jeudi 21 janvier 2016

« Besoins ? » & « Lumière sur l’abondance » et « baptême de l’ére » par Jérôme Matanaël et Sylvie





Il y a un temps pour tout, un temps pour aller à l’intérieur, un temps pour s’exprimer, s’extérioriser et généralement, quand on apprend à écouter et à suivre son cœur, au-delà des croyances et conditionnements, on entre dans une logique, une compréhension de soi et du monde qui devient très intime et surtout complètement neutre. 

Je n’ai pas eu envie ou plutôt je n’ai pas été poussée à écrire hier parce que j’étais bien trop occupée à porter mon attention sur l’univers intérieur et ses réactions aux stimuli extérieurs, puis en soirée, totalement absorbée par les vibraconférences de Jérôme Matanaël et Sylvie. 
J’ai rendez-vous avec la conseillère professionnelle cet après midi et comme avant ça suscitait beaucoup de pensées émotions liées aux croyances de petitesse, de déni et de rejet de soi, je me suis sentie poussée à être très attentive à ce que je vivais et comment ça se traduisait en moi.

Quand on comprend intellectuellement que l’extérieur nous reflète notre monde intérieur, nos croyances, nos blessures et les aspects internes qu’on tente de se cacher ou qu’on ignore carrément, le système de survie avec lequel on fonctionne naturellement, va enclencher de nouvelles stratégies d’évitement, de fuite et de déni. 
Un genre de rafistolage nécessaire à notre équilibre.

Tant qu’on ne s’aime pas totalement et qu’on reste convaincu que les choses sont soit positives, soit négatives, on continue de fonctionner en mode survie et on a du mal à croire, ou à admettre cet effet miroir. 
Quand on s’intéresse aux êtres de lumière, on veut à tout prix s’identifier à l’aspect lumineux de soi et on va être encore plus plongé dans le conflit interne entre notre ombre et notre lumière, ignorer notre ombre et chercher nos origines divines, galactiques, nos vies antérieures lumineuses pour échapper à ce qui semble être le triste sort de l’humain et surtout rehausser l’estime de soi. 
C’est un phénomène instinctif qui nous permet de prendre conscience d’une autre réalité, de lâcher quelques croyances invalidantes et de se tourner vers l’invisible mais très souvent en méprisant l’aspect physique de l’être. 
Pourtant, notre corps physique est "la porte", le contact avec l'être divin que nous sommes. C'est par la focalisation sur l'amour lumière en soi, sur le cœur et le corps tout entier qu'on peut sentir la vibration de la source.

"Lumière sur l'Abondance" Jérôme Matanaël ( http://www.guidancelumiere.com/) et Sylvie du site: http://legrandchangement.tv/categories/lgc1/
 



En écoutant la vibraconférence de Jérôme Matanaël au sujet de l’abondance, j’ai trouvé un écho parfait, puisque j'avais aussi pressenti que la façon dont la loi d’attraction a été présentée et perçue comme une recette magique permettant de réaliser ses rêves, simplement par la force de l’intention et de la visualisation risquait de causer plus de dégâts qu'autre chose. 
Et bien évidemment comme l’explique si justement Jérôme, ça va entrainer de la déception, de la culpabilité et beaucoup de jugements envers soi puisque dans la majorité des cas, on n’obtiendra pas les résultats souhaités. Il ne s'agit pas vraiment de visualiser, et de focaliser son attention sur les pensées positives mais plus d'apprendre à reconnaitre la guidance intérieure, et avant tout de faire la paix en soi.

Si on est encore soumis à ces croyances de séparation, de division intérieure, de déni et de rejet de soi, de ses "ombres, on peut tout rejeter en bloc et "revenir sur terre". 
Ce n’est pas négatif non plus puisqu’alors on va affirmer notre personnalité, revenir à quelque chose de plus pragmatique, concret, et comme la source veille à ce que le plan se déroule comme prévu, on va chercher dans le développement personnel d’autres façons de limiter notre mal être intérieur. 
Le monde plus terre à terre des humains "athées" étant souvent plus neutre, nuancé, que celui de la spiritualité, on va pouvoir relativiser les choses, arrêter d’être totalement polarisé du côté lumineux et trouver une forme d’équilibre surtout si on se tourne vers des thérapies qui visent à acquérir plus d’amour vrai de soi, à lâcher les jugements.

En ce sens on apprend aussi à se faire plus confiance et comme on est toujours guidé, ce temps passé à s’individualiser, à s’occuper de soi, à chercher le bien-être, la paix intérieure va favoriser l’écoute et la confiance en soi.

Ce que j’apprécie dans le discours de Jérôme, c’est qu’il est clair, directe et qu’il ne parle pas depuis les croyances mais dans la connaissance du cœur. 
Celle qui nait de l’expérience, de l’interrogation sincère et de la transparence. 
Celle qui demande de mettre de côté les conditionnements et d’apprendre à faire confiance à son cœur. 
Une intuition sera validée par l’expérience directe et par la logique qui va en découler permettant l’union du cœur et de l’ego, de l’intuition et de la raison. 
Et comme il le dit, ce qui a permis cela, c’est sa volonté de connaitre la vérité coûte que coûte. 
La transparence et la détermination, qualités du rayon bleu, du premier rayon dans le sens ou sans la foi et la détermination, on ne peut avoir l'enthousiasme, la persévérance qui mènent à une vision neutre des choses et au lâcher prise. 
C'est la transparence et la neutralité qui permettent de connaitre le divin de l'intérieur, de développer la foi et comme cette vision est celle du cœur, on sait qui nous sommes vibratoirement, au-delà des croyances.

Parce qu’il ne s’agit pas de construire sur l’ancien, d’adapter des croyances selon le mode duel, il est plutôt question de se laisser épurer, de lâcher les croyances basées sur la peur, de tirer un trait sur le passé, de façon radicale.  
C'est à dire avec assurance et non avec violence parce que tout doit se faire dans la tendresse, l'amour maternel, par l'accueil de ce qui se manifeste en soi. Enfin si on veut vivre cette transition en douceur, à partir du cœur. 
C'est dans cet équilibre masculin féminin, entre volonté d'être en paix, de savoir et de développer la capacité d'aimer, que le chemin se parcours dans la grâce.

La réalité du monde et celle de la source bien qu’elle créée tout ce qui est, sont très éloignées. Ce n’est que lorsqu’on fait totalement confiance à l’amour, qu’on abandonne le jugement, l’accusation, qu’on comprend que tout est parfait finalement, que nous avons toujours été guidé et que l’inconscient, l’ego, l’ombre, les émotions négatives, tout est à sa juste place et a sa raison d’être.
On se rend compte que la seule chose qui faussait tout, c’était les croyances, les conditionnements et l’identification à la personnalité séparée, isolée de la source et des autres.

Notre dimension ou monde, fonctionne selon la loi d’attraction-répulsion qui nous permet de chercher le centre, l’équilibre et comme le cœur est ce centre, après avoir été ballotté d’un pôle à l’autre, le désir de paix va nous amener à la chercher et à la trouver à l’intérieur. 
Puisqu’on aura passé son temps à la chercher en vain à l’extérieur, on commencera à se tourner en soi. 
Plus on va être à l’écoute de notre monde intérieur, soit par la relaxation, la méditation, l’hypnose, ou par des séances chez un psy, des activités artistiques, créatives, sportives, et plus on va apprendre à se voir sous un autre angle et développer l’amour en soi, la confiance.


Quand on parle d’amour de soi, on a tendance à mettre l’accent sur le développement de ce qu’on appelle des qualités et si on part d’une estime de soi complètement négative, ça va évidemment l’augmenter mais on va toujours se heurter au mur de la dualité et cultiver une forme de rejet de ses défauts qui va amplifier le mal-être intérieur. 
Tant qu’on se voile la face, on ne peut pas se connaitre vraiment et on passe à coté de l’aspect divin que nous sommes tous.

On va élaborer des croyances nouvelles à partir de ce que d’autres disent et comme ça fait écho en soi puisqu’il y a une grande part de vérité dans tout ce qui est dit au sujet du divin, on risque d’être encore plus dans le rejet de soi, le doute et la confusion.




Admettre que nous voyons le monde selon nos croyances et surtout la vision qu’on a de soi, est une étape difficile et impossible si on est convaincu que les choses sont ou toutes noires ou toutes blanches. 
Les croyances sont des constructions mentales à partir du système de survie qui divisent et se contentent de rassurer la personnalité qui a besoin de s'accrocher à ses raisonnements, or la foi unifie et mène à la vérité qui n'est pas sensée nous flatter, nous arranger mais nous révéler ce qui est, tel que c'est, dans l'instant. 

La foi est issue du cœur, elle est une certitude qui n'a pas besoin de preuves mais qui révèle peu à peu la réalité par des prises de conscience. C'est d'abord la vibration, l'intuition qui s'exprime et ensuite le mental qui va pouvoir la traduire. 
La croyance elle, est élaborée à partir d'une question qui appelle une réponse, une hypothèse qu'on va chercher à prouver. 
La question elle-même vient d'une résistance à ce qui est. Ça n'est pas non plus une mauvaise chose puisque ça permet de chercher, de connaitre, de s'affirmer, de se différencier vis à vis des autres, des croyances communes, inconscientes.

La foi remet tout en question, elle bouleverse les croyances et permet de se différencier, de s'individualiser, sans avoir besoin de rejeter quoi que ce soit. Au contraire, on va comprendre l'inter-reliance entre toute vie et l'importance, la valeur de chaque chose, chaque être, qu'il soit "bon" ou "mauvais". Elle donne peu à peu une vision globale et élargie de ce qui est.

Comme ça dépasse totalement l’entendement du mental à moins de lâcher nos croyances, celles qui sont basées sur la peur et la division, de reconnaitre que notre vision est faussée par nos blessures, nos jugements, on ne peut pas porter un regard neuf sur les choses. 

L’amour est une "notion" complètement galvaudée parce que c’est considéré comme un sentiment, une forme de faiblesse, de naïveté. Mais là encore, c’est uniquement parce qu’on perçoit les choses depuis l’ego qui se croit isolé de la source, qui croit qu’il faut mériter l’amour, et surtout l’amour de dieu.
Il croit qu’il faut avoir un comportement bienveillant au risque d’être puni.

L’amour perçu depuis la peur, selon la dualité, depuis les blessures, apparait comme dangereux. Le mental se réfère aux expériences connues, passées et comme en général on aime de façon conditionnée; à condition que l’objet de notre amour corresponde à notre vision d’un certain idéal, ce genre d’amour amène effectivement à souffrir parce que c’est une forme de dépendance, un amour rempli d’attentes inassouvies.

Ce n’est qu’en s’acceptant entièrement qu’on peut goûter l’amour véritable et c’est exactement l’inverse qui se produit chez les humains. On aime uniquement ce qui nous plait parce que ça nous valorise, ça nous renvoie une image idéale de nous-même. 
Tant qu’on est dans cette illusion, on ne peut accéder ni à la vérité de ce que nous sommes, ni au véritable amour.

La loi d’attraction est sensée nous enseigner que nous attirons ce qui nous ressemble, elle nous montre l’effet miroir en toute neutralité mais comme nous restons accrochés à notre vision duelle des choses nous en avons une idée faussée dès le départ.
Cette loi universelle nous permet de constater le phénomène de résonance, nous amène à comprendre que nous sommes avant tout des êtres vibratoires,  énergétiques, élecromagnétiques. 
En voyant ce que l’autre nous renvoie, on va pouvoir faire un nettoyage profond de nos croyances. Enfin se laisser nettoyer par l'amour lumière intérieurs, simplement en ne résistant pas à ce qu'on sent, perçoit, pense. Ne pas y résister et ne pas y croire, être juste neutre, observateur.
Ce retour, ce que l’autre, la vie, nous renvoient, nous aide à prendre conscience de notre lumière Et de nos ombres puis à relativiser la notion de bien et de mal. Cette relativité nous maintient dans le centre, le cœur, où on développe le désir d'unité qui vient naturellement depuis cet espace serein.

Ces lois universelles nous sont données non pour assouvir nos besoins égotiques pas plus que les révélations qui parlent des facultés de l’esprit ne sont destinées à nous donner du pouvoir sur l’autre.
Elles nous donnent aussi à réfléchir sur la notion d’abondance et à constater que tout commence en soi, tout est en nous, que nous avons tout ce qu'il faut pour vivre cette abondance, que nous sommes l'abondance.

La logique du mental qui se base sur la notion de séparation, de division est fausse dès le départ. Le monde patriarcal fondé sur la suprématie de l’homme est le parfait reflet des croyances de l’individu qui considère les choses depuis la peur et la notion de division. 
Le besoin de contrôle, la notion d’inférieur et de supérieur, de bien et de mal, de bons et de méchants.
Ce n’est qu’en venant en son cœur, en reconnaissant que nous fonctionnons de façon inversée, faussée, que nous agissons par instinct de survie, que notre vision va devenir objective, neutre. 
On va apprendre à voir quand nous agissons depuis la peur et quand nous répondons aux élans du cœur. Petit à petit, en accueillant nos propres ombres, on va voir notre lumière, celle qui se cache derrière ces soi-disant défauts.
On va commencer à comprendre la valeur des énergies et surtout que celles-ci sont neutres à la base. Elles prennent une coloration selon notre regard et nos jugements. 
Mais quand on cesse de juger, d’affirmer que ceci est bien ou mal, on commence alors à s’ouvrir à la connaissance, celle qui est vécue de l’intérieur. 




J’ai assisté à une scène hier, "derrière le judas de la porte", qui a provoquée une montée d’adrénaline et m’a invitée à offrir les émotions à la source intérieure. Un voisin se faisait doucement agresser verbalement par une de ces connaissances et j'ai senti la menace; le truc louche, glauque, de domination, de peur, de violence contenue mais bien présente.

Déjà, j’ai constatée que je n’étais plus l’actrice de ce genre de scénario mais seulement la spectatrice puis le mental n’a pas ressassé, émis de doutes ou de questions. 
Je me suis juste dit que ce reflet montrait que la peur subsistait en moi, que j’étais sensible aux énergies extérieures et que ça n’était plus aussi invasif qu'avant.
Oui mon corps physique, ma chimie interne a réagi mais comme je n’ai pas rejeté cette sensation, comme je l’ai juste accueillie sans y coller une étiquette, les idées quant au sens de tout ceci, sont venues spontanément me donnant une vision claire des choses.

Déjà, l’effet miroir me montre que je n’attire plus personnellement des énergies violentes. Puis ça montre aussi que je ne suis plus autant dans le jugement donc menée par la peur et le besoin de comprendre, de prendre parti, de justifier, d’expliquer ou d’intervenir. 
C’est le reflet de la façon dont je gère le monde des pensées, des émotions. 
C’est vrai que cet effet miroir peut perturber parce qu’on peut être confus, ne pas savoir ce qui nous appartient et ce qui appartient à l’autre. 

Même si ce qui se passe à l’extérieur est le reflet de l’intérieur, ça ne veut pas dire que si je rencontre quelqu’un de violent, je le sois aussi.

Déjà, il y a le fait que le système de survie interne est basé sur la peur et la division, et par conséquent, je porte ces énergies simplement par nature.
Et la question n’est pas de savoir si je porte ces énergies lourdes en moi ou si elles sont extérieures mais de savoir ce que j’en fais ?
Si je tente de les repousser, de les nier, elles vont amplifier et semer le trouble, la division en moi. Si je les renvoie à l’autre, le conflit va s’extérioriser et le problème ne sera pas résolu, ni en moi ni avec l’autre. Idem si je cherche à savoir ce qui a pu attirer cette situation en essayant de contacter le monde de l'astral, des égrégores, en restant à cogiter, enfermée dans le mental, je vais nourrir le mal-être et fuir la sensation.
Si par contre je me souviens et affirme ce que je veux vraiment, à savoir vivre en paix, je n’ai pas d’autres choix que d’accueillir cette peur, cette violence, à l’intérieur de moi.

C’est là que je vais vivre la magie de l’amour parce que dès que je reviens au centre en acceptant ce qui se manifeste en moi sans juger, la paix s’installe en profondeur

Plus je vais agir de cette façon, c'est-à-dire justement ne pas réagir par réflexe, par instinct de survie et plus je vais goûter cette paix, connaitre le bien-être et la puissance que ça procure. Un pouvoir qui ne vient pas de la domination ou du contrôle mais de l'acceptation. 
Les croyances anciennes vont se désagréger à mesure que je vais offrir tout ce qui est déséquilibré en moi et ma vision va être de plus en plus neutre tout comme mon état d’être deviendra de plus en plus stable.

Je n’ai même pas besoin d’essayer de définir les choses puisque je les connais de l’intérieur, de façon vivante et surtout je constate que tout ce que je croyais avant était totalement faussé, obsolète, à côté de la plaque.

Nous avons toutes les connaissances nécessaires au bien-être, à une vie harmonieuse et pacifiste entre tous mais tant que nous voyons les choses à partir du l’ego qui se croit séparé de la source et considère tout en divisant, en catégorisant et en cataloguant, nous sommes aveugles, ignorants et malheureux.
Et c’est précisément cet état d’être qui nous pousse à chercher, à comprendre, à connaitre par nos choix, en tâtonnant, ce que nous sommes en vérité, en totalité et ce qui nous porte, nous fait vibrer.
Ce qui est troublant c’est de constater que nos croyances changent et parfois se contredisent mais là aussi, ça donne une idée de la valeur d’une croyance, ça permet de devenir plus tolérant envers soi-même et les autres, de se détacher des croyances qui sont des hypothèses plus que des vérités. Un même message tel que la bible par exemple, est interprété de façons multiples et variées et c’est la même chose pour les connaissances qui nous sont révélées aujourd’hui.  
Il m’est venu une image hier enfin plutôt des chiffres, qui donnait une vue d’ensemble sur le plan divin. Enfin une idée qui semble donner une vision large des choses. 
Comme si les âmes-sois avaient émis l’hypothèse d’expérimenter 12 archétypes humains, 12 signes astrologiques, 12 rayons, à l’infini, puis un treizième, un logos, la conscience unifiée, qui transcende tous les schémas, combinaisons possibles. 

Je n’en parle pas pour prétendre savoir mieux que les autres d’autant que ça n’est pas très clair, c’est plus une image symbole, mais simplement parce que ça me montre que le fait de lâcher les anciennes croyances, de se tourner vers le cœur, d’avoir une vision neutre, permet d’affiner ses perceptions et surtout quand on se fait confiance, d’accéder à la connaissance intime, de se baser sur celle-ci plutôt que sur celles des autres.

Il est clair que ça n’a d’intérêt que pour moi, dans le sens où ça nourrit la confiance en la source intérieure, la guidance, la connexion permanente et le fait que je peux avoir les réponses à mes questions, au moment opportun. Une connaissance qui me permet de faire plus confiance à mon cœur, au fait de lâcher les jugements, et qui nourrit surtout l’amour à l’intérieur.

Face à la quantité d’infos croissante, il est bon d’apprendre à faire confiance à sa propre guidance et son discernement qu’on peut utiliser de cette façon, en se posant deux questions essentielles :
Est-ce que ça m’aide à m’aimer davantage, à faire plus confiance à la vie, à moi-même, à la source intérieure et aux autres ? 
Ou est-ce que ça nourrit la peur, le doute, la confusion ?

Se demander est-ce que c’est vrai ou faux, peut amener à se leurrer parce que la vérité est subjective, celle qui concerne la personne est unique. Puis une même chose appréhendée dans différents états de conscience, différents moments de la vie, n’aura pas le même sens.
Quand comprend que tout est en soi, qu’on peut connaitre le monde en se connaissant de l’intérieur on apprend à cultiver la confiance en soi, en son cœur. 

Plus on va épurer, nettoyer le mental émotionnel, enfin laisser au cœur le soin d'harmoniser, d'équilibrer ce que nous sommes et plus on sera confiant. 
On n 'aura plus besoin de se tourner vers l'extérieur pour savoir ce qu'est le divin, d'utiliser l'effet miroir pour connaitre nos profondeurs ou se poser des questions existentielles à rallonge. 
Les questions trouvent leurs réponses dans l'instant pour ce qui est en train de se vivre sur le moment et ça se passe toujours dans le retour au cœur, l'abandon du jugement au profit de l'écoute sensible de soi. 

Pour mon rendez-vous de tout à l'heure, dès qu'une pensée de doute, de peur, se manifeste, je me contente de la reconnaitre et de la laisser passer en respirant calmement, en faisant une pause direction le cœur, la neutralité.  
Je pense "aie confiance", "ça se passe ici et maintenant" et le mental se calme. 
Plus le mental ego est en confiance, plus il est aimé, reconnu pour ses qualités en étant conscient de ses limites, de son mode de fonctionnement et moins j'ai besoin de prononcer, de formuler des paroles rassurantes. 
C'est ce qui est puissant lorsqu'on se fait confiance, lorsqu'on sait que tout est juste, inspiré, nécessaire et qu'on sait qu'on saura tôt ou tard le pourquoi du comment. 
J'ai écouté les deux autres vibraconférences de Jérôme avec l'excitation de l'enfant qui va rencontrer des cousins, des amis, qui se fait une joie d'être en famille! 




Je constate combien j'ai progressé dans la confiance aux autres justement en apprenant à me faire confiance. Ça vient naturellement, c'est fortement lié à ce sentiment d'unité intérieure et quand la confiance est là, l'ouverture du cœur, la vibration d'amour se ressent puissamment. 
J'ai pu m'ouvrir en confiance à cette expérience très intéressante "d'écoute vibratoire" qui me conduit naturellement à relativiser la notion de besoin. 
Les deux vagues de chaleur que j'ai senties en "écoutant" ce silence qui ramène simplement à se tourner vers l'intérieur et tout se passe au niveau vibratoire, me dirige sur une piste très excitante, celle de la liberté Totale. 
J'ai vu du bleu électrique et d'autres tons de bleu de la même façon que d'habitude, comme en mouvement, mais généralement, je vois plutôt du rose, du violet, de l'orange. 
Je suppose que ce bleu vient en relation au "travail" de libération des croyances négatives à propos du masculin, du pouvoir, du père, de l'aspect masculin de la source. 
Mais déjà, le seul fait que je me prête à l'expérience en toute confiance, est en soi une forme de libération et le reflet de ce que je vis en dedans. 

Cet élan à suivre le cœur sans trop se poser de question est typique de la reconnexion intérieure entre le mental et le cœur, l'équilibre qui s'installe parce que le mental est aussi en confiance, il ne résiste pas à l'envie irrésistible d'écouter les vibraconférences qui en plus sont réalisées en duo...C'est une fois que j'ai fini d'écouter ces conférences, que j'ai compris pourquoi j'avais été si attirée parce que le discours est raccord avec ma pensée et la façon de le tenir me correspond aussi. 
Puis le fait qu'il soit donné en duo, ça me parle et reflète l'intérieur à merveille! 
J'ai eu la même attirance spontanée vers les livres de Joéliah, les messages de Miriadan, ceux de Daniel Desjardins, de Lulumineuse. Ça me confirme encore que le fait de faire la paix en soi pousse naturellement à aller vers les autres. 
Toujours dans ce même mouvement, de l'intérieur vers l'extérieur...

VibraCapsule : " Baptême de l'Ère " (Silence Vibratoire)




Le supposé besoin de se nourrir, qui nait de l'instinct de survie, le besoin de se chauffer, tout ce qui est relatif au corps physique, à son confort, puisque nous sommes des êtres énergétiques, vibratoires, en apprenant à canaliser l'amour lumière, enfin en les laissant s'exprimer librement en soi, se manifester sans blocages et sans filtres, il n'y a plus de besoins mais une auto-suffisance. 
Rien à voir avec celle qui s'exprime vis à vis de l'extérieur ou qui isole mais plutôt celle qui est vibrée de l'intérieur et nourrit l'être tout entier, amenant par effet de résonance tout ce qui est utile au maintient de la joie en soi, de la Vie. L'extérieur qui se conforme naturellement à ce qui se vit à l'intérieur.
Il ne s'agit pas d'arrêter de se nourrir du jour au lendemain mais de constater la relation entre la joie et la liberté d'être, fondée sur la foi du divin en soi. Une foi ressentie, vibrée qui comble l'être au point de ne plus penser à se nourrir, de ne plus se sentir enfermé dans les notions d'espace temps. J'ai vécu ça plusieurs fois, quand je parle de l'amour du divin, quand je suis une idée, une inspiration, quand j'ai jeûné par amour pour l'esprit, ou quand je contemple la beauté de la nature, des fleurs. Je peux y passer des heures sans avoir aucune envie. 

L'idée derrière ça, c'est de lâcher la notion de besoin pour relativiser l'existence sur terre. Lâcher les peurs et croyances induites par l'instinct de survie mais pas selon un plan mental, juste en écoutant son corps, son cœur, en suivant l'élan du moment, en toute confiance, sans juger, sans se poser de questions. 
C'est de toute façon ce qui se passe pour moi progressivement, je le constate par les synchronicités, les lieux où l'élan du cœur me dirige. 
D'abord je suis plongée dans l'expérience et si je me connecte au centre, cherche uniquement à sentir la paix intérieure, les réponses, les visions ou raisons d'être de ce qui a été vécu, apparaissent en partie, et petit à petit, sur le plan mental. 
Une drôle d'aventure! 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr