d’alors.
Les regrets ou critiques harmonisés dans le cœur me donne l’élan d’agir, de nouvelles idées pour manifester ce que je suis vraiment.

Il est clair que j’anticipe à l’idée d’aller travailler avec mon amie, la peur d’être influençable, de ne pas oser poser des limites ou de jouer un rôle émergent et à chaque fois, j’en fais cadeau à la source intérieure. 
Je sens qu’il me faut être patiente avec le mental parce qu’il est encore impressionné par les vagues émotionnelles qui suscitent beaucoup d’interrogations mais dans ces cas là, je demande à la conscience Une de m’éclairer, de me guider et toujours d’harmoniser les corps et les énergies. 

J’ai simplifié mes demandes parce que si je commence à m’embarquer dans des demandes plus complexes c’est le signe que le mental panique.
Il ne sait pas encore conceptualiser l’unité et je ne suis pas certaine qu’il soit capable de le faire. En ce sens, concevoir le mental comme une part extérieure à soi en le nommant peut créer de la confusion.




Je voulais actualiser ce que j’ai écrit il y a deux jours mais ça me semble désuet tellement les choses semblent s’accélérer. Ce matin, je me suis réveillée avec une douleur au ventre et après avoir offert à la source toutes les pensées de peur, elle a disparu. 

Avant, un symptôme physique apparaissait et il me fallait chercher le sens métaphysique puis revenir aux connaissances de base telle que la vibration créé, la maladie est le signe d’un blocage énergétique…mais maintenant, le seul fait de ne rien retenir, de cogiter le moins possible, change la vibration. Et même si je ne retrouve pas forcément la joie, au moins, la paix demeure et le symptôme disparait.
C’est comme si le fait de ne pas intellectualiser et de laisser l’émotion s’exprimer suffisait. C’est en ce sens que tout semble s’accélérer.

Plus je reviens à la conscience de ce que je suis fondamentalement et plus l’harmonie revient rapidement. C’est clair que moins le mental a besoin d’intervenir et plus les choses se passent de façon fluide. En ce sens ça facilite le processus parce que l’énergie n’a plus le temps de stagner.
Je vais m’allonger parce que la chaleur est étouffante et la chambre est relativement fraiche. J’ai entrepris un ménage en grand pour jeter tout ce qui ne me sert pas, j’ai besoin d’espace et de clarté. Et comme l’appart est petit c’est la meilleure façon de faire de la place. En tous cas, l’envie de changement et d’allégement se fait de plus en plus sentir. 

Je me réjouis de constater que le mental ne bloque plus les émotions et que l’idée de prendre un cachet n’apparaisse plus comme La solution.

Je reprends ce texte ce matin, 11 juillet avec la sensation que beaucoup de choses se passent en coulisse. La matinée passée au jardin m'a fait du bien mais il reste un sensation de tristesse et de fatigue. Je me satisfais de juste faire confiance à la source et de savoir que je suis la paix au-delà de tous les mouvements intérieurs. 
Le fait que je passe beaucoup mois de temps sur Internet m'éloigne de tout le vacarme du monde et lorsque je jette un œil sur les infos ou les articles postés sur les réseaux, je constate l'effervescence et les réactions diverses sans plus m'y attacher. 




J'ai envie de partager cette conférence que j'ai écouté il y a quelques jours et ça m'a fait du bien d'entendre quelqu'un exprimer ce que je pense et ressens d'une façon un peu plus claire que je peux l'écrire. Le fait de lâcher l’addiction aux cachets et tout ce que ça implique me donne la sensation de redécouvrir qui je suis. 
Finalement, je constate que j'ai toujours eu la même vision au sujet de la vie et l'intuition d'être ou d'exister au-delà des apparences, de la matière, mais c'était tellement loin des définitions du divin telles que les religions le décrive que je me sentais totalement étrangère à ce monde. Et plus j'essayais de définir intellectuellement ces aspects intérieurs que je qualifierais maintenant de paix, d'unité et d'harmonie, plus je me compliquais la vie sans trouver de réponse véritable.
Les message des êtres de lumière m'ont ramenés à cette conscience divine mais maintenant, comme je le vis à l'intérieur et constate le changement qui s'opère, je n'entre plus trop en résonance avec ce qui est dit sur les sites dits spirituels. 
Je ne dis pas non plus que je n'ai pas besoin des autres mais comme tout se passe à l'intérieur, je me concentre sur mon objectif de libération des masques, des conditionnements et des jeux de rôle.
C'est comme si je retrouvais mon entièreté, comme si je n'avais plus besoin ni envie de connaitre la vision des autres. A quelques rares exceptions près, je ne trouve que peu d'écho dans ce que je lis ou entend à l'extérieur. Et quand ça arrive, c'est en parfaite résonance comme le discours de Frank Hatem. 

J'avais mis de côté toutes sortes de documents qui parlent de la foi, des lois universelles mais ça me semble tellement désuet quand je les lis que je crois bien qu'il vont finir à la corbeille. L'envie de faire du vide touche touts les secteurs de ma vie, jusqu'au bureau qui est encore rempli de documents! Mais j'attends que l'élan se manifeste de lui-même pour faire le tri puis ce sera l'occasion de lâcher ou d'offrir à la source la peur de perdre quelque chose. C'est dingue comment je garde tout un tas de truc inutiles, juste au cas où ça pourrait servir! Finalement, je ne les utilise pas, ne les lis pas et ça nourrit en plus la peur du manque.
Quand on s'abandonne en confiance à la source en soi, quand on ressent de plus en plus le changement intérieur qui s'opère, les mots deviennent obsolètes parce qu'ils ne peuvent pas décrire quelque chose comme la sensation qu'on éprouve intérieurement. 
Une douce certitude est là mais je n'ai aucune idée de la façon dont les choses vont évoluer tant à l'intérieur qu'au dehors. Et en fait, je ne veux pas le savoir, je veux juste être de plus en plus présente et consciente, ancrée dans le présent. 
Le temps est à l'orage et je sens de la colère monter de nulle part. Je l'offre à la source et je respire.


« DE L'EGO AU SOI : pourquoi cette dualité en nous, comment faire l'unité » avec Frank Hatem




Il est clair que quand je dis que ça résonne, ça veut dire que je ressens que ce qu’il dit est juste mais l’intellect est largué à bien des niveaux. J’ai d’ailleurs cette impression chaque fois que j’élargis ma conscience en offrant les pensées émotions relatives à la dualité conflictuelle, à la source ou à l'amour lumière intérieurs. Comme si le mental était sur pause. Heureusement, je me fie à l’intelligence du cœur et à l’intuition, à la sensation que tout est juste et va vers le meilleur... Une conscience élargie, en paix, un cœur libéré et plus ouvert...Mais pour le moment, une sieste!

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr