Ce
matin bien que je n’aie pas allumé le feu alors qu’il pleut dehors, ce qui a
tendance à refroidir l’appart, et même si je n’ai pas encore penser à prendre
un bout de médicament, je pleure de joie.
Mon enfant intérieur exprime sa joie
de retrouver le goût d’aller vers les autres. L’adolescente que j’étais est
aussi aux anges parce que c’est ce qui me portait à l’époque et constituait
l’élément essentiel dans mon choix d’orientation professionnelle même si je
suis partie de l’école à seize ans.
Je voulais voyager, rencontrer des gens,
faire un métier qui me donne l’opportunité de parcourir le monde et de pouvoir
communiquer avec tous. Le cursus scolaire ne proposait rien d’autre qu’une
école qui préparait au bts de tourisme mais comme ma mère élevait seule ses
trois enfants, avec un petit salaire de fonctionnaire et un crédit à rembourser pour la
maison, même avec une bourse, ça n’était pas envisageable.
J’ai
donc pris les choses en main, suivi mon intuition, mon instinct et suis partie
du foyer à la même époque. Mes parents ont accepté de m’émanciper à seize ans
et j’étais enfin libre !
Libre de vivre ma vie selon mes propres valeurs,
de suivre les élans du cœur, d'aimer qui je voulais, comme je le voulais et même si très vite
j’ai été attirée par toutes les drogues et les gens qui en consommaient
puisqu’on se ressemblait beaucoup, je ne regrette absolument aucun de mes
choix.
Parfois, j’ai voulu quitter ce monde mais comme ça ne marchait pas,
comme je restais en vie, j’ai fini par lâcher peu à peu cette idée, mon passé,
en m’éloignant de mon lieu de naissance et en m’affirmant toujours plus dans
mes choix.
Je
suis entrée corps et âme dans l’école de la vie, j’ai appris à fabriquer des
objets en cuir, sacs, ceintures, chaussures même, selles, harnais, holsters…j’ai
vendu mes fabrications sur les marchés de Toulouse, appris à jouer de
l’accordéon diatonique et oser aller jouer dans la rue alors que je ne
connaissais que quelques morceaux.
Je ne connais toujours pas le solfège mais
ça ne m’a pas empêché de constituer un répertoire qui m’a permis de vivre
correctement en cumulant mes gains à ceux de prestations sociales qui me
semblaient être un droit légitime puisque mes problèmes venaient de la relation
aux humains, de la société qui n’offrait pas d’autres choix.
J’ai
cherché dès mon adolescence, le bien-être, la joie, le plaisir, et la liberté
m’a toujours guidée. Très jeune, dès l’enfance, j’ai compris que le cycle de la
vengeance était sans fin et n’apporterait que souffrance alors j’ai appris à
respecter l’autre malgré mes blessures profondes dans la relation avec mes
contemporains.
Je
n’ai jamais perdu la foi en l’amour, en la capacité de l’homme à exprimer le
meilleur de lui-même et la drogue me permettait de focaliser plutôt sur cet
aspect de l’humain que sur son côté prédateur et pervers. J’ai fait en sorte
d’aller vers les gens qui sortaient du troupeau, ceux qui étaient hypersensibles
au point de devoir se blinder avec des produits, enfin ça s’est fait naturellement,
par affinités, par résonance.
Petit
à petit, j’ai senti que je ne pourrais pas m’épanouir avec ceux qui souffraient
tant que je ne trouvais pas de solutions pour sortir de mes propres
souffrances.
La
foi au Christ est venue à un moment où je
vivais repliée dans ma bulle et ça m’a permis d’aller à nouveau vers les autres
mais cette fois-ci nous partagions l’espoir, l’amour divin et le goût de
l’échange.
C’est comme si ma vie s’illuminait de l’intérieur et rayonnait sur
le monde me montrant son aspect positif. J’ai vécu ce que beaucoup appellent
des expériences mystiques mais ce cadre fermé de l’église exigeait trop de
concessions au niveau de la personnalité alors au bout de dix ans, je m’en suis
écartée doucement.
Les séparations que j’ai vécues, tant au niveau de ce groupe
qu’au niveau des relations de couple, se sont toujours passées en douceur et
sans regrets puisque c’est toujours moi qui choisissais de reprendre ma
liberté.
Ce
besoin irrésistible d’être libre m’a toujours guidée et soutenue et quand je
suis tombée sur les rayons sacrés, en 2004, je me suis entièrement retrouvée dans
ces enseignements. Un chantier colossal a été mis en place et j’ai commencé par
lâcher des croyances mentales, celles de la société que j’avais toujours refusé
d’admettre et qui me marginalisaient inévitablement.
Dans les messages des
guides, j’ai trouvé ce que mon cœur savait depuis toujours et que j’appliquais
à ma façon mais ce style de vie me grignotait à petit feu tout en
m’isolant des autres, chaque jour un peu plus.
Malgré tout, cette période de
l’adolescence à l’âge adulte m’a permise de me sentir bien dans la solitude et
la rencontre avec les guides me confirmait que je n’étais pas seule malgré
les apparences.
Depuis toujours je parlais avec moi-même et ce dialogue interne me
faisait sentir complète, entière.
En découvrant les êtres de l’invisible, je pouvais
dialoguer avec les mondes subtils et de nouvelles voix en moi s’exprimaient de
plus en plus.
Celles des personnages positifs, lumineux et pleins d’espoir,
prenaient le dessus sur celles qui voyaient les choses d’une façon négative.
Du
coup, peu à peu, je suis entrée en conflit avec moi-même, essayant de nier les
voix négatives et de nourrir exclusivement la lumière.
Cette division
intérieure a créé beaucoup de frustrations, de souffrances et ma vie était en
conséquence plutôt difficile.
Je revivais systématiquement les mêmes schémas
douloureux que la victime intérieure attirait tout naturellement puisque je la
nourrissais copieusement par des critiques, du jugement, un refus total de voir
mes blessures pensant qu’en les niant, elles disparaitraient.
Je me disais qu’à
l’âge adulte, je n’avais pas de raisons de porter encore les mêmes peurs, les
mêmes douleurs, à vivre les même scenarii dramatiques puisque le temps, la distance
puis la raison, m’éloignaient de cette enfance difficile.
Mais, malgré les 800km,
les trente années, les belles expériences de vie qui me séparaient du drame de
mon enfance et la vision, le raisonnement logique de l’adulte, je n’étais pas
heureuse.
Puis
j’ai dévoré les messages des êtres de lumière et j’ai fini par prendre conscience
que si je voulais tourner une page définitive sur mon passé, je devais le
regarder en face, oser contacter l’enfant en moi, celui qui souffrait tellement
que ma vie était parfois un enfer.
J’étais secouée de bas en haut et de haut en
bas, entre les moments de grande joie et ceux d’une profonde tristesse, entre
des moments de paix et d’autres de conflit intense.
Je résistais encore à l’appel de
l’enfant et tout autant aux circonstances de la vie qui me servaient
régulièrement les mêmes situations récurrentes.
Quand j’ai compris que c’est en
réalisant l’unité intérieure, en cessant de lutter contre mes ombres, que je
trouverais ce que j’avais toujours cherché; la paix, la joie, l’harmonie, la vraie liberté, ma
vie a commencé à changer.
Plus
j’affrontais mes peurs et plus ma vie devenait agréable. J'ai commencé à parler
aux aspects souffrants intérieurs en sollicitant la source pour me guider,
m’éclairer.
J’ai
appris à faire confiance à mon cœur à l’amour lumière intérieurs et maintenant
que la paix s’est installée en moi, je retrouve la puissance de l’unité, la
joie de vivre dans cette réunification de tout ce que je suis.
Le
mental et l’intuition associés, l’humain et le divin réconciliés, le cœur et
l’ego réunis, le masculin et le féminin partenaires, l’enfant que je suis et
que j’ai toujours été, grandit en sagesse, en capacité d’aimer, de s’ouvrir à
l’amour et d’aller vers les autres sans peurs et sans reproches.
Libérer
les croyances passées, bien souvent inconscientes, est un parcours qui peut
sembler laborieux mais il permet de gagner en confiance, en puissance et en
capacité de se laisse porter par la vie.
Maintenant, elle m’apparait comme une
chance, un cadeau de la source, une occasion de découvrir, de s’épanouir, de
s’émerveiller et de se réjouir.
Tout
au long de l’année passée, j’ai résilié les contrats avec les acteurs de ma
vie, ceux qui m’ont aidée à savoir et à être qui je suis en totalité. Le pardon
ou l’abandon du jugement arbitraire m’ont ouvert le cœur et la conscience et je
découvre un univers magnifique dans lequel j’ai ma juste place.
Je peux enfin
rendre ce que j’ai reçu, contribuer au bien-être de mes contemporains,
simplement en venant en mon cœur, en pacifiant ce que je suis et en
transmettant l’énergie et des clefs de guérison à travers ce témoignage. La vie me donne l'occasion de renaitre et de réaliser mes rêves d'enfant même si c'est dans le monde virtuel. Mon témoignage peut-être lu dans le monde entier et c'est comme si je voyageais et communiquais avec ces étrangers au niveau humain mais si proches dans le cœur.
J’ai toujours su que c’était
mon objectif, que je pourrais à mon tour apporter un soutien, une guidance, un
accompagnement à ceux qui veulent emprunter le chemin qui mène au cœur, au
divin intérieur, à la paix et à la réalisation de l’être pacifié, intègre,
authentique, libre et souverain.
Je
ne force rien, je suis l’inspiration, la voix de l’intuition et les
synchronicités qui me montrent la voie, qui me portent sont le signe de la
présence bienveillante de mon être.
Ce qui reste à intégrer, c’est la puissance
de ma propre lumière, les dernières résistances et illusions à propos de l’être
multidimensionnel que je suis.
Comprendre
avec justesse la loi de cocréation qui en fait est plutôt la loi de résonance,
de l’amour et de la confiance totale en l’être divin qui créé tout mon parcours
selon le plan initial.
Reconnaitre que je peux vivre depuis le cœur en lâchant
prise, en étant attentive aux signes et laisser la vie me porter. La volonté de
l’ego est maintenant calée sur celle de la source et en maintenant la
vibration amour lumière à l’intérieur, en acceptant de me soumettre à
l’intelligence supérieur de l’être, du cœur, je reconnais que tout est, et a
toujours été parfait. Qu’il fallait que je vive tout ce que j’ai vécu pour être
aujourd’hui en alignement avec la loi d’amour qui régit l’univers.
Maintenant,
une "épreuve" est un enseignement à intégrer, une guidance de l’être, la preuve
incontestable de l’amour de la source, de son désir de me voir heureuse et
libre, de la présence du divin, de mes guides.
Chaque situation est une
occasion d’intégrer l’amour et la lumière, de rester sur le chemin qui mène à
la réalisation, la complétude et la souveraineté.
Accepter
de lâcher toute croyance et se laisser guider par la foi, l’amour, en sachant
que je n’aurais jamais fini de connaitre, de découvrir, de comprendre et de
grandir.
Avancer
dans la confiance totale en la source, la vie, et la guidance de l’être.
J’avais
vu un visage un matin au réveil qui était gigantesque et se montrait derrière
les nuages. L’image a été brève mais ce visage était le mien, serein et
bienveillant. Ça s’est passé quand j’avais à peine trente ans et j’y ai vu qui
je suis aujourd’hui.
Sur
le moment, je n’ai pas compris parce que je commençais à peine à croire en dieu
mais je ne m’y suis pas attachée et n’ai pas été effrayée parce que la
sensation de joie et de sérénité ont suffit à ranger dans ma mémoire cette
expérience qui a nourrit l’espoir d’un accomplissement, d'un avenir meilleur.
Cette
année, je me surprends à aller vers les autres sans aucune crainte malgré
quelques doutes qui sont l’expression du manque d’amour et de reconnaissance de
la personnalité humaine que je suis.
Mais je sais aussi que c’est en retrouvant
la confiance vis-à-vis de mes contemporains, en étant dans l’échange, depuis le
cœur, que la guérison sera définitive.
Je
vis maintenant ce que j’ai toujours rêvé de vivre quand j’étais ado ;
d’amour pur dans la liberté d’être.
Je
ne sais pas de quoi demain sera fait mais ce dont je suis sûre c’est qu’il sera
encore plus beau et réjouissant qu’aujourd’hui.
Quant
à la dépendance aux cachets, elle est un moyen maintenant d’intégrer la
patience, la tendresse, le féminin et la puissance du masculin sacré. Par
l’alchimisation des pensées émotions de l’enfant intérieur, la créativité, la
cocréation délibérée, qui encore une fois consiste à lâcher prise et se laisser
guider de l’intérieur par l’être divin, la source en soi, sont maintenant une
réalité dont je prends conscience chaque jour un peu plus.
Reconnaitre
qu’en maintenant la vibration sur la fréquence de la source, les corps sont
alignés sur mon plus beau potentiel, mon bien-être et ma réalisation est une
joie permanente qui relativise la notion de libre arbitre.
Tout
ce que je pressentais à propos de la loi d’attraction et du libre arbitre, je
l’ai trouvé confirmé en écoutant cette métaclef de Matanael. Les craintes que
ça suscitait on été absorbée dans le fait que lorsqu’on a une totale confiance
au divin intérieur, se laisser guider, libère de toute forme de pression
puisqu’il y juste à être et se laisser porter.
Ça demande simplement de libérer
les peurs; peur de ne pas être libre, peur de l’échec, peur de la mort, peur
d’être manipulé et en le faisant on intègre cette totale confiance en la
source, en soi et en la vie. Tout est juste et parfait, à chaque instant, tout
est guidé par la source, comme il le dit et le répète dans cette vidéo.
MétaClé 04 "Signes & SaintChronicités"
Enseignements des Guides Spirituels / Anges
Le site de Jérôme Matanael le site http://www.guidancelumiere.com
J’aime
quand un message me confirme l’intuition et vient ainsi libérer l’ego de
ses doutes. Quand il fait confiance au cœur, à la source, il se met au service
de l’ensemble et dans l’amour sans conditions de tous les aspects de soi, le
sentiment de puissance s’équilibre dans la tendresse.
La peur de cette immense
puissance d’amour et de lumière en soi, s’efface peu à peu. J’aime sa façon de
comprendre le terme de « libre arbitre » : « liberté d’arbitrer »,
effectivement, on est libre de croire et
de considérer les choses selon notre point de vue. Libre de voir les choses de
façon négative, libre de juger et de se sentir mal à l’intérieur ou libre d’aimer,
d’accepter ce qui est puis voir avec les yeux du cœur.
Libre de souffrir ou de lâcher
prise et ainsi de se rendre la vie belle.
Libre de résister et de se couper de
l’amour lumière intérieure, libre de s’ouvrir ou de se fermer, libre de rester
une victime en nourrissant la souffrance, le passé ou libre de pardonner et de
vivre au présent…
C’est
marrant de voir qui me guide en ce moment, au niveau humain, deux hommes plus
jeunes que moi et deux femmes qui semblent l’être aussi. Je reconnais en eux
des frères et sœurs qui me permettent de lâcher les derniers vestiges de
mon lointain passé.
Ils sont ceux qui reflètent les aspects lumineux
intérieurs, qui m’aident à me
réconcilier en profondeur, avec mes contemporains et le fait qu’il y ait deux hommes et deux
femmes, reflète l’unité intérieure, l’union du masculin et du féminin. Le
nombre de quatre guides humains en ce moment, est aussi un moyen éclairé
d’éviter le transfert ou l’interdépendance, l’attachement égotique.
Puis comme
je ne substitue pas ma guidance à la leur mais l’utilise pour structurer ma
pensée ou fortifier ma foi par les vibrations qu’ils émettent et viennent amplifier
la confiance en ma propre reliance, il n’y a pas de risque de transfert ou de
dépendance.
Et donc d’être un poids pour l’autre tout en se rejetant soi-même.
Le
fait qu’ils soient plus jeunes que moi est aussi le reflet de la jeunesse qui
revient par l’accueil de l’enfant et de l’ado intérieurs.
Je vois aussi en cela
que chacun peut apporter quelque chose à l’autre et ne suis pas dans l’envie
puisque malgré le fait qu’ils soient réceptifs aux êtres de lumière, chacun apprend selon les expériences et les prises de conscience qu'elles suscitent.
Je ne remets pas en question leur
profondeur ou leur acuité mais le parcours terrestre est jalonné d’expériences
qui forgent la personnalité en accord avec les aspects divins, dans des cycles
précis, des expériences particulières où chacun d’eux permet d’intégrer les lois universelles, les valeurs, de
façon partielle jusqu'à pouvoir embrasser la totalité de l'être. Disons plutôt que puisque je reconnais peu à peu ma valeur personnelle, je ne suis plus dans la comparaison et l'impression que d'autres sont meilleurs que moi.
Pour que quelque chose soit intégré en totalité, il faut que
chaque corps l’ait validé et ça demande l’expérience entière d’une vie ou de
plusieurs si on se situe au niveau de l’âme. Même ceux qui naissent avec la
conscience de ce qu’ils sont en vérité ont des choses à apprendre, ils devront
apprendre à dompter la matière, à manifester leur être en totalité jusque dans
leur quotidien, à aimer autant le corps physique que l’esprit, à ne pas hiérarchiser mentalement...
En
ce sens chacun peut apporter quelque chose à l’autre et il n’y a pas de plus
avancés ou de comparaison à faire puisque chacun apporte un point de vue subjectif en accord avec ce qu'il est en totalité. C'est cette différence d'expression, de manifestation des énergies universelles, de la conscience universelle, qui enrichit l'ensemble.
C’est une question d’ouverture de cœur
et de conscience, d’intégration de la source qui est restituée de façon plus ou moins harmonieuse dans la matière, l'incarnation.
Je
sais que le vécu, le modèle paternel et le comportement de mon père ont
gravement perverti la relation au père, à la source, au pouvoir, qui se traduit
par la domination dans ce monde et tant que je ne restaure pas la confiance en
la source intérieure, au masculin et au féminin puisque là encore, les carences
ont été énormes dans ma relation aux femmes, l’équilibre intérieur sera
précaire. Et c’est justement en prenant confiance vis-à-vis d’autres humains et
surtout en la guidance intérieure, l’écoute et l’offrande à la source, que tout
se réharmonise intérieurement.
Tant
que je pensais être manipulée par le divin, la vie et les autres, je ne pouvais
pas accepter le fait de disposer d’un libre arbitre très relatif. Mon
acharnement à vouloir contrôler les choses m’empêchait de constater la reliance
permanente au divin intérieure. Mais en accueillant chaque pensée émotion
relative au passé, la sensation d’être manipulée s’estompe puisque le ressenti
de paix, de joie, révèle la présence divine et surtout sa bienveillance.
En
fait cette sensation d’être manipulée est liée à l’enfance et aux croyances
mais elle reflète ce que je vis en dedans quand je tente de contrôler ce qui se
manifeste en moi.
Plus je suis transparente, dans l’acceptation de ce que je
suis en totalité, le lâcher prise, et plus je ressens l’unité, la reliance avec
la source qui défait l’illusion de la séparation à mesure que je lui offre tout
ce qui appartient au passé.
En ce sens le pardon à soi et aux autres est
indispensable parce que tant qu’on nourrit de la rancœur on s’accroche à ce
passé. Et pour la même raison, plus on cultive l’amour en soi, en aimant tout ce
que nous sommes et plus on est dans le présent, détaché du passé.
On finit par accueillir le
présent qui est perçu, vécu comme son nom l’indique, comme un cadeau. Avec ce
nouvel état d’être, ce nouveau regard, tout apparait dans sa beauté et sa
perfection. Ça me fait penser au film « La prophétie des Andes »
quand ils essaient d’illustrer le nouveau regard qu’on porte sur les choses en
montrant des plantes qui brille. Je ne sais pas si l’auteur était inspiré, si c’est
le reflet de ce qu’il a vu mais ce que je sais c’est que l’humain a un sens de
la beauté très subjectif et limité.
Voir la beauté en toute chose, c’est la voir
en totalité, dans sa globalité, sans y apposer une étiquette, c’est vibrer en
harmonie avec ce qui est, voir depuis le cœur et nourrir cet état d’être
intérieur de non dualité.
Voir la lumière en toute chose, c’est déjà prendre conscience que
tout est issu de la source donc conscient, intelligent, vibrant, énergétique.
Je
reconnais enfin, sans juger, qu’il était légitime que l’enfant en moi se méfie
de tous les humains et que le repli sur soi était nécessaire.
Ces cinquante
années passées ont formé le cocon, la
chrysalide qui cède enfin sous l’effet de l’amour et de la lumière et les ailes
du papillon se fortifient dans ces échanges guérisseurs même s’ils sont à
distance et dans l’anonymat.
L’amour et la lumière, n’ont pas de limites ni de
frontières et je mesure aussi le fait que ce que j’offre ici a de la valeur.
Je
me reconnais enfin aussi au niveau humain. Et ce qui me le prouve ce sont
les dons que je reçois qui viennent en synchronicité et correspondent à chaque
fois au lâcher prise, à l’abandon des croyances obsolètes à propos de l’argent.
Mais ce sera l’objet d’un autre article parce que le sujet de l’abondance est
vaste et il a besoin d’être totalement revisité.
L’humain a besoin de reliance
tant verticalement qu’horizontalement pour s’épanouir et être heureux. Et quand
il agit dans ces interactions avec le divin et avec l’humain à partir de son
centre, de son cœur sacré, son amour est complet, sa lumière rayonnante.
Le
cercle rayonnant qui se crée et se nourrit continuellement, le rend imperméable
aux énergies duelles ou sombres, seulement réceptif aux énergies qui le
comblent.
Déjà, dans l’accueil de ses propres ombres, on prend conscience que
c’est aussi de la lumière, que tout en soi est amour et se complète.
Pour cette
raison il n’y a plus d’étiquettes et on découvre un monde nouveau, harmonieux
et généreux, où règne l’abondance en permanence.
La notion de manque se dissout
en ce constat et c’est de cette façon que le besoin de se remplir de choses
extérieures, de produits, d’objets, se transforme en goût d’aller vers le divin
et l’humain.
C’est le manque de reliance, autant avec le divin qu'avec l'humain, qui crée la sensation de manque. Là
encore vu l’ampleur du sujet, ça fera l’objet d’un autre article pour ne pas
dire d’un dossier !
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr