samedi 16 avril 2016

« La vie est une apprentie-sage permanente »






Il n’y a décidément pas de hasard ! La vie nous donne tous les moyens de trouver notre propre pouvoir et même si parfois ça fait mal parce que c’est au travers de nos blessures que notre potentiel peut se déployer, ce passage est nécessaire. Plus on sait comment fonctionne le système de défense interne, plus on peut prendre du recul et plus se sera "facile", réalisable. 
Ça demande la foi, c'est-à-dire la confiance en soi, en cet aspect infiniment sage qui constitue notre essence et la vie qui nous anime, nous traverse tant bien que mal. 
Si je fais une distinction entre ces deux aspects de la source, c’est parce que je le ressens de cette façon, il y a l’essence, la substance dans laquelle nous baignons tous et son mouvement. Chacun l'exprime à sa façon et c'est cela qui nous différencie, nous individualise sans pour autant nous diviser.
Puis l’énergie de la terre, l’énergie de la vie, l’énergie sexuelle, l’énergie du désir et de la création, c'est le feu qui rencontre l’amour lumière intérieur, la conscience source, et ensembles, ils créent la forme, la manifestation, la réalisation.

L’énergie de vie est souvent bloquée par les blessures, les traumas, les histoires d’amour conditionnés, douloureuses, les choix effectués souvent par résignation, la division, le maintient de la séparation entre nos aspects internes.  


Les blessures engendrent des stratégies de défense qui modèlent notre comportement et nous font jouer des rôles de victime, de bourreau et de sauveur. 
Ça c’est maintenant tout à fait clair pour moi et c’est dans des échanges sincères, de cœur à cœur, avec son âme et avec des personnes capables de communiquer de la même façon, en toute sincérité, qu’on va pouvoir restaurer les liens à l'intérieur et avec l'extérieur.
C'est toujours le symbole de la croix et du centre, du retour vers le cœur puis ensuite le mouvement vers l'extérieur qui maintient l'équilibre relationnel.

C’est un travail qui demande de la présence, de la constance, de l’écoute et de la patience et ce sont ces caractéristiques qui vont permettre de sortir des conditionnements. 

D’abord voir le jeu qu’on joue puis accueillir les pensées émotions du jeu de rôle mais aussi celle des nos réactions face au constat. 
J’allais dire face au constat navrant parce que la part adulte en soi a du mal à comprendre que l’enfant intérieur soit non seulement encore vivant mais qu’il n’ait pas les moyens de comprendre l’importance de ne pas entrer dans les stratégies réactionnelles. 
Enfin comme c'est son rôle d'exprimer ce qui est dans l'instant, il s'agit plutôt de ne pas s'identifier à cela.

Pouvoir s’observer avec recul, neutralité et s’accueillir avec compassion permet de pacifier les énergies en soi, de solliciter l’amour lumière de la source ou de faire en sorte que cette vibration ne soit pas bloquée par la division intérieure.

C’est plutôt complexe parce que notre constitution l’est puis comme nous avons ajouté des couches de souffrances sur nos blessures, nourrit le déni, la division et le rejet, faute de nous connaitre en profondeur et en hauteur, et parce que nous nous sommes identifiés aux rôles, tout ceci semble inextricable.

Nous ne sommes pas seulement un corps physique mais celui-ci est notre véhicule d’incarnation et c’est en lui, en ces différents corps subtils et par la qualité de relation, la paix intérieure que nous pouvons trouver en notre cœur, qu’on va pouvoir observer et libérer ces comportements, ces schémas répétitifs douloureux qui nous empêchent de réaliser notre plein potentiel et de savoir qui nous sommes au-delà de ses couches de souffrance, de ces masques, de pour pouvoir manifester notre être véritable.

Depuis un mois environ, je communique avec un lecteur masculin et ça s’est fait naturellement puisque les sujets qui nous intéressent mutuellement, c’est la foi, les conditionnements, une certaine lucidité vis-à-vis de ces jeux de rôle… 
L’un comme l’autre, nous avons mis de côté les histoires ‘d’amour’ parce que nous sommes conscients de ces fameux jeux de rôles, masques et stratégies. Puis comme nous avons décidé d’échanger dans la transparence, nous apprenons à dire les choses sincèrement, à exprimer le ressenti et cette expérience nouvelle pour moi comme pour lui, éveille toutes sortes de choses à l’intérieur. 
Les blessures sont mises en évidence, les mécanismes de l’ego, les stratégies puis celle du mental, les projections, les fantasmes, c'est-à-dire les projections ou calculs de probabilité liés au simple fait d’échanger entre personnes du sexe opposé, en bref, ça chamboule tout intérieurement. Et comme nous pouvons prendre du recul, même si parfois c’est après avoir joué un scénario, le fait de ne pas s’identifier aux pensées émotions qui surgissent, aide considérablement à reconnaitre les stratégies.




J’ai une forte tendance à somatiser et mon corps physique est aussi tout chamboulé. Mon cycle menstruel s’est enclenché au moment de cette rencontre virtuelle et après plus d’un an sans règles, je suis restée stupéfaite par ce phénomène. 
Je me l’explique pour plusieurs raisons, le fait de pouvoir dialoguer en toute sincérité et d’être comprise puis par les synchronicités, l’âme dirige les choses, il y a aussi une dimension spirituelle qui s’ajoute. 
Mais le corps qui s’exprime aussi ça, je ne m’y attendais pas bien que je sache que des réactions hormonales entrent en jeu dans les relations homme/femme. Les phéromones, les énergies et les glandes endocrines qui retrouvent leur fonction puisque je continue de diminuer les médicaments, sont en pleine ébullition même dans une rencontre virtuelle où le mental conscient ne cherche rien. 
Les stratégies instinctives, l’énergie de vie qui se réveille peuvent être considérées comme des réactions naturelles et une part inconsciente régit cela de façon quasiment mécanique puis les stratégies de défense de l’ego qui fait tout pour éviter l’échec, la déception et interdit toute projection, tout cela vient se heurter à l‘intérieur.

Je me félicite déjà de ne pas avoir foncé dans le tas comme avant, de ne pas avoir suivi les impulsions même si la peur est derrière cela. Je constate une fois de plus qu’elle a des aspects positifs si on sait la reconnaitre et l’accueillir ou au moins, si on ne refrène pas les pensées émotions qui surgissent en pareilles circonstances.

Le désir de paix et d’harmonie aidant, ça me permet de prendre un peu de recul et de reconnaitre les blessures qui sont activées puis, derrière elles, les besoins non nourris, besoins qui doivent aussi être vus, reconnus, acceptés et harmonisés, équilibrés. 
Les synchronicités me guident vers des infos comme les deux messages et vidéos d’hier afin de m’aider à y voir plus clair, ce qui constitue aussi le signe du soutien de l’âme, de la source, la pertinence de l’élan du cœur.

J’ai un intense mal de crâne depuis le réveil qui doit aussi avoir un sens mais comme je me suis pris la tête avec ma mère hier, je suppose que c’est une conséquence logique. 
Là aussi, l’écoute de la vidéo d’Isabelle Padovani m’a aidée à dire stop à cette relation de victime bourreau sauveur, sans trop être dans l’accusation et la colère.

La situation, l’échange entre frère et sœur, suscite des réactions en chaine et les conclusions tirées d’expériences passées ramènent sur le tapis, la nécessité d’être indépendante financièrement. La vidéo d’Isabelle Padovani a aussi réveillé cette évidence en moi mais comme jusque là je confondais les choses, comme je voyais dans le soutien financier de ma mère, une façon d’exprimer son amour, j’occultais le fait que derrière ce geste, il y avait aussi une forme de contrôle, de pression exercée, une stratégie du rôle de sauveur. 
Là encore je n’en suis qu’à la phase où je vois les choses sous un autre angle et bien que j’avais eu quelques signes vis-à-vis de cette situation qui me faisaient penser que je me soumettais, enfin que mon comportement à son égard était faussé, je n’étais pas prête à le regarder objectivement.

Il est clair maintenant que la peur du rejet, l’espoir de recevoir de la compréhension de sa part apparemment nourri dans ce soutien financier, était une forme de compensation qui me maintenait dans le triangle du drame, dans la position de victime, m’enlevant tout pouvoir. Non seulement ça mais en plus, ça ne guérit absolument pas les blessures de l’enfant en soi. 
Alors depuis quelques temps déjà, j’apporte de l’attention, beaucoup de compassion à cet enfant en moi, je regarde les stratégies comme des formes de protection, d’amour envers l’enfant intérieur, de la part de l’ego. Parce qu’il est évident que tout ce qui se vit en nous est motivé par l’amour même si ça n’est pas efficace ça permet au moins la survie. C'est une chose dont j'ai pris conscience en recherchant la paix intérieure et en cela, je rejoins totalement le point de vue d'Isabelle Padovani. 




Maintenant, il s’agit de passer en mode conscient et bienveillant et le soutien de l’âme, du consolateur intérieur, de la source père mère, est indispensable. 
Réunir tous les aspects de soi est à mon sens la seule façon de retrouver la liberté d’être et l’autonomie affective mais ça demande vraiment du courage, un engagement sans failles à ne pas rejeter une fois de plus l’expression des pensées émotions de l’enfant intérieur, et en se donnant le droit de suivre son propre rythme.

Ça fait beaucoup de choses à gérer en même temps mais comme l’origine des blessures et les comportements qui en découlent sont liés, en allant à la racine, en offrant à la source en soi, toutes ces pensées émotions qui les activent et les nourrissent, les énergies se libèrent, l’ordre logique ou divin, se met en place et le lâcher prise, la confiance totale en l’amour lumière intérieur, en sa présence et en sa puissance, permettent de faciliter le processus.

C’est sûr de toute façon que ça n’est pas le mental qui agit, son rôle, c’est de ne pas lutter mais c’est juste au niveau conscient que ça se passe, dans la volonté de ramener tout dans le cœur, la paix, parce que les stratégies, la partie inconsciente s’enclenche automatiquement et c’est la faculté de trouver la paix qui permet le recul nécessaire afin de ne pas s’identifier à la stratégie. Et la compassion intervient à plusieurs niveaux, dans tous le processus.
Le rendez-vous avec la conseillère d’orientation a dû aussi ajouter de la pression puisque nous étions restés sur l’idée que je devais contacter une personne pour le côté administratif de la mise en place de mon projet d’accompagnement. 
Là encore, la peur enclenche des stratégies mais ça ne peut pas aboutir si c’est la pression qui  mène la danse.

Le seul truc à faire pour le moment, c’est d’offrir à la source toutes les pensées émotions vis-à-vis de ma mère et de ces stratégies de manipulation, son rôle de sauveur et le fait qu’elle se sente à l’aise lorsque je joue la victime. Je ne comprenais pas pourquoi elle était agréable quand je passais par des moments difficiles et me plaignais auprès d’elle et comment elle pouvait être cassante dès que je lui parlais de mes progrès, de mon projet ou des réussites comme le fait d'avoir eu mon bac à 32 ans, d'avoir arrêté toutes drogues au moment de mon baptême. 
Maintenant je comprends un peu mieux puisque si je suis victime, elle peut jouer les sauveurs et cette position lui permet de se sentir utile, valorisée, ça lui permet aussi de minimiser la culpabilité vis-à-vis du drame de l’enfance. Mais tout ça lui appartient, je ne suis pas responsable de ce qu'elle ressent ni des stratégies qu'elle utilise pour répondre à ses besoins. Il ne s’agit pas de l’accuser ou de lui faire porter la responsabilité de la qualité de notre relation mais de savoir comment j’agis de mon côté et vis-à-vis d’elle.

Sur le coup, je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir puisque je me suis opposée à son accusation. Elle a voulu me faire porter la responsabilité d’une montée de tension provoquée par quelque chose que je lui ai dit et qui l’a choquée. 
Même si c’est une vérité pour elle, ça ne l’est pas à moi et je n'ai pas à gérer ses pensées émotions, réactions ni à chercher à argumenter pour tenter de la convaincre ou l'influencer. 
D’autant plus que je lui ai suggéré plus d’une fois d’apprendre à se relaxer, à calmer ses pensées puisque le fait de cogiter provoque des insomnies, mais ça n'a servi à rien. Au contraire, ça l'a agacée que j'inverse les rôles. 

Quand on agit selon ces rôles de victime/bourreau/sauveur, on inverse les rôles de temps en temps ce qui peut donner le sentiment d’un certain équilibre mais quand ce sont toujours les mêmes personnes qui endossent les mêmes rôles, quand c’est toujours la même personne qui blâme et celle qui se fait taper dessus, là il est temps d’agir. 




J’ai dû accueillir la culpabilité d’avoir été un peu sèche, de me défendre en n’ayant pas eu  d’autre alternative que de lui dire qu’elle était injuste de m’accuser. 
Le fait d’utiliser le mot « injuste » a suscité des jugements et de la culpabilité parce que c’est le vocabulaire de la victime et on est loin du langage « girafe » qui consiste à dire ce qu’on ressent et pas ce que l’on imagine en se positionnant en victime mais il fallait bien casser cette relation sado-maso. 
Même si ça peut sembler égoïste et dur à son égard, j’ai choisi de protéger l’enfant en moi, de ne plus laisser l’ego s’en charger bien que je ne l’ai pas fait comme j’aurais souhaité. Puisque le seul fait de réagir montre qu'on utilise une stratégie de défense. 
Ceci dit, je ne l’ai pas non plus envoyée bouler et si j’avais vraiment laissé l’enfant en moi lui exprimer les choses, ça se serait limité à deux mots « F….o.. » et le raccrochage sec du combiné.  

Entre « chacun sa merde » et «  je ne suis pas responsable du bien-être de l’autre », il y a de la marge, comme le dit Isabelle Padovani. 
Vouloir être dans l’amour inconditionnel avec des gens qui sont dans un rôle bien établit et sont sûr d’avoir raison, c’est non seulement inutile mais en plus c’est douloureux. 
Puis c’est encore l’enfant qui cherche l’approbation, enfin dans ma situation. 

Je n’avais pas perçu cela aussi nettement parce que le fait que je ressente des bénéfices de ce retour au cœur, du désir de voir les blessures, de libérer dans l’amour les pensées émotions qui nourrissent la victime, amenait une forme de progression, de paix intérieure et plus de clarté vis-à-vis des stratégies mais quand les acteurs sont ceux de l’enfance, on est tellement impliqué affectivement qu’il n’est pas simple d’être objectif. 

Je sais que lorsque j’accuse l’autre, je ne suis pas juste parce que qu’il ne fait que refléter ce que je porte intérieurement mais quand cet autre a initié la blessure, faire la part des choses devient un casse tête parce qu’en fait il ne s’agit pas tant de voir ce qu’il reflète mais de savoir ce que je fais de cette blessure. 
Comment je la prends en charge, est-ce que je cherche encore un sauveur extérieur ou est-ce que je m’offre de l’empathie ? Et la réponse à mon sens, est d'abord de se tourner en son cœur afin d'accueillir les pensées émotions de l'instant et ensuite, de se tourner vers quelqu'un de confiance qui saura être compréhensif, enfin avoir de la compassion, être dans l'écoute bienveillante. 
C'est une chose que j'ai encore du mal à faire mais l'âme agit en ce sens.

L’âme est connectée à des âmes sœurs qui m’ont contactées juste après que j’aie retrouvé la paix en ayant lâché la culpabilité. Là aussi la culpabilité vient du fait que j’ai toujours pensé être responsable/coupable du bien-être de mes parents et ce depuis l’enfance. 
Et ça s’est amplifié considérablement quand j’ai cru au christ et à l’idée qu’il soit un sauveur pour le monde. 

Le sauveur est en nous-même, il s’appelle l’amour lumière, la source père mère. 
Enfin c’est mon point de vue, mon expérience et je m’en vais lui offrir toutes ces pensées émotions, appeler mes corps à rester unis, solidaires, mon cœur à harmoniser les énergies puis prendre une aspirine. 
Je me félicite déjà d’avoir regardé ça en face sans me jeter sur les médicaments, d’avoir laissé les émotions me traverser dans l’instant sans les bloquer et d’écouter cette idée de prendre de l’aspirine. 
Je n’ai jamais mal au crâne mais là il est clair que ce sont toutes les pensées de culpabilité, les jugements qui se sont accumulé depuis le clash d’hier, qui en sont la cause. 
Enfin tous les bouleversements internes, psychiques, les gardiens intérieurs en alerte, les hormones qui semblent s’ajuster à la nouvelle donne interne, à ce désir d’unité et de paix. Abandonner la lutte envers soi-même est déjà un évènement en soi qui procure un sentiment de paix extraordinaire ! On sort peu à peu de l'accusation vis à vis de soi et donc vis à vis des autres. 
Cette notion de responsabilité associée à la culpabilité demande à être éclairée et lâchée. Encore une fois, merci Isabelle Padovani pour la vidéo qui est tombée à pic! Je pressentais que j'aurais à la visionner plus d'une fois, et là, je ne me suis pas trompée!

Il n’est pas encore temps de penser à avoir de la compassion pour ma mère, pour le moment, je m’occupe de mes propres réactions internes, de ma connexion à la source, à l’amour et d’être réceptive, confiante en la guidance de l’âme, en la vie. 

Puis la compassion véritable, ça ne se commande pas, c’est inné et même si le mental peut en voir les bénéfices, si c’est un calcul mental, un choix provoqué par un manque, une projection mentale en vue d’un résultat, ça n’est pas de l’amour et donc ça n'arrange rien. 




La chose que je peux faire vis-à-vis de ma mère, c’est de ne pas la juger, la critiquer, de ne pas croire les pensées qui montent de mes blessures, de l’enfant que j’étais. 
Ne pas les croire mais les écouter quand même parce que derrière elles, se cachent mes besoins véritables, mon potentiel, les dons et talents qui permettront de nourrir ces besoins spécifiques. 
J’ai dû entendre les peurs de l’enfant, celle de ne pas être capable de m’assumer financièrement, puis la colère de la part interne qui sait ce dont je suis capable, celle qui place la liberté en avant, celle qui me poussait à agir pour être sûre d’avoir ma dose quotidienne sans ma rabaisser à tricher, mentir, voler ou me vendre. 
 
Bref, je dialogue avec l’enfant, l’ado, enfin j’écoute leurs pensées et je laisse les émotions qui les accompagnent me traverser. 
Quand on ne donne pas de couleur, d’étiquette, à ces émotions, elles perdent leur caractère monstrueux, leur intensité et du fait de ne plus être polarisées, elles s’équilibrent naturellement. 
Ça se confirme à chaque fois et finalement je peux presque remercier ma mère de m’avoir donné l’occasion de voir tout ça en face, dans la spontanéité, dans une mise en scène qui permet de voir et de lâcher tout ça. 

C’est aussi ce qui me conforte dans l’idée que tout est téléguidé d’en haut, que mon âme et celle de ma mère se concertent, et peut-être même qu’elles sont une seule et même âme. Mais ça, c’est de l’ordre du ressenti, de l’intuition. 
C’est une vision qu’on peut avoir aussi lorsqu’on est en empathie avec quelqu’un lorsqu’on essaie de se mettre à sa place, pas au niveau mental, mais au niveau des sensations. 
Même si on le fait selon nos propres filtres, les émotions sont universelles et il suffit de les avoir vécues pour en connaitre le goût. 

L’empathie est souvent perçue comme un danger, une faiblesse parce qu’effectivement, si on est identifié au rôle de la victime et qu’on cherche à combler le manque affectif en jouant les sauveurs, on se met en danger. Ce sont des réflexes automatiques mais dans le désir de paix, de réconciliation intérieure, l’abandon de la dualité en tant que critère absolu où les choses s’opposent, dans le lâcher prise, l’offrande à la source de la gestion des mondes intérieurs, cette empathie devient une force qui est utilisée envers tous les aspects internes en souffrance. 
C’est ce dont le cœur est capable, de redistribuer les rôles au profit de l’intégrité, la réalisation et la complétude de l’être, d’harmoniser les énergies, d’équilibrer les qualités/défauts, de placer dans le juste milieu.

Le désir de contribuer au bien-être des autres se tourne vers soi-même, vers l’enfant et l’ado, la source père mère vient sacraliser le masculin et le féminin puis les parts restées bloquées à l’âge du trauma vont être éduquées, prises en charge et retrouver leur potentiel intrinsèque par la communion avec l’âme, l’amour lumière. 

Je tente de décrire quelque chose de très complexe qui se passe à tous les niveaux de l’être, en régurgitant quelques infos que j'ai glanées et qui sont en résonance avec ma pensée et ma vision des choses mais ce qui est certain c’est que ce désir de paix et d’unité, va déclencher des situations qui vont mettre le doigt sur ce qui a besoin d’être pacifié, équilibré, guérit. Et quand on sait que c’est un processus naturel, libérateur et nécessaire à la guérison, au changement, on ne lutte pas, on ne s’identifie pas aux rôles, on ne rejette rien et on fait confiance à la vie. 
Ça nous oblige aussi à puiser en cette vibration toute la foi nécessaire et c’est ce qui nourrit et amplifie cette foi qui devient savoir. On a foi en l’amour lumière intérieurs suffisamment pour s’y abandonner en sachant que les réponses viennent une fois que la paix revient, une fois que les émotions ont été exprimées sans retenue et sans jugement. Oui, je me répète mais c’est tellement essentiel et révélateur que c’est vraiment la chose la plus importante à transmettre. Parce que c'est de cette façon qu'on change sa vision, son monde, son comportement sans avoir besoin de changer les autres ni de les convaincre. 

Si j'en parle ici, c'est autant pour témoigner que c'est réalisable que pour exprimer l'amour que je porte à l'humain divin et que j'apprends à manifester à travers ces mots. C'est ma façon de contribuer au mieux-être des individus et en même temps de nourrir mes besoins essentiels. C'est un chemin qui peut sembler difficile mais c'est en l'empruntant qu'on réalise sa nature profonde tout en honorant l'incarnation. Ce n'est qu'une goutte dans l'océan du Net mais si elle peut apporter un peu d'espoir, de baume au cœur des humains, j'en suis heureuse.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr