Ce
matin, c’est une douleur aigüe au rein droit qui m’a obligée à sortir du lit.
Seule la position assise soulage ce tiraillement qui semble marquer un déséquilibre
interne et une vision faussée des choses.
L’hyper
enthousiasme enfantin à écouter les vibraconférences de Jérôme Matanaël et l’idée
de lâcher la notion de besoin semblent motivés en sous-sol par la peur de ne
pas être à la hauteur, une façon de chercher un soutien extérieur pour pallier
certaines carences.
Bien que mon raisonnement puisse sembler capilotracté ou pour
faire plus simple, « tiré par les cheveux », c’est ce que je ressens
intérieurement.
Enfin
ce sont les idées qui me sont venues en essayant de comprendre honnêtement, le
sens de cette douleur qui me titillait déjà depuis hier et peut-être même avant-hier
mais comme c’était en sourdine, je n’y ai pas prêté attention.
Déjà,
les douleurs aux talons qui marquent la peur de ne pas être à la hauteur et le
sentiment de manquer de soutien, selon Lise Bourbeau me semblent correspondre à
la situation.
Depuis toujours et avec beaucoup plus de certitude ces trois
dernières années, je sais que ma raison d’être ici et maintenant, c’est de
transmettre des clefs de libération ; de vivre, d’expérimenter l’auto-guérison,
le chemin de l’éveil à sa nature véritable et multidimensionnelle afin d’en
témoigner et d’apporter ma contribution en le partageant.
Sur
ce parcours, la constante recherche d’équilibre est nécessaire et les outils de
connaissances sont l’effet miroir, ce que me renvoie la vie, les rencontres,
les situations afin que je reconnaisse ce qui en moi est soumis aux croyances
erronées et à travers cela que je retrouve la reliance au divin intérieur.
Ce n’est
pas une mince affaire et tout est fait pour cultiver l’amour en soi, laisser
émerger la source divine intérieure afin qu’elle unifie les aspects multiples de
l’être.
Disons plutôt afin que l’harmonie interne soit perçue et que la volonté
de l’ego soit absorbée ou qu’elle se calque sur celle de l’âme et de la
conscience.
C’est
un chemin qui se parcours à tâtons,
quasiment à l’aveuglette puisqu’il s’agit de se laisser guider par le cœur, par
l’intuition, l’intelligence divine.
Ce qui veut dire aussi que les apparentes « erreurs
ou déviations de parcours » ce qu’on appelle communément, maladies,
symptômes, traumatismes, chocs, échecs, participent activement au retour en
cette unité intérieure.
C’est
donc en solitaire qu’on trace sa route, enfin en association avec les
dimensions invisibles, subtiles de l’être puisque le « but » c’est d’incarner
la vibration, les énergies, attributs de la source: l’unité, l’harmonie de l’amour et de la lumière.
Ces
énergies ou vibrations qui sont celles de notre essence primordiale, se révèlent
et se cultivent permettant d’être souverain, complet, entier et unifié au tout
en conscience.
Il s’agit de prendre conscience de qui on est et de ce qui a
toujours été, la source qui s’exprime au travers de sa création dans un
mouvement perpétuel d’expansion et de contraction, exponentiels.
C’est
difficilement concevable pour le mental humain mais comme nous sommes aussi
divins, dotés d’un cœur et que celui-ci donne accès ou possède une intelligence
plus ample en unissant la raison et l’intuition, on devient de plus en plus
conscient et aimant, capable d’aimer d’un amour inconditionnel.
Mais ce qui n‘est
pas facile à appliquer, c’est qu’il nous faut cultiver cet amour divin à l’intérieur,
entre tous les aspects de soi.
On apprend donc à s’aimer véritablement, à
cultiver la connexion en conscience avec l’âme, le soi, afin que la vibration de
la source s’installe dans la matière.
Selon ma compréhension et mon ressenti,
cette vibration est avant tout harmonie, amour inconditionnel, liberté d’être
et de mouvement.
L’harmonie implique que tout soit complémentaire et pour que
la vibration d’amour inconditionnel soit ressentie, il faut abandonner le mode
de fonctionnement de l’ego, ses stratégie basées sur la survie au profit de l’amour
inconditionnel.
Il
s’agit donc de développer cette vibration en soi, de la laisser œuvrer,
nettoyer, ajuster tout ce qui n’est pas amour pur, en amenant au cœur ce qui a été qualifié d’ombre, de négatif. Tout ce que nous avons refoulé dans l’inconscient
afin de correspondre au modèle définit par le collectif humain, la conscience
de groupe soumise à la densité, à l’illusion de la séparation.
On
parle de manipulations de l’adn, de dominance, de prédation à l’échelle
galactique mais je ne m’y intéresse pas estimant que ce qui compte, et ce qui
est réel, c’est le présent et comment je le vis.
Il
semble que ma compréhension du message de la douleur au rein soit la bonne
puisqu’elle a complètement disparu. Et sans prendre de médicament.
Le déséquilibre aurait pu être perçu dans
la façon enfantine, excessive de vouloir écouter les vibras.
J’ai senti au fil
de la journée que je perdais mon énergie, que mon taux vibratoire avait baissé
et même si j’ai trouvé un soutien dans l’écoute des conférences, il y avait quelque
chose d’injuste.
Même si le mental a été rassuré de trouver des similitudes
dans la façon de concevoir les choses, ce qui a été injuste, c’est de négliger
mes besoins physiques. De nourrir le mental plutôt que d’agir, de manifester l’amour
pour tout ce que je suis.
L’excès révèle toujours un déséquilibre, une fuite,
une stratégie d’évitement, une suridentification à un des aspects de l’être.
Le
pouvoir ou la puissance de chacun, celle qui permet d’être relié en conscience
à sa nature véritable, et de manifester l’amour, s’exerce en soi et dans la
matière, dans l’attention et les soins qu’on apporte à notre corps physique sur
tous les plans, de façon équilibrée, harmonieuse.
Ça consiste donc à être dans le cœur, à délaisser les jugements, ça c’est pour l’aspect
interne, énergétique, les pensées émotions, et ça permet d’être à l’écoute de son
intuition afin de suivre l’élan du moment pour agir dans la matière. Pour
savoir comment se nourrir, comment utiliser son temps de façon créative,
comment prendre soin de soi, à chaque instant.
C’est
de cette façon qu’on prend confiance en sa propre guidance, qu’on sait comment
être aligné au divin intérieur et que la vie devient fluide et facile dans
cette capacité d’écoute, de réceptivité et d’action juste.
Ceci
dit, je ne vais pas me flageller pour avoir abandonné mon pouvoir puisque c’est
de cette façon que je peux prendre conscience de ce qui en moi est excessif, de
ce qui nait de la peur et de l’esprit de division ou de l’éparpillement.
Le
rendez vous avec la conseillère pro qui suit mon cheminement et fait le bilan
quant à mon engagement relatif au contrat de soutien du RSA, a suscité encore
des peurs, et comme le refus de ma candidature m’a ramenée sur le chemin que mon
âme me pousse à emprunter concernant le projet de proposer une aide, a généré
beaucoup de pression. Même si j’ai accueillie la peur et constaté que je me
collais encore la pression, j’ai espéré accélérer le processus de guérison en
écoutant les vibraconférences qui agissent aussi au niveau vibratoire.
Il
est essentiel de suivre son propre rythme interne, de ne pas vouloir aller plus
vite que la musique et si on se tourne vers l’extérieur à partir d’une peur, d’un
besoin, on créé plus de confusion qu’autre chose.
Chacun
a ses propres outils de révélations, de connaissance et d’action qui viennent
de sa propre guidance interne et même si c’est bénéfique de s’ouvrir aux
autres, il est important de le faire dans l’élan du cœur.
Même si tout est
expérience et permet d’apprendre, on se complique la vie et on créé des failles
internes en agissant par peur ou par besoin.
Le
truc c’est d’apprendre à canaliser ses énergies, à vivre dans l’harmonie
interne, à se faire confiance, à faire confiance à la source en soi afin d’être
autonome.
Cette
expérience est tout de même bénéfique puisqu’elle m’a amenée à prendre
conscience de la façon dont je perds mon pouvoir qui je le répète se situe dans
la capacité de s’aimer entièrement.
C’est de cette façon qu’on nourrit l’amour
en soi, qu’on créé un rayonnement d’amour qui préserve de toute intrusion, en
réparant les failles crées par les blessures de rejet, d’abandon, de trahison,
d’injustice et d’humiliation.
Pour
guérir de la blessure de rejet, il faut s’accueillir, s’accepter entièrement,
accepter les aspects internes qu’on pense être fragiles comme l’hypersensibilité.
Quand on a souffert de rejet, on perpétue l’injustice en soi, en rejetant l’enfant
intérieur, les aspects jugés comme inappropriés, ce qu’on appelle les ombres ou
faiblesses.
Nous considérons ces aspects internes comme inadéquats parce qu’ils
ne correspondent pas à l’image idéale prédéfinie par l’ego.
Cet idéal s’appuie
sur la reconnaissance extérieure.
L’ego a perçu ce qui attirait l’attention
positive des autres, ce qui lui permettait d’être valorisé ou d’attirer la
compassion et comme il fonctionne dans la séduction, il va naturellement
exercer un contrôle et cacher les aspects de l’être qui ne plaisent pas aux
autres.
L’ego
qui pense être isolé du reste du monde et qui a besoin d’être reconnu par l’extérieur
pour se sentir aimé, valable, accepté par ses contemporains et par « dieu »
a élaboré des stratégies de contrôle qui amplifient le mal-être et ne nourrissent
pas les besoins véritables de l’être.
La
seule reconnaissance qui soit nourrissante et réelle, c’est celle de la source
intérieure, la connaissance de ce que nous sommes en vérité.
Le besoin de l’enfant
intérieur c’est de se sentir aimé, soutenu par la source en soi.
C’est le seul
amour qui puisse l’élever, lui donner la force de grandir, de guérir les
blessures, de sortir des conditionnements.
Même
si l’ego reconnait le divin intérieur et se laisse guider par le cœur, il garde
ses réflexes instinctifs, primitifs.
Tout le travail consiste à unifier l’ego
au cœur, à venir au centre afin que l’amour lumière puisse œuvrer.
L’attention
consciente aux mécanismes internes va permettre de repérer les stratégies et de
ne plus se laisser embarquer par les pensées émotions qui les nourrissent.
Ce qui permet d’activer l’amour lumière en soi, c’est l’abandon du jugement, de
l’auto-critique, de la peur et de la culpabilité. Et les actions concrètes, les
attentions portées aux besoins du corps physique parce que même si
effectivement, le besoin primordial et vital, c’est de cultiver l’amour à l’intérieur
de soi, c’est jusqu’au bout des ongles, dans les gestes du quotidien que ça s’applique.
Cette
façon de considérer les choses, de se dire que les besoins de nourriture sont secondaires, même si c'est vrai, ça voilait le désir de se décharger de cette
responsabilité que j’avais du mal à assumer tant la charge me semblait
immense.
C’était le cas simplement parce que je continuais de me traiter comme les
autres l’avaient fait, et surtout parce que toutes les énergies, pensées
émotions refoulées pendant les dix première années de ma vie rendaient mon
corps physique très inconfortable.
Ce qui me faisait croire que mon
hypersensibilité, ma capacité à ressentir les émotions était le problème.
En fait,
le problème c’est plutôt que ces émotions étaient trop refoulées donc trop intenses.
Même
si aujourd’hui, elles ne sont plus si violentes, la peur de les affronter
demeure mais elle diminue à mesure que je me donne le temps de les accueillir,
à Mon rythme, selon le ressenti, au jour le jour et pas selon un calendrier
décidé par le mental…
J'aurais
pu savoir aussi que j'étais dans une stratégie d’évitement par le fait
que j'ai lu pas mal de messages canalisés. En général quand on
privilégie le mental c'est qu'une peur est dissimulée...
Le
programme du jour : Prendre Soin du corps physique (et des corps subtils) juste pour sentir et
cultiver l’amour, l’unité intérieure, s’autoriser à vivre dans le confort tant
physique qu’émotionnel et mental, en se laissant guider par la joie…même s’il
faut aller la chercher au fond de soi.
Même
si le but est de devenir autonome, même si l’âme et la conscience ont établi un
plan de contribution au monde, la première mission c’est de cultiver l’amour,
la paix et la joie en soi. Je crois que je vais commencer par aller
me recoucher…
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr