L'ignorance
est une porte vers la connaissance.
Non pas celle qui vous emplit par des mots
et des équations, mais celle qui vous libère.
La connaissance est comme
l'abondance : disponible pour tous, illimitée et vibrante.
Pour la recevoir, il
vous faut être disponible, le corps et l'esprit unis en une même énergie
d'Amour. Savoir accueillir n'est que laisser son être exprimer sa Joie d'Être
et de Servir.
Le service puise ses ressources au cœur même de votre Essence, l'Un.
Pourquoi
désire-t-on servir ?
Par gratitude d'Être, par Joie de faire partie du Jeu de
l'Un, par Amour pour l'Un, c'est-à-dire Soi.
Lorsqu'on s'éveille, on ressent profondément que nous sommes
des expressions pleines et intègres de l'Un, que nous exprimons totalement son
souhait de faire ressortir toutes les potentialités contenues en Lui/Elle.
La
séparation devient illusion, et la Grâce nous prend dans ses voiles éthérés.
Nous avançons dans la douceur et la fraternité.
Une des Vertus de l'Un qui nous est naturelle par essence est l'innocence.
Ici-bas,
elle a été souvent perçue en tant que naïveté.
Cet état d'être dessine la
confiance totale et l'amour que l'incarné ressent envers les autres. Il ne peut
imaginer que l'on puisse lui mentir, le tromper ou se moquer de lui car il
conserve sa pureté d'âme en son corps densifié.
Dans une dimension de dualité,
la société ne peut accepter cette vertu car elle met en danger l'individu qui
l'exprime.
La communauté met alors ses membres au service de l'ingénu afin
qu'il comprenne que l'expérience impose l'apprentissage du mensonge, de la
trahison, de la tromperie et du mépris s'il désire lier les pôles en son
Centre.
L'émotion prend sa place dans le décor duel afin de déséquilibrer le joueur.
Sans
émotion, il n'y aurait qu'observation sans implication.
Le
corps émotionnel fait appel au corps mental pour éloigner le cœur solaire,
barricader au sein de murs de souffrance ou de peur qui permettent une
rationalisation des leçons.
Si les expériences douloureuses s'effaçaient immédiatement,
la compréhension dans la sagesse ne pourrait s'ancrer dans les mémoires
quantiques de l'individu.
Jusque-là vous prodiguiez des conseils afin de protéger vos enfants, vous leur
imposiez des croyances sur une vie difficile, où il faut se battre pour
réussir, où tout est joué d'avance par l'argent ou le milieu familial.
Et
si vous renversiez les rôles ? Et si vous écoutiez vos enfants et les cœurs
purs vous expliquer leur vision personnelle de la vie ?
Le monde meilleur que vous intégrez actuellement déploie le Bon, le Beau et le
Bien.
La dualité n'y a plus cours.
Vous y trouvez la franchise, la compassion,
l'honnêteté et le respect, la douceur et la justice. Pour y avoir accès, votre
courage est votre bâton de marche.
Car ce qui vous est demandé n'est que de
déposer vos souffrances, vos peurs, vos craintes et vos doutes, votre méfiance
au sein même de votre cœur afin de les transformer.
Et l'innocence vous
illuminera de Qui Vous Êtes, simplement.
Car l'innocence est votre état
naturel, "essenciel".
On
peut souvent lire dans des commentaires attribués aux vidéos sur Youtube, qui
mettent en avant les valeurs de l’amour, du cœur, de l’innocence, des
qualificatifs moqueurs, ironiques et parfois injurieux, dont l’expression la plus courante et facile,
est la suivante: « monde de Bisounours ».
Quand
notre cœur est fermé à cause des blessures d’enfance, on a mis une barrière
entre notre innocence, entre cet enfant intérieur et notre personnalité, afin
de protéger notre vulnérabilité, de ne pas sentir ses souffrances et même ses
émotions.
C’est un réflexe naturel de survie qui, comme il est expliqué dans le message de Miriadan/Magali,
permet de voir les choses avec un peu de recul, d’objectivité mais la vision est faussée par nos croyances basées sur le déni de soi.
Très souvent
comme on souffre de se couper des sentiments, des
émotions, de cette fermeture de notre cœur, la sensation d’être séparé, isolé
et de manquer d’amour est très prononcée.
Un combat se tient alors en nous
entre nos aspirations profondes et la réalité du monde telle qu’on la perçoit.
Comme le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur, notre vision
des choses est très négative, cynique et ironique.
On voit tous selon nos
propres filtres et le conflit interne qui se joue entre la pulsion de vie et
celle d’auto destruction rend la vie difficile, laborieuse, pénible, les pensées morbides et la fatalité détruisent
notre présent tout en forgeant un avenir en conséquences.
L’enfant
en nous est en grande détresse et fait tout pour être entendu, aimé et reconnu.
Il s’exprime au travers de la sensation d’injustice, de la peur du rejet, de l’abandon,
de la trahison ; la souffrance des autres, des enfants plus
particulièrement mais aussi des animaux, de tous les êtres que nous estimons
fragiles ou en danger, est insupportable. C'est proportionnel à notre difficulté à accepter notre propre vulnérabilité, à voir nos blessures avec compassion.
Nous essayons en vain de nous
protéger, d’éviter d’être pris en défaut, nous craignons le regard des autres,
les jugements, nous nous isolons pour ne pas souffrir et finalement nous créons
notre propre prison.
Accepter
de regarder cet enfant en soi, c'est-à-dire, de sentir les émotions qu’on a refoulées,
d’entendre les plaintes, les revendications, de cet aspect intérieur, qui ne
cherche que notre bien-être, notre épanouissement, guérit nos blessures, restaure
notre capacité de créer, notre intégrité, notre joie de vivre.
Et
quand nous regardons ces blessures, souffrances avec compassion, bienveillance,
quand nous choisissons l’amour plutôt que le conditionnement passé, le réflexe
de survie comme seul échappatoire ou solution, ce choix de chaque instant
unifie l’enfant et l’adulte.
La conscience s’ouvre et comme le cœur englobe
tout, notre vécu, les leçons que nous avons apprises en nous coupant de nos
émotions, viennent s’associer à l’amour intérieur qui est alors libéré des
illusions, il devient une tendre sensation, il est alors vivant et plus
seulement imaginé.
Et
cet amour qu’on s’offre chaque fois qu’on vient dans le secret de son cœur afin
de lui confier nos peines, nous le sentons à l’intérieur, nos émotions s’équilibrent
en même temps que nos pensées, la vie devient alors magique, douce et belle.
La
lucidité acquise tout au long de notre parcours, nous affranchit des croyances « bisounours »,
c’est un choix fait en conscience et en connaissance de cause.
Ce
nouvel état d’être nous restitue la capacité de rêver mais surtout d’accepter
de vivre dans le présent, d’être présent à soi-même, de vivre selon notre propre vision et de passer à l'action, de réaliser nos rêves.
Tout en nous s’équilibre,
se complète et nous sommes alors affranchit de toutes illusions, que ce soit en
nous même ou vis à vis du monde.
Une fois qu’on acquiert cette indispensable
autonomie affective, on se tourne vers l’extérieur avec le profond désir de
contribuer, de participer, d’échanger et comme ça n’est plus basé sur le manque
et le besoin, la relation aux autres s’en trouve pacifiée, libérée de tout
attachement, de toute attentes.
Reconnaitre
et guérir les blessures de l’enfant en soi est un parcours qui demande du
courage, de la patience et ses qualités sont nécessaires pour devenir autonome
à tous les niveaux.
Le monde est ce qu’il est mais comme nous connaissons les
deux aspects de l’humain et nous savons que le pouvoir véritable est en notre
propre cœur, comme nous choisissons de nous y confier à chaque fois qu’on
doute, qu’on sent un malaise, l’extérieur n’a plus du tout le même impact sur
nous.
Devenir
le grand frère, la grande sœur de notre enfant intérieur restaure la confiance
en l’autre sans ôter la lucidité et c’est là l’intelligence, toute la pertinence
du parcours de l’humain sur cette planète régie par le principe de dualité.
Ce
constat amène une immense gratitude envers l’âme, la vie, qui restaure
définitivement la confiance en soi, en la vie et en ce qui advient.
L’innocence
est la vertu qui permet de se voir et de voir le monde avec un regard neuf et d’aller
vers l’inconnu sans peur, sans pour autant foncer dans le tas, sans avoir
recours aux stratégies de séduction, de prédation, de domination.
Le
pouvoir de l’amour étant reconnu, vécu, senti, et comme c’est un choix intime
qu’on n’impose à personne on devient libre et hermétique aux critiques parce qu’on
sait que celui qui agit de cette façon est en souffrance.
On
reconnait en lui un frère une sœur encore empêtré dans la dualité
conflictuelle, le déni de soi, le rejet de l’enfant intérieur et de l’amour,
sans s’identifier au rôle de victime ni à celui de sauveur.
On a compris pour l'avoir vécu que c'est le caractère unique de notre parcours avec toutes ses expériences, "bonnes" ou mauvaises" qui nous a conduit à la connaissance intime, intérieure, de l'être multidimensionnel et divin que nous sommes.
On sait qu’en
chacun bat un cœur, brille une étincelle divine qu’on apprend à voir au-delà
des apparences et tout comme on a pu accéder à cet amour lumière, on sait que
tout le monde est aussi éclairé de l’intérieur et qu’il suffit de peu pour que
l’étincelle se ravive.
On comprend que ceux qui sont les plus agressifs,
violents et arrogants sont dans une grande souffrance et que leur potentiel
amoureux est à la mesure de celle-ci.
La véritable fraternité est alors vécue
puisque l’autre n’est plus un ennemi ni un compagnon de galère ni même un
pauvre être.
Bon,
je pensais ajouter un petit commentaire…la vaisselle ou présence dans l’action
m’attend…
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.