Ce
matin, je suis électrique ! Une pensée revient de temps en temps
« l’autre n’est pas l’objet de ton amour » et bien évidemment ça me
fait réfléchir et me renvoie à la nécessité d’être centrée.
Je me rends compte
que je projette encore beaucoup sur l’autre mes attentes et mes espoirs. J’ai
voulu lâcher la dépendance aux cachets afin de pouvoir ressentir la reliance
amoureuse et l’énergie du désir plus intensément mais si je fais les choses pour l’autre, en
ayant des attentes particulières, ça n’est pas juste et ça ne marche pas.
Comme
j’ai imaginé qu’en étant vraie, authentique, libérée du manque, de la dépendance
aux cachets, je pourrais être plus sensible et présente à l’autre, une
stratégie s’est mise en place.
Or les stratégies naissent de la peur, c'est du calcul mental inconscient le plus souvent, de
l’instinct de survie et ça n’est pas du tout de cette façon qu’on peut se
libérer des conditionnements et des jeux de rôles, au contraire, on ne fait que
les nourrir et fausser, voiler l’amour.
Accepter de se prendre en charge demande de la
patience de l'ouverture, de la présence à soi, à son cœur, à son ressenti.
C’est dans l’écoute intérieure, le lâcher prise, l’accueil de ce
qui se manifeste en soi, au présent, qu’on lâche les stratégies, les
conditionnements, les rôles et que l’amour peut se déployer à l’intérieur puis dans l'échange.
Tant
que j’utilise une stratégie, je suis dans la peur et l’amour n’est plus perceptible.
Il est toujours là puisque c'est l'essence de tout être mais il est voilé par la peur et les tensions créées par les stratégies.
En plus, l’autre le sent intuitivement, vibratoirement et va aussi agir par
automatisme.
On va se fermer à notre ressenti, ériger les barrières autour du cœur et les stratégies vont fausser la vision.
Tout changement, tout désir de guérison, de libération, doit venir
de l’intérieur, on doit le faire pour soi-même et jamais pour l’autre.
J’ai pu
sentir une nette amélioration de mon état d’être quand j’ai pris la décision de
reprendre mon pouvoir, de retrouver le centre, de focaliser mon attention sur mon cœur, et de suivre mon propre rythme dans la diminution des cachets. D'agir selon l'inspiration, l'élan spontané porté par le désir, la joie, depuis la paix du cœur.
J’ai
pu constater plusieurs fois qu’à chaque fois que je décidais de diminuer pour
les ‘mauvaise raisons’, ça ne marchait pas, c’était douloureux et les symptômes
de manque apparaissant, alors je finissais toujours par baisser les bras. Tout simplement parce que je voulais me libérer en faisant des calculs, en établissant des stratégies plutôt que de suivre mon cœur, mon intuition et donc agir par amour.
Vouloir
tomber un masque pour plaire à l’autre, aux autres, arrêter de boire ou de
prendre des drogues pour être aimée de ses parents parce que la famille
considère qu’être dépendant "c’est mal", vouloir arrêter de se goinfrer pour
améliorer son apparence physique, pour être plus séduisante, tout ceci relève
de la stratégie.
C’est une forme de violence envers soi-même qui ne peut
absolument pas amener au résultat souhaité.
Seul l’amour véritable de soi peut
réaliser des miracles, des guérisons profondes et durables.
Nous sommes humain
et divin, nous avons deux systèmes en nous qui régissent nos corps, nos
vies ; soit le système de survie basé sur la peur (croyances, conditionnements, rôles) soit la croissance
évolutive qui régénère les cellules, répare et permet d’évoluer, d'agir depuis et avec l'intelligence du cœur, la conscience divine.
La
peur est régie par le système de survie et l’amour pur active la croissance, la
guérison et l’expansion. On peut sentir que lorsqu’on est stressé, lorsqu’on
fait les choses pas peur, par obligation, sous la contrainte, par sacrifice,
nous agissons dans une dynamique de survie et nous dépensons beaucoup d’énergie
puisque c’est la dualité conflictuelle qui créé l’élan.
Lorsqu’on se centre en
la paix du cœur, lorsqu’on accueille la peur et qu’on attend de trouver la paix
pour passer à l’action, on est connecté à la source, à la Vie et l’élan qui
suit glisse tout seul.
On agit par intuition, selon l’élan porté par le désir
et non plus par peur ou par contrainte. C’est alors la loi du moindre effort
qui se vérifie parce qu’on se laisse porter par l’amour, par la source, le
courant naturel des choses, dans la confiance totale en qui nous sommes
essentiellement et en la vie. Les choses sont fluides, les gestes efficaces et légers.
Les synchronicités, la guidance de l'âme, la sensation de détente, de bien-être, tout nous montre que nous sommes à la juste place, sur notre propre chemin de libération.
Chaque
fois qu’on aime quelqu’un, on commence par vibrer fortement au niveau du cœur
puis ensuite, c’est l’énergie sexuelle qui s’éveille. Enfin ça peut aussi être
simultané mais ce qui semble la règle, c’est qu’on passe de la lune de miel à
la lune de fiel, exactement comme quand on prend une drogue et qu’on finit par
redescendre.
Il
semble que ce soit un processus naturel, dans un cas comme dans l’autre pour
nous amener à prendre conscience que l’amour est en nous-même, que celui-ci
amplifie au contact d’êtres qui sont sur les mêmes fréquences, par effet de
résonance et qu’ils n’en sont pas l’objet.
Au
début tout est beau, on est porté par cet amour qui s’éveille et fait vibrer le
cœur puis l’énergie de vie va monter peu à peu afin de nettoyer les corps
subtils, de lâcher les conditionnements, les stratégies dues aux blessures
d’enfance, aux blessures relationnelles, les rôles copiés sur le modèle
parental, sociétal.
L'autre nous renvoie alors nos peurs, conditionnements et tout ce que nous avons enfoui dans l'inconscient. Il nous révèle nos ombres et on peut alors croire que l'amour n'est plus là. Mais c'est justement l'occasion d'embrasser ce qui a été révélé et ainsi de guérir.
L'autre nous renvoie alors nos peurs, conditionnements et tout ce que nous avons enfoui dans l'inconscient. Il nous révèle nos ombres et on peut alors croire que l'amour n'est plus là. Mais c'est justement l'occasion d'embrasser ce qui a été révélé et ainsi de guérir.
C’est
une montée énergétique et une expansion vibratoire, qui vient réveiller nos automatismes et
conditionnements afin qu’on puisse aimer véritablement, librement et sans
attache. Qu'on puisse reconnaitre et relâché, accepter ce qui a été révélé en nous et laisser l'amour l'harmoniser.
Concrètement
on va faire face à nos blessures et donc aux stratégies de survie qui
s’enclenchent automatiquement.
Comme c’est inconscient, on ne s’en rend pas
compte de suite et heureusement sinon on ne pourrait pas libérer les pensées
émotions qui nourrissent les croyances et stratégies.
Mais quand on est
conscient ou du moins quand on sait comment ça fonctionne, ça va devenir une
occasion de grandir et de guérir. On ne va pas pouvoir s’identifier au rôle
puisque lorsque c’est vu, reconnu et accueilli, ça se dissout.
Mais ça ne se
fait pas non plus en une seule fois. Et c'est la pratique assidue, le retour au cœur, qui va mener à la maitrise émotionnelle, naturellement, sans que le mental n'intervienne, sans qu'il ne cherche à comprendre de suite.
On va pouvoir offrir à la source nos pensées
émotions basées sur la peur, le manque, le besoin, défaire les croyances, les
blocages et nettoyer ainsi nos corps mental, émotionnel et énergétique puis
purifier notre cœur.
Si on veut être conscient, lâcher les rôles, notre canal
interne celui par où passent les énergies de la source, de la terre et du
‘ciel’, va être traversé par l’amour lumière, l'énergie purificatrice, le feu du ciel et le feu de la terre. L'énergie du désir, l'énergie de vie, montera dans
chaque chakra révélant les conditionnements, activant les mémoires.
Le centrage est nécessaire afin que la source agisse simultanément.
La
vibration du cœur se déploie, l’amour lumière montre ce qui est, donnant
l’occasion de l’embrasser et l’énergie de vie va alors monter, sacralisant le
masculin et le féminin en soi, amenant le désir à la conscience.
C’est un
parcours initiatique où on pourra découvrir ses corps subtils de l’intérieur
et l’amour, l’acceptation de la fonction, du caractère sacré de chacun d’eux va
en révéler les potentiels, les dons et capacités extrasensorielles, le
raffinement des perceptions.
La
plupart du temps, on croit que l’amour vient de l’autre et du coup, on déploie
toutes sortes de stratégies afin de garder et de nourrir cet amour. Mais en
fait on se créé des liens toxiques, on s’éloigne de son centre et on perd son
pouvoir, son autonomie, la conscience que nous sommes l'amour essentiellement.
La
pire des choses à faire, c’est de croire qu’on doive plaire à l’autre, se
changer afin de correspondre à ses attentes. Enfin à celle qu'on croit être ses attentes.
On devient quelqu’un d’autre et ça
crée un conflit interne qui va automatiquement se répercuter à l’extérieur dans
la relation à l’autre. On trahit sa nature véritable et par le fait, on ne sent
plus l’amour, l’unité et la paix que nous sommes.
On va croire éventuellement
que l’amour qu’on ressentait pour l’autre a disparu et déployer encore plus de
stratégies pour attirer à nouveau son attention. Parce que cet amour qu’on a
perçu était si fort et comme on croit que c’est l’autre qui le génère, on va
s’attacher à revivre cela.
On va essayer de le provoquer alors qu’il est
toujours là, il l’a toujours été.
L’autre nous le révèle à nous même et par
l’échange le magnifie mais l’amour est en nous, il est notre essence
originelle.
On ne le perçoit pas tout simplement parce qu’on s’aime de façon
conditionnelle, on rejette des aspects de soi, on tente de correspondre à un
modèle créé par le mental.
Alors évidemment quand quelqu’un s’intéresse à nous,
on se sent valorisé et l’amour peut alors s’écouler en soi parce qu’on
s’autorise à aimer et à être aimé.
Notre cœur est tellement encombré, entouré de barrières qu'on pense manquer d'amour mais c'est juste parce qu'on a bloqué sa circulation. Ces barrières qui nous empêchent de ressentir l'amour conditionnent notre comportement, ce
sont des mécanismes basiques, ancestraux que nous portons en nos gènes et il
faut beaucoup d’amour et de lucidité pour ne pas se laisser embarquer.
C’est la
croyance de base qui dit que nous sommes séparés des autres et incomplet qui
fait que les hommes et les femmes ont développés des comportements en
conséquence.
C’est ce qui créé la dépendance affective, la possessivité puis de
là découle la jalousie, la peur de perdre, l’attachement, le déséquilibre, les
frustrations, les perversions…La perversion étant l’énergie de vie détournée,
déviée, utilisée pour parvenir à ses fins, pour gagner, mériter ou s’approprier
l’énergie.
Tant
qu’on croit que l’amour vient de l’extérieur, de l’autre, on ne peut pas
vraiment aimer, on va agir par instinct de survie, dans la peur, le stress et
donc l’amour, la vibration du cœur sera de moins en moins perceptible.
Mais
comme la sensation d’aimer est délicieuse, encore plus si on peine à s’aimer
soi-même, on va vouloir aviver ou raviver la flamme et dès que le désir est là,
on va jouer le jeu de la séduction, entrer dans une forme de manipulation au
lieu de prendre le temps de se connaitre. De voir en soi, de percevoir cette
vibration et de la nourrir par l’acceptation de tout ce qu’on va découvrir, de
tout ce qui se manifeste afin d’être équilibré, vu et relâché. Prendre le temps
de connaitre l’autre en frère, en ami, afin d’instaurer une relation de
confiance, un dialogue sincère nécessaire au bien vivre à deux.
Les
relations amoureuses sont avant tout révélatrices, des occasions de reconnaitre l'amour en soi et les
stratégies qu’on utilise en pareilles circonstances, ces stratégies qui
révèlent nos blessures afin de les guérir et ainsi d’être nu, dépouillé de nos
croyances douloureuses et de nos conditionnements.
L’amour entre deux êtres ne
consiste pas à se nourrir l’un l’autre mais à cultiver en soi l’amour
véritable, l’unité, la paix et d’offrir, d'émaner cette vibration, de la vibrer ensemble.
De la rayonner
naturellement et librement sans attendre quoi que ce soit en retour ni même
penser à la donner. C’est un processus naturel et en étant authentique,
spontané, sans calcul, sans volonté de plaire mais juste en étant soi-même,
l’amour qui circule entre les deux cœurs va se nourrir dans le mouvement,
l’échange de cœur à cœur, la conscience d’être l’amour.
S’il doit amplifier et
se concrétiser dans une vie à deux, il se suffit à lui-même et chacun étant
connecté à son âme, à sa vérité du moment agira selon sa guidance, selon ce que
son cœur lui insuffle et non selon ses projections mentales et attentes.
C’est
ce qui est le plus difficile mais c’est aussi de cette façon qu’on est dans une
relation d’amour véritable. En ce sens la relation à deux permet à chacun de
grandir en amour, en sagesse, chacun en lui-même et l’amour fait le reste, les
âmes mettent en place ce qui va permettre la guérison, la libération, afin que
le cœur s’ouvre, que la confiance en soi s’installe, que la connaissance intime
de soi et l’amour puisse grandir à l’intérieur et combler chacun.
On pourra
constater qu’on ressent la vibration d’amour qui nous unit à l’autre, chaque
fois qu’on amplifie l’amour en soi, qu’on prend soin de soi-même, qu’on se
centre en son cœur, et qu’on y trouve la paix.
Inversement, on saura qu’on est
dans le stress, déconnecté de son propre cœur quand l’amour ne sera plus
ressenti dans la connexion à l’autre. C’est aussi cela qui permet de constater
une fois de plus que tout commence en soi, que tout dépend de la vibration
qu’on émane dans l’instant.
L’attirance
entre deux personnes est localisée autant dans le cœur, l’âme, que dans
l’inconscient, les enfants intérieurs en souffrance s’attirent mutuellement
espérant être sauvé par l’amour de l’autre.
Mais il est clair que le mental le
perçoit d’une façon distorsionnée selon les filtres des croyances et il va
enclencher les stratégies afin de déléguer, de faire prendre en charge les besoins
de l’enfant par le partenaire amoureux.
Les femmes vont projeter le modèle du
père/sauveur en l’homme et les hommes celui de mère/guérisseuse en la femme.
Si
on est en plus sur un chemin spirituel, le mental voulant contrôler la vie, le
désir et l’amour, va se tourner vers les lectures qui parlent des âmes
jumelles. Il va observer les faits en se référant au modèle d’amoureux idéal,
chercher des preuves qui vont nourrir ses croyances. Idéaliser la relation tout
comme il le fait dans la vision du divin, des anges, de ce que sont l’amour et
la lumière.
En vérité, l’amour et la lumière ou la conscience expansive, c'est ce que nous sommes
essentiellement mais pour le savoir il faut s’immerger dans la réalité, le
ressenti, l’accueil des vagues émotionnelles, l’observation neutre, au-delà des
projections mentales.
Espérer
que l’autre, que l’amour de l’autre va nous sauver, qu’il est l’élu, le ‘bon’…,
créé des attentes, des frustrations, des comportements faussés parce que
l’enfant en soi ne peut jamais être guéri par quelqu’un d’extérieur à soi.
Seul
l’amour de l’âme, de la source père mère, peuvent réaliser cette guérison
essentielle et ça se vit en soi.
De même que l’amour n’est pas extérieur ni
exclusif, on ne peut pas le commander, le contrôler ou se l’approprier, il se
révèle dans l’abandon à la source en soi et se manifeste de façon universelle,
sans objet, sans raison, simplement parce qu’il est l’essence de toute vie.
Il
n’est donc pas focalisé sur un objet, un être, il émerge et circule plus ou
moins librement, intensément, selon notre positionnement dans le cœur et notre
capacité à être nous-même, dans l’acceptation totale de tout ce que nous
sommes.
Selon la pureté de nos corps, de notre canal, la capacité à l’accueilli
et à l’offrir, le rayonner.
L’autre
nous renvoie la marque de nos blessures afin que nous puissions les voir, les
prendre en charge en les offrant à l’amour en soi, en les amenant en notre cœur
afin que l’amour lumière réalise l’alchimie intérieure.
C’est
dans ce positionnement, dans l’observation neutre que tout va se libérer et
s’harmoniser. On va voir les stratégies qu’on utilise et on pourra décider de
les abandonner. Enfin on pourra décider de ne pas les croire ni les suivre.
Ce
sont tous nos centres énergétiques, nos corps subtils et la vibration, les
énergies de la source qui vont être sollicitées afin de réaliser la guérison de
l’enfant en soi et de nous amener à être libre, autonome et complet.
On pourra
alors aimer véritablement parce qu’on aura cultivé l’amour en soi par le retour
au cœur, intégré la connexion à la source en vérité, lâché les masques et
réalisé l’unité intérieure.
On
se réapproprie à travers les yeux de l’amour, de l’âme, chaque centre, chaque
corps, chaque organe, on affermit la relation à son âme, à la source, qui
prennent en charge les blessures de l’enfant.
C’est
aussi de cette façon qu’on tombe les masques, qu’on sort des rôles de victime
de bourreau et de sauveur parce qu’on apprend à confier à l’amour en soi, la
charge de les dissoudre. Les croyances illusoires, l’idée du prince et de la
princesse charmante, sont dépouillés afin de sacraliser l’énergie masculine et
féminine en soi et dans la guérison de l’enfant elles vont s’associer, s’unir
et apprendre à fonctionner à l’unisson.
Notre pouvoir créateur, la maitrise énergétique
et l’autonomie dans toutes les sphères de la vie vont s’installer peu à peu.
On
va retrouver notre potentiel, celui de se centrer et de savoir que l’amour est
en nous, qu’il se cultive d’abord à l’intérieur et rayonne de lui-même.
Ce tête
à tête avec soi-même, cette connaissance intime de soi va nous permettre d’agir
de façon authentique, d’être vrai et spontané et ainsi de ne pas jouer de rôle.
Quand
l’énergie de vie pénètre le chakra racine, le désir de fusion, de vivre une
relation sexuelle va émerger et rapprochera les deux partenaires dans la chair.
Une dépendance sexuelle va s’ajouter à l’attachement amoureux et ça va
compliquer les choses parce qu’alors, l’idée que l’autre est indispensable à
notre bonheur va se renforcer.
On va agir selon la peur, l’instinct de survie
et s’accrocher à l’autre. L’autre se sentant pris, enfermé, va déployer ses
propres stratégies et la relation deviendra toxique. Le besoin va remplacer
l’amour et les comportements seront de plus en plus agressifs, guerriers, stratégiques.
Je
rigolais quand j’entendais les anciens qui disaient qu’il ne fallait pas avoir
de relation sexuelle en dehors du mariage mais ils n’avaient pas tout à fait tort.
Les raisons invoquées n’étaient pas justes puisque la femme était considérée
comme un placement, un investissement, mais dans le fond, il y avait de la
sagesse.
Le
seul hic, c’est que les fiancés ne se connaissaient pas et jouaient des rôles
prédéfinis, l’homme assumait la sécurité du foyer et la femme le faisait
tourner.
Là
encore, ça correspond à la projection faussée des attributs du masculin et du
féminin.
Maintenant
que les hommes s’ouvrent à l’énergie féminine, à l’intuition, aux mondes
subtils, ceux des émotions, des sentiments, de l’âme, qu’ils prennent
conscience des manipulations et du pouvoir de l’amour, ça change la donne. Également, les femmes se réapproprient leur énergie masculine en suivant
l’intuition, en sachant également que l’amour est à l’intérieur, en
reconnaissant la nécessité de lâcher les masques et conditionnement.
L’un comme
l’autre sont de plus en plus conscients de ce qu’ils sont en vérité et des
mécanismes de survie, ils aspirent à la paix, à la réconciliation, à la
guérison des blessures.
Mais le risque de créer de nouvelles stratégies visant à être détaché, sera présent et là encore, c'est le positionnement au cœur, l'observation neutre de cela qui va nous en libérer. J'ai observé toutes les façons que j'avais de me détacher de l'autre et maintenant ça m'amuse, j'y vois le potentiel créatif, la capacité du mental a élaborer des stratégies.
Et c'est en agissant de cette manière, en retrouvant mon centre, que le détachement se manifeste naturellement, dans la conscience retrouvée/perçue/ressentie, de ce que je suis essentiellement. Dans l'unité retrouvée, le rassemblement des aspects troublés, des parts en souffrance ou dans la peur, ramenées en mon cœur, que je retrouve la sensation de complétude et la confiance en soi, en tout ce que je suis.
Les hommes et femmes qui s'aiment peuvent devenir partenaires en lâchant les rôles et
en cultivant des relations amicales, fraternelles, s’entre aider afin de ne pas
retomber dans les comportements inconscients, en apprenant à se connaitre en
vérité, à se faire confiance. En prenant le temps de se découvrir, de se dénuder, de se dépouiller du superflu afin d'être vrai, de s'unir dans l'amour depuis le cœur, dans l'alignement des corps, l'unité intérieure.
Commencer par vouloir être ami et ainsi instaurer
un climat de confiance par le dialogue sincère, sans attente, sans projection,
juste pour connaitre l’autre et se reconnaitre à travers lui, permet à l’amour
véritable de s’installer et de croitre.
Une
relation où chacun peut être vrai et aimé tel qu’il est, libère des jeux de
pouvoirs, de rôle, des conditionnements et on se découvre alors au fur et à
mesure, se soutenant dans la rencontre avec soi-même.
Dans
ce contexte, l’autre n’est plus un sauveur potentiel, un élu, mais un compagnon
de route qu’on apprend à connaitre intimement, au niveau de l’être, avant tout et
si l’envie de vivre à deux se manifeste, ce sera un désir mutuel qui coulera de
source.
Nous avons besoin homme comme femme, de faire la paix avec notre passé,
de purifier notre vision du masculin et du féminin, d’être conscient et
connecté à son âme afin que ce soient elles qui mènent la danse. Être capable
de suivre son cœur, son intuition et se laisser guider sans rien forcer,
sans rien vouloir de l’autre.
C’est en changeant intérieurement, en trouvant l’équilibre
et l’harmonie dans la paix du cœur que peuvent naitre des relations
authentiques, respectueuses et épanouissantes.
Mais la guérison est une affaire
intime où l’autre nous reflète ce que nous sommes et portons.
On pourra
vérifier notre progression individuelle dans la façon d’être et dans celle du partenaire.
En sachant qu’il n’y a rien à perdre ou à gagner mais que tout est à vivre
depuis le cœur, une relation saine pourra s’installer, croitre, s’épanouir par la vibration d'amour lumière en chacun et la connexion de cœur à cœur, d'âme à âme. Le corps à corps n'en sera que plus délicieux parce que tous les corps seront alignés à la fréquence de l'amour pur.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr