dimanche 29 mai 2016

« Faire tomber nos murs » selon Jean Vanier





 
Toute guerre commence à l’intérieur de nos cœurs. 
Et toute paix commence aussi à l’intérieur de nos cœurs.
Quels sont ces murs que nous devons faire tomber ? 
Tous les murs extérieurs que nous construisons, et qui nous séparent, nous divisent, ne sont que la projection de nos murs intérieurs. 
Il s’agit des murs de défense, des murs de peur, d’antipathie, de préjugés, de violence, et même de haine.
Extirper de son âme les éléments de destruction, les défenses, les murs.
Chercher en nous-mêmes et pas ailleurs.
C’est dans notre cœur que la paix commence.

1. Les antipathies
 
Nous faisons tous l’expérience d’être attirés par certaines personnes, d’avoir une sympathie pour elles. Et inversement, d’avoir une antipathie pour d’autres, et même de les fuir, d’éprouver en leur présence un sentiment de peur, de dévalorisation, oppression, angoisse ou agressivité. Certaines personnes nous sont sympathiques, d’autres antipathiques.
« Nos sympathies et antipathies sont dictées par nos besoins et nos peurs. » 
« D’un point de vue purement psychologique, nous avons fondamentalement besoin d’avoir une image positive de nous-mêmes, c’est pourquoi nous recherchons l’appréciation et l’approbation de ceux qui nous entourent » 



 Nous sommes attirés par ceux qui nous valorisent et nous encouragent, qui nous aiment et nous admirent. Par contre, nous sommes portés à nous écarter de ceux qui nous dévalorisent, qui ont sur nous un regard peu valorisant, ceux qui nous jugent ou nous condamnent ; « nous percevons ces personnes comme une menace et un danger pour notre épanouissement »
« Nous nous enfermons alors derrière des barrières (des défenses). Ces barrières protègent notre vulnérabilité », notre fragilité, nos blessures.
Mais en même temps qu’elles nous protègent, elles nous enferment, nous empêchent de communiquer.
 
« Nos sympathies et nos antipathies créent des murs de préjugés. Nous nous cachons derrière ces murs »  
Nous classons plus ou moins inconsciemment les personnes que nous côtoyons dans des catégories, les bons et les mauvais, ceux que nous admirons et ceux que nous déprécions. Bien entendu, nous nous classons dans la catégorie des bons.

Toutes ces attirances et ces fuites sont la plupart du temps inconscientes, mais nous pouvons en prendre conscience, et il est important d’en prendre conscience.
« Nous sommes tous plus ou moins mus et contrôlés par des instincts et des peurs jaillissant des blessures de notre enfance. Notre liberté réside dans le choix que nous faisons lorsque nous en prenons conscience » 

2. Les murs et leur origine
 
Dans les tous débuts de notre vie, avec l’apparition des blessures, de l’angoisse, de la peur et de la culpabilité, va apparaître simultanément tout un monde caché à l’intérieur de l’enfant. 
L’enfant va chercher à ne pas voir et à oublier tout ce qui est pour lui occasion de trop grande souffrance « Il va essayer de le repousser dans les zones secrètes de son être comme s’il n’avait jamais existé. Mais ce monde de souffrance reste à l’intérieur de lui, comme une sorte de maladie cachée. 
Ainsi, un mur s’établit entre ce monde refoulé et la conscience. (…) Le mur protège l’enfant. Il n’est pas une réalité seulement négative. Sans lui, il aurait pu mourir d’angoisse et de peur. (…) A l’intérieur de chacun, il existe ce monde oublié fait de souffrance, de mort et de culpabilité. La blessure de chacun, cependant, est plus ou moins grande. » (Toute personne est une histoire sacrée).

Tout semble oublié, pourtant ce monde refoulé continue de contrôler les activités de la personne. Ce mur n’est pas un mur de brique, c’est un mur psychique, qui cache tout ce que l’enfant n’a pas pu supporter.
 
Notre « personne profonde est cachée derrière des murs de peur » 
Ce mur qui a été créé pour nous cacher, nous protéger et nous faire oublier nos blessures, permet à chacun de survivre, de ne pas être écrasé par une trop grande souffrance.

Le problème, c’est que ces murs, en même temps qu’ils nous protègent, nous enferment, nous isolent et agressent notre entourage. Ils nous poussent à agir de manière inhumaine envers ceux qui nous rappellent ces blessures.
 
Du fait de ces blessures, nous sommes tous mus intérieurement par ce que l’on appelle des compulsions, c'est à dire des actes que l’on ne peut pas retenir, qui sont plus forts que nous. Ces compulsions font partie de notre système de défense.
A cause de ces compulsion, la personne, même si elle choisit d’accomplir des œuvres bonnes, risque d’être animé par ses besoins d’être reconnu, confirmé ou admiré par les autres.
 
« Nos comportements sont en grande partie dictés par des compulsions – et des peurs qui sont comme leur revers. Il y a en chacun de nous ces besoins d’être reconnu et admiré, vu comme supérieur, unique, parfait, désireux d’exercer un pouvoir, de contrôler les autres : et la peur d’être abandonné, rejeté, la peur de l’échec, la peur d’être considéré comme incapable ou coupable. »
 
« Derrière ce mur, il y a ce qu’il y a de plus blessé et de plus sale dans l’être humain mais aussi ce qu’il y a de plus beau ; il y a un potentiel de joie, d’amour mais aussi une peur énorme de l’amour et des souffrances liées à l’amour.

L’être humain agit souvent à partir de ce mur – c’est son moi agressif, en quête de reconnaissance, qui fuit subtilement tout ce qui risque d’échouer et de le dévaloriser. C’est ainsi que ses actions sont empreintes d’une forme d’égoïsme farouche qui colle à la peau. Il agit pour se prouver, pour augmenter l’image positive de soi, pour sa gloire.

« Tous les murs extérieurs ne sont que la projection de nos murs intérieurs
Ces murs, et même les murs de préjugés et de haine, ne sont pas statiques, immobiles, figés ; ils sont les murs de la peur et de la vie.
Et la vie est en croissance, en mouvement ; la peur peut disparaître.
Le mur qui à un moment abrite, peut devenir le rempart qui empêche la vie ; et ce mur qui empêche la vie peut disparaître sous la poussée de la confiance qui renaît. » 

3. Les peurs
 
La raison de la construction du mur est en grande partie la peur. 
« La peur est une force terrible dans notre vie ». Nous sommes tous habités par des peurs. 

Peur d’être déconsidérés par les autres, d’être rejetés par eux, peur de la souffrance, peur d’être jugé, peur de l’échec et de rejet, peur de ceux qui sont trop différents de nous.
Ces peurs sont le plus souvent cachées et inconscientes.
 
« La plus grande peur de l’être humain est de ne pas exister, d’être dévalorisé, jugé, condamné, rejeté comme mauvais », en fin de compte, de ne pas être aimé.
 
On dit que ceux qui se ressemblent s’assemblent. Inversement, ceux qui sont très différents tendent à se fuir. Il est difficile de vivre avec quelqu’un qui est trop différent, qui reflète trop mon ombre, la partie mal aimée de moi-même. La peur est à la base de pratiquement tous les préjugés et de toutes les exclusions. 

« La peur cherche toujours un coupable. Manquant de sécurité intérieure, incapables d’assumer et de reconnaître nos propres failles, nous trouvons un bouc émissaire pour l’accuser du mal qui nous arrive. (…) 
La peur provoque la haine ; elle est source de conflits »
(La peur cherche toujours un coupable : on cherche à se libérer de la culpabilité, en essayant de reporter la faute sur les autres)

4. Notre ennemi

Qui est cet ennemi ? L’ennemi, c’est celui qui me fait mal. L’ennemi, c’est « la personne proche, dans ma famille, ma communauté, mon voisinage, qui provoque en moi la peur, qui me bloque, qui semble m’empêcher de m’épanouir et de cheminer vers la liberté. (…) C’est une personne que je voudrais voir disparaître de la planète afin que je puisse trouver la liberté » 
C’est celui que je cherche à éviter à tout prix, celui que je ne supporte pas.
« L’ennemi est celui qui entrave notre liberté, nous écrase dans notre dignité, nous empêchant de grandir, de vivre et d’aimer »
 
« Pour que l’être humain grandisse sur le chemin sur le chemin de l’ouverture et de l’amour universel, il doit prendre conscience qu’il a des ennemis : des personnes qu’il ne veut pas voir ou avec qui il ne veut pas dialoguer ; il y a des personnes qu’il aimerait voir disparaître de son horizon. (…)

Quand on recherche la guérison intérieure et l’unité à l’intérieur de soi, quand on veut devenir un artisan de paix, il est important d’identifier l’ennemi.
Qui est la personne qu’on déteste le plus, qu’on cherche à tout prix à éviter, à qui on a du mal à pardonner, qui réveille en moi un malaise, des peurs, des colères qui peuvent tourner en haine. »
 
S’il est nécessaire d’identifier son ennemi, il est encore plus important de découvrir que cet ennemi est en moi : « L’ennemi n’est pas l’autre, l’étranger, mais nos propres démons intérieurs. L’ennemi est en moi. Le problème n’est pas l’autre ; il est en moi »  Cet ennemi extérieur ne fait que refléter mon ennemi intérieur, la partie mal aimée de ma personne que je ne veux pas voir, que je n’ose pas voir.

Pour me réconcilier avec mon ennemi, il faut d’abord se réconcilier avec cet ennemi intérieur, que j’ai tendance à projeter sur la personne qui m’est antipathique.
 
Qui est cet ennemi intérieur ? Cet ennemi intérieur, « c'est tout ce nous avons refoulé dans l'inconscient par peur d'être rejetés par les personnes qui ont joué un rôle déterminant dans notre éducation ».

Cet ennemi intérieur, c’est toute la partie de notre personnalité que nous avons rejetée, tout ce qui pouvait paraître honteux, déviant, répréhensible ; tout ce qui pourrait être jugé mauvais, ou mal accepté par notre proche entourage.
 
Cet ennemi intérieur est constitué par un ensemble d’instincts refoulés, ou d’aspirations refoulées, que notre éducation nous a présentés comme des défauts, que nous avons tendance à détester et à cacher.
Ces parties occultées de ma personne, lorsque je les vois apparaître dans des personnes que je vais côtoyer, je vais les détester, et j’aurai tendance à détester la personne elle-même. Elle devient mon ennemi. Mais elle n’est que la projection de mon ennemi intérieur.
L’ennemi, « c’est notre faux "moi" qui empêche le vrai "je" d’émerger » 

5. Origine des peurs
 
A l’origine des peurs qui nous habitent, il y a « la peur de regarder et d’accueillir certaines parties de nous-mêmes que nous avons exclues du champ de notre conscience », la peur de ce que Jung appelle l’ombre : c’est cet ennemi intérieur, la partie malaimée de nous-mêmes, que nous nous ne voulons ou n’osons pas voir.
Ces peurs trouvent aussi leur origine dans des peurs de notre enfance. La peur d’être vu comme mauvais, coupable et de ne pas répondre aux attentes de nos parents.

6. Comment sortir de ces peurs et faire tomber les murs
 
Tout d’abord, en prendre conscience ; prendre conscience de nos peurs, de nos besoins de reconnaissance et de réussite
En prendre conscience sans nous culpabiliser
En prendre conscience en demandant à Dieu de nous en libérer.
 
A partir du moment où nous en prenons conscience, il y a des choix libres qui se présentent à nous. « Être libre, c’est mettre la vérité et la justice au-delà de nos besoins et de nos peurs. Il y a là un paradoxe : ces besoins font partie de nous ; ils sont nécessaires à notre croissance, mais nous devons apprendre à les gouverner au lieu de nous laisser gouverner par eux. »
Pourtant, on ne peut pas enlever ces défenses, ces murs, par la seule volonté, aussi bonne soit-elle.
Pour faire tomber nos murs, il faut faire tomber la peur.
On ne peut enlever les défenses sans enlever ce qui les provoque, la peur, le manque de confiance en soi, la conscience de ma vulnérabilité.
Se désarmer passe par un chemin de confiance, confiance en soi d’abord ; puis confiance dans les autres qui en découle.

« C’est lorsque nous touchons notre vulnérabilité et notre fragilité que nous commençons à sortir de derrière les barrières que nous avions mises autour de nos cœurs pour nous protéger. »
 
Le fondement de tout bonheur, de toute liberté et de toute paix se situe dans l’humble acceptation de nous-mêmes ; acceptation et confiance en nous-mêmes tels que nous sommes, et non pas tels que nous souhaiterions être.
 
« Au fur et à mesure où nous nous détendons et faisons confiance à l’amour, nous sommes libérés des barrières et des murs qui nous gardent prisonniers de la peur, des préjugés et de la culpabilité. ( …) Nous faisons l’expérience d’une force nouvelle : la paix qui jaillit de la présence tendre et aimante de Dieu.

Nous n’avons plus besoin de nous prouver ; nous pouvons être nous-mêmes, avec toute notre fragilité, notre vulnérabilité et notre faiblesse. »
 
Pour faire tomber ces murs, il faut me réconcilier avec mon ennemi intérieur, avec cette partie mal aimée et occultée de mon être. Faire l’unité en soi.
 
Il s’agit de retrouver l’enfant intérieur, avec toutes ses richesses, mais blessé et apeuré, et qui cherche à se protéger de multiples manières.
 
Quand je découvre ma beauté intérieure, ma véritable valeur, mon vrai « je », je n’ai plus besoin de cette valorisation extérieure et de me protéger ; les peurs disparaissent et je peux laisser tomber les murs.

Démonter les murs, ôter les défenses, « c’est commencer par nous aimer et nous accepter, essayant de comprendre et d’apprécier tout ce qui est bon en nous, priant pour que les blocages qui entravent notre liberté et notre désir de réconciliation disparaissent, laissant jaillir ce qu’il y a de plus précieux en nous. 

« Quand je découvre que je suis aimé et respecté en tant que personne, avec mes forces et mes faiblesses, quand je découvre que je porte en moi un secret, une valeur unique, je peux alors m’ouvrir aux autres et respecter leur secret. Quand je commence à accueillir les parties de mon être que j’avais rejetées, ma peur des autres diminue ; peu à peu, j’ose les accueillir en amis, en frères et sœurs. »

Le chemin de libération de la peur, « ce peut être la rencontre d’une personne véritablement libre, qui rayonne ; elle nous révèle un chemin de liberté possible et épanouit en nous l’humain. Ce peut être la présence de quelqu’un qui nous aime véritablement, tel que nous sommes, qui croit en nous et qui devine, à travers nos peurs et nos inhibitions, les semences de vie prêtes à croître et à s’épanouir. L’amour et la confiance de cette personne éveillent ce qu’il y a de meilleur en nous et nous appellent à grandir. » 
 « Mon espérance est en chacun de vous. Mon espérance est dans vos cœurs. (…) Oui, je crois en la capacité de chacun de nous à changer. » 
Un élément essentiel pour faire tomber nos murs est le pardon. Le pardon vient défaire les défenses que nous nous sommes faites face à ceux qui nous ont offensé, blessé.

7. « La paix commence par un sourire »

Bâtir la paix, ce n’est pas forcément entreprendre des œuvres éclatantes comme l’ont fait par ex. GANDHI ou MARTIN LUTHER KING. 

« Nous sommes tout appelés à devenir des hommes et des femmes de paix, là où nous sommes – dans notre famille, au travail, dans notre paroisse, dans notre voisinage. (…)

Devenir artisan de paix, c’est ne pas juger, ne pas condamner ou médire des gens, ne se réjouir d’aucun mal qui puisse les atteindre. Être artisan de paix, c’est porter les gens avec amour dans la prière, demandant pour eux le bien et la liberté. (…) C’est accueillir avec amour ceux avec lesquels nous avons des difficultés, ou que nous n’arrivons pas à aimer particulièrement, ceux qui sont différents de nous, culturellement, psychologiquement ou intellectuellement. 
C’est aborder les gens, non d’une position de pouvoir et de certitudes pour résoudre les problèmes, mais d’un lieu d’écoute, de compréhension, d’humilité et d’amour. » 

Mère Teresa : « N’utilisons ni bombes ni fusils pour vaincre le monde. Utilisons l’amour et la compassion. La paix commence par un sourire. Souriez cinq fois par jour à quelqu’un à qui vous n’avez vraiment pas envie de sourire. Faites-le pour la paix. Ainsi, rayonnons la paix de Dieu et brillons de sa lumière ; éteignons dans le monde et dans les cœurs de tous les hommes toute haine et tout amour de pouvoir. » 

Extraits d’ouvrages de Jean Vanier
Lettre d’info du 28 05 2016 du site « L’éveil en soi » rédigée par Laurent Goffin





Il parle de Dieu mais je préfère appeler "la source de Vie", cette fréquence, cette vibration, cette essence d’amour et de lumière qui habite toute vie. 
Chaque mot est chargé d’énergie et relié à l’égrégore correspondant et il est bon de savoir nommer les choses, adapter son vocabulaire afin qu’il nourrisse le changement, qu’il vibre sur les fréquences sur lesquelles on souhaite surfer.

Qu’on passe par la spiritualité, la psychologie, la psychanalyse, le développement personnel, ou simplement l’écoute du cœur, intuitivement, il s’agit toujours de commencer par rechercher la paix en soi. 
Cet espace en soi qui grandit à mesure qu’on focalise son intention et son attention sur le désir de paix. 
On va se rendre compte qu’il nous faut reconnaitre nos peurs, nos croyances et les blessures qui les ont élaborées de façon instinctive. 

Puis pour faire la paix en soi, il va falloir les accepter, accueillir son ombre, c'est-à-dire tout ce que nous n’aimons pas en nous-même, tout ce que nous avons tenté d’ignorer, de refouler, de rejeter. Ses peurs, cette incompréhension, devront être embrassées et on va se dépouiller peu à peu de tout ce qui appartient au passé, libérer l’enfant en soi afin que naisse la joie véritable.Et quand on laisse l'amour agir, il harmonise tout ce que nous sommes et on se rend compte qu'il  n'y a jamais eu d'ennemi en soi, simplement des "poches d'incompréhension".

L’enfant intérieur peut trouver du secours, se sentir en sécurité lorsqu’on l’accueille dans la paix du cœur, lorsqu’on le reconnait comme l’aspect de soi le plus vivant. 
Il est la Vie et l’instinct de survie qui est un programme interne nécessaire même vital, ne sera plus celui qui gère notre vie de façon automatique.  

L’amour qui s’installe à l’intérieur va permettre de pacifier et de réunifier tous les aspects de l’être, on se sent alors confiant et complet. 
Même si les autres ou leur amour peuvent nous aider à reprendre confiance, selon mon expérience, c’est la connexion à soi, à son cœur, l’unification et la pacification de nos mondes intérieurs et leurs multiples personnages qui nous donne la force et le courage de vivre de façon spontanée, authentique et simple. 
Quand on cesse de se juger, on ne craint plus le regard extérieur. 
On ne cherche plus à plaire, on est soi-même et Libre. 
Les personnes qu'on rencontre alors, sont aussi sur cette voie et leur soutien amplifie la confiance en soi mais cette dernière ne dépend pas de la relation. 
L'autre permet à l'amour de s'exprimer librement et donc de s'épanouir.   
Un petit bouquet de fleurs qui illustre bien mon état d’esprit actuel.



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