"Reprendre
son pouvoir", voilà une phrase qui suscite beaucoup de joie en moi et autant de
lucidité quand au fait que ça demande du courage, de l’attention, de la
persévérance et surtout beaucoup de foi en Qui on est originellement, véritablement.
Cela demande d’écouter les voix internes et d’accueillir les personnages que
représentent ses énergies, ses croyances afin de sortir de toute forme de
conditionnement.
La
personnalité humaine se construit sur des idées, des à priori, des croyances
communes inculquées par la famille, l’entourage et quand celles-ci sont
excessives ou faussées par un comportement qui n’est pas en adéquation, ça
laisse l’individu dans une sorte de dichotomie interne entre ce qu’il sait être
juste intuitivement et ce qu’il voit et vit avec les autres.
D’un
certain côté, c’est une chance parce que dès le départ, on apprend à douter de
l’extérieur et à se fier à son propre cœur.
Dans
un monde qui s’établit sur des valeurs et systèmes où l’on se base sur l’idée
que l’homme est un prédateur pour l’homme, où la hiérarchie se base sur l’idée
qu’il y ait une élite, des individus plus forts, intelligents que la masse et
que leur rôle, c’est de diriger les gens, les classes moyennes et inférieures,
celui qui entend la voix de son cœur, de son âme, va se retrouver très souvent seul
et aura du mal à se sentir appartenir à ce monde.
En
général, on se marginalise, on s’enferme dans sa bulle, son monde, et très
souvent on s’aide avec des produits, on ferme son cœur aux autres afin de
préserver son intégrité. Certains iront même jusqu’à rejeter la société, s’y
opposer violemment, ou encore faire de la résistance d’une façon ou d’une autre
mais ça n’est pas très productif et ça nous éloigne de notre être et de notre
pouvoir véritable. L'engouement pour les messages canalisés, les mondes de l'astral ne mènent pas toujours "au bon endroit" et très souvent ça maintient dans un genre de déni du corps physique, une fuite de la réalité et surtout de ses propres peurs, croyances limitantes.
On est attiré par les anges, les guides auprès desquels on recherche des réponses aux questions existentielles mais on s'éloigne du plan de l'âme qui a choisi de venir vivre l'expérience humaine pour bien des raisons. C'est une formidable école pour apprendre la maitrise énergétique au travers de celle des pensées et des émotions. Une maitrise nécessaire à la cocréation consciente.
On
parle beaucoup du pouvoir de l’esprit et encore plus depuis qu’on connait la
loi d’attraction, les études en psychologie, la psychanalyse, l’étude des
rêves, les neurosciences…mais on oublie que c’est en ayant développé le mental,
l’ego que nous avons créé ce monde injuste et cruel. Un monde où le profit
passe avant tout et envahit toutes les sphères de la vie d’un humain. Tout est
calculé jusque dans les relations humaines quelles qu’elles soient ; il
faut être gagnant à tout prix au risque de passer pour un con, quelqu’un de
faible, de peu de valeur.
On
pense que plus la personnalité est capable de raisonner, d’anticiper, de
projeter et plus elle sera puissante. Le mental est effectivement puissant parce
qu’il participe à la cocréation puisque les croyances sont en partie logées
dans notre conscience mais le mental est un outil de la conscience qui ne
définit pas un individu.
De plus nous ne sommes pas conscients des pensées qui
nous traversent en permanence ni de leur origine.
Nous
sommes constitués de différents corps pour pouvoir appréhender le monde, nous
en faire une idée au travers des sens et du ressenti mais très souvent on
privilégie le raisonnement, les croyances, et on se fie uniquement à ce qu’on
connait, à l’opinion générale, surtout quand ce sont les personnes qui
représentent l’autorité qui les proclament comme des vérités. De cette façon
elle s’assure leur dominance.
La vidéo de Das Koncept, un peu plus bas, est assez représentative de ce phénomène où l’individu se laisse gouverner
par l’extérieur, par les croyances communes et se prive non seulement de son
réel pouvoir mais aussi de la connaissance pure et intime de l’être.
C'est toujours encourageant de constater que des jeunes s'ouvrent à l'être divin intérieur par des voies peu communes comme celle de la schizophrénie (voir la vidéo à propos de la peur ici, en fin de page).
Mais là encore les médecins ont vite fait de mettre dans des cases les individus, de diagnostiquer des maladies qui au final rapportent beaucoup de bénéfices au laboratoires pharmaceutiques, aux psychiatres, sans pour autant aider véritablement les patients condamnés à gober des cachets à vie.
La
vie devient une succession de synchronicités lorsqu’on lui fait confiance,
lorsqu’on se fait confiance et les rencontres bien qu’elles soient virtuelles
et décalées dans le temps, viennent nourrir la foi, la pertinence du chemin qu’on
s’est choisi. C’est aussi ce qui augmente la confiance en l’humain, l'espérance en sa capacité de se reconnaitre en tant que conscience divine.
Les
mots sont limitants et je ne prends pas suffisamment le temps d’expliquer ce
que j’entends par divin mais le sujet est tellement vaste, j’en découvre chaque
jour tellement de sens nouveau, tellement de trésors qu’il est difficile de
donner une définition à ce qui est vivant en soi, à ce qui se découvre de l’intérieur.
C’est
un tout, un ensemble de sensations, de prises de conscience, qui amènent à mieux
comprendre ce que nous sommes véritablement et ce qu’est le divin.
On
pourrait tout simplement dire que c’est le Tout, tout ce qui est.
Mais
pour le mental et pour communiquer, ça n’est pas suffisamment précis.
Pour
cette raison la source s’est éclatée en des milliards de consciences
individuelles qui chacune font l’expérience du vivant, de l’amour lumière dans
un corps de chair, afin de goûter par la reliance à soi et aux autres, cette
vibration originelle, de la connaitre, la reconnaitre et de choisir d’en manifester
les qualités, l’essence, de la rayonner en conscience. Chaque individu qui
prends conscience de ce qu’est l’humain en vérité, participe à nourrir cette
connaissance universelle.
Certains
se spécialisent dans la recherche de la vérité, par les études scientifiques,
celles de la psyché, d’autres par la spiritualité, le mysticisme, d’autres au
travers de la négation de soi, mais tous rayonnent cette vibration qu’ils en
soi conscient ou non.
La seule chose que
je puisse faire, c’est de témoigner de ce que je vis, ressens et surtout de
donner envie à chacun de se regarder autrement, avec les yeux du cœur, de l’intérieur.
Cette rencontre avec l’être divin, l’essence originelle d’amour et de lumière,
la vibration de reliance et de conscience, est très intime, c’est au-delà des
expériences qui pourtant en révèlent une part.
Chacun possède en lui-même les
outils nécessaires à cette rencontre sublime et d’ailleurs le texte d’Eckhart
Tolle " Le corps intérieur ", republié tout à l’heure le décrit relativement clairement.
C’est
en notre propre corps que tout se joue, se révèle et s’expérimente.
Le
mental a besoin de lâcher le contrôle et pour cela, il est important d’avoir
des infos, des témoignages, de savoir qu’il n’y a rien craindre à se regarder
en face, que l’amour inconditionnel et la vibration capable de révéler, de
transmuter, de guérir, de combler les individus et de les affranchir. Que la
notion de division, le fait de diviser les choses en bien et mal, limite aux
croyances qui réduisent l’humain à l’état de pauvre victime impuissante dans un
monde hostile. Et bien évidemment que nous sommes avant tout des êtres d’amour
et de lumière, des êtres de reliance issus de la conscience Une, interconnectés
avec tout ce qui est.
"Reprenez votre propre Pouvoir !" Das Koncept
J’ai
repris la diminution des doses de médicaments depuis hier et je sens que les
libérations s’accélèrent. Je me fie à mon ressenti, à l’élan de l’instant quel
qu’il soit, pour gérer mon temps en focalisant surtout l’attention sur les
mouvements internes les voix, les sensations qu’avant je qualifiais de
désagréables et ne voulais surtout pas approcher.
Là aussi, je constate que c’est l’idée que je m’en faisais qui
les rendaient potentiellement dangereuses. Tout dépend vraiment du regard qu’on
porte sur ce qui est.
On
parle de voir avec les yeux du cœur parce que le cœur qui ne juge pas, qui n’enferme
pas les pensées, les émotions, les choses, dans des cases, nous montre la
réalité de ce qui est.
Une
peur accueillie sincèrement, embrassée dans l’amour lumière de la source, se transforme
et révèle un message, une vertu, quelque chose qui est utile à notre
réalisation, notre compréhension de nous-même et des autres.
Tant
que nous rejetons des aspects de qui nous sommes, nous maintenons notre conscience
dans des croyances qui nous enferment, nous limites, nous éloigne de la vérité.
Les voix internes ont beaucoup de choses à nous apprendre à propos de nos
besoins, de nos peurs qui elles mêmes sont autant de potentiel, de
connaissance, de capacités.
La peur de la mort nous ouvre sur la recherche de
qui nous sommes, nous permet d’apprécier la vie, le moment présent, en l’accueillant
en notre cœur, elle va nous surprendre, nous enseigner, nous renseigner à
propos de la valeur des choses.
Tant qu’on la maintient éloignée, on en fait un
monstre et par le fait, on nourrit la peur, l’inconscience, l’identification au
personnage que nous croyons être.
Cette conférence de la série Ted talks est
tout à fait pertinente. Elle nous parle des voix dans la têtes, celles de la critique, du rejet de soi, celles de nos souffrances qui peuvent devenir menaçantes si on ne les prends pas en considération. Ce qui est perçu par la médecine comme des maladies mentales alors que ce sont les aspects de l'être qui demandent à être vue, aimées, reconnues afin de servir l'être.
Eleanor Longden révèle en autres, que ce qu’une personne expérimente
a un sens, une raison d’être, que c’est lié à sa mission de vie, sa passion, la
contribution qu’elle est venue apporter au monde.
Eleanor Longden: « Les voix dans ma tête »
Cliquez sur le rectangle blanc à gauche du logo Youtube, sur le
lecteur, pour activer les sous-titres. Même quand on comprend l'anglais, elle parle si vite qu'il vaut mieux mettre les sous-titres.
Quand
on se positionne au cœur de l’être, dans la neutralité, notre point de vue s’élargit
et on peut saisir le but de l’âme, voir avec ses yeux, comprendre le sens de
notre vécu et y voir toute la beauté, l’amour et la lumière.
On ne peut
comprendre et transmettre ce qu’on n’a pas vécu, conscientisé, et il n’y a rien de
tel que de connaitre l’amour en soi pour en témoigner et très souvent, c’est la
force du contraste qui va en révéler l’intensité.
Nos
peurs révèlent nos talents et lorsqu’on les embrasse, elles nous révèlent notre
unicité, notre singularité et la mission de vie de notre âme parce que c’est autant
par nos différences que par notre personnalité spéciale qu’on pourra toucher un
public en résonance.
Les
synchronicités qui révèlent la présence et la bienveillance de la source, de la
vie, à notre égard, vont nous porter exactement au bon moment, au bon endroit à
rencontrer les personnes qui vont nous faire grandir, qui vont ouvrir notre cœur
et notre conscience.
Des personnes en résonance vibratoire qui nous aideront à
prendre de plus en plus confiance en l’humanité, qui viennent aussi nourrir le
besoin d’appartenance, de se sentir compris et apprécié à notre juste valeur.
On
pourra constater que c’est étroitement relié à l’amour qu’on s’offre.
Cet amour
qui amplifie lorsqu’on accepte d’accueillir en son cœur un aspect de l’être qu’on
juge, qu’on rejetait.
Le
changement de positionnement, le fait de ne pas juger systématiquement et d’aller
voir ce qui a été éveillé en soi lorsqu’on est face à quelqu’un qui nous met
mal à l’aise, est aussi une occasion de mieux se connaitre.
Ça nous ramène
invariablement à l’enfant intérieur, à des besoins vitaux inassouvis et quand
on demande à l’amour lumière en soi de se déverser sur cet aspect intérieur, on
peut sentir la tendresse d’une mère se déverser en nous sous la forme d’une
détente profonde, d’un sentiment d’être aimé sans conditions, d’être à notre
place.
La
reliance à la terre mère en conscience, l’ancrage, ce qui veut dire d’être en
son corps, de ressentir ce qu’il porte dans l’instant, sans juger, nous donne
cette même sensation d’être en sécurité, choyé.
Quand on cesse de se juger et
de se critiquer, notre cœur s’ouvre, notre vision change et c’est de cela dont
parlent les êtres de lumière canalisés par des humains.
Ce phénomène est aussi
le signe que l’humanité s’éveille, qu’un nombre croissant de gens a retenu la
leçon de la dernière guerre mondiale qui a ouvert les consciences sur l’absurdité,
l’atrocité de la guerre, qui a fait grandir comme jamais le désir de paix.
Il a
fallu que beaucoup souffrent dans leur chair de cette situation pour que les
générations suivantes perçoivent le monde les autres d’une toute nouvelle
façon.
Le
cœur des hommes s’ouvre très souvent dans la souffrance, il faut arriver à l’extrême
pour vouloir fermement passer à autre chose.
C’est le principe de la dualité
qui est à l’œuvre, il révèle le pire et le meilleur afin que chacun puisse
choisir sa voie et finalement constater que c’est dans le juste milieu que tout
devient serein et harmonieux.
Et
dans le retour au cœur, dans l’acceptation de ce qui est dans l’instant, tout
peut alors évoluer, passer sur une fréquence supérieure et c’est l’expérience
même qui en révèle la vérité.
Se réconcilier avec soi-même, avec les voix
internes et en confier la gérance à la source en soi, restitue notre grandeur,
notre lumière au travers de la noirceur.
Mais là encore, les mots ne peuvent
décrire la sensation et c’est pour cette raison que nous apprenons les lois
universelles et ce que sont l’amour et la lumière, l’essence et son mouvement,
en observant ce qui se manifeste dans la matière.
Ce que nous voyons, ce sur
quoi nous portons notre attention révèle ce que nous vibrons, lui donne son
apparence particulière. Et une même chose selon notre état d’être intérieur sera
perçue de différentes manières.
Ça, tout le monde peut en faire l’expérience en
dehors de toutes croyances mais juste par l’observation de ce qui se manifeste en
soi, des pensées émotions que nous portons à cet instant précis.
Quand
on prend conscience de toute la richesse que nous portons, du miracle de la
vie, de la chance d’être en vie, ici et maintenant, on se dit que nous n’avons
besoin de rien de plus pour être bien. Juste être conscient de soi et le reste
se manifeste en conséquence dans la bienveillance que génère la gratitude.
Être dans la bienveillance à l’égard de soi-même change totalement notre vision et
par conséquent notre vie.
C’est
l’heure pour moi d’aller dialoguer avec les voix internes, de pacifier les
énergies afin d’entendre leur message. Quand on ne lutte plus contre ces
pensées critiques elles ne revendiquent plus violemment leur raison d’être,
elles nous informent dans la paix du cœur. Nous font grandir en conscience et
en capacité d’aimer. Puis c’est en étant dans cette neutralité du cœur que l’amour
de soi grandit humblement parce que ce sentiment d’amour ne vient pas du mental
même si la pensée lui donne un nom, une forme. C’est un amour sans attachement
à la personne, à un aspect de l’être considéré comme admirable, valable, un
amour impersonnel et pourtant sincère vis-à-vis de soi-même.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr