dimanche 14 février 2016

« Un dimanche de février sous l’orage… »...chante Rossignol, chante...





C'est vraiment magique de se libérer de ses peurs, de ses conditionnements et de Se retrouver. De retrouver son âme et la passion qui l’a poussée à faire le saut dans l’incarnation. De retrouver une connexion évidente et naturelle avec les fréquences de l'amour, de la source, le goût de vivre, de découvrir, de se découvrir et se connaitre de l’intérieur. 
Sur ce parcours, beaucoup d’illusions sont aussi épurées pour ne garder que ce qui résonne, ce qui sert la liberté d’être, l’autonomie, et mène à la souveraineté. 
Un déshabillage qui simplifie la vie tout en révélant son caractère extraordinaire, miraculeux même. 
Tout en soi se replace selon l’ordre divin, prend tout son sens, et je me sens libre et toute puissante !
Cette puissance et bien évidemment celle de l’amour inconditionnel, divin, qui affranchit la personnalité, remplit de cette confiance en soi, indispensable à la réalisation de l’être. 

Les mots bien qu'ils soient de l'énergie, donc "vivants", sont peu de choses pour décrire cela et même les adjectifs, les superlatifs, n’en dépeignent qu’une infime part tout en enfermant cette sensation qui touche tous les corps.

Quand on est hypersensible, réceptif aux énergies et quand on fait confiance à la vie en sachant que tout est amour, message de l’âme, du divin, que nous sommes multidimensionnels et toujours guidés vers le meilleur, on perçoit ce qui est de façon plus lucide et légère à la fois.


On sait que la vibration prévaut sur la matière et qu’elle est composée de pensée, d’émotion, d’énergie, d’ondes, de fréquences, de forces électromagnétiques, que nous existions avant et continuerons d’exister après cette incarnation, la vision de soi et du monde perd sa lourdeur et on a plus besoin de drames pour se sentir en vie, pour se démarquer, se savoir unique et en même temps, relié au tout, partie intégrante de ce tout.

Ce sont des concepts très abstraits et quasiment impossible à décrire de façon juste mais les sensations intérieures et la façon dont la vie, le quotidien change tout autant que la personnalité, ne laisse aucun doute. 

C’est une véritable révolution intérieure qui restaure l’harmonie, reconnecte les corps, les pacifie, les épure et ce dépouillement pourrait effrayer mais quand c’est un choix délibéré qui vient de l’expérience et des conclusions qu’on a tiré de l’incarnation, de son sens et de la vision intérieure, ça ne crée pas de frustrations.

Au contraire, on renait à soi-même, à la Vraie vie et la transition entre deux mondes se réalise en douceur parce que le désir de paix, d’harmonie, de liberté, portent sur les fréquences de la source intérieure et on se laisse guider par son courant ascendant en toute confiance.

C’est extraordinaire de pouvoir vivre tout ce qu’on a considéré comme essentiel, tout ce que notre âme nous murmurait, tout ce que notre intuition nous chantait.A propos de chant, celui du rossignol a égayé les premières minutes de cette journée.
« Le plus beau chant de rossignol »




Je suis plus que jamais décidée à continuer de lâcher les masques de la dépendance qui même si elle est concentrée dans l’addiction aux cachets trouve son origine dans le manque d’amour et de confiance en soi.
Je vois les voiles de l’ignorance, de l’illusion de la séparation, du sentiment d’indignité et de petitesse, se déchirer doucement et tout m’apparait comme une évidence, dans toute sa splendeur. C’est comme si je me réveillais d’un horrible cauchemar, celui de la peur et de l’illusion de la séparation. 
Tout devient naturel, la conscience de ce que je suis au niveau de l'être, de l'âme et la connexion à la source, est une vérité que rien ne peut déstabiliser. 
Cette connexion à l'esprit, a toujours été ma force et maintenant que je suis reliée à tous mes corps, dans l'amour et la lumière, l'esprit d'unité créé une sorte de voile d’imperméabilité aux énergies extérieures de basses vibrations. Non pas comme une protection mendiée à un archange, un ange mais par le fait de revenir au cœur, à la paix quand je me sens agressée. 

J'ai pu sentir cela hier quand j'étais au jardin et ça n'est pas la première fois que j'ai cette sensation d'être observée et de ressentir les pensées des gens qui m'observent derrière leurs rideaux. Parfois je me disais que c'était de la parano mais un voisin ma confirmé que je ne me faisais pas de film et ça m'a rassurée quand à mon état mental mais d'un autre côté, j'hésitais à sortir. 
Je sais que les cachets me "protègent" en quelques sortes des énergies extérieures puisque ça me coupe des émotions et donc je ne nourris pas la peur puisque je l'ignore mais ça n'est pas la solution puisque ce comportement nourrit les programmes basés sur la peur, l'illusion de la séparation et la défiance qui génèrent les émotions en conséquences. 
C'est un  cercle vicieux qui génèrent toujours plus de souffrance et de division, voire même l'esprit de vengeance.   

Plusieurs fois, j'ai eu la vision de ma guérison de cette addiction que je traine depuis l'adolescence même si aujourd'hui les médicaments ont remplacés les drogues et les doses sont vraiment minimes, ça reste un masque. Mais comme ce choix de porter un masque de protection était conscient, comme je savais que c'était un masque, je ne m'identifiais pas au rôle. Malgré tout, j'étais coupée de moi-même surtout parce que je voyais ce geste comme quelque chose de négatif, du moins je m'accusais inconsciemment de manquer de courage. 
Je ne force rien pour diminuer les doses et quand je prends un bout de cachet, je l’inonde d'amour et de lumière comme je le fais avant chaque repas. 
C'est une idée suggérée par Sylvain Didelot lors d'une de ses conférences et je dois dire que l'idée a percuté surtout que je n'y avais pas pensé. Et c'est tout à fait logique, enfin selon ma foi, de penser que ça aura un impact favorable puisque l'intention, la pensée, le verbe sont puissant et l'amour lumière peuvent réaliser des miracles. 

J'ai eu l'occasion d'en vivre des petits comme des grands et maintenant que j'aie plus conscience du cadeau qu'est la vie, ici et maintenant, je vois que chaque jour, je vis un miracle permanent; Celui d'être en paix alors que le monde est en plein chaos, celui de sentir la connexion à l'âme, la source, la terre, le soleil, le ciel, de me sentir de plus en plus libre, puissante et autonome, de disposer du confort sans avoir besoin d'aller trimer, de pouvoir m'ouvrir à nouveau à la joie, aux autres en toute confiance...la liste est interminable! 
Le miracle du pardon lorsque j'ai rencontré le christ et que l'amour a guérit les deux hépatites que j'avais, m'a ouvert la voie de l'autoguérison, de l'individuation, de la souveraineté. 
Je sens et vois que la libération de l'addiction est proche par le fait que j'oublie de prendre des bouts de cachets et que ça ne m'affecte pas plus que ça. 
C'est arrivé hier et je suis allée en courses dans la joie, en paix en prenant du plaisir à choisir les aliments en écoutant mon corps. Je m'en suis rendue compte en fin de soirée parce que je sentais une douleur aux reins qui ressemble aux symptômes de manque et comme je ne veux pas le vivre dans la souffrance, j'ai décidé de prendre une fraction de médoc. Quand j'ai vu que j'avais oublié près d'un quart de la dose, j'ai été remplie de gratitude envers tous mes corps, la source, les guides que je sollicite de temps en temps. 

C'est là où je me dis que cette addiction est inspirée depuis le début, tant par le choix de tomber dedans que par celui de s'en libérer. Je peux intégrer les énergies de la source, de ma foi, en douceur et avec puissance, accueillir la liberté en offrant les peurs à la source, utiliser la dualité, au service de ma réalisation, c'est prodigieux! 
L'hypersensibilité est une forme de clairvoyance, enfin de réceptivité aux énergies, d'acuité des sens et en ôtant les voiles de la dépendance, au feeling, je peux apprendre la maitrise énergétique, reconnaitre les voix intérieures, les messages du corps physique, savoir comment concentrer mes énergies, les focaliser, les utiliser, c'est magique!




Sentir qu’on est aimé par la vie, la source, révèle notre grandeur et notre valeur tout en considérant que chacun est aussi important que soi.
On s’individualise, on s’affirme sans avoir besoin de nier les autres, de se comparer, de les rejeter ou de s’attacher à des êtres en particulier.
On trouve sa place au sein de la société sans même avoir à y penser, à la définir, juste en étant authentique, sincère et intègre. 
La vie nous porte exactement au bon endroit, au bon moment simplement parce qu’on n’oppose plus de résistance, on ne freine plus l’élan qui se manifeste, on ne le juge plus, on ne le réprime plus.
Et comme on apprend à être attentif aux mondes subtils, à ce qui existe au-delà des apparences, on découvre le monde, les autres avec le regard d'un enfant qui vient de naitre et qui n'est pas encore pollué par les peurs et les conditionnements. 

On peux saisir les opportunités, suivre son ressenti, et découvrir les trésors qu'offre la nature, les éléments et leur interaction. Je viens de passer une heure dehors à photographier les gouttes de pluie, les fleurs parées de ces rivières de diamants. 
Une heure à me remplir d'énergies divines, sublimes! Et la vue d'un crapaud ne m'a pas affolée. Bon il était petit mais bien que j'aie toujours un mouvement de recul face à ces créatures, je l'ai photographié de très près comme pour apprivoiser mes peurs, balayer mes à priori et cette tendance à reculer face à l'inconnu, à ce qui n'entre pas dans les cases "beauté", définies par l'inconscient et la conscience collective.
 
La référence absolue devient l’amour sans conditions et chaque réaction interne est offerte à l’amour, passé par ce filtre, cet entonnoir, permettant de lâcher les peurs, la culpabilité. Ces deux énergies révèlent notre positionnement dans l’instant, l’identification à la personnalité. Et en quelques respirations calmes et profondes on se replace naturellement dans le cœur la paix et l’unité intérieures.

On constate alors que la situation visait juste à nous rendre plus présent, conscient du divin en soi, de cette présence qui observe et qui est amoureuse de la vie, de tout ce que nous sommes. 
Aimer un seul aspect de soi, revient à se limiter, à s’enfermer dans un rôle, à se croire seul, isolé du reste du monde mais c’est parce qu’on s’isole de soi même de la totalité de l’être qu'on a cette sensation.

Je constate qu’en lâchant les peurs et les jugements, je n’ai plus aucune limites, je suis parfaitement libre sans que ça dérange qui que ce soit. Et surtout pas les personnages intérieurs qui finalement sont des énergies de révélations et de réalisation. 
Tout dépend du positionnement qu’on adopte.
Si on se place au centre de soi, conscient de la seule responsabilité que nous ayons à assumer, c'est-à-dire de gouverner notre monde intérieur et de vivre les conséquences de nos choix, d’apprendre de ces choix, on n’a plus besoin de prouver quoi que ce soit à quiconque. 
Je suis sortie en robe de chambre, une polaire orange, bien flashy et en pantalon bouffant, marron, en toile de coton grossièrement tissé, le genre sac à patates dans lequel je suis très confortable, sans me soucier une seconde du regard extérieur ni du contraste violent par rapport à tous les voisins qui me dimanche sont sur leur "31". Mes kicker's montantes au pied, d'un style très féminin, lol, j'ai crapahuté dans l'herbe mouillée, le regard fixé sur les petits détails sans être dérangée par les regard hébétés des voisins. Je sais et sens qu'ils m'observent et me voient comme une extra-terrestre mais à force de me connaitre et d'être en confiance parce que je suis ouverte et ne les juge pas, ça suscite leur curiosité et leur vibrations sont plus douces à mon égard.

Quand on reconnait notre essence divine, celle que l'humanité "se partage" et qu’on décide de vivre à partir du cœur et de la conscience unifiée, on offre alors le meilleur de soi-même sans rien attendre en retour parce que nous sommes déjà rétribués.
Récompensé par la sensation grandissante de cette onde d’amour qui déferle telle une vague illuminant le mental qui constate alors la beauté du processus de libération, de la vie qui reprend ses droits, sa juste place en soi.
Les sensations de tendresse, d’expansion, de paix et de puissance valent toutes les richesses du monde. On sent la vie se déployer en soi, s’écouler librement et rafraichir tout notre être. 
Là encore, ce ne sont que des mots mais ils portent une fréquence qui élève l’intellect, élargissent la vision, associent le mental et l’intuition.
Ça se réalise à tous les niveaux de l’être et la vision et l’essence du masculin et du féminin, sacralisés par les énergies de la source révèlent leur potentiel et leur véritable visage.

Pouvoir dialoguer avec soi, son âme, ses cellules, les aspects intérieurs, sachant que ce sont des parts viables et conscientes, donne un sentiment de plénitude, de grandeur et de complétude. On sent aussi la puissance du verbe et la coopération bienveillante de l’ego qui s’est laissé convaincre par l’amour et la lumière de l’être. On se rend compte que c'est sa quête, qu'il a toujours cherché l'amour même si ses stratégies étaient un peu foireuses.

Au début, quand on commence à s’écouter penser, vibrer, à détecter les jeux de rôles qui se manifestent dans le corps par des tensions, des sensations désagréables, on a tendance à s’identifier à ce mouvements internes parce que ça demande un effort constant d’attention. On se ferme un peu aux autres le temps de se retrouver pleinement, entièrement, en toute transparence. 
Mais une fois qu’on est solide, sûr de soi parce qu'on sait concentrer ses énergies, qu'on fait confiance à la source bienveillante qui s’écoule de plus en plus librement à l’intérieur, on retrouve le goût d’aller vers l’autre en toute confiance, innocence, comme les enfants de deux ans.
Comme on ne se censure plus, comme on s’autorise à être libre, à vivre selon son envie, on n’exige plus rien des autres pas même leur attention. On perd le besoin d’être vu, reconnu. 
J’ai souvent eu cette sensation d’agir selon les regards extérieurs comme si j’avais besoin de me donner en spectacle pour me sentir aimée. J’agissais selon ce que les autres me renvoyaient, mendiant leur approbation, leur compassion.

Ceci dit,  le mental et l’intuition sont toujours en avance sur la manifestation dans la chair mais peu à peu dans le désir d’harmonie, ça se concrétise dans la matière, le comportement, les gestes. J'ai commencé à nettoyer le jardin hier et j'ai repiqué des Dahlias le long du grillage, à l'extérieur. Un geste poussé par l'élan et l'amour intérieur qui donne envie d'offrir. 




J’ai longtemps souffert de ce décalage, de savoir ou de voir avant de pouvoir vivre concrètement selon ma vision mais ça aussi, ça change quand on veut vivre dans l’unité intérieure quand on cesse de s’invalider, de vouloir contrôler et agir selon l’intellect. Puis ces visions sont autant de messages de l'âme qui donnent une direction, un sens à la vie et l'impulsion d'agir en conséquence.

Faire confiance au divin, à la source en soi, est indispensable parce que si on veut agir selon notre raisonnement mental, on va vivre des déceptions, des frustrations.
Le mental projette selon ses connaissances, et très souvent à partir de la peur, de l’illusion du manque et de la séparation. 
Il s’est tellement longtemps cru seul à la barre qu’il lui faut être en confiance et la meilleure façon de le rassurer, c’est de l’aimer, de l’accepter tel qu’il est. 
Puis à mesure qu’on apprend à se connaitre intimement, à le connaitre et à l’aimer, on voit tout l’amour dont il a fait preuve envers ce que nous sommes. 
Tel un parent qui veut le meilleur pour son enfant et qui agit selon ce qu’il connait, ce qui a été vécu, qui reproduit des schémas instinctivement, imprimés dans l’inconscient, on voit qu’il a joué son rôle à la perfection. 
C’est dans cette perspective qu’on peut constater sa fidélité, sa loyauté par le fait qu’il suive à la lettre les programmes internes.

Il agit par défaut selon ce qu’il reçoit et quand on laisse l’amour et la lumière l’inonder, quand on devient de plus en plus conscient et responsable de soi, capable de choisir ce que l’on veut vivre, il coopère en abandonnant les résistances.
Là encore, son rôle de protecteur est mis en évidence lorsqu’on se perçoit depuis l’espace serein du cœur. Ce rôle a nourrit la peur et la pression, les obligations les devoirs et quand on le libère de cette charge immense, il se laisse aller peu à peu, lâche le besoin de contrôle et de perfection.
Ça ne veut pas dire qu’on devient laxiste et je m’en foutiste mais on relativise et comme on agit dans l’unité intérieure, la confiance en soi, en tout ce que l’on est, on est dans son plein potentiel sans chercher à performer.

Accepter ce que l’on est dans l’instant permet de passer à autre chose, d’avancer, de ne pas rester figé dans ses croyances, ses peurs, ses attachement et ses illusions. 
Le fait d’accepter ce que l’on est en totalité permet de se voir en vérité, de reconnaitre la valeur des corps subtils et physique sans pour autant se croire supérieur aux autres parce qu’on est aussi conscient de ses faiblesses.

Ses faiblesses qui sont autant d’occasion de s’ouvrir à l’amour et à la lumière et puis aux autres ne sont plus perçues comme telles. Elles viennent équilibrer leurs opposés, donner de la profondeur, de l’ampleur à la personnalité, à l’humain.
L’amour qui s’unit à la haine, la colère, la tristesse, la peur, la culpabilité, la honte… amène l’équilibre intérieur, la justesse. La justesse en  soi et vis-à-vis des autres.

On est au centre de soi-même et heureux d’habiter ce corps, d’être qui on est en totalité.
L’amour et la lumière, la conscience amoureuse, révèlent la beauté en toutes choses, la perfection de l’être et la magie de la vie. Offrir à cette source intérieure tout ce qui est en conflit, opposé, tendu, rend libre et heureux.
Et la justice divine est dans cette possibilité qui est offerte à chacun de trouver en son propre cœur la vérité de l’être. 
Une connaissance qui se vit, se découvre sur le terrain, dans l’expérience par le retour au cœur. Une connaissance à la portée de tous.

Lorsqu’on est dans cette vibration d’amour et de lumière on ne s’attache à rien, on ne cherche pas à s’approprier la connaissance, le divin.
Tous les êtres qui revendiquent leur appartenance à dieu, s’approprient le divin, le nomment et prétendent en être les seuls dépositaires, n’ont pas conscience de ce qu’est la source ni de ce qu’ils sont en vérité. 

L’amour et la lumière, la conscience et la reliance, le mouvement de la conscience, n’a pas de limites, de frontières, de bannières, d’exclusivité. 
C’est pourtant écrit noir sur blanc : « je suis ce que je suis, je suis tout ce qui est ». 
Mais si c’est perçu dans la croyance en la séparation, la division, l’interprétation en sera le reflet. C'est cette vision qui a créé le monde dans lequel nous vivons.
Et on peut constater que nous ne sommes pas tous au même niveau de conscience. 
La majorité des gens reste attachée à la dualité parce que ce contexte révèle la vérité de ce que nous sommes, la sagesse et l’amour. Le contraste, les mouvements des pensées et leurs émotions associées donnent la sensation d'exister.

Nous sommes encore peu nombreux à vouloir passer à autre chose même parmi ceux qui se disent éveillés. Vouloir que les choses changent au plus vite, que le monde devienne pacifique et harmonieux, c’est encore nourrir l’esprit de division, nier le libre arbitre et la souveraineté de chacun.

Même si j’ai créé un blog dédié au nouveau monde, il est clair que celui-ci ne pourra émerger que pas à pas puisque ce basculement dépend de l’éveil individuel et de la somme d'individus qui réintègrent l'unité. 




Même si chacun est une étincelle divine, une expression de la source, d’amour et de lumière, on ne peut forcer les gens à aimer ni à "devenir sage". C’est que toutes les civilisations ont tenté de réaliser en vain. On tombe systématiquement dans la manipulation, le contrôle, la dominance et l’injustice.
Tant qu’on croit que les autres sont inférieurs, ignorants et incapables de s’auto-gérer, on ne fait que tenter de combler des carences personnelles, le désir de pouvoir, de combler la sensation de vide.
La majorité des gens qui enseignent, qui pensent détenir le savoir, qui se croient supérieurs à la masse, se sont coupés de l’innocence, de la source et s’identifient à leur ego. 
Même les humains qui se disent humanistes et philanthropes, partent du principe que "la masse" est stupide simplement parce qu'il considèrent les gens au niveau collectif, de loin, de façon impersonnelle. Le manque de proximité trahit le rejet de leur sensibilité, de leurs émotions et même s'il est bon de raisonner sans se laisser submerger par l'émotionnel, la réaction première souvent primaire, quand on nie les émotions, on se déshumanise. Vouloir imposer son point de vue, contrôler les êtres, revient à essayer de contrôler la vie.

La nature nous montre que la graine a besoin de germer, de se développer dans les profondeurs de la terre avant de s’élever vers la lumière et elle peut le faire uniquement si elle est profondément enracinée. 
Tout le processus possède son propre rythme, ses cycles et on ne peut pas intervenir sans risquer de briser la croissance.

Dans le lâcher prise, le retour au cœur, à la paix, l’unité et l’harmonie intérieurs, par l’acceptation de tout ce que nous sommes, on comprend que chaque étape du parcours, chaque élément, évènement, a son importance et qu’il y a un ordre particulier dans le déroulement du processus. 
On est obligé de reconnaitre que le processus du vivant, de l'évolution, de la croissance nous échappe même si on peut en percevoir les grandes lignes ou quelques bribes. 
C'est ce qui rend humble face à la vie et aux autres. 

La notion de libre arbitre est essentielle pour retrouver le chemin qui mène à la source mais quand on décide de faire confiance à cette essence divine, quand on franchit le portail du cœur, de l’unité, on se laisse guider sans opposer de résistance, on se fie, on se confie à la grâce. On accepte ses limites humaines et on se laisse porter par l’amour inconditionnel et la lumière divine.
Le choix se situe dans le positionnement et semble réel lorsqu’on est identifié à l’ego mais à mesure qu’on fait confiance à la conscience Une, qu’on prend conscience d’être le créateur et la créature, on se laisse guider en sachant qu’on est un apprenti-sage du point de vue de l'humain. 
Et ce constat dissout toute forme d'arrogance, d'orgueil vis à vis de nos contemporains, frères et sœurs cheminant sur la voie intérieure du retour à la source.
En changeant de vibration tout se manifeste en conséquence et il n’y a plus qu’à se laisser porter, à Être Un.
De cette façon on avance en confiance avec humilité tout en sachant que nous sommes tout puissant, puissants dans et au travers de l’amour.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr