Le
réveil sous la pluie qui tombe depuis une heure du matin, demande de s’ancrer à la terre, au ciel
et d’être centré dans la paix et l’unité pour pouvoir utiliser l’énergie
créatrice de façon harmonieuse afin de nourrir la joie.
Pour ma part, ça
demande d’offrir à la source, la colère, la tristesse, la peur de la mort, de
la maladie, le sentiment d’impuissance. Rien que ça, lol!
Si je vois la pluie comme un "souci", c'est déjà parce qu'elle est provoquée par les épandages aériens et c'est surtout parce que j'ai déménagé dans le sud, parcouru 800 km pour vivre sous le soleil...
Si je vois la pluie comme un "souci", c'est déjà parce qu'elle est provoquée par les épandages aériens et c'est surtout parce que j'ai déménagé dans le sud, parcouru 800 km pour vivre sous le soleil...
Pas
facile à admettre pour la personnalité que nous soyons "divin", tout puissant et
limité en même temps. En fait il faudrait aussi que j’arrête de parler de
divinité mais plutôt de Vie qui anime et traverse chacun.
Le fait de se dire qu’on
est divin, est une façon de maintenir l’esprit de division les notions de
supériorité vis-à-vis de ceux qui sont matérialistes et qu’on a tendance à
qualifier, de "non-éveillé", de "gentils" pour les religions biblique, de païens, d’ignorants…
Tant
qu’on pense être au-dessus d’une catégorie de gens, on est identifié à l’ego, à
l’individu et bien qu’il soit sain et nécessaire de pouvoir s’individualiser, d’être
conscient de soi, de ses valeurs et de ses choix, si on veut convaincre les
autres, les changer, on nie leur propre pouvoir, on
se place en autorité mais ça n’est que l’ego qui tente de rehausser l’estime de
soi.
Connaitre ses talents et ses capacités mais aussi ses limites et les
accepter, permet d’être dans le juste milieu, d'apprendre le respect de soi et des autres.
Alors
oui, quand on arrive à équilibrer les énergies en soi à élever sa vibration
enfin à se maintenir dans la paix et l’unité intérieures, on va favoriser notre
bien-être dans le présent et créer des circonstances favorables pour pouvoir
devenir autonome selon nos talents et valeurs.
Mais là encore, si on tente de
forcer les choses, d’imaginer comment ça va "se réaliser", on risque d’être déçu
et découragé.
Tant qu’on est pris dans les jeux de rôles, la dualité, le
jugement, qui mène toujours à accuser soi-même ou les autres, on n’est pas dans la maitrise énergétique
qui permet d’attirer à nous des expériences et rencontres favorables à notre
accomplissement.
On attire ce qu’on projette afin qu’on comprenne ce que nous
portons et qu’on prenne l’habitude de se tourner vers la source intérieure, de
lui faire confiance, qu’on grandisse en sagesse, en capacité d’aimer et d’être
responsable.
Et
notre première création, c’est celle de notre état d’être, la façon dont on
réagit à ce qui arrive, soit on s’identifie à la victime, soit on confie à la
source le soin de rétablir la paix, l’ordre, l’équilibre et l’harmonie.
Et c’est
depuis cet état d’esprit, qu’on va pouvoir être inspiré à agir et que l’élan
sera porté par la joie.
C’est une question de confiance en la source et en soi
et là encore, le désir d’unité intérieure, de paix et d’harmonie, en sont les
éléments nutritifs.
On
a toujours agit par réaction aux stimuli extérieurs en pensant que c’était la
réalité à laquelle nous devions nous confronter mais en fait, elle ne fait qu’éveiller
ce que nous portons intrinsèquement, les polarités, les extrêmes, la dualité et
l’idée ou la croyance en la division, la séparation.
Si on redéfinit les choses,
ça change tout.
Se connecter à la source, la paix en soi, c’est une façon de
ramener l’équilibre intérieur, de réunir l’humain et la Vie, de les accorder, d’aligner
la volonté de l’humain, celle qui nourrit ses besoins véritables, à celle du
vivant en nous, en laissant la sagesse nous guider en ce sens.
Elle nous
inspire des pensées et des actes justes, dans le sens où ils respectent toute
vie, nous-même et les autres, tout comme notre environnement.
En
revenant au centre de soi, on acquiert peu à peu l’équilibre mental et émotionnel
et donc énergétique.
Cela demande la reconnaissance et un amour sans conditions
pour tout ce que nous sommes.
Il ne s’agit pas à mon sens d’aimer ses qualités
ou ses défauts mais de les considérer comme des énergies polarisées justement
par le fait de se focaliser sur un pôle plus que l’autre.
Tendre vers "le divin", vers la partie éclairée, sage, de l'être;
en pensant que c’est notre point de destination, la fin du voyage, est un leurre
parce que ça va induire une division, une forme de contrôle, de rejet de soi,
de ce qu’on appellera inférieur, alors que la source nous a créé afin que nous
puissions intégrer, comprendre et manifester ses qualités intrinsèques ou son
essence, notre essence commune.
Après, selon la façon dont nous considérons "le divin", soit depuis le
mental, soit depuis le cœur, soit dans l’idée de division/séparation, soit dans
un esprit de paix et d’unité, on agira en conséquence.
Si nous pensons que dieu
est la lumière opposée à l’ombre, on va amplifier la division, la lutte, le
rejet et le déni, la dualité sera perçue comme une réalité où il faut choisir
son camp en luttant contre l’ombre. Tous les aspects internes considérés comme
mauvais seront rejetés et donc amplifiés jusqu’à ce que le chaos nous mette KO.
Si
on considère que la source est Tout, que les polarités sont complémentaires et
non duelles, que c’est une dynamique, une voie qui permet de se positionner, de
faire des choix, d’apprendre ce qu’est l’énergie, d’avancer selon ses propres choix et
de finir par comprendre que tout en soi est juste, on va s'ouvrir et laisser notre nature véritable émerger.
On verra que tout en nous est approprié, complémentaire, et que ça demande juste à
s’unir dans la paix, à trouver l’équilibre dans l’unité, qu’en venant au centre
de l’être, tout s’harmonise naturellement.
Alors, on aura juste à se laisser
être, porter par le flux de la vie, sans opposer de résistance.
Cette attitude
va permettre de passer d’une vision séparée, divisée de ce qui est, à la paix du
cœur et la guidance de l’être, l’écoute de l’intuition, de ses corps, le retour
au centre puis la poursuite de l’élan qui en émane.
Je
résume quelque chose qui est un
processus d’apprentissage de toute une vie, (de toute l'humanité, étalée sur des siècles d'évolution) puisque nous passons d’un système réactionnel
à un état de cocréateur conscient.
Conscient de ses limites et de son
potentiel, conscient que c’est toujours la vibration qui créé et qu’il est de
notre responsabilité de nous maintenir sur cette fréquence de paix/unité.
Mais
ça n’est pas nous qui agissons ou choisissons ce qui sera manifesté
consciemment. On apprend à faire confiance à tout ce que nous sommes sans
savoir où on va précisément tout en ayant pour objectif de devenir autonome et responsable.
C’est en prenant du recul qu’on a un aperçu de ce qui se trame
en nous et c’est à ce moment qu’on peut rectifier, soit en s’identifiant aux
mouvements, aux stratégies, soit en faisant
confiance à l’amour lumière en nous.
Quand
on accepte ce qui est tel que c’est, dans l’instant, on favorisera la paix et
notre regard va s’élever au-delà du mouvement chaotique des pensées émotions.
Depuis
cet espace, on sera inspiré, créatif et on s’orientera vers ce que l’on veut.
La phrase qui a été prononcée par Isabelle Padovani je crois, celle qui me
revient à l’esprit quand je vois le temps pourri par exemple, est la suivante :
« Qu’est-ce
qui est, qu’est-ce que je veux et qu’est-ce que je fais ? »
Questions qui amènent à savoir ce qui me définit, à quoi je m'identifie...
En ces
quelques mots, il y a beaucoup de choses et les réponses vont déterminer ma
capacité à être en paix, conscient, lucide, bienveillant, à connaitre mes besoins et à agir
en conséquence.
« Qu’-est-ce
qui est ? » pose la question de la réaction, l’acceptation de ce qui
est ou la résistance qui va amener sur deux voies différentes, celle de la
détente et de la clarté ou celle de la souffrance et de la confusion.
Plus on
va lutter contre ce qui est dans l’instant et plus ça va nous apparaitre comme
quelque chose d’insurmontable, d’hostile et de difficile.
Dès qu’on accepte une
situation, une pensée émotion, qu’on cesse de lutter, de résister, on va
trouver la paix et la clarté parce qu’alors, ce qui nous semblait hostile apparaitra
seulement comme une opportunité.
Une occasion de choisir, de se connaitre en profondeur, d’amplifier
la foi, la connexion à la source, de trouver la paix, l’équilibre et de savoir
comment agir, se réorienter vers notre but tout en sachant qu'il est une direction et non une fin en soi.
La connaissance intime de soi permet de connaitre nos besoins,
nos valeurs, nos sentiments profonds et véritables et d'agir non plus de façon automatique, dramatique, selon des stratégies limitantes, fuyantes et offensives.
On n’est plus partagé entre défauts et qualités, en
lutte contre soi, on voit que les deux pôles s’équilibrent et qu’ils nous
donnent les moyens d’agir avec sagesse.
La peur devient prudence lorsqu’on ne
lutte plus contre elle.
La méfiance devient capacité de discerner, de
reconnaitre ce qui est juste pour nous-même.
La colère devient détermination,
puissance de direction, d’action, lorsqu’elle est accueillie dans la paix du cœur.
En
agissant de cette façon on va augmenter la foi, la confiance en soi, en la vie
qu’on verra alors de façon positive et légère à la fois.
On
prendre plaisir à agir de cette façon parce que
notre potentiel créatif va se déployer, on devient plus autonome, plus sûr de
soi, de ce qu’on veut, et on sait donc mieux où on veut aller.
C’est tout ceci
qui permet de répondre à la question « qu’est-ce que je veux ? »
puis qui donne l’élan, le courage et la détermination, l‘assurance d’avoir fait
le bon choix, d'avoir posé la bonne intention, celle qui correspond à nos besoins
véritables.
Et c’est ce qui va permettre de poser l’action juste, équilibrée,
confiante et tranquille tout autant que puissante parce que tout nos corps sont
alignés, orientés dans la même direction, le même but.
Pour
mon exemple de temps pourri j’applique ces trois questions et agit selon l’élan
qui émane de la paix du cœur. Je peux choisir de définir des actes précis mais
comme je suis dans la phase de découverte de soi et de confiance en l’intuition,
en l’élan qui vient du cœur afin d’intégrer l’unité intérieure qui permet de se
sentir libre, je choisi cette option.
L’élan de l’instant me montre ce que je
porte, ce qui a besoin d’être accueilli, tempéré et il me permet de lâcher le
contrôle, les attentes, de revenir à la paix si je me sens confuse et d'avancer ainsi avec plus d'assurance et de liberté.
De
gagner en connaissance de soi, en confiance en soi.
C’est indispensable pour
pouvoir agir selon ses besoins, reconnaitre ses talents.
Intégrer la patience,
la capacité à ne pas être en mode réaction, stratégies.
On n’intègre pas les
énergies ou qualités de la source, et en même temps on ne peut pas les
manifester dans la contrainte, le contrôle ou la force.
Nous n’avons aucun
contrôle sur la vie, les circonstances ni sur les règles du jeu.
Nous pouvons par
contre élever notre vision au-delà de la lutte et voir avec les yeux du cœur.
Peu à peu, on va changer son regard, lâcher les croyances invalidantes et les
conditionnements, comprendre un peu mieux ce que nous sommes en totalité et en
essence.
On va gagner en confiance et lâcher les attentes, apprendre à prendre
en charge l’enfant, l’ado, les énergies en soi, et ôter les étiquettes, lâcher
les illusions.
Par l’autonomie affective, la confiance en l’amour lumière en
soi, on va aussi être capable d’agir pour notre plus grand bien, notre
accomplissement, sans être dans la compétition, sans craindre la concurrence
parce que dans la reconnaissance de nos talents et de nos préférences, l’acceptation
de tout ce que nous sommes, l’équilibre et la paix intérieurs, on n’aura rien à
prouver, on n’aura pas non plus à justifier nos choix, nos actes ou même à
convaincre les autres.
Puis
dans l’accueil des pensées émotions de l’enfant, on n’oubliera pas non plus que
nous sommes faillibles, vulnérables, sensibles et que la vie n’a pas être
sérieuse, rigide ou compliquée.
Je me suis reprochée hier, d’être toute
électrique, d’avoir couru, agit parfois dans la précipitation mais j’ai pu
offrir cela à la source et trouver le réconfort, la paix et lâcher le contrôle,
la peur de mal faire.
Et ce matin je me dis que ce regain d’énergie d’hier,
cette activité un peu trop confuse m’a tout de même permis d’aller faire des
courses, de pouvoir faire des choses que je n’aurais pas pu faire aujourd’hui. Finalement
le seul hic, c’est que je me sois collé la pression et critiquée ensuite. Et
encore, puisque je m’en suis rendue compte et que j’ai lâché prise, tout est
bien finalement.
On
n’apprend pas à s’aimer, à s’accepter, du jour au lendemain, c’est un
apprentissage qui demande de la patience et permet en même temps de cultiver ces
vertus, d’amplifier la capacité d’aimer, de nourrir la sagesse et la foi.
C’est
le parcours lui-même qui nous révèle et nous élève.
L’objectif se définit au
fur et à mesure et peut changer, s’affiner, se préciser dans la connaissance et
la reconnaissance de soi.
Pouvoir déjà
être en paix dans l’instant quoi qu’il arrive c’est une qualité essentielle qui
permet d’élargir sa vision et d’ouvrir son cœur. De pouvoir agir selon les
inspirations de l’être véritable et ne plus être ballotté ni par les mouvements
internes, ni par les croyances et conditionnements intérieurs/extérieurs.
C’est une façon de
reprendre son pouvoir, sa liberté, qui n’affecte personne, qui ne se fait pas au dépend
des autres mais dans le respect de toute vie. Dans le respect des choix et
vision de chacun, sans que ça nous affecte ou nous agresse.
C’est avoir le
courage d’être soi sans rien imposer aux autres parce qu’on a compris que notre
bien-être ne dépend pas des circonstances extérieures mais de la façon dont
nous y répondons.
C’est avoir le courage de vivre, d’être vrai, entier et libre,
tout en laissant les autres, vivre et être selon leur propres choix.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr