Toute guerre commence à l’intérieur de nos cœurs.
Et toute paix commence aussi
à l’intérieur de nos cœurs.
Quels sont ces murs que nous devons faire tomber ?
Quels sont ces murs que nous devons faire tomber ?
Tous les murs extérieurs que
nous construisons, et qui nous séparent, nous divisent, ne sont que la
projection de nos murs intérieurs.
Il s’agit des murs de défense, des murs de
peur, d’antipathie, de préjugés, de violence, et même de haine.
Extirper de son âme les éléments de destruction, les défenses, les murs.
Extirper de son âme les éléments de destruction, les défenses, les murs.
Chercher
en nous-mêmes et pas ailleurs.
C’est
dans notre cœur que la paix commence.
1.
Les antipathies
Nous faisons tous l’expérience d’être attirés par certaines personnes, d’avoir une sympathie pour elles. Et inversement, d’avoir une antipathie pour d’autres, et même de les fuir, d’éprouver en leur présence un sentiment de peur, de dévalorisation, oppression, angoisse ou agressivité. Certaines personnes nous sont sympathiques, d’autres antipathiques.
« Nos sympathies et antipathies sont dictées par nos besoins et nos peurs. »
«
D’un point de vue purement psychologique, nous avons fondamentalement besoin
d’avoir une image positive de nous-mêmes, c’est pourquoi nous recherchons
l’appréciation et l’approbation de ceux qui nous entourent »
Nous
sommes attirés par ceux qui nous valorisent et nous encouragent, qui nous
aiment et nous admirent. Par contre, nous sommes portés à nous écarter de ceux
qui nous dévalorisent, qui ont sur nous un regard peu valorisant, ceux qui nous
jugent ou nous condamnent ; « nous percevons ces personnes comme une menace et
un danger pour notre épanouissement »
« Nous nous enfermons alors derrière des barrières (des défenses). Ces barrières protègent notre vulnérabilité », notre fragilité, nos blessures.
« Nous nous enfermons alors derrière des barrières (des défenses). Ces barrières protègent notre vulnérabilité », notre fragilité, nos blessures.
Mais
en même temps qu’elles nous protègent, elles nous enferment, nous empêchent de
communiquer.
« Nos sympathies et nos antipathies créent des murs de préjugés. Nous nous cachons
derrière ces murs »
Nous classons plus ou moins inconsciemment les
personnes que nous côtoyons dans des catégories, les bons et les mauvais, ceux
que nous admirons et ceux que nous déprécions. Bien entendu, nous nous classons
dans la catégorie des bons.
Toutes
ces attirances et ces fuites sont la plupart du temps inconscientes, mais nous
pouvons en prendre conscience, et il est important d’en prendre conscience.
«
Nous sommes tous plus ou moins mus et contrôlés par des instincts et des peurs
jaillissant des blessures de notre enfance. Notre liberté réside dans le choix
que nous faisons lorsque nous en prenons conscience »
2.
Les murs et leur origine
Dans les tous débuts de notre vie, avec l’apparition des blessures, de l’angoisse, de la peur et de la culpabilité, va apparaître simultanément tout un monde caché à l’intérieur de l’enfant.
L’enfant va chercher à ne pas voir et
à oublier tout ce qui est pour lui occasion de trop grande souffrance « Il va
essayer de le repousser dans les zones secrètes de son être comme s’il n’avait
jamais existé. Mais ce monde de souffrance reste à l’intérieur de lui, comme
une sorte de maladie cachée.
Ainsi, un mur s’établit entre ce monde refoulé et
la conscience. (…) Le mur protège l’enfant. Il n’est pas une réalité seulement
négative. Sans lui, il aurait pu mourir d’angoisse et de peur. (…) A
l’intérieur de chacun, il existe ce monde oublié fait de souffrance, de mort et
de culpabilité. La blessure de chacun, cependant, est plus ou moins grande. »
(Toute personne est une histoire sacrée).
Tout
semble oublié, pourtant ce monde refoulé continue de contrôler les activités de
la personne. Ce mur n’est pas un mur de brique, c’est un mur psychique, qui
cache tout ce que l’enfant n’a pas pu supporter.
Notre « personne profonde est cachée derrière des murs de peur »
Ce
mur qui a été créé pour nous cacher, nous protéger et nous faire oublier nos
blessures, permet à chacun de survivre, de ne pas être écrasé par une trop
grande souffrance.
Le
problème, c’est que ces murs, en même temps qu’ils nous protègent, nous
enferment, nous isolent et agressent notre entourage. Ils nous poussent à agir
de manière inhumaine envers ceux qui nous rappellent ces blessures.
Du fait de ces blessures, nous sommes tous mus intérieurement par ce que l’on
appelle des compulsions, c'est à dire des actes que l’on ne peut pas retenir,
qui sont plus forts que nous. Ces compulsions font partie de notre système de
défense.
A cause de ces compulsion, la personne, même si elle choisit d’accomplir des œuvres bonnes, risque d’être animé par ses besoins d’être reconnu, confirmé ou admiré par les autres.
A cause de ces compulsion, la personne, même si elle choisit d’accomplir des œuvres bonnes, risque d’être animé par ses besoins d’être reconnu, confirmé ou admiré par les autres.
« Nos comportements sont en grande partie dictés par des compulsions – et des
peurs qui sont comme leur revers. Il y a en chacun de nous ces besoins d’être
reconnu et admiré, vu comme supérieur, unique, parfait, désireux d’exercer un
pouvoir, de contrôler les autres : et la peur d’être abandonné, rejeté, la peur
de l’échec, la peur d’être considéré comme incapable ou coupable. »
« Derrière ce mur, il y a ce qu’il y a de plus blessé et de plus sale dans
l’être humain mais aussi ce qu’il y a de
plus beau ; il y a un potentiel de
joie, d’amour mais aussi une peur énorme de l’amour et des souffrances
liées à l’amour.
L’être
humain agit souvent à partir de ce mur – c’est son moi agressif, en quête de
reconnaissance, qui fuit subtilement tout ce qui risque d’échouer et de le
dévaloriser. C’est ainsi que ses actions sont empreintes d’une forme d’égoïsme
farouche qui colle à la peau. Il agit pour se prouver, pour augmenter l’image
positive de soi, pour sa gloire.
«
Tous les murs extérieurs ne sont que la
projection de nos murs intérieurs.
Ces murs, et même les murs de préjugés
et de haine, ne sont pas statiques, immobiles, figés ; ils sont les murs de la
peur et de la vie.
Et
la vie est en croissance, en mouvement ; la peur peut disparaître.
Le
mur qui à un moment abrite, peut devenir le rempart qui empêche la vie ; et ce
mur qui empêche la vie peut disparaître
sous la poussée de la confiance qui renaît. »
3. Les peurs
La raison de la construction du mur est en grande partie la peur.
« La peur est
une force terrible dans notre vie ». Nous sommes tous habités par des peurs.
Peur d’être déconsidérés par les autres, d’être rejetés par eux, peur de la
souffrance, peur d’être jugé, peur de l’échec et de rejet, peur de ceux qui
sont trop différents de nous.
Ces
peurs sont le plus souvent cachées et inconscientes.
« La plus grande peur de l’être humain est de ne pas exister, d’être
dévalorisé, jugé, condamné, rejeté comme mauvais », en fin de compte, de ne pas
être aimé.
On dit que ceux qui se ressemblent s’assemblent. Inversement, ceux qui sont
très différents tendent à se fuir. Il est difficile de vivre avec quelqu’un qui
est trop différent, qui reflète trop mon ombre, la partie mal aimée de
moi-même. La peur est à la base de pratiquement tous les préjugés et de toutes
les exclusions.
«
La peur cherche toujours un coupable. Manquant de sécurité intérieure,
incapables d’assumer et de reconnaître nos propres failles, nous trouvons un
bouc émissaire pour l’accuser du mal qui nous arrive. (…)
La peur provoque la
haine ; elle est source de conflits »
(La peur cherche toujours un coupable : on cherche à se libérer de la culpabilité, en essayant de reporter la faute sur les autres)
4. Notre ennemi
(La peur cherche toujours un coupable : on cherche à se libérer de la culpabilité, en essayant de reporter la faute sur les autres)
4. Notre ennemi
Qui
est cet ennemi ? L’ennemi, c’est celui qui me fait mal. L’ennemi, c’est « la
personne proche, dans ma famille, ma communauté, mon voisinage, qui provoque en
moi la peur, qui me bloque, qui semble m’empêcher de m’épanouir et de cheminer
vers la liberté. (…) C’est une personne que je voudrais voir disparaître de la
planète afin que je puisse trouver la liberté »
C’est
celui que je cherche à éviter à tout prix, celui que je ne supporte pas.
« L’ennemi est celui qui entrave notre liberté, nous écrase dans notre dignité, nous empêchant de grandir, de vivre et d’aimer »
« L’ennemi est celui qui entrave notre liberté, nous écrase dans notre dignité, nous empêchant de grandir, de vivre et d’aimer »
« Pour que l’être humain grandisse sur le chemin sur le chemin de l’ouverture
et de l’amour universel, il doit prendre conscience qu’il a des ennemis : des
personnes qu’il ne veut pas voir ou avec qui il ne veut pas dialoguer ; il y a
des personnes qu’il aimerait voir disparaître de son horizon. (…)
Quand
on recherche la guérison intérieure et l’unité à l’intérieur de soi, quand on
veut devenir un artisan de paix, il est important d’identifier l’ennemi.
Qui
est la personne qu’on déteste le plus, qu’on cherche à tout prix à éviter, à
qui on a du mal à pardonner, qui réveille en moi un malaise, des peurs, des
colères qui peuvent tourner en haine. »
S’il est nécessaire d’identifier son ennemi, il est encore plus important de
découvrir que cet ennemi est en moi
: « L’ennemi n’est pas l’autre, l’étranger, mais nos propres démons intérieurs.
L’ennemi est en moi. Le problème n’est pas l’autre ; il est en moi » Cet
ennemi extérieur ne fait que refléter mon ennemi intérieur, la partie mal aimée de ma personne que je
ne veux pas voir, que je n’ose pas voir.
Pour
me réconcilier avec mon ennemi, il faut
d’abord se réconcilier avec cet ennemi intérieur, que j’ai tendance à
projeter sur la personne qui m’est antipathique.
Qui est cet ennemi intérieur ? Cet ennemi intérieur, « c'est tout ce nous avons refoulé dans l'inconscient par peur d'être
rejetés par les personnes qui ont joué un rôle déterminant dans notre éducation ».
Cet
ennemi intérieur, c’est toute la partie de notre personnalité que nous avons
rejetée, tout ce qui pouvait paraître honteux, déviant, répréhensible ; tout ce
qui pourrait être jugé mauvais, ou mal accepté par notre proche entourage.
Cet ennemi intérieur est constitué par un ensemble d’instincts refoulés, ou
d’aspirations refoulées, que notre éducation nous a présentés comme des
défauts, que nous avons tendance à détester et à cacher.
Ces
parties occultées de ma personne, lorsque je les vois apparaître dans des personnes
que je vais côtoyer, je vais les détester, et j’aurai tendance à détester la
personne elle-même. Elle devient mon ennemi. Mais elle n’est que la projection
de mon ennemi intérieur.
L’ennemi, « c’est notre faux "moi" qui empêche le vrai "je" d’émerger »
L’ennemi, « c’est notre faux "moi" qui empêche le vrai "je" d’émerger »
5. Origine des peurs
A l’origine des peurs qui nous habitent, il y a « la peur de regarder et
d’accueillir certaines parties de nous-mêmes que nous avons exclues du champ de
notre conscience », la peur de ce que Jung appelle l’ombre : c’est cet ennemi
intérieur, la partie malaimée de nous-mêmes, que nous nous ne voulons ou
n’osons pas voir.
Ces peurs trouvent aussi leur origine dans des peurs de notre enfance. La peur d’être vu comme mauvais, coupable et de ne pas répondre aux attentes de nos parents.
Ces peurs trouvent aussi leur origine dans des peurs de notre enfance. La peur d’être vu comme mauvais, coupable et de ne pas répondre aux attentes de nos parents.
6. Comment sortir de ces peurs et faire tomber les murs
Tout d’abord, en prendre conscience
; prendre conscience de nos peurs, de nos besoins de reconnaissance et de
réussite.
En prendre conscience sans
nous culpabiliser.
En prendre conscience en demandant à Dieu de nous en
libérer.
A partir du moment où nous en prenons conscience, il y a des choix libres qui
se présentent à nous. « Être libre, c’est mettre la vérité et la justice
au-delà de nos besoins et de nos peurs. Il y a là un paradoxe : ces besoins
font partie de nous ; ils sont nécessaires à notre croissance, mais nous devons
apprendre à les gouverner au lieu de nous laisser gouverner par eux. »
Pourtant,
on ne peut pas enlever ces défenses, ces murs, par la seule volonté, aussi
bonne soit-elle.
Pour
faire tomber nos murs, il faut faire tomber la peur.
On
ne peut enlever les défenses sans enlever ce qui les provoque, la peur, le
manque de confiance en soi, la conscience de ma vulnérabilité.
Se
désarmer passe par un chemin de
confiance, confiance en soi d’abord ; puis confiance dans les autres qui en
découle.
« C’est lorsque nous touchons notre vulnérabilité et notre fragilité que nous commençons à sortir de derrière les barrières que nous avions mises autour de nos cœurs pour nous protéger. »
« C’est lorsque nous touchons notre vulnérabilité et notre fragilité que nous commençons à sortir de derrière les barrières que nous avions mises autour de nos cœurs pour nous protéger. »
Le fondement de tout bonheur, de toute liberté et de toute paix se situe dans l’humble acceptation de nous-mêmes ; acceptation et confiance en nous-mêmes
tels que nous sommes, et non pas tels que nous souhaiterions être.
« Au fur et à mesure où nous nous
détendons et faisons confiance à l’amour, nous sommes libérés des barrières
et des murs qui nous gardent prisonniers de la peur, des préjugés et de la
culpabilité. ( …) Nous faisons
l’expérience d’une force nouvelle : la paix qui jaillit de la présence
tendre et aimante de Dieu.
Nous
n’avons plus besoin de nous prouver ; nous pouvons être nous-mêmes, avec toute
notre fragilité, notre vulnérabilité et notre faiblesse. »
Pour faire tomber ces murs, il faut me
réconcilier avec mon ennemi intérieur, avec cette partie mal aimée et
occultée de mon être. Faire l’unité en
soi.
Il s’agit de retrouver l’enfant intérieur, avec toutes ses richesses, mais
blessé et apeuré, et qui cherche à se protéger de multiples manières.
Quand je découvre ma beauté intérieure,
ma véritable valeur, mon vrai « je », je n’ai plus besoin de cette valorisation
extérieure et de me protéger ; les peurs disparaissent et je peux laisser
tomber les murs.
Démonter
les murs, ôter les défenses, « c’est commencer par nous aimer et nous accepter,
essayant de comprendre et d’apprécier tout ce qui est bon en nous, priant pour
que les blocages qui entravent notre liberté et notre désir de réconciliation
disparaissent, laissant jaillir ce qu’il y a de plus précieux en nous.
«
Quand je découvre que je suis aimé et respecté en tant que personne, avec mes
forces et mes faiblesses, quand je découvre que je porte en moi un secret, une
valeur unique, je peux alors m’ouvrir aux autres et respecter leur secret. Quand je commence à accueillir les parties
de mon être que j’avais rejetées, ma peur des autres diminue ; peu à peu,
j’ose les accueillir en amis, en frères et sœurs. »
Le
chemin de libération de la peur, « ce peut être la rencontre d’une personne
véritablement libre, qui rayonne ; elle nous révèle un chemin de liberté
possible et épanouit en nous l’humain. Ce peut être la présence de quelqu’un
qui nous aime véritablement, tel que nous sommes, qui croit en nous et qui
devine, à travers nos peurs et nos inhibitions, les semences de vie prêtes à
croître et à s’épanouir. L’amour et la confiance de cette personne éveillent ce
qu’il y a de meilleur en nous et nous appellent à grandir. »
«
Mon espérance est en chacun de vous. Mon espérance est dans vos cœurs. (…) Oui,
je crois en la capacité de chacun de nous à changer. »
Un
élément essentiel pour faire tomber nos murs est le pardon. Le pardon vient
défaire les défenses que nous nous sommes faites face à ceux qui nous ont offensé,
blessé.
7. « La paix commence par un sourire »
Bâtir la paix, ce n’est pas forcément entreprendre des œuvres éclatantes comme l’ont fait par ex. GANDHI ou MARTIN LUTHER KING.
«
Nous sommes tout appelés à devenir des hommes et des femmes de paix, là où nous
sommes – dans notre famille, au travail, dans notre paroisse, dans notre
voisinage. (…)
Devenir
artisan de paix, c’est ne pas juger, ne pas condamner ou médire des gens, ne se
réjouir d’aucun mal qui puisse les atteindre. Être artisan de paix, c’est
porter les gens avec amour dans la prière, demandant pour eux le bien et la
liberté. (…) C’est accueillir avec amour ceux avec lesquels nous avons des
difficultés, ou que nous n’arrivons pas à aimer particulièrement, ceux qui sont
différents de nous, culturellement, psychologiquement ou intellectuellement.
C’est aborder les gens, non d’une
position de pouvoir et de certitudes pour résoudre les problèmes, mais d’un lieu d’écoute, de compréhension,
d’humilité et d’amour. »
Mère Teresa : « N’utilisons ni bombes ni fusils pour vaincre le monde. Utilisons
l’amour et la compassion. La paix commence par un sourire. Souriez cinq fois
par jour à quelqu’un à qui vous n’avez vraiment pas envie de sourire. Faites-le
pour la paix. Ainsi, rayonnons la paix de Dieu et brillons de sa lumière ;
éteignons dans le monde et dans les cœurs de tous les hommes toute haine et
tout amour de pouvoir. »
Extraits d’ouvrages de Jean Vanier
Lettre d’info du 28 05 2016 du site « L’éveil
en soi » rédigée par Laurent Goffin
Il
parle de Dieu mais je préfère appeler "la source de Vie", cette fréquence, cette
vibration, cette essence d’amour et de lumière qui habite toute vie.
Chaque mot
est chargé d’énergie et relié à l’égrégore correspondant et il est bon de
savoir nommer les choses, adapter son vocabulaire afin qu’il nourrisse le
changement, qu’il vibre sur les fréquences sur lesquelles on souhaite surfer.
Qu’on
passe par la spiritualité, la psychologie, la psychanalyse, le développement
personnel, ou simplement l’écoute du cœur, intuitivement, il s’agit toujours de
commencer par rechercher la paix en soi.
Cet espace en soi qui grandit à mesure
qu’on focalise son intention et son attention sur le désir de paix.
On va se
rendre compte qu’il nous faut reconnaitre nos peurs, nos croyances et les blessures
qui les ont élaborées de façon instinctive.
Puis pour faire la paix en soi, il
va falloir les accepter, accueillir son ombre, c'est-à-dire tout ce que nous n’aimons
pas en nous-même, tout ce que nous avons tenté d’ignorer, de refouler, de
rejeter. Ses peurs, cette incompréhension, devront être embrassées et on va se
dépouiller peu à peu de tout ce qui appartient au passé, libérer l’enfant en
soi afin que naisse la joie véritable.Et quand on laisse l'amour agir, il harmonise tout ce que nous sommes et on se rend compte qu'il n'y a jamais eu d'ennemi en soi, simplement des "poches d'incompréhension".
L’enfant
intérieur peut trouver du secours, se sentir en sécurité lorsqu’on l’accueille
dans la paix du cœur, lorsqu’on le reconnait comme l’aspect de soi le plus
vivant.
Il est la Vie et l’instinct de survie qui est un programme interne nécessaire même vital,
ne sera plus celui qui gère notre vie de façon automatique.
L’amour
qui s’installe à l’intérieur va permettre de pacifier et de réunifier tous les
aspects de l’être, on se sent alors confiant et complet.
Même si les autres ou
leur amour peuvent nous aider à reprendre confiance, selon mon expérience, c’est
la connexion à soi, à son cœur, l’unification et la pacification de nos mondes
intérieurs et leurs multiples personnages qui nous donne la force et le courage
de vivre de façon spontanée, authentique et simple.
Quand on cesse de se juger,
on ne craint plus le regard extérieur.
On ne cherche plus à plaire, on est
soi-même et Libre.
Les personnes qu'on rencontre alors, sont aussi sur cette voie et leur soutien amplifie la confiance en soi mais cette dernière ne dépend pas de la relation.
L'autre permet à l'amour de s'exprimer librement et donc de s'épanouir.
Un petit bouquet de fleurs qui illustre bien mon état d’esprit
actuel.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.