J’aurais
pu dire aussi "apprendre à se connecter, se re-connecter" parce que finalement,
c’est toujours en se regardant honnêtement, en profondeur,
en s'accompagnant, en s'acceptant, sans jugement, sans accusation, avec les yeux du cœur, avec empathie, en utilisant son hypersensibilité, qu’on sait qui nous sommes en vérité, tant
humainement que "divinement".
Mais
pour cela, il faut être lassé de la dualité, vouloir être en paix et cesser de voir les choses de façon
dichotomique, conflictuelle, à moitié en fait, de s’identifier au bien en
voulant chasser le mal.
Tant qu’on reste convaincu que nous devons combattre
nos 'démons', en fait l’énergie de vie contrariée, on va vivre effectivement
dans le conflit, la division intérieure et avec l’extérieur puis tout
naturellement on aura la sensation d’être séparé de la source, de l’amour, des autres et d’avoir
la conscience voilée.
Et plus on lutte, plus on est enfermé dans le mental, les
stratégies inconscientes de survie, et donc plus on se croit coupé de l’amour véritable simplement parce qu’on est en
guerre contre soi, on ne s'autorise pas à vivre cet amour, à le laisser envahir notre personnalité.
C’est
un cercle vicieux parce que tant qu’on juge un aspect de soi, non seulement il
se renforce mais en plus, on ne peut pas sentir l’amour et l’harmonie, l’unité
et l’équilibre que nous sommes originellement.
Cette
vibration ‘divine’ ou cette intelligence unifié, aimante, la conscience d’être
Un et unifié à tout ce qui est, ne se révèle pas dans le conflit, le déni ou le
rejet.
La
source est complète, elle n’est pas ‘le bien’, elle est tout ce qui est de
façon harmonieuse, intelligente, complémentaire. Elle est la justesse, la
droiture, l’équilibre, la paix, l’harmonie, l’intelligence suprême, l’amour qui
englobe tout.
En
ce moment, le fait d’avoir ouvert mon cœur et rencontré un autre cœur en
résonance, révèle toutes les peurs, les stratégies de survie, les blessures,
les manques, les illusions, les projections.
Si je n’avais pas ressentie la vibration d’amour
pur, la période de rencontre où on est connecté par le cœur, l’âme, où la
vibration du cœur amplifie dans l’échange, où il la magnifie et éveille en soi l’énergie
de vie, je qualifierais ce que je vis de « lune de fiel ».
Les
relations humaines nous révèlent à nous-mêmes et comme les blessures ont été
activées au contact de la famille, dans la relation aux autres, elles seront
nécessairement réactivées. Et soit on va revivre les mêmes schémas en s’identifiant
à nouveau aux rôles, en ayant la sensation de subir, soit on connait l’effet
miroir et le potentiel guérisseur de toute relation qui va nous permettre de
lâcher le passé.
Nous
cocréons notre vie par défaut, selon les mécanismes internes inconscients mais
si nous savons qui nous sommes en vérité, si on sait que l’amour et la lumière
constituent notre essence originelle, primordiale, on va peu à peu devenir conscients
des couches superficielles qui voilent notre être véritable.
Mais
c’est à partir de la vibration, du ressenti, qu’il nous faut aborder les
choses, à partir du cœur et de la conscience éveillée à la réalité de l’être
unifié, connecté à tout ce qui est.
Quand
je dis que nous cocréons notre vie par défaut, ça ne veut pas dire que c’est
une erreur, bien au contraire, ça fait partie du jeu de l’incarnation qui nous
permet de nous reconnaitre et de pouvoir agir depuis la vibration du cœur, enfin de laisser cette vibration croitre et ainsi agir.
La
conscience éclaire ce qui est puis l’amour guérit par l’acceptation de ce qui
est révélé.
Ainsi, « reconnaitre et accepter » sont nos outils
de guérison, de révélation et de libération, de réalisation.
Nous
avons été habitués à contrôler, à essayer de contrôler la vie en nous et le
fait de connaitre les lois universelles, de savoir que nous sommes ‘divins’
donc créateurs de notre quotidien, est autant une chance que ça peut être un
piège. Parce que le mental va essayer de se saisir de l'info, de l'interpréter selon son mode de compréhension limité. Et plus il a besoin de comprendre plus c'est le signe qu'on résiste à la vie, à l'amour.
Quand
nous percevons les mécanismes de survie qui s’enclenchent naturellement,
automatiquement, on va là encore tenter de contrôler les choses, de contraindre
ce qui a besoin de s’exprimer afin d’être libéré. On va essayer de contrôler nos pensées, nos émotions afin d'être en paix. Mais la paix ne vient jamais d'un calcul mental.
Le mental, qui a l’habitude
de gérer la vie, enfin d’essayer, va s’adapter aux nouvelles croyances,
connaissances, infos, et il va activer de nouvelles stratégies.
C’est
un mécanisme naturel puisque son rôle est de chercher à comprendre, d’analyser,
de trouver des réponses aux questions et de protéger l’individu de souffrances
éventuelles.
Il s'interroge sur tout et on finit pas s'identifier à cela, à faire de notre vie, une quête incessante au lieu d'être, tout simplement.
Il
perçoit ce qui est de façon divisée, dichotomique et tout naturellement
appréhende la vie selon la notion de bien et de mal, de bons et de méchants. Il
forge un modèle d’humain adéquate, une personnalité qui peut s’adapter aux
circonstances toujours selon l’instinct de survie et la notion de division, de
séparation.
Toute la difficulté pour lui, c’est de s’abandonner en confiance à
la raison du cœur, son intelligence et de se laisser guider. Ceci dit, c’est
aussi là que réside notre pouvoir, celui de choisir ce à quoi on s’identifie.
Soit
on s’identifie à la vibration sans rejeter ce qu’elle émane, ce qu’elle
manifeste, forme, en ayant confiance à son intelligence et la façon dont elle nous enseigne, soit on s’identifie à la personnalité humaine en la méprisant ou en la croyant.
Soit on se
considère comme un tout cohérent, soit on pense être imparfait et on cherche à
contrôler ce que nous sommes afin d’exprimer la personne que nous croyons
devoir être.
Soit on vit depuis sa tête, par stratégies et projections, soit on Est simplement vivant. Vivant et conscient de la fonction du mental, identifié à la source primordiale, animé par le désir d'être ce que nous sommes, de manifester naturellement ce qui nous fait vibrer.
Oui
ça semble bien complexe mais si on s’abandonne en confiance à la vibration du cœur,
à ce que nous sentons et si nous agissons dans l’amour de soi, l’amour pour
tout ce que nous sommes, la paix et l’harmonie vont nous aider à lâcher l’identification
au personnage, à la souffrance.
En
partant du principe que tout est parfait, divinement orchestré à chaque instant
et que notre cœur/conscience, peut nous montrer ce qui est dans l’instant de
façon élargie, en observateur neutre et confiant, on va élever sa vision et
pouvoir avancer beaucoup plus librement.
Libre de tout jugement, ouvert à ce qui se présente,
à ce qui se manifeste et confiant que tout est fait pour élargir notre cœur/conscience,
notre compréhension/acceptation/reconnaissance de nous-même et des lois universelles.
On
ne peut pas changer intellectuellement, ça n’est que dans l’accueil, l’acceptation
l’abandon et la confiance que notre
vibration peut s’élever ainsi que notre vision.
En
cessant de juger, de projeter et de qualifier de bon ou de mauvais ce que nous
vivons dans l’instant, on va apprendre à ressentir, à se fier à ce ressenti, à
suivre notre cœur plutôt que la peur.
Le fait de savoir que le jugement est une
vision du mental, une vision partielle et faussée de ce qui est, peut nous
aider à revenir au cœur.
De même que le fait de savoir que nos émotions, notre
ressenti nous disent toujours la vérité, la vérité de notre état intérieur, la
vérité au sujet des blessures, de ce qui en nous a besoin d’être vu et accepté,
mais aussi de nos sentiments. Savoir cela va nous aider à lâcher le mental rationnel.
Le corps émotionnel est celui qui perçoit les sensations et il capte l'énergie de vie, du désir. Selon son état d'ouverture, de fermeture, d'équilibre ou de tension, il identifiera et interprétera cette énergie en conséquence.
Toutes les blessures trouvent leur
origine dans l’idée de la séparation d’avec la source. Cette blessure
originelle qui s’active dès la naissance illustre la plongée dans l’incarnation,
le passage au travers du voile de l’oubli. Elle est l’expression de la
naissance de l’âme, de l’individualisation de l’être. La sensation de
séparation et de division perçue depuis la mémoire de l’humain/âme qui est
partagée entre la connaissance de la source, de l’infini et la réalité vécue
dans un corps fini, limité.
Ce paradoxe de l’être nous donne la sensation d’être
divisé et séparé mais quand on retrouve la mémoire de ce que nous sommes en
vérité, quand on le sait intuitivement et vibratoirement, l’info doit parvenir
jusqu’au mental.
Et
il ne peut pas y arriver tout seul, par des raisonnements intellectuels si
savants soient-ils.
Ce n’est que dans le lâcher prise, la connexion au cœur et
l’amplification de la vibration originelle d’amour lumière, qu’on va peu à peu
se désidentifier des stratégies, de la personnalité, élargir son cœur et sa conscience
et surtout faire confiance à notre ressenti.
Je parle de lumière dans le sens
de conscience lucide, expansive, de connaissance ou d’intelligente omnisciente,
omniprésente et omnipotente.
Ce
qui nous permet de savoir qui nous sommes en vérité, c’est le positionnement
neutre en notre cœur.
Et l’amour vrai de soi va révéler les stratégies, qui par
la reconnaissance et l’acceptation vont nous permettre de les désactiver.
On va
se découvrir en reconnaissant ce que nous ne sommes pas vraiment ou ce qui appartient au passé et en
acceptant cela, en cessant de le voir comme des limites mais plutôt comme des
outils de libération, de réalisation, on va s'en désidentifier. Ce paradoxe, ce contexte particulier de dualité nous révèle l'unité et la paix que nous sommes cette connaissance intime qui se révèle dans l’abandon, le lâcher
prise, ces qualités mêmes de la source, de l’amour lumière intérieurs.
On
va devenir de plus en plus conscient, lucide et en ne rejetant pas ce qu’on
voit, l’amour va recoller les morceaux, restaurer l’ordre, harmoniser et
unifier tout ce que nous sommes.
Quand
on reconnait nos limites et qu’on les accepte, quelque chose s’ouvre en nous,
se détend, se décrispe, notre conscience s’élargit et en même temps que notre cœur s’ouvre de plus en plus,
il laisse émerger l’amour que nous sommes.
Nous ressentons cette vibration de
plus en plus et pouvons lâcher en confiance les raisonnements du mental.
On
fera plus confiance à son intuition, à son cœur, à son ressenti qu'on ne cherchera plus à identifier ou à saisir, à projeter, mais juste à goûter, apprécier, reconnaitre et suivre.
En
lâchant la tendance à juger, à qualifier, on s’ouvre à une connaissance intime
et profonde de soi et de ce qui est. On peut alors comprendre que la vie ne
nous en veut pas, qu’elle nous amène à vivre tout ce qui nous aidera à lâcher
les peurs, les conditionnements, à ouvrir notre cœur et ainsi à grandir en
sagesse.
Tant
qu’on juge, qu’on accuse, on est dans la peur, la stratégie, le déni du pouvoir
de l’amour. Et lorsqu’on juge les autres, ça nous renvoie toujours à un
auto-jugement, une forme de rejet de soi.
On
pense qu’en tant qu’être divin, manifester notre lumière, ça veut dire mettre
en relief nos qualités humaines mais il s’agit plutôt d’apprendre à voir avec
les yeux de l’amour, de l’intelligence et à laisser cette vibration harmoniser l'ensemble.
Se voir avec les yeux de l'âme et ainsi se libérer des croyances passées, se
laisser être sans juger et être enseigné de l’intérieur, en directe live, en le vivant.
Se
laisser être fait très peur parce qu’on est encore très influencé par les
croyances de l’enfance, le vécu et les blessures de cette époque mais c’est
dans le lâcher prise qu’on peut se connaitre et se reconnaitre.
Voir les
stratégies utilisées et les considérer pour ce qu’elles sont, des stratégies,
des mécanismes de survie que nous pouvons désactiver simplement en les
acceptant comme tels. Dès lors comme on ne croit plus que c’est notre
personnalité véritable mais juste un système interne inhérent à l’humain qui se
croit isolé ou même qui réagit simplement ainsi parce qu'il est doté d’un tronc cérébral, on va se focaliser sur
le ressenti du cœur.
Apprendre
à l’écouter, à reconnaitre la vibration originelle et se faire confiance.
On ne
définira plus les choses de la même façon, on va vivre l’expérience, l’émotion
pleinement, sans s’y identifier et sans la juger.
Ce
seul acte d’accueil, d’acceptation, change la fréquence et donc la vision, l’interprétation.
On n’attache plus trop d’importance au fait de qualifier ce qui est, on
commence à vivre sans contrainte, sans frein, sans excès, dans la confiance que
tout est bien.
Le fait d’apprivoiser son monde émotionnel, de se donner le
temps, de suivre l’élan porté par la joie, va nous rendre libre.
J’ai
fait l’erreur si on peut dire, de vouloir accélérer le sevrage afin d’être plus
ouverte au ressenti, à l’amour en moi mais c’est encore une forme de contrôle
qui n’a fait que fermer mon cœur, ou plutôt qui a mis à mal la confiance en moi
et en la vie.
D’un autre côté, c’est aussi ce qui m’a permis de vivre/voir les
stratégies de survie que les émotions troublées ont enclenché.
Derrière
les stratégies, il y a les blessures et derrière elles, les besoins non nourris
puis comme le fait de voir cela sans juger, révèle la vibration de la source en
soi, le processus est parfait.
Le besoin se trouve nourri par l’acceptation, la
reconnaissance du processus, sa perfection, son intelligence, par le
rayonnement d’amour lumière qui émane de ce lâcher prise.
C’est
assez marrant de constater que le vent a cessé de souffler juste au moment où j’ai
cessé de me tourmenter. Le mal-être et la sensation de séparation d’avec la
source, l’amour en soi, vient toujours du rejet, du déni, de l’accusation, du
fait de se laisser mener par le mental et ses cogitations.
La
connaissance peut nous enfermer dans les raisonnements mais en même temps, pour
que le mental puisse lâcher prise, il lui faut comprendre un minimum. Et c’est
en lâchant prise qu’il sera en confiance, qu’il cessera de se questionner pour
enfin vivre.
Il
a longtemps été mon confident, mon protecteur et en cela je le remercie puis
quand j’ai commencé à vouloir comprendre comment je fonctionne, quand j’ai
voulu savoir qui je suis en vérité, en fait quand j’ai voulu nommer ce que je
ressens, cette vibration d’amour, de façon à m’en saisir, et la tendance à le rejeter,
à l’accuser qui a émergé, n’a fait que nourrir la division et me couper de la source. Enfin de m'empêcher de la ressentir.
Lorsqu'on se condamne, qu'on se juge indigne de recevoir l'amour, lorsqu'on ne le ressent plus, c'est simplement parce qu'on se ferme de l'intérieur, on active les stratégies qui nous coupent de notre ressenti pour ne pas souffrir. On peut vérifier là encore la puissance de l'intention/énergie qui manifeste toujours ce que nous émanons avec intensité.
Maintenant,
j’ai décidé de me fier premièrement au ressenti, et de bâtir la confiance en
soi là-dessus, de suivre l’élan sans jugement, sans attente et de voir ensuite
où ça me mène. Cultiver l’amour en soi est la clef, la base du bien-être, du
vivre libre et la révélation de l’être véritable, complet. On veut tellement
comprendre/contrôler qu’on en oublie l’essentiel :ÊTRE.
En se fiant à ce qu'on ressent, en constatant aussi la puissance imaginative du mental dans les nombreuses stratégies qu'il invente, le pouvoir de l'intention, la vibration qui créé, le désir d'unification, de paix, d'union et d'harmonie, deviennent les moteurs d'attractions, de création et de réalisation.
Tout dépend vraiment de la perspective, du positionnement!
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr