jeudi 7 janvier 2016

« Quand le recul montre la perfection de sa vie et la guidance constante du divin en soi »





Ce matin bien que je n’aie pas allumé le feu alors qu’il pleut dehors, ce qui a tendance à refroidir l’appart, et même si je n’ai pas encore penser à prendre un bout de médicament, je pleure de joie. 
Mon enfant intérieur exprime sa joie de retrouver le goût d’aller vers les autres. L’adolescente que j’étais est aussi aux anges parce que c’est ce qui me portait à l’époque et constituait l’élément essentiel dans mon choix d’orientation professionnelle même si je suis partie de l’école à seize ans. 
Je voulais voyager, rencontrer des gens, faire un métier qui me donne l’opportunité de parcourir le monde et de pouvoir communiquer avec tous. Le cursus scolaire ne proposait rien d’autre qu’une école qui préparait au bts de tourisme mais comme ma mère élevait seule ses trois enfants, avec un petit salaire de fonctionnaire et un crédit à rembourser pour la maison, même avec une bourse, ça n’était pas envisageable.
J’ai donc pris les choses en main, suivi mon intuition, mon instinct et suis partie du foyer à la même époque. Mes parents ont accepté de m’émanciper à seize ans et j’étais enfin libre ! 
Libre de vivre ma vie selon mes propres valeurs, de suivre les élans du cœur, d'aimer qui je voulais, comme je le voulais et même si très vite j’ai été attirée par toutes les drogues et les gens qui en consommaient puisqu’on se ressemblait beaucoup, je ne regrette absolument aucun de mes choix.

Parfois, j’ai voulu quitter ce monde mais comme ça ne marchait pas, comme je restais en vie, j’ai fini par lâcher peu à peu cette idée, mon passé, en m’éloignant de mon lieu de naissance et en m’affirmant toujours plus dans mes choix.

Je suis entrée corps et âme dans l’école de la vie, j’ai appris à fabriquer des objets en cuir, sacs, ceintures, chaussures même, selles, harnais, holsters…j’ai vendu mes fabrications sur les marchés de Toulouse, appris à jouer de l’accordéon diatonique et oser aller jouer dans la rue alors que je ne connaissais que quelques morceaux. 
Je ne connais toujours pas le solfège mais ça ne m’a pas empêché de constituer un répertoire qui m’a permis de vivre correctement en cumulant mes gains à ceux de prestations sociales qui me semblaient être un droit légitime puisque mes problèmes venaient de la relation aux humains, de la société qui n’offrait pas d’autres choix.

J’ai cherché dès mon adolescence, le bien-être, la joie, le plaisir, et la liberté m’a toujours guidée. Très jeune, dès l’enfance, j’ai compris que le cycle de la vengeance était sans fin et n’apporterait que souffrance alors j’ai appris à respecter l’autre malgré mes blessures profondes dans la relation avec mes contemporains.

Je n’ai jamais perdu la foi en l’amour, en la capacité de l’homme à exprimer le meilleur de lui-même et la drogue me permettait de focaliser plutôt sur cet aspect de l’humain que sur son côté prédateur et pervers. J’ai fait en sorte d’aller vers les gens qui sortaient du troupeau, ceux qui étaient hypersensibles au point de devoir se blinder avec des produits, enfin ça s’est fait naturellement, par affinités, par résonance.

Petit à petit, j’ai senti que je ne pourrais pas m’épanouir avec ceux qui souffraient tant que je ne trouvais pas de solutions pour sortir de mes propres souffrances.
La foi au Christ est venue à un  moment où je vivais repliée dans ma bulle et ça m’a permis d’aller à nouveau vers les autres mais cette fois-ci nous partagions l’espoir, l’amour divin et le goût de l’échange. 
C’est comme si ma vie s’illuminait de l’intérieur et rayonnait sur le monde me montrant son aspect positif. J’ai vécu ce que beaucoup appellent des expériences mystiques mais ce cadre fermé de l’église exigeait trop de concessions au niveau de la personnalité alors au bout de dix ans, je m’en suis écartée doucement. 

Les séparations que j’ai vécues, tant au niveau de ce groupe qu’au niveau des relations de couple, se sont toujours passées en douceur et sans regrets puisque c’est toujours moi qui choisissais de reprendre ma liberté.

Ce besoin irrésistible d’être libre m’a toujours guidée et soutenue et quand je suis tombée sur les rayons sacrés, en 2004, je me suis entièrement retrouvée dans ces enseignements. Un chantier colossal a été mis en place et j’ai commencé par lâcher des croyances mentales, celles de la société que j’avais toujours refusé d’admettre et qui me marginalisaient inévitablement. 

Dans les messages des guides, j’ai trouvé ce que mon cœur savait depuis toujours et que j’appliquais à ma façon mais ce style de vie me grignotait à petit feu tout en m’isolant des autres, chaque jour un peu plus. 
Malgré tout, cette période de l’adolescence à l’âge adulte m’a permise de me sentir bien dans la solitude et la rencontre avec les guides me confirmait que je n’étais pas seule malgré les apparences. 
Depuis toujours je parlais avec moi-même et ce dialogue interne me faisait sentir complète, entière. 
En découvrant les êtres de l’invisible, je pouvais dialoguer avec les mondes subtils et de nouvelles voix en moi s’exprimaient de plus en plus. 
Celles des personnages positifs, lumineux et pleins d’espoir, prenaient le dessus sur celles qui voyaient les choses d’une façon négative. 

Du coup, peu à peu, je suis entrée en conflit avec moi-même, essayant de nier les voix négatives et de nourrir exclusivement la lumière. 
Cette division intérieure a créé beaucoup de frustrations, de souffrances et ma vie était en conséquence plutôt difficile. 
Je revivais systématiquement les mêmes schémas douloureux que la victime intérieure attirait tout naturellement puisque je la nourrissais copieusement par des critiques, du jugement, un refus total de voir mes blessures pensant qu’en les niant, elles disparaitraient. 
Je me disais qu’à l’âge adulte, je n’avais pas de raisons de porter encore les mêmes peurs, les mêmes douleurs, à vivre les même scenarii dramatiques puisque le temps, la distance puis la raison, m’éloignaient de cette enfance difficile. 
Mais, malgré les 800km, les trente années, les belles expériences de vie qui me séparaient du drame de mon enfance et la vision, le raisonnement logique de l’adulte, je n’étais pas heureuse.




Puis j’ai dévoré les messages des êtres de lumière et j’ai fini par prendre conscience que si je voulais tourner une page définitive sur mon passé, je devais le regarder en face, oser contacter l’enfant en moi, celui qui souffrait tellement que ma vie était parfois un enfer. 

J’étais secouée de bas en haut et de haut en bas, entre les moments de grande joie et ceux d’une profonde tristesse, entre des moments de paix et d’autres de conflit intense. 
Je résistais encore à l’appel de l’enfant et tout autant aux circonstances de la vie qui me servaient régulièrement les mêmes situations récurrentes. 

Quand j’ai compris que c’est en réalisant l’unité intérieure, en cessant de lutter contre mes ombres, que je trouverais ce que j’avais toujours cherché; la paix, la joie, l’harmonie, la vraie liberté, ma vie a commencé à changer.

Plus j’affrontais mes peurs et plus ma vie devenait agréable. J'ai commencé à parler aux aspects souffrants intérieurs en sollicitant la source pour me guider, m’éclairer.
J’ai appris à faire confiance à mon cœur à l’amour lumière intérieurs et maintenant que la paix s’est installée en moi, je retrouve la puissance de l’unité, la joie de vivre dans cette réunification de tout ce que je suis. 
Le mental et l’intuition associés, l’humain et le divin réconciliés, le cœur et l’ego réunis, le masculin et le féminin partenaires, l’enfant que je suis et que j’ai toujours été, grandit en sagesse, en capacité d’aimer, de s’ouvrir à l’amour et d’aller vers les autres sans peurs et sans reproches.

Libérer les croyances passées, bien souvent inconscientes, est un parcours qui peut sembler laborieux mais il permet de gagner en confiance, en puissance et en capacité de se laisse porter par la vie. 

Maintenant, elle m’apparait comme une chance, un cadeau de la source, une occasion de découvrir, de s’épanouir, de s’émerveiller et de se réjouir.

Tout au long de l’année passée, j’ai résilié les contrats avec les acteurs de ma vie, ceux qui m’ont aidée à savoir et à être qui je suis en totalité. Le pardon ou l’abandon du jugement arbitraire m’ont ouvert le cœur et la conscience et je découvre un univers magnifique dans lequel j’ai ma juste place. 
Je peux enfin rendre ce que j’ai reçu, contribuer au bien-être de mes contemporains, simplement en venant en mon cœur, en pacifiant ce que je suis et en transmettant l’énergie et des clefs de guérison à travers ce témoignage. La vie me donne l'occasion de renaitre et de réaliser mes rêves d'enfant même si c'est dans le monde virtuel. Mon témoignage peut-être lu dans le monde entier et c'est comme si je voyageais et communiquais avec ces étrangers au niveau humain mais si proches dans le cœur.  
J’ai toujours su que c’était mon objectif, que je pourrais à mon tour apporter un soutien, une guidance, un accompagnement à ceux qui veulent emprunter le chemin qui mène au cœur, au divin intérieur, à la paix et à la réalisation de l’être pacifié, intègre, authentique, libre et souverain.

Je ne force rien, je suis l’inspiration, la voix de l’intuition et les synchronicités qui me montrent la voie, qui me portent sont le signe de la présence bienveillante de mon être. 
Ce qui reste à intégrer, c’est la puissance de ma propre lumière, les dernières résistances et illusions à propos de l’être multidimensionnel que je suis.
Comprendre avec justesse la loi de cocréation qui en fait est plutôt la loi de résonance, de l’amour et de la confiance totale en l’être divin qui créé tout mon parcours selon le plan initial. 
Reconnaitre que je peux vivre depuis le cœur en lâchant prise, en étant attentive aux signes et laisser la vie me porter. La volonté de l’ego est maintenant calée sur celle de la source et en maintenant la vibration amour lumière à l’intérieur, en acceptant de me soumettre à l’intelligence supérieur de l’être, du cœur, je reconnais que tout est, et a toujours été parfait. Qu’il fallait que je vive tout ce que j’ai vécu pour être aujourd’hui en alignement avec la loi d’amour qui régit l’univers.

Maintenant, une "épreuve" est un enseignement à intégrer, une guidance de l’être, la preuve incontestable de l’amour de la source, de son désir de me voir heureuse et libre, de la présence du divin, de mes guides. 
Chaque situation est une occasion d’intégrer l’amour et la lumière, de rester sur le chemin qui mène à la réalisation, la complétude et la souveraineté.
Accepter de lâcher toute croyance et se laisser guider par la foi, l’amour, en sachant que je n’aurais jamais fini de connaitre, de découvrir, de comprendre et de grandir.
Avancer dans la confiance totale en la source, la vie, et la guidance de l’être.

J’avais vu un visage un matin au réveil qui était gigantesque et se montrait derrière les nuages. L’image a été brève mais ce visage était le mien, serein et bienveillant. Ça s’est passé quand j’avais à peine trente ans et j’y ai vu qui je suis aujourd’hui.
Sur le moment, je n’ai pas compris parce que je commençais à peine à croire en dieu mais je ne m’y suis pas attachée et n’ai pas été effrayée parce que la sensation de joie et de sérénité ont suffit à ranger dans ma mémoire cette expérience qui a nourrit l’espoir d’un accomplissement, d'un avenir meilleur.

Cette année, je me surprends à aller vers les autres sans aucune crainte malgré quelques doutes qui sont l’expression du manque d’amour et de reconnaissance de la personnalité humaine que je suis. 
Mais je sais aussi que c’est en retrouvant la confiance vis-à-vis de mes contemporains, en étant dans l’échange, depuis le cœur,  que la guérison sera définitive. 

Je vis maintenant ce que j’ai toujours rêvé de vivre quand j’étais ado ; d’amour pur dans la liberté d’être.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais ce dont je suis sûre c’est qu’il sera encore plus beau et réjouissant qu’aujourd’hui.

Quant à la dépendance aux cachets, elle est un moyen maintenant d’intégrer la patience, la tendresse, le féminin et la puissance du masculin sacré. Par l’alchimisation des pensées émotions de l’enfant intérieur, la créativité, la cocréation délibérée, qui encore une fois consiste à lâcher prise et se laisser guider de l’intérieur par l’être divin, la source en soi, sont maintenant une réalité dont je prends conscience chaque jour un peu plus.
Reconnaitre qu’en maintenant la vibration sur la fréquence de la source, les corps sont alignés sur mon plus beau potentiel, mon bien-être et ma réalisation est une joie permanente qui relativise la notion de libre arbitre.

Tout ce que je pressentais à propos de la loi d’attraction et du libre arbitre, je l’ai trouvé confirmé en écoutant cette métaclef de Matanael. Les craintes que ça suscitait on été absorbée dans le fait que lorsqu’on a une totale confiance au divin intérieur, se laisser guider, libère de toute forme de pression puisqu’il y juste à être et se laisser porter. 
Ça demande simplement de libérer les peurs; peur de ne pas être libre, peur de l’échec, peur de la mort, peur d’être manipulé et en le faisant on intègre cette totale confiance en la source, en soi et en la vie. Tout est juste et parfait, à chaque instant, tout est guidé par la source, comme il le dit et le répète dans cette vidéo. 

MétaClé 04 "Signes & SaintChronicités" Enseignements des Guides Spirituels / Anges 



Le site de Jérôme Matanael le site http://www.guidancelumiere.com

J’aime quand un message me confirme l’intuition et vient ainsi libérer l’ego de ses doutes. Quand il fait confiance au cœur, à la source, il se met au service de l’ensemble et dans l’amour sans conditions de tous les aspects de soi, le sentiment de puissance s’équilibre dans la tendresse. 
La peur de cette immense puissance d’amour et de lumière en soi, s’efface peu à peu. J’aime sa façon de comprendre le terme de « libre arbitre » : « liberté d’arbitrer », effectivement, on est libre de croire  et de considérer les choses selon notre point de vue. Libre de voir les choses de façon négative, libre de juger et de se sentir mal à l’intérieur ou libre d’aimer, d’accepter ce qui est puis voir avec les yeux du cœur. 
Libre de souffrir ou de lâcher prise et ainsi de se rendre la vie belle. 
Libre de résister et de se couper de l’amour lumière intérieure, libre de s’ouvrir ou de se fermer, libre de rester une victime en nourrissant la souffrance, le passé ou libre de pardonner et de vivre au présent…

C’est marrant de voir qui me guide en ce moment, au niveau humain, deux hommes plus jeunes que moi et deux femmes qui semblent l’être aussi. Je reconnais en eux des frères et sœurs qui me permettent de lâcher les derniers vestiges de mon lointain passé. 
Ils sont ceux qui reflètent les aspects lumineux intérieurs, qui m’aident à me réconcilier en profondeur, avec mes contemporains et le fait qu’il y ait deux hommes et deux femmes, reflète l’unité intérieure, l’union du masculin et du féminin. Le nombre de quatre guides humains en ce moment, est aussi un moyen éclairé d’éviter le transfert ou l’interdépendance, l’attachement égotique. 
Puis comme je ne substitue pas ma guidance à la leur mais l’utilise pour structurer ma pensée ou fortifier ma foi par les vibrations qu’ils émettent et viennent amplifier la confiance en ma propre reliance, il n’y a pas de risque de transfert ou de dépendance. 
Et donc d’être un poids pour l’autre tout en se rejetant soi-même. 
Le fait qu’ils soient plus jeunes que moi est aussi le reflet de la jeunesse qui revient par l’accueil de l’enfant et de l’ado intérieurs. 

Je vois aussi en cela que chacun peut apporter quelque chose à l’autre et ne suis pas dans l’envie puisque malgré le fait qu’ils soient réceptifs aux êtres de lumière, chacun apprend selon les expériences et les prises de conscience qu'elles suscitent.
Je ne remets pas en question leur profondeur ou leur acuité mais le parcours terrestre est jalonné d’expériences qui forgent la personnalité en accord avec les aspects divins, dans des cycles précis, des expériences particulières où chacun d’eux permet d’intégrer les lois universelles, les valeurs, de façon partielle jusqu'à pouvoir embrasser la totalité de l'être. Disons plutôt que puisque je reconnais peu à peu ma valeur personnelle, je ne suis plus dans la comparaison et l'impression que d'autres sont meilleurs que moi.

Pour que quelque chose soit intégré en totalité, il faut que chaque corps l’ait validé et ça demande l’expérience entière d’une vie ou de plusieurs si on se situe au niveau de l’âme. Même ceux qui naissent avec la conscience de ce qu’ils sont en vérité ont des choses à apprendre, ils devront apprendre à dompter la matière, à manifester leur être en totalité jusque dans leur quotidien, à aimer autant le corps physique que l’esprit, à ne pas hiérarchiser mentalement...
En ce sens chacun peut apporter quelque chose à l’autre et il n’y a pas de plus avancés ou de comparaison à faire puisque chacun apporte un point de vue subjectif en accord avec ce qu'il est en totalité. C'est cette différence d'expression, de manifestation des énergies universelles, de la conscience universelle, qui enrichit l'ensemble. 
C’est une question d’ouverture de cœur et de conscience, d’intégration de la source qui est restituée de façon plus ou moins harmonieuse dans la matière, l'incarnation.

Je sais que le vécu, le modèle paternel et le comportement de mon père ont gravement perverti la relation au père, à la source, au pouvoir, qui se traduit par la domination dans ce monde et tant que je ne restaure pas la confiance en la source intérieure, au masculin et au féminin puisque là encore, les carences ont été énormes dans ma relation aux femmes, l’équilibre intérieur sera précaire. Et c’est justement en prenant confiance vis-à-vis d’autres humains et surtout en la guidance intérieure, l’écoute et l’offrande à la source, que tout se réharmonise intérieurement.

Tant que je pensais être manipulée par le divin, la vie et les autres, je ne pouvais pas accepter le fait de disposer d’un libre arbitre très relatif. Mon acharnement à vouloir contrôler les choses m’empêchait de constater la reliance permanente au divin intérieure. Mais en accueillant chaque pensée émotion relative au passé, la sensation d’être manipulée s’estompe puisque le ressenti de paix, de joie, révèle la présence divine et surtout sa bienveillance. 
En fait cette sensation d’être manipulée est liée à l’enfance et aux croyances mais elle reflète ce que je vis en dedans quand je tente de contrôler ce qui se manifeste en moi. 

Plus je suis transparente, dans l’acceptation de ce que je suis en totalité, le lâcher prise, et plus je ressens l’unité, la reliance avec la source qui défait l’illusion de la séparation à mesure que je lui offre tout ce qui appartient au passé. 
En ce sens le pardon à soi et aux autres est indispensable parce que tant qu’on nourrit de la rancœur on s’accroche à ce passé. Et pour la même raison, plus on cultive l’amour en soi, en aimant tout ce que nous sommes et plus on est dans le présent, détaché du passé. 

On finit par accueillir le présent qui est perçu, vécu comme son nom l’indique, comme un cadeau. Avec ce nouvel état d’être, ce nouveau regard, tout apparait dans sa beauté et sa perfection. Ça me fait penser au film « La prophétie des Andes » quand ils essaient d’illustrer le nouveau regard qu’on porte sur les choses en montrant des plantes qui brille. Je ne sais pas si l’auteur était inspiré, si c’est le reflet de ce qu’il a vu mais ce que je sais c’est que l’humain a un sens de la beauté très subjectif et limité. 

Voir la beauté en toute chose, c’est la voir en totalité, dans sa globalité, sans y apposer une étiquette, c’est vibrer en harmonie avec ce qui est, voir depuis le cœur et nourrir cet état d’être intérieur de non dualité. 
Voir la lumière en toute chose, c’est déjà prendre conscience que tout est issu de la source donc conscient, intelligent, vibrant, énergétique.   

Je reconnais enfin, sans juger, qu’il était légitime que l’enfant en moi se méfie de tous les humains et que le repli sur soi était nécessaire. 
Ces cinquante années passées ont formé le  cocon, la chrysalide qui cède enfin sous l’effet de l’amour et de la lumière et les ailes du papillon se fortifient dans ces échanges guérisseurs même s’ils sont à distance et dans l’anonymat. 
L’amour et la lumière, n’ont pas de limites ni de frontières et je mesure aussi le fait que ce que j’offre ici a de la valeur. 
Je me reconnais enfin aussi au niveau humain. Et ce qui me le prouve ce sont les dons que je reçois qui viennent en synchronicité et correspondent à chaque fois au lâcher prise, à l’abandon des croyances obsolètes à propos de l’argent. Mais ce sera l’objet d’un autre article parce que le sujet de l’abondance est vaste et il a besoin d’être totalement revisité. 






L’humain a besoin de reliance tant verticalement qu’horizontalement pour s’épanouir et être heureux. Et quand il agit dans ces interactions avec le divin et avec l’humain à partir de son centre, de son cœur sacré, son amour est complet, sa lumière rayonnante. 
Le cercle rayonnant qui se crée et se nourrit continuellement, le rend imperméable aux énergies duelles ou sombres, seulement réceptif aux énergies qui le comblent. 

Déjà, dans l’accueil de ses propres ombres, on prend conscience que c’est aussi de la lumière, que tout en soi est amour et se complète. 
Pour cette raison il n’y a plus d’étiquettes et on découvre un monde nouveau, harmonieux et généreux, où règne l’abondance en permanence. 
La notion de manque se dissout en ce constat et c’est de cette façon que le besoin de se remplir de choses extérieures, de produits, d’objets, se transforme en goût d’aller vers le divin et l’humain. 
C’est le manque de reliance, autant avec le divin qu'avec l'humain, qui crée la sensation de manque. Là encore vu l’ampleur du sujet, ça fera l’objet d’un autre article pour ne pas dire d’un dossier ! 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr