vendredi 22 janvier 2016

« Chacun a ses propres outils de révélations, de connaissance et d’action qui viennent de sa propre guidance interne »






Ce matin, c’est une douleur aigüe au rein droit qui m’a obligée à sortir du lit. Seule la position assise soulage ce tiraillement qui semble marquer un déséquilibre interne et une vision faussée des choses.
L’hyper enthousiasme enfantin à écouter les vibraconférences de Jérôme Matanaël et l’idée de lâcher la notion de besoin semblent motivés en sous-sol par la peur de ne pas être à la hauteur, une façon de chercher un soutien extérieur pour pallier certaines carences. 
Bien que mon raisonnement puisse sembler capilotracté ou pour faire plus simple, « tiré par les cheveux », c’est ce que je ressens intérieurement.

Enfin ce sont les idées qui me sont venues en essayant de comprendre honnêtement, le sens de cette douleur qui me titillait déjà depuis hier et peut-être même avant-hier mais comme c’était en sourdine, je n’y ai pas prêté attention.

Déjà, les douleurs aux talons qui marquent la peur de ne pas être à la hauteur et le sentiment de manquer de soutien, selon Lise Bourbeau me semblent correspondre à la situation. 
Depuis toujours et avec beaucoup plus de certitude ces trois dernières années, je sais que ma raison d’être ici et maintenant, c’est de transmettre des clefs de libération ; de vivre, d’expérimenter l’auto-guérison, le chemin de l’éveil à sa nature véritable et multidimensionnelle afin d’en témoigner et d’apporter ma contribution en le partageant.


Sur ce parcours, la constante recherche d’équilibre est nécessaire et les outils de connaissances sont l’effet miroir, ce que me renvoie la vie, les rencontres, les situations afin que je reconnaisse ce qui en moi est soumis aux croyances erronées et à travers cela que je retrouve la reliance au divin intérieur. 
Ce n’est pas une mince affaire et tout est fait pour cultiver l’amour en soi, laisser émerger la source divine intérieure afin qu’elle unifie les aspects multiples de l’être. 
Disons plutôt afin que l’harmonie interne soit perçue et que la volonté de l’ego soit absorbée ou qu’elle se calque sur celle de l’âme et de la conscience.

C’est un  chemin qui se parcours à tâtons, quasiment à l’aveuglette puisqu’il s’agit de se laisser guider par le cœur, par l’intuition, l’intelligence divine. 
Ce qui veut dire aussi que les apparentes « erreurs ou déviations de parcours » ce qu’on appelle communément, maladies, symptômes, traumatismes, chocs, échecs, participent activement au retour en cette unité intérieure.

C’est donc en solitaire qu’on trace sa route, enfin en association avec les dimensions invisibles, subtiles de l’être puisque le « but » c’est d’incarner la vibration, les énergies, attributs de la source: l’unité, l’harmonie de l’amour et de la lumière.
Ces énergies ou vibrations qui sont celles de notre essence primordiale, se révèlent et se cultivent permettant d’être souverain, complet, entier et unifié au tout en conscience. 

Il s’agit de prendre conscience de qui on est et de ce qui a toujours été, la source qui s’exprime au travers de sa création dans un mouvement perpétuel d’expansion et de contraction, exponentiels.

C’est difficilement concevable pour le mental humain mais comme nous sommes aussi divins, dotés d’un cœur et que celui-ci donne accès ou possède une intelligence plus ample en unissant la raison et l’intuition, on devient de plus en plus conscient et aimant, capable d’aimer d’un amour inconditionnel. 
Mais ce qui n‘est pas facile à appliquer, c’est qu’il nous faut cultiver cet amour divin à l’intérieur, entre tous les aspects de soi. 
On apprend donc à s’aimer véritablement, à cultiver la connexion en conscience avec l’âme, le soi, afin que la vibration de la source s’installe dans la matière. 

Selon ma compréhension et mon ressenti, cette vibration est avant tout harmonie, amour inconditionnel, liberté d’être et de mouvement. 
L’harmonie implique que tout soit complémentaire et pour que la vibration d’amour inconditionnel soit ressentie, il faut abandonner le mode de fonctionnement de l’ego, ses stratégie basées sur la survie au profit de l’amour inconditionnel. 




Il s’agit donc de développer cette vibration en soi, de la laisser œuvrer, nettoyer, ajuster tout ce qui n’est pas amour pur, en amenant au cœur ce qui a été qualifié d’ombre, de  négatif. Tout ce que nous avons refoulé dans l’inconscient afin de correspondre au modèle définit par le collectif humain, la conscience de groupe soumise à la densité, à l’illusion de la séparation.
On parle de manipulations de l’adn, de dominance, de prédation à l’échelle galactique mais je ne m’y intéresse pas estimant que ce qui compte, et ce qui est réel, c’est le présent et comment je le vis.

Il semble que ma compréhension du message de la douleur au rein soit la bonne puisqu’elle a complètement disparu. Et sans prendre de médicament.
Le déséquilibre aurait pu être perçu dans la façon enfantine, excessive de vouloir écouter les vibras. 
J’ai senti au fil de la journée que je perdais mon énergie, que mon taux vibratoire avait baissé et même si j’ai trouvé un soutien dans l’écoute des conférences, il y avait quelque chose d’injuste. 
 
Même si le mental a été rassuré de trouver des similitudes dans la façon de concevoir les choses, ce qui a été injuste, c’est de négliger mes besoins physiques. De nourrir le mental plutôt que d’agir, de manifester l’amour pour tout ce que je suis. 
L’excès révèle toujours un déséquilibre, une fuite, une stratégie d’évitement, une suridentification à un des aspects de l’être.

Le pouvoir ou la puissance de chacun, celle qui permet d’être relié en conscience à sa nature véritable, et de manifester l’amour, s’exerce en soi et dans la matière, dans l’attention et les soins qu’on apporte à notre corps physique sur tous les plans, de façon équilibrée, harmonieuse.

Ça consiste donc à être dans le cœur, à délaisser les jugements, ça c’est pour l’aspect interne, énergétique, les pensées émotions, et ça permet d’être à l’écoute de son intuition afin de suivre l’élan du moment pour agir dans la matière. Pour savoir comment se nourrir, comment utiliser son temps de façon créative, comment prendre soin de soi, à chaque instant. 
 
C’est de cette façon qu’on prend confiance en sa propre guidance, qu’on sait comment être aligné au divin intérieur et que la vie devient fluide et facile dans cette capacité d’écoute, de réceptivité et d’action juste.

Ceci dit, je ne vais pas me flageller pour avoir abandonné mon pouvoir puisque c’est de cette façon que je peux prendre conscience de ce qui en moi est excessif, de ce qui nait de la peur et de l’esprit de division ou de l’éparpillement.

Le rendez vous avec la conseillère pro qui suit mon cheminement et fait le bilan quant à mon engagement relatif au contrat de soutien du RSA, a suscité encore des peurs, et comme le refus de ma candidature m’a ramenée sur le chemin que mon âme me pousse à emprunter concernant le projet de proposer une aide, a généré beaucoup de pression. Même si j’ai accueillie la peur et constaté que je me collais encore la pression, j’ai espéré accélérer le processus de guérison en écoutant les vibraconférences qui agissent aussi au niveau vibratoire.

Il est essentiel de suivre son propre rythme interne, de ne pas vouloir aller plus vite que la musique et si on se tourne vers l’extérieur à partir d’une peur, d’un besoin, on créé plus de confusion qu’autre chose.

Chacun a ses propres outils de révélations, de connaissance et d’action qui viennent de sa propre guidance interne et même si c’est bénéfique de s’ouvrir aux autres, il est important de le faire dans l’élan du cœur
Même si tout est expérience et permet d’apprendre, on se complique la vie et on créé des failles internes en agissant par peur ou par besoin.

Le truc c’est d’apprendre à canaliser ses énergies, à vivre dans l’harmonie interne, à se faire confiance, à faire confiance à la source en soi afin d’être autonome.

Cette expérience est tout de même bénéfique puisqu’elle m’a amenée à prendre conscience de la façon dont je perds mon pouvoir qui je le répète se situe dans la capacité de s’aimer entièrement. 
C’est de cette façon qu’on nourrit l’amour en soi, qu’on créé un rayonnement d’amour qui préserve de toute intrusion, en réparant les failles crées par les blessures de rejet, d’abandon, de trahison, d’injustice et d’humiliation.  

Pour guérir de la blessure de rejet, il faut s’accueillir, s’accepter entièrement, accepter les aspects internes qu’on pense être fragiles comme l’hypersensibilité. 
Quand on a souffert de rejet, on perpétue l’injustice en soi, en rejetant l’enfant intérieur, les aspects jugés comme inappropriés, ce qu’on appelle les ombres ou faiblesses. 
Nous considérons ces aspects internes comme inadéquats parce qu’ils ne correspondent pas à l’image idéale prédéfinie par l’ego. 
Cet idéal s’appuie sur la reconnaissance extérieure. 
L’ego a perçu ce qui attirait l’attention positive des autres, ce qui lui permettait d’être valorisé ou d’attirer la compassion et comme il fonctionne dans la séduction, il va naturellement exercer un contrôle et cacher les aspects de l’être qui ne plaisent pas aux autres.
L’ego qui pense être isolé du reste du monde et qui a besoin d’être reconnu par l’extérieur pour se sentir aimé, valable, accepté par ses contemporains et par « dieu » a élaboré des stratégies de contrôle qui amplifient le mal-être et ne nourrissent pas les besoins véritables de l’être. 




La seule reconnaissance qui soit nourrissante et réelle, c’est celle de la source intérieure, la connaissance de ce que nous sommes en vérité
Le besoin de l’enfant intérieur c’est de se sentir aimé, soutenu par la source en soi. 
C’est le seul amour qui puisse l’élever, lui donner la force de grandir, de guérir les blessures, de sortir des conditionnements.

Même si l’ego reconnait le divin intérieur et se laisse guider par le cœur, il garde ses réflexes instinctifs, primitifs. 
Tout le travail consiste à unifier l’ego au cœur, à venir au centre afin que l’amour lumière puisse œuvrer. 
L’attention consciente aux mécanismes internes va permettre de repérer les stratégies et de ne plus se laisser embarquer par les pensées émotions qui les nourrissent.
Ce qui permet d’activer l’amour lumière en soi, c’est l’abandon du jugement, de l’auto-critique, de la peur et de la culpabilité. Et les actions concrètes, les attentions portées aux besoins du corps physique parce que même si effectivement, le besoin primordial et vital, c’est de cultiver l’amour à l’intérieur de soi, c’est jusqu’au bout des ongles, dans les gestes du quotidien que ça s’applique.

Cette façon de considérer les choses, de se dire que les besoins de nourriture sont secondaires, même si c'est vrai, ça voilait le désir de se décharger de cette responsabilité que j’avais du mal à assumer tant la charge me semblait immense. 
C’était le cas simplement parce que je continuais de me traiter comme les autres l’avaient fait, et surtout parce que toutes les énergies, pensées émotions refoulées pendant les dix première années de ma vie rendaient mon corps physique très inconfortable. 
Ce qui me faisait croire que mon hypersensibilité, ma capacité à ressentir les émotions était le problème. 
En fait, le problème c’est plutôt que ces émotions étaient trop refoulées donc trop intenses.

Même si aujourd’hui, elles ne sont plus si violentes, la peur de les affronter demeure mais elle diminue à mesure que je me donne le temps de les accueillir, à Mon rythme, selon le ressenti, au jour le jour et pas selon un calendrier décidé par le mental…
J'aurais pu savoir aussi que j'étais dans une stratégie d’évitement par le fait que j'ai lu pas mal de messages canalisés. En général quand on privilégie le mental c'est qu'une peur est dissimulée... 

Le programme du jour : Prendre Soin du corps physique (et des corps subtils) juste pour sentir et cultiver l’amour, l’unité intérieure, s’autoriser à vivre dans le confort tant physique qu’émotionnel et mental, en se laissant guider par la joie…même s’il faut aller la chercher au fond de soi.
Même si le but est de devenir autonome, même si l’âme et la conscience ont établi un plan de contribution au monde, la première mission c’est de cultiver l’amour, la paix et la joie en soi. Je crois que je vais commencer par aller me recoucher…
  
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr