vendredi 5 février 2016

« Votre karma, votre parcours initiatique… » Aurélie Pech d’Arcadie





Les effets du karma doivent être rectifiés dans le moment présent et non dans le passé. C’est un des buts de votre incarnation de vivre les effets de ce karma, tout en étant dans votre présence, entre autre.

Si votre âme s’est incarnée ici et maintenant dans cette vie, ce n’est pas pour replonger sans cesse dans les vies antérieures mais bien pour que vous rectifiez les effets de ce karma à notre époque… 
Dans votre conscience de la réalité que vous vivez aujourd’hui…
Car vous possédez des aptitudes propres, au cours de cette expérience de vie, vous permettant de dépasser ce qui a été créé des siècles plus tôt.

Votre karma est votre initiation personnelle. Il crée un parcours énergétique et initiatique que vous empruntez depuis votre naissance.
Votre acceptation des effets de ce karma vous permettra, sans avoir besoin de regarder en arrière, de le découvrir en temps et en heure, lorsque les mémoires se feront connaître d’elles-mêmes.


En attendant, il vous appartient d’œuvrer sur vos actions et réactions dans le moment présent. 
C’est le meilleur moyen de faire remonter en conscience les mémoires que vous êtes prêt(e) à évacuer.
Lorsque ces mémoires sont transmutées, ou mises en lumière, vous pouvez commencer à percevoir des souvenirs lointains remonter de manière plus ou moins consciente.
Il ne vous reste alors qu’à lâcher prise, les laisser remonter, en ressentant les émotions vous traverser sans vous faire submerger par celles-ci.

Pour travailler à rectifier les effets de ces mémoires karmiques, apprenez dans votre quotidien à connaître vos défauts.
Si vous faite cela vous pourrez équilibrer ceux-ci par leurs qualités opposées et vous harmoniserez votre émotionnel. 
Cela nécessite d’avoir confiance en soi, ainsi qu’à l’évidence, un ancrage fort (enracinement à la terre).
Prenez le temps de vous connaître, apprenez à vous voir avec humilité. 
Ne craignez pas de découvrir vos défauts. 
Ils doivent être acceptés et mis en lumière par le fait de cultiver leur qualité opposée.

Tenter de dépasser ses défauts lorsqu’ils se manifestent provoque des vagues émotionnelles. Pour pouvoir passer les tests avec succès, il est préférable d’être bien ancré (méditer quotidiennement sur votre connexion terre aide grandement).

Lorsque vous faites cela vos blessures d’enfance remontent petit à petit et, si vous persistez à équilibrer vos émotions, ces blessures se feront tellement sentir que vous finirez par les comprendre, les voir et les apprivoiser.

Alors vous vous libérerez peu à peu, en les apprivoisant dans un premier temps… 
Et en souriant, toutes les fois que ces mêmes blessures se représenteront de manière cyclique, sous un masque différent.
Cela fait, vous pourrez même voir passer des mémoires karmiques. Mais elles ne seront plus qu’un mauvais souvenir à contempler, lorsqu’elles reviendront se dissoudre dans la lumière.

Vouloir travailler à évacuer son karma est un acte plutôt mental, souvent motivé par l’ego, qui vous écarte du véritable travail à réaliser sur votre personnalité du moment présent. L’égo vous incite à faire plutôt qu’être…

Alors « Soyez », et contemplez les événements qui se jouent là devant vous. 
Ils font de toute façon remonter et s’évacuer votre karma. 
Soyez simplement très présent à ce que vous vivez dans l’instant.

Les pièges de l’ego sont nombreux et celui-ci joue à cache cache avec vos peurs. 
Vos peurs de vous regarder en face dans le miroir, tel que vous êtes.
Votre égo vous invite à anticiper le futur, regarder dans le passé, tout cela pour fuir et vous éviter de vivre le moment présent. Le moment présent est pourtant le seul qui vous délivrera de votre karma.

Lorsque vous serez dans cette acceptation de vous voir en l’état, tel que vous êtes, vous serez prêt(e) à être véritablement initié par votre maître intérieur…
Alors vous serez dans la magie du moment présent, curieux de découvrir petit à petit, avec patience, les petit cailloux laissés par votre guidance, sur ce chemin qu’il vous reste à parcourir entre le vous et le Soi.
Aurélie Pech d’Arcadie
(merci infiniment de transmettre le texte à condition de ne pas le couper, ne pas modifier le contenu et de mentionner la source:  http://lecheminversarcadia.com




Dans l’ensemble ce texte est en accord avec ce que je pense et si je le publie, c’est parce qu’il met l’accent sur la nécessité de vivre dans le moment présent, dans l’acceptation de ce qui se manifeste en soi de façon à lâcher le passé.
Mais je ça résonne moins concernant la façon de « gérer les défauts ».

Il ne s’agit pas à mon sens de cultiver les qualités inverses mais d’abandonner le jugement, le concept de dualité conflictuelle qui consiste à ranger chaque chose, chaque personne dans une case "bien" ou "mal". 
Seul notre cœur sait harmoniser, équilibrer ce que nous sommes et ça se passe à des niveaux subtils qui dépassent totalement le mental puisqu'il est conçu pour individualiser les choses, pour les examiner en détail. 

Vouloir cultiver les qualités, c’est encore chercher à agir par l’intellect et rejeter ce que nous sommes en supposant que nous savons ce qui est juste. 
Notre cœur, notre âme, notre conscience divine, savent ce qu’est l’ordre divin, l'harmonie et nous sommes ici, à mon sens, pour le constater. 

Selon mon expérience, lorsqu’on reconnait un défaut, on voit simplement que c’est une énergie excessive qui traduit un déséquilibre interne et révèle une blessure. 
En ayant de la compassion pour notre attitude excessive en reconnaissant que c’est par peur ou par ignorance que nous avons agit de cette façon, nous autorisons l’amour divin à rétablir l’harmonie. 
Ça se traduit par un amour véritable de soi et l’acceptation des différences, le fait de ne plus juger les autres à priori parce qu’on sait que chacun est divin et qu’en tant qu’humain nous avons des limites, celles de notre intellect et nous ne savons pas aimer de façon inconditionnelle, nous pouvons être aussi injuste, excessif…

Puis l’ego ne fait que son job, celui d’amener l’individu à prendre conscience de ce qu’il est en vérité et en totalité, au niveau personnel, individuel et universel. 
Mais cet aspect divin, il ne le connait pas, du moins il en a une idée limitée à son mode de perception. Il nous protège d'une certaine façon par ce point de vue limité tout en nous permettant de focaliser notre attention.
Si nous avions la vision de toutes nos incarnations, nous serions écrasés sous le poids de la culpabilité. Nous serions piégés dans des vibrations denses et dans l’illusion de la séparation, nous condamnant  nous-même à vivre un véritable enfer.  
Pour cette raison, la mémoire revient petit à petit, quand nous sommes prêts, quand nous avons fait la paix avec nous mêmes, avec les aspects multiples de la personnalité et quand le jugement n’est plus une référence, quand nous sommes dans l'unité. 

Et quand nous sommes en confiance vis à vis de tout ce que nous sommes, pensées, émotions, énergies...on ne s'occupe plus du passé, on sait qu'il nous a forgé et la vie se déploie dans le présent, le passé n'est plus un poids, il est réunifié à ce que nous sommes. L'avenir se construit à partit de cet état d'être et on ne craint plus d'aller vers l'inconnu puisqu'on sait qui on est, qu'en notre cœur se trouve la paix, les clefs, les réponses...


Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin d’honorer l’expression unique de chacun.