Ce
matin, je baigne dans la tendresse intérieure, dans l'océan d'amour du cœur mais aussi du ventre. C'est le signe de la réconciliation du masculin et du féminin sacrés en voie de pacification.
Le ventre est le siège de l'émotion parce que c'est là que la pensée rejoint l'émotion et créé l'état d'être intérieur, de façon automatique en lien avec les programmes internes inconscients.
C'est aussi là que se loge l'enfant intérieur, le potentiel créatif, et lorsqu'on laisse l'amour pénétrer le plexus solaire, l'enfant est rempli de tendresse, il reçoit ce qu'il appelle depuis toujours et se libère de la charge émotionnelle liée au passé.
Le contact avec des âmes sœurs,
des êtres qui entrent en résonance avec la paix et le désir d’unité, d’harmonie,
favorise et soutient l’émergence de cette tendresse si longtemps contenue en
moi.
On
parle parfois de contrats d’âme et il est clair que nous attirons des personnes
selon la vibration qu’on émane, qui s’accordent de plus en plus à ce que nous
sommes en vérité, à notre vraie nature, celle qui est au-delà des couches superficielles.
Tant
que nous vibrons la haine, la colère, le mépris, la tristesse, on sera face à
des personnes qui le manifesteront. Jusqu’à ce que nous comprenions que TOUT
commence en soi, que nous attirons les êtres, les situations, selon ce que nous
vibrons et que nous avons le pouvoir de choisir l'amour.
En recontactant son âme, son cœur, l’amour qui s’y loge, la
vulnérabilité de l’enfant en soi, en unifiant tout ce que nous sommes, cette énergie
de paix va élever notre fréquence et l’harmonie pourra s’installer.
C’est
une première étape que de savoir se connecter à la source père mère mais il faudra
l’échange pour que les masques et surtout les émotions cristallisées puissent être vues, reconnues et dissoutes.
Le corps physique enregistre l'énergie de l'émotion que l'enfant n'a pas pu extérioriser et c'est pour cette raison qu'il est important de recontacter l'enfant en nous qui est le seul à pouvoir exprimer et donc libérer cette mémoire.
L'inconscient porte la mémoire du trauma sous forme de pensées que le mental rassemble en croyances. En ce sens les prises de conscience, les régressions, les séances d'hypnose, ou les entretiens avec des psys, peuvent ramener à la mémoire ce passé douloureux mais ça n'est que superficiel, c'est un premier pas et tant qu'on n'agit pas sur l'émotionnel, l'énergie de l'émotion, la libération n'est que partielle.
La mémoire émotionnelle est seulement accessible dans le face à face, le fait de vivre l'émotion en sachant ce qu'elle est, simplement la mémoire physique de l'histoire. Et c'est la part spontanée en nous, l'enfant qui peut l'exprimer.
Aimé
et être aimé fait peur parce qu’on s’est fermé, barricadé le cœur en espérant
ne plus souffrir alors quand quelqu’un frappe à la porte de cette organe sacré,
c’est tout notre temple, notre corps, nos corps qui sont ébranlés.
Tout ressurgit, les blessures, les
conditionnements, les stratégies de défense, d’attaque et de refoulement mais aussi l'amour et la lumière que nous sommes en essence.
Et c’est
justement là qu’on va pouvoir guérir les blessures émotionnelles.
Que ce soit
dans une relation aidant/aidé ou dans une relation amoureuse, ou encore amicale,
le fait de se sentir en confiance permet de baisser un peu la garde et de
pouvoir regarder avec neutralité et déjà avec courage, ce que nous avions
enfoui sous les masques de la rigidité, de la séduction, tout comme celui du clown ou du
provocateur.
Nos
âmes veillent à nous guider par synchronicité et si on fait confiance à l’élan
de l’instant en sachant qu’il n’a pas à être qualifié de bon ou de mauvais, on
va pouvoir se laisser conduire et instruire par la vie, par la source père
mère.
Elle nous enseigne toujours de la même façon en nous montrant les choses,
le processus effectué une fois que nous avons joué le jeu de suivre la guidance
en confiance.
Il
n’est pas évident de sentir l’amour en soi lorsqu’on a construit des murs
autour de son cœur et chaque rencontre va nous donner l’occasion d’abaisser les
barricades.
Toujours selon notre vibration, on vivra des situations qui en
seront l’expression.
On pourra ainsi vérifier l’état de nos mondes intérieurs,
notre taux vibratoire et agir en conséquence.
C’est à ce moment du processus qu’on
agit en mode réflexe et que les stratégies se mettent en place mais si on
comprend qu’en confiant à son cœur tout ce qui nous a troublé, éloigné de la
paix, qu’on lui fait confiance, on verra une nette amélioration de notre
vibration, qui commence toujours par le retour à la paix en soi.
On
peut se préparer chaque matin afin d’élever son taux vibratoire de façon à se
sentir en confiance, en connexion avec la source, en se détendant, en se
relaxant au maximum.
Il faut savoir cependant que c’est une mise en place qui
permet de recevoir, de s’ouvrir en confiance, d’ouvrir son cœur et de pouvoir
prendre du recul sur ce qui nous arrive dans la journée, sur ce qui va nous
être révélé, renvoyé, reflété.
Et quand on fait confiance au processus de
détente, de décrispation des tensions en soi, l’amour qui se déverse ne sera
pas nécessairement ressenti fortement mais déjà, la tendresse et la douceur
pourront être perçues. Et la tendresse est une des plus délicates formes d'expression de l'amour, c'est cette vibration qui guérit.
Quelques larmes vont couler en signe de détente psychique, émotionnelle, énergétique et physique, de
libération, de guérison des blessures.
Il est clair que c’est par le fait de
savoir qu’elles sont l’expression de l’enfant en soi, qui va nous permettre de
ne pas être submergé, identifié à ces pleurs, à la victime et donc de ne pas
nourrir le rôle en étant plaintif.
Ça n’est pas toujours facile de distinguer ce qui appartient au passé et ce qui
est actuel mais en fait quand on sait que notre vraie nature, c’est la paix, la
joie et l’harmonie, on ne se laisse pas submergé par l’émotion même si elle vient
comme une déferlante.
Que
ce soient la colère, la haine, la tristesse, la culpabilité ou la peur, ces
émotions appartiennent à l’ancien monde, celui de la dualité, du conflit et de
la division.
Notre nature véritable est la source Une, l’unité donc et tant qu’on
s’accroche à la dualité, tant qu’on en fait sa vérité, on ne pourra pas voir
nos barrières et laisser l’amour pur les dissoudre.
En
commençant par faire le tri dans nos croyances en utilisant pour référence les
caractéristiques de la source Une, on va amplifier le ressenti de la connexion
à l’âme, percevoir les synchronicités, les signes et comprendre que tout est la
conséquence de notre émanation, le retour direct de ce que nous vibrons.
Mais
entre ce que l’enfant intérieur porte et ce que nous sommes en vérité, il y a
une barrière qui très souvent va amplifier le conflit et la division. Nous tenons cet enfant à distance amplifiant le mal-être et nous privant ainsi de tout ce qu'il est intrinsèquement.
Reconstruire un pont entre l’âme et l’enfant, restaurer l’unité intérieure
en utilisant le pouvoir de l’intention, va nous permettre d’établir ce contact
intime et guérisseur.
On
va comprendre, savoir, ressentir, de plus en plus que cet enfant ne fait que
porter les souffrances et que celles-ci sont des enseignantes.
Qu’au delà de ce
qui semble être troublé, il n’y a que l’amour et la paix.
L’enfant
est le messager de l’âme, le serviteur de l’amour, de la vérité, tout comme l’ego
qui nous montre nos résistances et aussi notre force.
Ces
aspects de nous-même sont à embrasser comme le dit si justement Magali dans
cette vibraconférence que je n’ai pas vue en directe mais juste après sa
diffusion.
Là encore, c’est quelque chose de significatif parce que lorsqu’on
décide de prendre en charge les blessures de l’enfant, les âmes sœurs qui
révèlent notre nature véritable, viennent soutenir le parcours sans s’ériger en
maitre.
Elles viennent au moment où nous avons pris conscience d’une blessure,
compris ce que notre âme nous suggérait ou voulait nous montrer.
Elles
nous aident à nous remémorer l’essentiel sans interférer, sans prendre les
commandes.
Ça n’est pas facile à comprendre que l’amour véritable s’exprime
dans l’éloignement, le fait de ne pas jouer les sauveurs, de laisser l’autre
trouver sa propre force, de poursuivre son chemin afin de prendre confiance en
l’âme et d’établir la connexion intime intérieure.
Souvent
je me disais que mon âme me laissait sans soutien et quand j’essayais d’avoir
une aide extérieure, les circonstances faisaient que ça ne marchait pas, il y
avait un blocage que j’ai longtemps considéré comme une résistance égotique.
Et
d’une certaine manière, c’était le cas mais je le voyais comme une injustice,
un abandon, une résistance de mon ego que je prenais pour un ennemi.
Il
faisait effectivement barrage parce qu’il sait que la raison d’être de mon âme,
c’est de ramener tout ce que je suis à la maison, à la source, et ainsi d’affranchir
la personnalité des jeux de rôle, des souffrances et de la dualité.
« VibraConférence » avec Magali Magdara
(Canal du groupe Miriadan) http://groupemiriadan.blogspot.fr/
La
désir d’autonomie a toujours porté mes pas, guidé mes choix et en cela, je
reconnais l’inspiration, la guidance de mon âme. Et tout mon parcours de vie a
été dédié à cela, depuis le trauma de l’enfance jusqu'à la conscience de la connexion permanente à mon âme.
Je parle de conscience de la connexion avec l'âme parce qu'il n’y a jamais eu de séparation.
J’ai
pris conscience de cela avec encore plus de certitude en écoutant Magali parler
de son enfance. Je n’ai pas non plus de souvenir de cette période de ma vie à
part quelques points clefs. (Je me demande même si ça n'est pas le cas pour chacun). Pas nécessairement traumatisants ou douloureux mais
significatifs.
Quand je l’écoutais raconter son histoire, tout se mettait en
place et j’ai pu voir que le mental ego avait joué un rôle important de
protecteur, de gardien, en enfouissant dans l’inconscient toutes les scènes
traumatisantes dont je ne garde aucun souvenir, aucune image. Par contre, il y
demeure la charge émotionnelle/énergétique, la trace mémorielle dans le corps physique.
Le mental a des facultés
impressionnantes et lorsque quelque chose de dramatique est vécu, il se
déconnecte de "la réalité". Je me souviens d’avoir vécu toute mon enfance dans
une bulle protectrice, cotonneuse, un espace serein auquel j’étais
constamment reliée.
La conscience s’est éveillée peu à peu et c’est le jour où j‘ai
appelé le Christ "au secours", que tout a changé.
Il
y a eu un basculement radical, le secret honteux a été révélé et mes parents
ont divorcé. Je n’étais plus la proie de ses démons et même si le divorce a mis
à mal l’image du couple, de l’amour, du masculin et du féminin, je pouvais
enfin commencer à vivre. Sortir de la peur constante et choisir par moi-même ce
que je voulais vivre.
Et j’ai choisi la paix, l’amour, la liberté et la joie. A
cette période d’émancipation, mon ego et mon âme ont préservé mon intégrité,
protégé mon innocence et la vie de ce corps physique. Je ne savais pas trouver
ce que je cherchais, cette paix, ce bien-être et ce sentiment de toute
puissance, autrement qu’avec la drogue et la sexualité.
Mais ce fut en fait un
parcours inspiré puisque j’ai continué de nourrir mes rêves, de vibrer l’intention
de paix, de liberté, d’être en vérité, même si cette vérité était remplie de
souffrance. La codéine, un dérivé d’opium vendu en pharmacie sans ordonnance,
me permettait de trouver une forme de paix et de recul sur mon passé.
J’ai pu
regarder les choses sans les nier, les refouler mentalement et choisir de ne
pas nourrir la victime en pardonnant. Même si ce pardon s’est fait dans l’éloignement
et c’était nécessaire, il m’a permis de ne pas retomber dans les pièges de la
répétition, de la reproduction, de la vengeance.
Mon
ego a mis un voile sur le passé au niveau émotionnel et même si ça m’a coupé de
mon ressenti, ça m’a tout de même permis de nourrir l’amour en moi, de ne pas
perdre le goût de vivre et de pouvoir me rapprocher de l’esprit parce que l'intuition me guidait.
Et
mon âme m’a contactée de façon claire et puissante à des moments clefs de ma
vie m’évitant de sombrer dans le désespoir et me permettant ainsi par l’effet
contraste, de percevoir la lumière intérieure avec force et sans l’ombre d’un
doute.
Ces
prises de conscience, ces illuminations de l’âme, de la conscience et l’ouverture
du cœur m’ont mené précisément où j’en suis aujourd’hui; chargée de
connaissances au sujet de l’amour, de la vie, de ses valeurs véritables, d’une
forme de sagesse. Enfin je parle de connaissance mais il s'agit plutôt de se remémorer l'essentiel.
J’ai su par cette plongée dans le monde de la manipulation, de la peur, dès l’enfance,
reconnaitre la puissance et la valeur de l’amour. Par la douleur du secret, chercher
la lumière, la vérité, sans relâche et oser l’affirmer. Et dans cette quête
incessante de vérité, reconnaitre l’illusion de ce monde, les masques, les conditionnements, percevoir au-delà
des apparences. Connaitre la puissance de la psyché dès l’enfance par la
focalisation de l’attention qui permet de décoller de la réalité apparente, de
sortir de son corps.
Les expériences transcendantales sous l’effet des drogues
m’ont révélé les mondes invisibles et la connaissance que ces passages n’étaient
pas les bons.
Que ces portes dérobées ne menaient qu’à l’impasse et au pire à
plonger dans le vide, à embrasser la mort.
Mais là encore l’âme a veillé et
plus d’une fois m’a sauvée in extremis de l’issue fatale.
Ces tentatives de
suicide à répétition m’ont montré que j’avais quelque chose à faire ici et à
percevoir la beauté de la vie, la force de la tendresse. C’est en côtoyant la
mort, en jouant avec elle que j’ai pu choisir de vivre et oser suivre mon cœur,
mon intuition sans chercher à entrer dans le moule.
Lorsqu’on
se confie à son âme, lorsqu’on la considère comme sa nature véritable, lorsqu’on
voit ses corps subtils, le mental, l’ego, le corps émotionnel et le corps
physique comme des compagnons de route bienveillants, des amis fidèles, l’amour
de la source se déverse et restaure les liens d’amour entre chaque aspects de
soi.
Cesser
de lutter contre son passé, contre soi-même, contre des aspects de l’être, nous
permet d’être ici et maintenant, dans la paix, la reconnaissance, la gratitude,
la grâce.
Les
remontées émotionnelles et le constat de toutes ces tensions et crispations
internes, que le sevrage révèle de plus en plus, ne m’ont pas ramenée dans mes
retranchements parce que maintenant je fais totalement confiance à mon âme.
Je sais qu’elle
est là, qu'elle a toujours été présente, qu’elle me soutient et que jamais elle ne m’a jugée et encore moins
condamnée mais qu’au contraire, elle m’a toujours guidée et soutenue pour ne pas dire portée.
Je
reconnais sa présence par cette acceptation de tout ce que je suis, de tous mes
corps, qu’elle m’a aidée à voir avec ses yeux, à en reconnaitre le mode de
perception et l’aspect sacré, précieux, amoureux.
Elle m’apprend la façon dont
elle se manifeste à travers eux, selon leur perspective et leur langage.
Comment les pensées émotions me révèlent le sens, l’orientation, le retour au cœur
où dans la paix, je peux comprendre leur message et leur potentiel énergétique,
créatif. Comment en lui confiant tout ce qui me trouble, elle met en évidence la
direction à prendre, l’action à poser et me révèle l'amour que je suis essentiellement, mon potentiel, mon chemin à
venir.
Le
but n’est pas de savoir ce qui se passera après mais de reconnaitre la justesse
du chemin passé afin de pouvoir tourner la page, s’inscrire dans le présent et avancer
en confiance, en suivant aveuglément l’âme, en marchant avec elle, main dans la
main.
Notre
pouvoir réside dans notre cœur, dans la capacité à s’y confier, à s’y
abandonner en confiance afin que l’amour lumière élève notre vibration, nous
ramène dans l’unité, la paix et l’action juste, l’élan porté par la joie.
Et
c’est par toutes ces résistances vues, reconnues et acceptées, que le lâcher
prise révèle l’essence de l’être, la force du masculin et du féminin pacifiés
qui s’associent pour manifester les rêves, le but de l’âme.
En
notre cœur, en se positionnement au centre, dans le présent, l’amour et la
tendresse œuvrent à restaurer l’harmonie et la paix.
L’équilibre s’installe
dans le lâcher prise au moment où on se place en acteur/spectateur des pensées
émotions qui soutiennent la dualité.
En laissant faire, en se laissant être, en
sachant que le mouvement précède toujours la stabilité, que c’est le signe que
tout se réordonne selon la fréquence de l’être, on accompagne le processus
naturel de guérison/libération.
La difficulté, si on peut dire réside, dans le
fait de ne rien faire, de ne pas interférer, de rester immobile, centré en
notre cœur.
J’aime bien comment Magali
explique la façon de parler à ses corps, notamment à l’ego, parce que non
seulement c’est ce que je fais intuitivement mais aussi parce que c’est le
chemin qui mène à l’amour, à la réconciliation, à la réunification de l’être, à
la source Une. Dire à son ego et surtout lui rappeler qu'on peut faire confiance à l'amour, à sa puissance qui va bien au-delà des jeux de pouvoirs, qu'il peut par conséquence s'abandonner en confiance à sa guidance, nous libère des projections, des attentes et on s'installe dans le présent. Le spectacle est magnifique!
Se
donner le temps, se familiariser avec ses corps, ses énergies, se reconnaitre
au travers des yeux de l’amour, c’est manifester en vérité, l’essence de Qui
nous sommes en vérité. De tout ce que nous sommes, de cette association interne
qui fait de chacun un être unique et complet.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr