Ça caille ce matin, dehors, tout est givré ! C’est assez représentatif
de ce que je vis à l’intérieur ; voir les cristallisations internes, les
blocages, peut déstabiliser mais comme je ne fais pas de la tombée des masques,
une obligation de réussite, tout va bien.
Accepter
ce qui est, relativiser, prendre du recul sur soi-même et sur la vie permet de
la vivre avec plus de légèreté, de détente et de cette façon on lâche
progressivement les attentes, les illusions et la pression que ça entraine.
Je
n’ai aucune idée de ce que je vais faire tout à l’heure, dans une heure ou même
dans 5 minutes et ça me procure un sentiment de liberté, de paix tout en
m’ouvrant à toutes sortes d’expériences.
Se
libérer des croyances et conditionnement ne se réalise pas en un jour parce que
nous sommes très formatés et c’est inscrit en profondeur et lorsqu'on parle de la mémoire cellulaire, ça n'est pas une image. L'odorat est directement relié au cerveau limbique qui régit les fonctions vitales, le rythme cardiaque, la mémoire et pour cette raison les odeurs qui accompagnent un choc traumatique, créent une alarme neuronale automatique.
La même odeur va réveiller la blessure et on ne comprendra pas ce qui a pu la déclencher parce que ça ne passe pas par la pensée.
J’ai
écouté les vidéos qui suivent hier avec grand intérêt. Déjà parce que je ne
prends que ce qui résonne et que je ne m’attache pas à la personne qui délivre
l’info, à son image, son style, ses paroles.
Nous
avons tous une façon bien particulière de porter la vie, de concevoir le monde,
d’interpréter ce que nous vivons et voyons mais plus on suit son cœur et plus
on se rend compte qu’on arrive à une vision commune depuis cet espace.
Puisque nous sommes interconnectés via les différentes parties du cerveau, eux mêmes relié à ceux du cœur et du ventre, lorsqu'on se situe au centre de soi, les trois fonctionnent ensemble dans un ordre ou le divin prédomine et on se relie de façon plus empathique, responsable, au niveau de la conscience Unifiée.
Observer
sans juger, juste en ressentant les énergies derrière les mots, en se fiant à
son propre gps, aux émotions qui se présentent, aux pensées qui émergent sans
pour autant bloquer la vie en soi, révèle ce que nous sommes sous différents
plans.
Et au-delà de ça, des réactions, des pensées qui jugent, jaugent, ce que
nous sommes véritablement, on perçoit l’essence de l’être et on se désidentifie
peu à peu de tout ce qui est en surface tout en appréciant à sa juste valeur
l’ensemble de notre être.
Il ne s’agit pas de se dire, « je ne suis pas ce
corps » parce que ce serait nier une réalité qui a sa raison d’être, un
genre de démission, de fuite. Il est plus question de se rendre compte que nous
existons au-delà de tout ce brouhaha, que nous ne contrôlons rien, et que les
aspects de la personnalité sont souvent fondés sur des réactions elles-mêmes
induites par des systèmes internes qui nous dépassent.
On
ne s’attache plus autant à ce qui est éphémère et on admet peu à peu que nous
sommes identifiés à des chimères, des illusions, accrochés à des croyances que
seul l’opinion publique justifie.
On
remet peu à peu les compteurs à zéro en lâchant les différentes identifications
à la personne, au vécu, qui sont perçus comme des moyens et non comme une fin, ni
comme une réalité absolue.
On
peut dire que nous soutenons des croyances qui reposent sur un modèle de
réalité qui a été établi sur la peur et l’ignorance de notre véritable nature.
La
peur d’être responsable de soi, la peur d’être soi-même, la peur d’écouter nos
pensées et nos émotions qui n’entrent pas dans les cases "bien", qui ne permettent pas
d’être validé par l’extérieur.
On
fait tout un cirque à propos de l’éveil parce qu’on veut fuir à juste titre la
folie du monde sans se rendre compte que nous la nourrissons allégrement par
nos croyances et nos comportements.
Nous
devons composer avec les multiples aspects de la personnalité, le côté
instinctif, animal, comme le décrit la personne dans la vidéo, les trois
cerveaux de la tête qui régissent notre corps de chair et d’os, nos pensées,
nos émotions, les systèmes internes qui nous font réagir tels des automates.
A
mon sens, l’éveil, c’est prendre conscience de ces forces, de ces systèmes qui
régissent l’humain, voir que nous sommes autant "ange" que "démon", animal
qu’humain, que nous existons dans différentes dimensions, lignes de temps,
selon le positionnement qu’on adopte.
Dans une même journée, selon les pensées
qui nous traversent et que nous suivons ou prenons pour vraies, on peu passer
d’un état d’être à son opposé parfois en quelques secondes.
Et
lorsque nous prenons conscience que nous sommes aussi des anges, dotés d’une
âme, on va chercher à se défaire de nos côtés instinctifs, à nier nos ombres
parce que nous sommes encore totalement identifié aux apparences, au principe
de dualité, à ce que nous sommes en surface, à nos croyances liées à l’idée de
séparation, de division.
On s’identifie au personnage du jeu vidéo en oubliant
que ça n’est qu’un jeu.
Un jeu de cache-cache, de miroir, qui nous ouvre sur
notre être intérieur.
Même
si nous sommes un homme ou une femme, nous portons de la même façon les
énergies masculines et féminines qui ont tendance à s’opposer et la souffrance
vient souvent de l’identification à un seul de ces pôles.
Pas étonnant non plus
dans ces circonstances de se sentir divisé, impuissant et limité.
C’est la même
chose pour les forces qualifiées de lumineuses et de sombres.
Tant qu’on se
croit seulement lumière, on est encore dans le mensonge, l’illusion, identifié
à un seul aspect de la personnalité et par conséquent l’idée du manque va
apparaitre comme une vérité implacable. Un enfermement duquel nous voudrons
nous extraire par mille et un subterfuges.
Tant
qu’on se focalise sur une partie de ce que nous sommes, le sentiment de
division va entrainer un conflit intérieur permanent, une lutte entre les
forces du bien et du mal.
Mais quand on sait que ce sont des énergies
polarisées dans le but de nous ramener au centre, au cœur de l’être, au
dépouillement des croyances, afin qu’émerge l’être complet, réalisé, on
commence à se détendre et on abandonne toute quête.
Le
fait de s’observer dans la neutralité révèle le caractère changeant, mouvant,
aléatoire, des énergies, des pensées, des émotions, et on perçoit que nous ne
sommes pas cela.
D’un côté ça soulage de savoir que nous ne sommes pas ces
mouvements internes et de l’autre ça nous déstabilise parce qu’on ne sait plus
à quoi s’accrocher, on ne sait plus qui on est véritablement alors qu’on sait
ce qu’on n’est pas.
La
période actuelle est assez difficile parce que nous prenons conscience de cela,
nous voyons que nous avons construit notre personnalité sur des sables
mouvants, sur du vide, que nous nous sommes accrochés aux vérités dictées par
les autres mais nous ne savons pas comment vivre et être autrement.
Des
semi vérités qui visaient à nous rassurer, à limiter notre potentiel, notre
responsabilité et notre liberté. La tendance à faire l’autruche, à accuser les
autres, à vouloir fuir, à vouloir nier ce que nous portons intérieurement nous
maintient dans la lutte et le rejet de soi.
Mais
les choses sont bien faites parce que dans ce monde duel, lorsqu’on ouvre son
cœur et sa conscience, en même temps que nous découvrons la mascarade, nous
ressentons de plus en plus la paix intérieure, en regardant l’ombre sans la
juger, nous voyons sa part de lumière.
Puis
dans la confiance qui émane de ce processus d’accueil, on lâche peu à peu le
besoin de contrôle, on apprend à faire confiance à la Vie en nous, à se laisser
guider dans l’instant sans chercher à savoir de quoi sera fait demain.
La
tendance à vouloir progresser, à établir un plan de bataille pour avancer,
s’effondre à mesure qu’on voit que nous ne pouvons pas contrôler la vie qui se
manifeste en nous. Lutter contre son instinct ne fait qu’amplifier le mal-être
et le rejet de soi, le fait d’essayer de se conformer à un modèle établit nous
donne la sensation d’être impuissant.
Il
est clair que des forces invisibles régissent la vie mais plutôt que de les
nommer, de les qualifier de bonnes ou mauvaises, si on les observe avec du
recul, en recherchant uniquement à vivre la paix à l’intérieur, on va constater
qu’elles peuvent tout à fait se stabiliser et se compléter.
Dans
mon désir de tomber les masques, de diminuer les cachets, j’apprends à le faire
en écoutant mon corps plutôt que ma tête qui voudrait forcer les choses.
Accepter
ce qui est en sachant que même si le mental ne comprend pas le sens de cela,
malgré tout, la conscience, la vie sait ce qu’elle fait, demande beaucoup de
foi et d’humilité et j’ai bien l’impression que c’est un passage nécessaire.
Nous
recevons tellement d’info en tout sens, tellement de connaissances livrées en
vrac et parfois contradictoires que ça oblige à se centrer, à chercher la
stabilité qu’on trouve dans la paix du cœur, le silence.
En
ce moment, comme ça déménage pas mal, je lâche prise sur la volonté d’être
autre chose que ce que la vie manifeste en moi. Et en venant au calme, en
cherchant à revenir au centre quand quelque chose me sort de la paix, je vois
qu’elle revient et qu’elle ne m’a jamais quitté en ce lieu. Je vois que ça
n’est que le fait de m’accrocher, de résister qui m’a déstabilisée.
Il
est clair qu’il nous faut lâcher et intégrer beaucoup de choses dont la plupart
dépassent l’entendement et la meilleure façon de faciliter le processus, c’est
encore d’éviter de former de nouvelles croyances, de s’y accrocher comme à des
vérités immuables.
La seule qui puisse être un soutien, c’est cette paix qui
vient lorsqu’on cesse de lutter. Quand on est en paix, on lâche les questions,
les affirmations, on s’ouvre à la vie, on suit l’élan du moment sans se
demander si c’est approprié.
Agir
sans raisonner peut faire peur mais d’un autre côté tant que nous agissons
selon des conditionnements passés on continue de nourrir les croyances qui
justement nous éloignent de notre vérité.
Pour
pouvoir se faire confiance et faire confiance à la vie, à son intuition, il est
bon de lâcher les projections, les calculs, et de se rappeler que le mental ne
perçoit qu’une part déformée de la réalité.
Ce
que je vis dans le contexte du sevrage est un moyen de lâcher le contrôle, la
résistance, de faire confiance à tout ce que je suis et en cela, de lâcher les
peurs et les conditionnements, les jugements qui me définissaient, me
limitaient et m’emprisonnaient. Parce que finalement ce sont les croyances qui
ont amené le geste et tant qu’elles régissent ma vie, rien ne pourra changer.
Tous
ces bouleversements au niveau des croyances, entrainent des réactions en chaine
à l’intérieur, sur les plans subtils et ça laisse le corps physique exténué.
Il
s’ajuste tant bien que mal à la nouvelle réalité, à celle que le mental tente
de cadrer, de structurer en vain.
Je dis en vain parce que ça le dépasse
totalement mais d’un autre côté, il a besoin de cohérence, de suivre un minimum
pour que la personnalité ne sombre pas dans le désespoir.
Même si les croyances
sont changeantes et aléatoires, il est bon de respecter l’ordre divin dans
cette déconstruction qui peut se faire en douceur si on ne cherche pas à
précipiter les choses.
Le
vouloir est souvent une forme de violence interne et en apprenant à écouter son
corps, à suivre l’inspiration, en se fiant au ressenti et en cherchant
seulement la paix et l’unité, on se facilite la vie.
Encore
une fois, ce qui se joue à l’intérieur est une véritable révolution où tous les
systèmes, les corps sont ajustés à la vibration de la source d’amour et de
lumière.
Et
comme c’est déstabilisant de passer d’un extrême à l’autre, on peut accompagner
le processus en revenant dans le centre, la neutralité, le non jugement.
Essayer
de comprendre est tout à fait légitime mais là encore, il est bon de se
souvenir que le mental est limité à des processus de cognitions, une façon
d’appréhender le monde et les autres selon notre vécu et l’interprétation que
nous en avons.
On tourne en boucle dans un semblant de réalité construite sur
des expériences passées, classées, rangées dans des cases à partir d’événements
traumatisants qu’on peut voir comme des potentiels d’ouverture plutôt que comme
des prisons.
Le
côté un peu scolaire du discours peut en irriter plus d’un mais j’aime bien
quand les choses sont posées clairement et comme le mental est avide de
connaissances, écouter ce genre de cours le rassure puis c’est une occasion
de sentir ce qui résonne en soi, de cultiver le discernement, de voir comment
le cœur tri l’info.
« La double origine de l'être humain part. 2 »
Ennea Tess Griffith
Je
ne me suis jamais arrêtée à l’image, l’apparence et j’aime recouper les infos
même si des voix intérieures peuvent critiquer, juger, qualifier, je les laisse
parler. J'ai toujours su que je n'étais pas seulement cette apparence mais maintenant il me faut trouver le juste milieu par l'acceptation des aspects périphériques de l'être. En même temps, c'est ce qui me permet de voir les autres au-delà de la forme et d'être ouverte.
Là encore, selon la perspective, on peut qualifier cela de bon ou de mauvais puis voir que dans l'espace du cœur, tout s'équilibre et sert l'ensemble, la relation à soi-même, la réalisation de l'être unifié et la relation aux autres.
Apprendre
à se voir avec neutralité, à se détacher des pensées-émotions, permet de lâcher les
croyances petit à petit, de guérir les blessures, de panser les cicatrices.
Puis la résonance dans les mots et concepts entendus
me rappelle que la connaissance est à l’intérieur puisque je n’ai jamais étudié
ces choses et pourtant la vie m’amène à tirer les mêmes conclusions. La vie,
les lectures bien que peu nombreuses ont fait émerger cette vision de l’humain
par prises de conscience successives dans le jeu du miroir, des contrastes.
A
propos du pouvoir dont je parlais hier, il s’agit de celui qui est en notre
cœur et nous permet de résonner avec certaines croyances plutôt que d’autres,
de vivre selon sa vision. La tombée des
masques dans une introspection profonde,
défait certaines croyances qui ne servent pas la vie mais c’est d’abord
le cœur qui fait le tri quand on cesse de juger. Ensuite, le mental s’adapte et
se structure à partir de ces nouvelles données.
En ce sens le désir d’unité et
d’harmonie permet de constater ce phénomène, le fait que tout soit cohérent
même si le mental n’en capte que la surface. Tout est harmonisé aux croyances de la personne, à son vécu et pour changer le comportement, il faut changer ces structures mentales qui se défont en agissant sur les émotions liées aux traumatismes que l'inconscient a mémorisé.
La croyance en elle-même est une
façon de structurer la vision de lui donner du sens mais il est bon de ne pas
s’y attacher parce que ça reste aléatoire et changeant. On oppose souvent le
cœur à la raison mais en se positionnant au centre, on voit que les deux
peuvent se rejoindre, s’associer pour former une image instantanée de la
réalité qui est fidèle à ce qui est vécu dans l’instant. Mais ce que je suis dans l'instant ne reste pas figé si j'en prends conscience et regarde le mécanisme avec compassion.
Une
croyance est élaborée à partir de l’inconscient et de la conscience collective
qui forme la réalité visible du moment et elle va être validée par l’individu
qui entre en résonance avec elle. La résonance est perçue à différents niveaux
de l’être et si on se fie au mental à la conscience sachant que l’inconscient
nous relie au collectif, on va adhérer à l’opinion générale pour x raisons. On
est relié aux autres par nos peurs inconscientes, primitives et les besoins qui
en découlent.
Tant qu’on n’a pas conscience de sa nature originelle, essentielle, on va se
laisser dicter notre réalité en fonction des croyances qu’on aura adoptées.
On
aura en toute logique la sensation de ne pas être nous-même, d’être divisé
parce que notre cœur nous souffle une autre réalité.
Mais tant qu’elle n’est
pas admise cette réalité du cœur, par un nombre suffisant de personnes, de
consciences, on aura l’impression de devoir lutter pour imposer sa vison, son
point de vue.
Peu à peu on comprend que nous pouvons agir, choisir ce que nous
voulons nourrir simplement en portant notre attention dessus.
Mais on voit
aussi que notre inconscient étant construit sur la peur et le mode de survie,
s’oppose à ce que notre cœur nous dit.
Il ne s’agit pas de nourrir cette
opposition mais d’arrêter de nourrir le système de survie, de laisser les peurs
gouverner.
Et la meilleure façon de le faire, c’est de les voir, de les
observer sans les juger.
En le faisant
on voit que ça n’est qu’un système, un mode de fonctionnement, un
programme.
Certains y voient une population d’extra-terrestres, de reptiliens,
de démons que ces croyances forment en égrégores. J’ai la conviction que ce
sont des projections de la conscience et de l’inconscient collectif, qui sont
nourries en abondance par les chanels qui en remettent une couche. Et plus ils
en parlent, plus de gens adhèrent à ces théories et plus l’égrégore prend
forme, gagne en puissance.
Partant
du principe que tout est projection de La conscience et en ce sens n’est qu’une
image, une version possible de la réalité, et que tout ce qui vit en soi est
aussi à l’extérieur, en ce sens ils existent autant qu’ils n’existent pas.
Ils
existent si on porte notre attention dessus tout comme les anges et les archanges
mais si nous sommes limités par nos sens c’est bien pour nous faciliter la vie.
Pour nous donner un aperçu subjectif de la réalité et pour qu’à travers elle,
on puisse se connaitre, se reconnaitre mais nous sommes tellement immenses,
composés de multiples mondes, traversés par des énergies multiples, constitué
de tant de système, de point de vue possibles que ça complique considérablement les choses.
Et à mon sens, le but n'est pas de s'identifier à un seul aspect de soi puisque le corps physique est éphémère, les égrégores sont volatiles, les entités vont et viennent selon notre point de focalisation...tout ceci nous ramène invariablement au centre.
Depuis trois jours je bloque, la part intérieure qui rejette l'incarnation se manifeste ouvertement et oppose une forte résistance à agir dans la matière, se met en avant et plutôt que de l'accuser de me pourrir la vie, je me centre régulièrement. Du coup, l'idée d'aller au jardin est venue naturellement avec enthousiasme après que j'ai demandé à la source d'accueillir cet aspect rebelle en moi.
Je vérifie une fois de plus combien le fait d'interagir dans la matière par le contact avec la terre mère, calme énormément le mental. J'ai fait du feu, désherbé, trimballé du fumier avec l'enthousiasme de l'enfant qui se réjouit toujours de jouer avec les éléments.
J'ai lâché tout activité qui sollicite uniquement l'intellect et je dois dire que c'est vraiment reposant parce que lorsque le mental cogite, en général, ça cache une peur.
J'ai juste publié sur l'autre blog, un article qui parle de la Sylvothérapie, le bien-être auprès des arbres, afin de rester sur ces bonnes vibrations.
La création de ce nouveau blog est la conséquence de ma progression dans la confiance en soi, la vie et les autres, du désir de passer à autre chose. C'est aussi le miroir qui me montre où j'en suis à ce niveau selon la fréquence des publications. J'ai stocké pas mal d'articles mais comme je fais tout selon l'élan, le désir, ça peine encore à se remplir.
C'est encore un outil de connaissance de soi, de l'effet miroir, des synchronicités, une occasion de suivre l'élan, d'apprendre à se fier à son cœur, son intuition, son instinct.
Le fait que nous soyons animal et donc instinctif, n'est pas à rejeter parce que ça nous relie à l'âme de la terre, aux règnes animal, végétal, minéral. C'est une bonne façon de cultiver l'harmonie en soi, l'intuition et de s'ancrer. Ça nettoie le corps émotionnel et l'ajuste aux fréquences harmonieuses de la terre et du ciel lorsqu'on se centre en conscience.
L'enfant en soi, l'âme se réjouissent parce que c'est une forme d'acceptation de l'incarnation, du choix de l'âme, la créativité est vécue de façon spontanée, dans l'instant.
Je me suis laissé guider par cet instinct, cette intuition, par la vie en moi, pour agir sans me poser de question, juste dans l'élan et la joie a retrouvé sa place en moi. L'appétit est revenu et j'ai même fait des crêpes!
Je suis passée en une seule journée de la confusion des pensées émotions à la paix puis à l'élan créatif, sans être déstabilisée outre mesure par les mouvements internes.
Voilà qui m'encourage à persévérer et à avoir de la patiente, celle qui nait naturellement de la confiance en soi et en la vie.
Considérer les aspects internes comme mauvais n'aide en rien alors que l'acceptation sans conditions en révèle l'ingéniosité, la pertinence tout en donnant un sentiment croissant de sécurité, d'intégrité, de complétude, qui favorise la créativité, la confiance en l'émergence de nouvelles idées.
Je sens qu'il va falloir que je commence à nouveau la journée par les rituels de connexion à la nature, en allant marcher, parce que la marche ancre aussi à la terre, à la réalité de ce plan terrestre et non à celle de l'humain et de ses croyances limitantes.
C'est une harmonisation naturelle, un alignement spontané des corps aux énergies cosmo-telluriques, qui favorise la créativité, le néo cortex étant ouvert et disponible puisque le cerveau reptilien est occupé à coordonner les mouvements et l'émotionnel est nourrit par les parfums naturels du vivant, les images qui reflètent la diversité de la nature où chacun a sa juste place...Un excellent moyen d'équilibrer les forces et les éléments en soi...
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr