vendredi 6 mai 2016

« Je suis telle que je suis et ça me suffit »





Je suis tellement mon propre rythme que je n’ai même pas remarqué qu’hier était un jour férié. Pas n’importe quel jour en plus ! Et oui, il y a eu du mouvement parce que les égrégores du « bien » et du « mal » se déchainent quand il est question de la foi, de l’amour et l’ascension, processus d’élévation, positionne chacun d’un côté de ces deux camps.  

Qu'on soit d'un côté ou de l'autre, on est incomplet, divisé, en guerre contre soi et notre potentiel, l'amour lumière que nous sommes ne circule pas comme il le pourrait, la vibration du cœur est à peine perceptible alors on se nourrit de ces moments de joie qui inévitablement amène leur contraire. On veut être positif, heureux en occultant des aspects entiers et valides de soi-même.
Dans le désir d'unité, de paix et d'harmonie, la joie qui en découle et profonde, complète et n'amène pas de déception parce qu'elle est notre nature véritable, la vibration de l'être.

On voit l’effet de l’axe bien/mal au niveau politique mondial ! La fameuse guerre froide qui se joue entre les deux plus grandes puissances mondiales sur les pays annexés, continue de faire des ravages un peu partout sur la planète apportant la richesse aux pays fabricants d’armes dits « civilisés ». Et quand on vend un sous-marin, un avion rafale, tout le monde crie victoire et se réjouit que le pouvoir d’achat puisse augmenter.

Tout est inversé et c’est tout à fait naturel puisque l’humain s’identifie au personnage et range tous dans des cases.

La vie s’écoule librement, l’amour traverse les cœurs ouverts et on ne peut contenir, contrôler, commander, la vibration, l’énergie, mais comme on essaie de contraindre sa libre circulation, on vit dans un conflit perpétuel entre ces deux polarités qu’on oppose. 
Et pourtant, elles se complètent à merveille, la vie est simplissime et l’amour est l’énergie libre qui peut combler chacun.


Mais cette vision claire, évidente n’est perceptible qu’en l’unité. 
Tant qu’on s’accroche à ses raisonnements intellectuels, tant qu’on essaie de comprendre qui on est en vérité, en lisant des livres, en se tournant vers « ceux qui prétendent savoir », on s’éparpille, on s’égare, on s’éloigne de notre vérité.
Tant qu'on veut briller, mettre en avant sa lumière en combattant ce qui est refoulé en soi, on souffre et on ne sais pas qui on est, on s'en fait juste une idée.

Il n’y a pas de chemin à suivre, nous sommes le chemin, il y a juste un élan de vie, l’étincelle de la source qui Est, qui anime chacun et le mouvement qui permet de savoir, c’est celui du retour au cœur. 
C’est bien simple en théorie et aussi en pratique mais comme c’est un mouvement qui n’est pas raisonnable, qui nous met face à nous-même, à nos profondeurs et comme la vérité de l’être est dissimulée sous d’épaisses couches de pensées émotions refoulées, on a peur de s’y aventurer. 

Pourtant c’est là que se loge et que vibre notre essence vitale, c’est là que nous sommes réellement et éternellement vivant.

Le positionnement dans le cœur, au point zéro, l’observation neutre de ce qui se vit en soi et l’harmonisation émotionnelle, énergétique, qui en résulte, nous redonne la vie, nous ressuscite littéralement. 
Nous retrouvons notre nature véritable, l’amour et la conscience Une que nous sommes. L’amour pur que l’acceptation de ce qui est, révèle, lorsqu’il circule librement en soi, amplifie, guérit, libère, élève, magnifie et on sait qu’il est la vérité, l’essence de toute vie, la substance et le mouvement du vivant.




Cet amour est l’abondance même et comme c’est ce que nous sommes, nous ne pouvons pas en manquer ni avoir besoin de le chercher à l’extérieur. 
Lorsque le corps émotionnel et le mental sont nettoyés, l’énergie de Vie peut circuler librement et ramener l’individu à la vie, la vraie, celle qui est faite de joie, de créativité, de paix infinie, de confiance totale. 
On se sent entier, comblé simplement parce qu’on ramène à la maison, à la raison du cœur toute question, tout ce qui peut nous troubler et nous extraire de la paix, de la joie. 
Les nombreuses parts de soi, de la personnalité, qui ont été rejetées, jugées, éparpillées ou refoulées dans l’inconscience, lorsqu’elles sont embrassées dans l’amour/lumière de la source, restaure notre intégrité, notre potentiel créatif, l’ordre divin est rétablit.

On a juste à se laisser combler par cette vibration et suivre l’élan de l’instant pour continuer à ramener la paix et l’harmonie en soi. 
Cette intention de paix et d’harmonie où le jugement n’a plus lieu d’être, créé l’équilibre et tout mouvement chaotique devient l’occasion d’offrir à l’intelligence du cœur, ces oscillations qui précèdent toujours la stabilisation. 
Quand des pensées émotions de jugement, de critique, font surface, quand elles sont amenées à la conscience et offertes à la paix du cœur, la confiance s’installe et on se sent puissant, on sait que nous sommes créateurs, que notre âme, que la source nous aiment sans conditions. 
Le désir d’unité, de fusion, révèle que l’âme c’est soi-même, qu’il n’y a pas de séparation. Ou dit autrement, l’être naturel, spontané et vivant est l’âme en incarnation.

« Je suis ce que je suis » exprime la réalité de ce que nous sommes, ça ne veut pas dire que j’ai raison ou tort ou encore que je doive m’imposer mais que je m’accepte totalement parce que je reconnais que tout en moi est sacré, parfait, que tout élan est inspiré par l’âme, la conscience et qu’il a sa juste raison d’être.

Il me pousse soit à trouver la paix, l’équilibre, soit à créer mais c’est toujours pour me faire grandir, m’épanouir. La vision dualiste qui consiste à tout étiqueter, nommer, fausse les choses et ça nous pourrit la vie. 
Dès qu’on cesse de juger, de rejeter et qu’on se place dans l’acceptation, l’accueil inconditionnel de ce qui se manifeste en soi ou à l’extérieur, l’énergie se déplace, les pensées émotions changent, la vibration s’élève et la vision aussi. 

Il faut juste savoir que nous avons beaucoup de résistances, de peurs et de croyances à lâcher afin de retrouver la vérité de l’être, de pouvoir être authentique et manifester l’unité. 
Le sens, la compréhension des choses nous est toujours donné et peu à peu, on ne s’interroge plus, on sait que tout est bien, orchestré d’en haut et que ça nous mène à la réalisation de l’être, de notre plus haut potentiel, à l’unification de l’humain et du divin, la réunification des aspects internes, l’harmonisation des énergies.

Quand on reconnait la valeur, la pertinence et le rôle, la fonction de chaque corps, de l’ego, du mental, de l’émotionnel, des énergies qu’on ne contrarie plus, on sait que tout est juste. 
Les pensées émotions contre lesquelles on luttait se dissolvent peu à peu et n’attirent plus l’attention parce qu’on sait qu’elles demandent juste à être libérées, transmutées et qu’il suffit de se poser en notre cœur pour que l’alchimie se réalise. 

Ça n’est pas un processus intellectuel, ça dépasse largement l’entendement humain parce que ça se répercute dans toutes les dimensions, les lignes temporelles, mais on peut sentir que tout en soi s’harmonise, s’équilibre et la paix, la joie le confirment. 

Moins on a d’attentes, moins on projette, moins on résiste et plus on aborde la vie simplement et en confiance. On la redécouvre magnifique, surprenante, réjouissante et palpitante.

Le cœur s’ouvre de plus en plus et on a la sensation que la vibration s’étend à l’infini, que plus elle est libre et plus elle peut toucher les cœurs. 




Je ne cherche plus rien, n’attends plus rien, Je suis, je vis. 
Je ne me demande plus si ce que je fais, dis, écris, est bien ou mal ou même si c’est juste, j’agis selon l’envie du moment.

La vie est en mouvement et dès qu’on essaie de retenir quoi que ce soit, on se coupe de ce flux, on nage à contre courant et ça devient difficile.

Tout ce que nous faisons ou disons est inspiré par l’âme et c’est seulement la peur de mal faire, le jugement, la culpabilité, le doute, qui teintent nos paroles ou nos actions, de couleurs sombres.
Je suis telle que je suis et ça me suffit parce que je sais/sens que je suis tout, que je peux tout, qu’il n’y a de limites que dans ma tête ou plutôt dans mes croyances. 
Elles étaient des repères mais maintenant que je sais ce que je suis, maintenant que la confiance en l’âme et en la vie est complète, c’est la foi qui me guide, l’élan qui vient et me propulse en avant. 
Je ne sais pas où il me mène mais je le suis parce qu’il est porté par la joie, le désir d’être, tout simplement.

J’ai encore beaucoup de comportements inconscients ou réflexes mais comme je ne m’attarde pas dessus, en me critiquant ou en culpabilisant, je reste en paix. 
Comme je sais que c’est en prenant conscience de jouer un rôle et en venant au centre, à la paix que je casse le réflexe conditionné, je me réjouis quand je reviens en mon cœur. Quand je pense à respirer calmement et profondément afin de faciliter la libération énergétique, lorsqu’une crispation se manifeste, je sais que la grâce de l’amour suffit. 
Et c’est en étant dans la confiance et la gratitude que je maintiens ma fréquence au niveau où je me sens bien.

Accepter d’être traversé par des pensées émotions de tristesse, de doute, de peur, suffit à les harmoniser et à nourrir la confiance. L’éveil de l’énergie du désir dans la rencontre avec une âme sœur avec laquelle je suis en résonance à plusieurs niveaux simultanément, a révélé les pensées émotions qui nourrissaient les croyances invalidantes et son feu les dissout progressivement.

Je m’amuse à observer son mouvement, son effet, comment elle nettoie les corps subtils en laissant émerger à la conscience les peurs et les stratégies qu’elles ont induites. 
Toutes les croyances au sujet de l’homme, de la femme, de leurs rôles prédéfinis, de la relation amoureuse, de la sexualité, tout est amené à la conscience et passé par le portail du cœur. 
 
Il n’y a rien à faire, juste à laisser faire et à contempler puis à se réapproprier tous les aspects de l’être, les énergies, les corps, les organes, leur fonction, dans l’amour en soi, l’amour pour la vie, pour la source et sa création. 




C’est une redécouverte de soi avec les yeux du cœur, de l’amour, en conscience, en sachant que tout est divin, sacré et parfaitement constitué, orchestré.

J’écoute de la musique tout en écrivant et je me laisse traverser par les vibrations, les sons, c’est un voyage, une rencontre au-delà de l’espace avec chaque interprète et son univers particulier. Je chante sans complexe, sans chercher à être écoutée ou à bien chanter, je danse aussi de la même façon, parfois, j’accompagne les morceaux à la flute, au piano, à la percussion, selon la mélodie, sans me soucier de performer mais juste en cherchant l’harmonie. 
C’est un réel plaisir, une fusion qui réjouit l’âme, l’enfant intérieur, un "entrainement" à être ce que je suis, librement, totalement, sans complexe, sans jugement positif ou négatif. Je me réhabitue à être moi-même comme lorsque j’étais ado.

Je sais que tout se conforme à la vibration que j’émane alors je pratique la joie, la spontanéité, l’authenticité, la liberté d’être.
J’ouvre mon cœur en grand et j’accueille/rayonne cette vibration d’amour. 
C’est un vortex qui englobe tout et entre en résonance avec le cosmos, avec les êtres, les énergies similaires. 
L’énergie, la vibration n’a pas de limites, de frontières, et lorsqu’elle s’exprime librement, le cœur et la conscience s’élargissent. Les guides, les anges, ces énergies de l’invisible sont perceptibles mais bien que je le sache depuis toujours et comme c’est logique du point de vue de l’énergie, je ne m’y attache pas. 

Je sais que je suis accompagnée, que ma vibration attire des êtres, des énergies et en ayant le désir de vivre dans la paix, l’unité et l’harmonie, la vibration d’amour lumière amplifie. Je ne les nomme pas tout simplement parce que je ne veux pas m’y attacher, j’apprends à percevoir ce que je sais par cœur. 
Dès qu’on nomme ou qu’on désigne quelque chose, quelqu’un, on en perd le contact, la sensation, parce que le mental tente de saisir quelque chose qu’il ne peut pas encore concevoir de façon juste. 




Je ne doute pas qu’il en soit capable un jour mais je laisse à chaque corps ses facultés et me contente de laisser l’amour les unifier, réunir ces différentes perspectives en une. 
Ce qui est sûr c’est que lorsqu’on laisse faire la vibration, lorsque le cœur s'unit à l'énergie de vie, pour nettoyer les corps mental, émotionnel, les chakras du bas, se relient au chakra du haut, du moins on peut sentir qu’ils sont associés, qu’ils peuvent unir leurs qualités, se servir mutuellement, se compléter.

C’est magnifique de pouvoir observer/ressentir les énergies, la vibration d’amour. Simplement en portant son attention sur son corps physique qui révèle ces mystères dans la détente, le respect, la douceur. Je ne hiérarchise rien mais me familiarise avec mes mondes intérieurs, subtils.

En posant l’intention d’aimer et d’être aimé, la vie et le cœur s’ouvrent. 
Sans focaliser son attention à l’extérieur, juste en acceptant d’aimer et d’être aimé, l’horizon s’élargit à mesure que la vibration amplifie. 
J'ai confié à mon âme le soin de gérer ma vie enfin disons plutôt que je ne lutte plus contre ce qui vient et ne projette plus non plus, je me contente de vivre au jour le jour, sachant que le nettoyage est en cours. 
Tout le processus me prépare à créer en conscience, à pouvoir définir la vibration que je choisis de porter, de rayonner, et à contempler le résultat par effet de résonance. 

Je suis mon cœur en toutes circonstances et je sais qu'il sait ce qui est juste pour moi alors j'amplifie cette confiance en le visitant de plus en plus souvent . 
L'amour amplifie aussi quand j’agis dans l’amour envers les aspects de la personnalité, ce que j’appelais défaut et qui avaient cette apparence simplement parce que je les maintenais dans le jugement, le rejet. 
Là encore, ça n’est pas un processus, un calcul mental, c’est l’acceptation, l’accueil dans le cœur, qui créé l’équilibre. Alors oui, j'ascensionne dans le sens où j'ouvre mon cœur et ma conscience, à qui je suis en vérité et en totalité; à l'Unité, à l'Un ;-)

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr