Comme
je ne sens pas de fatigue, je ne suis pas retournée me coucher. Le voyage de
cette nuit a dû être instructif et j’ai le sentiment que des portes sont en train
de s’ouvrir.
Les jeux de rôles du "Triangle de Karpman" sont des outils de
connaissance qui permettent de comprendre les valeurs de l’amour, les notions
essentielles relatives au vivre ensemble, être en relation avec soi et avec les
autres.
A travers les archétypes, les rôles, qui confèrent tout un système de
pensée, on va pouvoir comprendre dans la chair, à tous les niveaux de l’être,
les valeurs de l’un, de la source.
Ce sont des hypothèses, des contextes de
connaissance et la terre qui fonctionne dans l’harmonie, l’harmonie dans la
différence, la diversité, offre beaucoup d’opportunité dans la compréhension des
valeurs de la source.
On va pouvoir cultiver la paix qui est nécessaire à l’équilibre,
à l’harmonie.
L’équilibre qui devra aussi être étudié, reconnu en soi à travers
la dualité, le contraste qu’il créé. Et surtout, la diversité de ce qui
constitue un humain doté de plusieurs corps subtils qui vont pouvoir se révéler
à l’individu dans ce chemin, cette quête de paix intérieure.
Pour que cette
paix devienne la quête existentielle, l'objectif principal, l’individu sera plongé dans le
chaos, les turbulences du monde mental émotionnel.
Les animaux qui sont dotés d’une
conscience n’ont pas un corps mental du moins ils ne l’ont pas développé au
point de s’identifier à ce seul aspect de l’être.
Il semble que nous soyons les
seuls êtres sur cette planète à être dotés d’un cerveau complexe régit par
des systèmes qui peuvent être autonomes et qui sont sublimés lorsqu’ils
travaillent ensembles.
Quand on admet l’idée que la conscience est extérieure
au corps, au mental, qu’elle n’a pas besoin du cerveau pour exister, on peut
comprendre que tout ce qui constitue l’humain, que tous ses corps sont des outils.
Outils de perception, de connaissance, au même titre que les circonstances de
vie, le contexte temporel, l’entourage, l’environnement…
Cette connaissance est
primordiale parce qu’elle permet de dédramatiser, de ne pas s’identifier à un
seul aspect de soi, à ce que l'on vit, ce qu'on expérimente et de relativiser les croyances, le jugement.
Le jugement très
souvent arbitraire limite notre vision, notre capacité de compréhension et pour
cette raison lorsqu’on cesse de s’accrocher à nos à priori, la conscience pure
peut alors prendre plus de place en l’être.
Elle semble plus proche, adaptée à l’intelligence
du cœur qui est plus affinée, complète, neutre et donc juste. En, ce sens, l’amour,
la compassion et la bienveillance ne sont pas tant des valeurs morales issues
du raisonnement logique mais plutôt des caractéristiques de l’intelligence
pure, de la conscience divine que la personnalité va intégrer au fil de ses
expériences.
On
commence par savoir ce que l’amour n’est pas, ce qui relève plus du besoin que
de l’offrande, par les sensations éprouvées dans les échanges entre humains.
Le cœur
sait quand quelque chose sonne faux et si on veut aider quelqu’un parce que
nous sommes identifiés au rôle de sauveur, on ne touchera pas le cœur de l’autre
mais plutôt ses croyances, son intellect.
Si c’est une personne qui joue le
rôle de la victime, elle sera nourrie dans ses besoins, ses peurs et ses
limitations mais ne trouvera pas de satisfaction au niveau de l’âme.
Elle
sentira une sorte d’emprise au niveau subtil qui pourra la pousser à rejeter violemment
ce genre d’aide intéressée. Un peu comme le sdf qu’on pensera aider en l’envoyant
dans un foyer alors que ce qui le mène avant tout, c’est le besoin de liberté.
Aider
véritablement quelqu’un c’est lui renvoyer une image positive de lui-même non
par flatterie mais parce qu’on sait qu’en chacun brille l’étincelle divine et
pour cette raison, on ne cherche pas à le changer, à lui faire la morale mais
on le traite comme un individu respectable dans ce qu’il est, dans ses choix,
même s’ils nous apparaissent insensés.
Montrer de l’amour envers quelqu’un, un amour
sincère, commence par ne pas le juger. Souvent les gens montrent de la pitié, se
disent que quelqu’un qui ne vit pas comme eux est perdu, égaré et s’il ne montre
pas de signes extérieurs de richesse, il doit être pauvre donc malheureux. La
condescendance fait des ravages parce que celui qui observe l’autre, le juge de
haut, selon ses propres critères et voudra lui faire adopter son point de vue.
Ce
qui est extraordinaire quand on élargit son point de vue c’est que les choses
du quotidien, celles qui apparaissaient comme des drames, deviennent
insignifiantes.
Disons plutôt qu’elles sont perçues avec du recul, on ne reste
pas plongé dans la scène sans la fuir mais on change juste sa perspective et
quand ça devient automatique on se sent comme un explorateur, un être venu d’ailleurs,
en voyage sur terre, qui vient la visiter comme on visite un pays étranger.
On en
a connaissance, on sait qu’il existe et on a envie de s’immerger dans la population
pour connaitre par soi-même, à travers tous nos sens, on veut profiter
pleinement du séjour puisqu’on sait qu’on rentrera chez soi tôt ou tard.
Le
fait de m’intéresser, enfin d’être invitée à considérer l’origine du monde et
les autres peuples, ceux du passé tout comme ceux d’autres planètes, d’autres
sphères, rend la vie ici, celle du quotidien beaucoup plus légère et une
distance mentale se créé.
Le
présent est le moment où je peux agir mais voyager en conscience par les
lectures ou les rêves semi-conscients, même les images qui viennent
spontanément quand je ferme les yeux, comme tout à l’heure, donne un sentiment
de liberté, d’illimité.
Je me suis retrouvée immergée dans une scène
complètement étrangère à ce que je vis ici et comme je laisse juste passer les
images, j’ai la sensation de voyager dans la vie des autres. Je ne cherche pas
à en comprendre le sens même si des idées me viennent, je me contente de vivre
l’expérience, de prendre l’habitude de me balader en conscience.
Les clefs de sagesse piochées tout à l'heure m'ont donné envie de continuer d'écrire.
Clef
269
« Quand une personne qui est en face de vous se «
plaint » d’une certaine souffrance, redonnez-lui confiance, rappelez-lui nos
paroles, enlevez-lui les doutes et dites-lui tout simplement : « n’oublie
jamais que l’esprit est plus fort que la matière, que l’esprit peut tout créer,
aussi bien le désagréable que l’agréable, le mauvais comme le bon ».
Oui là, aussi il faut agir et penser depuis le cœur parce
que parler de la pensée créatrice à quelqu’un qui est dans la souffrance, qui
vit quelque chose de difficile peut l’amener à se sentir coupable, incapable,
impuissant et même stupide.
Si on ne sait pas que c’est par l’intelligence du cœur,
le désir d’aimer qu’on créé des situations agréables, on va ramer et perdre la
foi en essayant de créer si l’inconscient est encore chargé de
croyances limitatives. Et comme l’inconscient se nettoie petit à petit, comme
ça se réalise en cultivant l’amour en soi, il sera nécessaire de parler de la
maitrise des pensées émotions, du lâcher prise, en même temps.
Clef 25
« Au
lieu d’être des victimes, soyez en permanence un créateur de beauté, de paix,
de joie, d’Amour et de sérénité ! Tout cela fait partie des Lois Divines, ces
lois que vous devez exprimer ! Vous en avez tous la capacité, il suffit
simplement d’avoir un tout petit peu plus confiance en ce que vous êtes, de ne
pas plier sous le poids des problèmes réels ou illusoires de la vie ».
C'est vrai que le fait de focaliser son attention sur la beauté de la nature par exemple aide beaucoup parce que sa éveille la créativité, ça permet de nourrir l'âme qui sera plus facilement perceptible et surtout ça évite de focaliser son attention sur ce qui est "négatif". On peut simplement de cette façon constater le pouvoir de la pensée, vérifier la loi d'attraction, de résonance, de l'attention, de la focalisation.
Quand je mets le nez dans le dossier photo de roses, comme tout à l'heure, je peux y passer des heures sans avoir besoin d'autre chose. Ça m'ouvre sur des mondes subtils. C'est comme si la mémoire de la source, des mondes subtils, paradisiaques était éveillée et en général, ça me motive à agir sur les mêmes fréquences.
Clef 318
« Les
souffrances que peut parfois ressentir votre corps de matière sont des blocages
au niveau des énergies que vous émettez et également que vous recevez. A part
certains problèmes mécaniques, beaucoup de douleurs viennent d’une mauvaise
gestion de certaines énergies que vous générez par vos pensées parfois
désobligeantes pour vous-même, pour ceux qui vous entourent ou ce qui
vous entoure ».
Ce rappel essentiel m’a aidé à ne pas rester
focaliser sur la douleur au dos. Ça passe doucement à mesure que je nourris la
joie et la petite séance de relaxation en compagnie de Féliz a été profitable.
J’ai testé le rayonnement de l’amour en direction de l’extérieur, vers ceux qui
en ont besoin, sans essayer de déterminer qui précisément.
Clef 150
« N’oubliez
pas une chose très importante : dès que vous vous laissez déstabiliser par
des peurs, vous vous rendez vulnérables aux forces de la lumière sombre qui
essaient par tous les moyens de vous freiner, de vous faire changer de
direction ou de vous immobiliser. Elles attendent, tapies dans l’ombre, le
moment où elles pourront vous atteindre, que ce soit au niveau de votre
émotionnel, de vos peurs ou de votre souffrance. Pensez-y, cela vous
permettra peut-être d’être beaucoup plus vigilant envers vous-mêmes ».
Ce genre de connaissance peut être négative parce que
si le mental se focalise dessus, ça va amplifier la peur, le sentiment d’impuissance,
d’être manipulé.
Je préfère porter mon attention sur mon pouvoir, sur le
pouvoir d'aimer et constater la puissance de l’amour.
Une chose qui aide à ne pas se
laisser infiltrer par des énergies extérieures mis à part l’accueil de sa
propre ombre, c’est d’appeler ses corps à s’unir.
Ça donne un sentiment de
force, d’intégrité et de sécurité qui amplifie aussi la confiance en soi et l’amour
lumière intérieurs.
On se sent dans la gratitude, la joie que procure ce sentiment
d’unité et de force qui ne vient pas de la domination mais de l’union des
corps.
C’est aussi une façon de porter son attention vers l’intérieur et donc
de se connaitre intimement. J’ai eu l’occasion de le faire hier et ça m’a bien
aidée à ne pas me disperser ou m’identifier à un seul aspect de l’être.
Clef 885
« Dans
une journée, vous avez des absences, des moments de non temps.
En réalité,
qu’avez-vous fait pendant ces moments ?
Vous ne vous êtes jamais
réellement posé la question ! Vous vous dites : « c’est bizarre, je n’ai
pas de pensées, j’ai l’impression d’avoir sommeillé ou d’avoir un trou de
mémoire ». Vous n’avez ni sommeillé ni eu un trou de mémoire, vous êtes souvent
allé travailler sur un autre plan ou sur des vaisseaux avec une autre partie de
vous-même ».
C’est
exactement ce que je ressens en ce moment mais comme c’est totalement étranger
au mode de fonctionnement et aux croyances habituelles, il est difficile de
savoir et d’interpréter cela avec certitude. Là encore, c’est une question de
confiance et de conscience. Puis de patience parce que certaines infos ou
visions peuvent être très déstabilisantes pour le mental, la personnalité.
Amplifier la confiance et rester centré, ancré, présente, consciente, dans les
gestes simples du quotidien aide à intégrer ce genre d’expériences sans
paniquer.
Puis ça permet de ne pas se sentir coincé dans l’incarnation ou
limité.
Le mental qui est en confiance, qui sait qu’il est aimé, en sécurité
dans le cœur, peut alors voyager librement, s’ouvrir à d’autres réalités.
Mais c’est
toujours pareil, il est inutile d’essayer d’interpréter ou de comprendre.
Il
est plus sûr de se focaliser sur le ressenti et de vivre ça comme des
excursions, des voyages de la conscience que seuls les aspects multidimensionnels,
ceux qui sont dans les sphères subtils peuvent comprendre.
Je vois là une forme
de complicité, un clin d’œil de ses autres sois qui ouvrent à la personnalité
une lucarne sur leurs mondes.
Ce qui compte ça n’est pas ce qui est vu ou perçu
mais c’est de savoir que nous existons sur d’autres plans et d’apprendre à leur
faire confiance. Puis ça donne envie de s’intérioriser, de continuer de se
connaitre de l’intérieur.
La
pensée du jour de Neale Donald Walsch est raccord avec un des sujets des
conversations d’hier avec ma sœur et son amie.
Ce qui importe c’est l’énergie avec laquelle
on fait les choses et la notion de plaisir, de joie est essentielle.
Ce qui veut
dire aussi que la forme, le métier ne sont pas les facteurs déterminants mais
plutôt les motivations qui nous poussent à faire les choses.
L’état d’esprit
dans lequel on fait quelque chose est essentiel et je vois la différence immense
entre le ménage fait par peur, par obligation ou si c’est fait par amour, ça
change tout et pourtant c’est la même activité. J’ai fait la vaisselle au
réveil tout à l’heure, spontanément, comme la suite logique du nettoyage
intérieur. Ce fut un moment de détente, de présence aussi agréable que peut l’être
une méditation. C’est ça qui est extraordinaire quand le mental et le cœur s’associent,
quand on fait les choses avec la conscience du cœur le banal, le quotidien est sublimé.
« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
qu’alors que vous commencez un nouvelle semaine complète
de travail de cette nouvelle année, vous ne devriez pas
« travailler » du tout.
qu’alors que vous commencez un nouvelle semaine complète
de travail de cette nouvelle année, vous ne devriez pas
« travailler » du tout.
Le but de vos activités quotidiennes n’est pas
de gagner votre vie, mais de créer votre vie ;
non pas de travailler mais de créer de la joie.
Si vous faites seulement ce que vous faites
pour ‘payer les factures’, vous aurez manqué
la raison essentielle de Toute La Vie.
de gagner votre vie, mais de créer votre vie ;
non pas de travailler mais de créer de la joie.
Si vous faites seulement ce que vous faites
pour ‘payer les factures’, vous aurez manqué
la raison essentielle de Toute La Vie.
Le but de la vie est de connaître et d’exprimer
Qui Vous Êtes. Si vous faites autre chose
que cela pendant votre Vie, vous n’aurez
pas utilisé ce temps et ces jours de manière
profitable pour votre âme. Nous sommes à la
recherche de bénéfices pour l’âme ici,
pas de bénéfices pour le corps.
Qui Vous Êtes. Si vous faites autre chose
que cela pendant votre Vie, vous n’aurez
pas utilisé ce temps et ces jours de manière
profitable pour votre âme. Nous sommes à la
recherche de bénéfices pour l’âme ici,
pas de bénéfices pour le corps.
La première semaine de la Nouvelle Année est
un bon moment pour réfléchir à cela, d’accord ?
un bon moment pour réfléchir à cela, d’accord ?
Avec tout mon amour, votre ami …»
Neale
Quand
on travaille par peur soit de manquer soit d’être rejeté par la société, n’importe
quel emploi sera rébarbatif et stressant. C’est ce qui me plait dans ma vie de
plus en plus, le fait de pouvoir vivre d’amour en faisant ce que j’aime et en
partageant mes découvertes, mon témoignage puis de vivre les choses du
quotidien sur cette fréquence.
Clef
62
« Essayez
de faire remonter au maximum vos peurs pour les comprendre, les connaître, les
apprivoiser et les nourrir de votre Amour, de votre Lumière.
Travaillez la confiance en
ce que vous êtes. Si
nous vous répétons sans arrêt tout cela, c’est que ce sont vos armes, ce sont
les lumières qui éclaireront votre route, ce sont des guides pour le passage ».
Je n'ai pas mis la clef entièrement parce que l'autre partie était un peu trop menaçante.
Il y a suffisamment de peurs, de prédictions alarmantes pour en rajouter.
L'essentiel à savoir, c'est que la peur peut être absorbée par l'amour lumière.
Le mental a besoin de preuves, de se sentir en sécurité pour lâcher prise et plus on se focalise sur le cœur et sa puissance, plus on peut faire l'expérience de la paix qui émerge de l'accueil de ses émotions, plus on aura envie de voir en soi, plus on aura confiance.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr