Message
de l'Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron le 5-2-16
J'aime
cheminer sur les routes des hommes, le compagnon, le frère, l'ami, pour
rappeler le chant de la vie, rappeler la simplicité, rappeler la puissance.
Au
creux même de ces méandres créés par les maîtres magiciens pour donner
l'illusion de drame, ramener l'évidence de l'au-delà de toute illusion, la
simplicité du bonheur, la simplicité de cette confiance inébranlable dans sa
propre puissance.
Il
est vrai, le pendule oscille entre le positif et le négatif.
Au milieu est le
point neutre, le point de transparence, le point de la conscience pure qui
reconnaît qu'elle est le tout à travers le jeu de l'incarnation.
Ramener
cette infinie confiance dans sa propre puissance par le simple fait que le
tout, la vie, la conscience, est l'éternelle source et l'éternelle référence,
et que l'être peut, retrouvant l'art de l'incarnation, retrouver la
transparence et retrouver cette référence avec sa propre clarté, sa propre
puissance.
Ne
plus dépendre du regard ou des actes de ceux que l'on nomme autrui.
Être le
maître sage qui sait que, de sa propre verticalité, de son propre repos dans le
point neutre, point du milieu, naît le jaillissement de la joie infinie et que
de ce point neutre, naissent tous les balancements.
Ramener les extrêmes au
point du juste milieu.
Ne
même pas regarder la négativité, la jugeant négative.
Tout ramener à
l'innocence de ceux qui savent qu'ils sont ce point neutre, cette transparence
de conscience, et qui choisissent de ne pas dévier leur regard, de ne plus se
perdre dans les méandres des extrêmes.
Il
est vrai, pris par les apparences et les histoires, l'on croit suivre le
déroulement de son existence, oubliant que l'on peut être le créateur de la
réalité la plus belle, la plus simple et la plus puissante, depuis la
simplicité de ce regard tout offert à cette transparence, à cet infini, à ce
point neutre, le juste milieu.
Dans
le corps, le juste milieu, ce que vous nommez le chakra du cœur, uni au feu de
l'énergie au-dessous du nombril. Là, établir l'assise de l'énergie, l'assise
depuis la transparence et la confiance dans sa propre puissance, non la
puissance de ceux qui voudraient jouer aux jeux de pouvoir, la puissance de
l'innocence de ceux qui sont tout offerts à la transparence, tout offerts en
dévotion à la totalité, et qui restent le point neutre, le juste milieu.
Retrouver
là son assise.
Cela passe par une énergie verticale.
Cela passe par un autre
positionnement.
Sortir des histoires, des attachements et des rôles.
Dans le
jeu de pouvoir, tout n'est que rôle.
Dans le jeu de l'infinie puissance, tout
n'est que simplicité, transparence et dévotion, le regard rivé sur la
simplicité de cette réalité qui est le tout.
Ainsi,
honorer la beauté du silence.
Ainsi, honorer la simplicité de l'au-delà des
rôles.
Tout rendre et s'offrir pleinement à son propre infini. Tout rendre.
Ne
plus jouer les jeux des rôles ou les jeux des pouvoirs, pour retrouver la
simple puissance de l'innocence.
Être ouvert et offert concrètement et
pleinement dans chaque moment. Ouvert et offert.
Ne
jamais lâcher prise de ce qu'est son intention la plus profonde.
Ne faire aucun
compromis et ne jamais tergiverser.
Rester axé sur cette intention de
transparence, la simplicité de l'Être qui se reconnaît comme le tout, la simple
puissance de l'innocence. Cette puissance est hors des jeux des pouvoirs et
donc inatteignable.
Au
niveau des extrêmes, les pouvoirs s'affrontent ; sages ceux qui savent la
voie du juste milieu. Au niveau des extrêmes, les apparences se succèdent, les
drames ou les bonheurs ; dans la voie du juste milieu, la simple puissance
d'être le tout et la dévotion offerte.
C'est
cela l'attention, la dévotion offerte à cette évidence, à cette beauté de la
transparence qui se sait le tout, hors des jeux des pouvoirs et hors de
l'emprise des maîtres magiciens qui ne sont que des marionnettes prises dans
les fils de leur propre pouvoir, et les fils se cassent…
Rester la simple
transparence, hors des histoires, hors des drames, hors des complexités. Rester
la simplicité de l'être qui se sait le créateur de sa réalité et qui crée la
réalité à l'image de sa propre beauté pour la simple joie d'être la vie.
J'aime
cheminer sur les routes des hommes, ramenant cet art, cette évidence et cette
science du juste milieu.
Honorer
le silence. Le silence est la source et le berceau.
Le silence contient toutes
les harmonies, toutes les mélodies, tous les jeux de création.
La création peut
se vivre depuis le juste milieu.
Là, tout est possible sans que rien ne soit
primordial.
Le seul primordial est d'aimer le silence et d'être, à travers son
incarnation, cet amour.
Le seul primordial est la transparence, la simple
innocence et la simple puissance de l'être qui se sait le tout et qui s'honore
à travers sa création.
Beaux
sont les jeux de création depuis le juste milieu. Invincible, ce niveau
d'existence. Concrètement invincible, car hors de portée des extrêmes.
Les
extrêmes jouent les jeux des grands vents, des grands drames ou des grandes
histoires. Sages ceux et celles qui savent la voie du juste milieu, qui sortent
de l'emprise de croyances dans quelque pouvoir, pour retrouver la simple
puissance d'être le tout qui s'honore à travers le jeu de la création.
Inatteignables
ces êtres hors de l'emprise des extrêmes, hors des grand vents.
Là, la brise
est légère. Le silence se façonne lui-même dans le jeu de la création.
Beau est
ce jeu.
Il
ne s'agit pas de sortir de la création.
Il ne s'agit pas de sortir du jeu des
intentions, car le jeu de l'incarnation est le jeu de la création.
Il s'agit de
retrouver le berceau de la création, la voie du juste milieu, de retrouver
l'art de créer tout en se sachant l'au-delà de la création, et de retrouver
l'art de jouer tout en se sachant la source du jeu et tout en sachant
l'inévitable, non du bonheur appartenant aux extrêmes mais de la félicité,
nature du tout.
La
base, vous le savez, reste la verticalité et le positionnement.
Embrasser son
propre infini. Sortir de l'emprise des drames ou des croyances, ou même des
faux glorieux. Sortir des jeux de pouvoir. Retrouver la puissance depuis la verticalité,
la puissance, sous-produit du positionnement juste de ceux qui connaissent la
voie du milieu.
Retrouver la verticalité.
Ne
plus se perdre dans les méandres ou les volutes des excitations mentales ou
émotionnelles.
Ne pas s'abstraire du jeu de création ; y entrer
pleinement, car là est le jeu de l'incarnation. Depuis le positionnement juste,
y entrer pleinement, restant hors des volutes, des méandres de ces émotions,
des échos de ce mental qui se croient les maîtres à bord. Ramener les enfants
au cœur du cœur pour qu'ils jouent sereinement le jeu de la création. Les
ramener dans le juste milieu.
La
base reste la verticalité et le lâcher-prise, le lâcher-prise des croyances, le
lâcher-prise des attachements dans les rôles. On n'entre plus en référence avec
soi-même depuis quelque rôle ou depuis quelque pouvoir.
La seule référence est
la simple confiance que seul est le tout et que donc Je Suis cela, et que le
proclamer à travers son incarnation est la seule humilité et la seule vérité.
J'aime
cheminer sur les routes des hommes pour accompagner tous ceux et toutes celles
qui veulent bien entendre et écouter, hors des jeux des rôles, des jeux de
pouvoir, vers le simple bonheur, la simple transparence et la toute-puissance
de la voie du juste milieu.
Cela
implique l'intransigeance de couper les modes d'attachement ou de résignation,
les modes des extrêmes.
Se retrouver entier, le centre, le cœur, l'immuable,
l'éternel, sans histoire.
Se retrouver entier, le palpitement du vivant, sans
histoire, et s'émerveiller d'être le juste milieu, cette ouverture totale, ce
point qui se sait le tout et qui accepte l'innocente puissance de la
transparence.
Concrètement,
nous aimons redonner les clefs à ceux et celles qui veulent bien entendre et
écouter. Nous vous saluons.
Site
: http://anandamath.org
En
lisant ce message que j’ai hésité à publier parce que c’est très répétitif, je
me suis dit une fois de plus qu’il ne suffit pas de savoir et d’adhérer pour que
tout soit intégré.
Et c'est encore une occasion d'accueillir l'impatience, la violence dans la volonté d'arriver quelque part alors qu'il suffit d’Être Là, présent, dans la paix du cœur...
La répétition même procède au changement de croyances qui
pour être effectif doit atteindre toutes les sphères de l’être afin de s’inscrire
jusque dans les gestes.
Le mental a besoin de savoir, de se projeter et de
vouloir agir.
Il a besoin de croire qu’il est acteur mais au fond il ne
contrôle rien et en commençant par admettre cela, on se facilite la vie, on se détend, on arrête de courir, de fuir.
Chaque
fois que je vois que je tourne en boucle, que j’écris les mêmes choses, je me
dis que c’est une façon pour le mental d’intégrer, de se convaincre.
De croire
en ce qu’il affirme et de lui donner l’illusion d’avoir le pouvoir d’agir mais
nous sommes si complexes et multiples qu’il faut bien admettre qu’on ne
contrôle rien.
Que la vie se joue en nous sans que nous puissions l’arrêter, la
diriger. Que le mental étant largement dépassé, il est naturel que la conscience s'ouvre par paliers.
On ne contrôle rien depuis la naissance jusqu’à la mort.
La seule
chose que nous puissions faire, c’est de changer notre regard, d’arrêter de
croire pour ressentir, vivre pleinement.
Sentir la vie qui se manifeste en nous sous différentes
formes et juste être le spectateur qui ne lutte pas, qui accepte de jouer le jeu tout en
sachant qu’il joue.
Ça peut sembler contradictoire et offusquer l’ego mais plus j’avance dans la
compréhension de ce que je suis, enfin de ce que je ne suis pas vraiment, et
plus je me rend compte que je n’ai pas d’autre choix que d’être ce que je suis
dans l’instant.
Être, sans m’identifier à ce mouvement incessant des pensées,
des émotions.
Ça déménage en ce moment et le mental qui s'affole, cogite, en est l'expression alors je m'abandonne à l'amour en suivant comme toujours l'élan qui émerge de la paix intérieure. En faisant confiance à la vie et en arrêtant de chercher du sens, me contentant seulement de revenir au centre pour goûter cette paix qui nourrit la confiance alors que l'avenir, la seconde d'après est encore inconnue, même pas envisagée.
Quand le mental cogite, c'est qu'il y a résistance, qu'il a besoin d'être rassuré et la meilleure façon de ne pas se laisser happer par les pensées et de gagner en confiance c'est d'agir, d'être dans le mouvement qui aligne les corps, alors je vais aller marcher un peu histoire d'oxygéner les cellules puis répandre le fumier sur la terre du jardin.
Alors vient mon ami, allons nous remplir de ce ciel bleu, de ce soleil qui nous fait l'honneur de sa présence comme pour se faire pardonner son absence d'hier.
Plus ça cogite, plus ça remue et plus il est bon de s'ancrer dans la réalité de la nature, de ses cycles même si eux aussi sont perturbés. Aujourd'hui il fait beau, cette nuit le gel a recouvert le sol d'une couche brillante et les changements brusques de température m'amènent à lâcher prise, à cesser de vouloir pour juste Être.
Suivre sans résister à cet élan et à ce que la vie me propose de vivre à chaque instant simplement être vivante ici et maintenant. Se souvenir que le présent sera vite oublié, passé, et que ça ne vaut pas la peine de se prendre la tête.
Accepter l'idée que par moments, on ne contrôle rien pour se faire doucement à cette réalité et ne plus la considérer comme une perte...
Et quand on cesse de vouloir contrôler, la source nous porte en douceur et avec légèreté.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.