jeudi 17 décembre 2015

« La naïveté » Miriadan via Magali





L'ignorance est une porte vers la connaissance. 
Non pas celle qui vous emplit par des mots et des équations, mais celle qui vous libère. 
La connaissance est comme l'abondance : disponible pour tous, illimitée et vibrante. 

Pour la recevoir, il vous faut être disponible, le corps et l'esprit unis en une même énergie d'Amour. Savoir accueillir n'est que laisser son être exprimer sa Joie d'Être et de Servir.
 
Le service puise ses ressources au cœur même de votre Essence, l'Un. 
Pourquoi désire-t-on servir ? 
Par gratitude d'Être, par Joie de faire partie du Jeu de l'Un, par Amour pour l'Un, c'est-à-dire Soi.
 
Lorsqu'on s'éveille, on ressent profondément que nous sommes des expressions pleines et intègres de l'Un, que nous exprimons totalement son souhait de faire ressortir toutes les potentialités contenues en Lui/Elle. 
La séparation devient illusion, et la Grâce nous prend dans ses voiles éthérés. 
Nous avançons dans la douceur et la fraternité.


Une des Vertus de l'Un qui nous est naturelle par essence est l'innocence.
Ici-bas, elle a été souvent perçue en tant que naïveté. 
Cet état d'être dessine la confiance totale et l'amour que l'incarné ressent envers les autres. Il ne peut imaginer que l'on puisse lui mentir, le tromper ou se moquer de lui car il conserve sa pureté d'âme en son corps densifié. 

Dans une dimension de dualité, la société ne peut accepter cette vertu car elle met en danger l'individu qui l'exprime. 
La communauté met alors ses membres au service de l'ingénu afin qu'il comprenne que l'expérience impose l'apprentissage du mensonge, de la trahison, de la tromperie et du mépris s'il désire lier les pôles en son Centre.
 
L'émotion prend sa place dans le décor duel afin de déséquilibrer le joueur.
Sans émotion, il n'y aurait qu'observation sans implication.
Le corps émotionnel fait appel au corps mental pour éloigner le cœur solaire, barricader au sein de murs de souffrance ou de peur qui permettent une rationalisation des leçons. 

Si les expériences douloureuses s'effaçaient immédiatement, la compréhension dans la sagesse ne pourrait s'ancrer dans les mémoires quantiques de l'individu.
 
La naïveté est l'apanage des enfants et des cœurs purs (voir " Le petit enfant "). 
Jusque-là vous prodiguiez des conseils afin de protéger vos enfants, vous leur imposiez des croyances sur une vie difficile, où il faut se battre pour réussir, où tout est joué d'avance par l'argent ou le milieu familial.

Et si vous renversiez les rôles ? Et si vous écoutiez vos enfants et les cœurs purs vous expliquer leur vision personnelle de la vie ?
 
Le monde meilleur que vous intégrez actuellement déploie le Bon, le Beau et le Bien. 
La dualité n'y a plus cours. 
Vous y trouvez la franchise, la compassion, l'honnêteté et le respect, la douceur et la justice. Pour y avoir accès, votre courage est votre bâton de marche. 

Car ce qui vous est demandé n'est que de déposer vos souffrances, vos peurs, vos craintes et vos doutes, votre méfiance au sein même de votre cœur afin de les transformer. 
Et l'innocence vous illuminera de Qui Vous Êtes, simplement. 
Car l'innocence est votre état naturel, "essenciel".




On peut souvent lire dans des commentaires attribués aux vidéos sur Youtube, qui mettent en avant les valeurs de l’amour, du cœur, de l’innocence, des qualificatifs moqueurs, ironiques et parfois injurieux, dont l’expression la plus courante et facile, est la suivante: « monde de Bisounours ».

Quand notre cœur est fermé à cause des blessures d’enfance, on a mis une barrière entre notre innocence, entre cet enfant intérieur et notre personnalité, afin de protéger notre vulnérabilité, de ne pas sentir ses souffrances et même ses émotions. 

C’est un réflexe naturel de survie qui, comme il est expliqué dans le message de Miriadan/Magali, permet de voir les choses avec un peu de recul, d’objectivité mais la vision est faussée par nos croyances basées sur le déni de soi. 

Très souvent comme on souffre de se couper des sentiments, des émotions, de cette fermeture de notre cœur, la sensation d’être séparé, isolé et de manquer d’amour est très prononcée. 
Un combat se tient alors en nous entre nos aspirations profondes et la réalité du monde telle qu’on la perçoit. Comme le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur, notre vision des choses est très négative, cynique et ironique. 
On voit tous selon nos propres filtres et le conflit interne qui se joue entre la pulsion de vie et celle d’auto destruction rend la vie difficile, laborieuse, pénible, les pensées morbides et la fatalité détruisent notre présent tout en forgeant un avenir en conséquences.

L’enfant en nous est en grande détresse et fait tout pour être entendu, aimé et reconnu. 
Il s’exprime au travers de la sensation d’injustice, de la peur du rejet, de l’abandon, de la trahison ; la souffrance des autres, des enfants plus particulièrement mais aussi des animaux, de tous les êtres que nous estimons fragiles ou en danger, est insupportable. C'est proportionnel à notre difficulté à accepter notre propre vulnérabilité, à voir nos blessures avec compassion. 
Nous essayons en vain de nous protéger, d’éviter d’être pris en défaut, nous craignons le regard des autres, les jugements, nous nous isolons pour ne pas souffrir et finalement nous créons notre propre prison.

Accepter de regarder cet enfant en soi, c'est-à-dire, de sentir les émotions qu’on a refoulées, d’entendre les plaintes, les revendications, de cet aspect intérieur, qui ne cherche que notre bien-être, notre épanouissement, guérit nos blessures, restaure notre capacité de créer, notre intégrité, notre joie de vivre.

Et quand nous regardons ces blessures, souffrances avec compassion, bienveillance, quand nous choisissons l’amour plutôt que le conditionnement passé, le réflexe de survie comme seul échappatoire ou solution, ce choix de chaque instant unifie l’enfant et l’adulte. 

La conscience s’ouvre et comme le cœur englobe tout, notre vécu, les leçons que nous avons apprises en nous coupant de nos émotions, viennent s’associer à l’amour intérieur qui est alors libéré des illusions, il devient une tendre sensation, il est alors vivant et plus seulement imaginé.
Et cet amour qu’on s’offre chaque fois qu’on vient dans le secret de son cœur afin de lui confier nos peines, nous le sentons à l’intérieur, nos émotions s’équilibrent en même temps que nos pensées, la vie devient alors magique, douce et belle. 

La lucidité acquise tout au long de notre parcours, nous affranchit des croyances « bisounours », c’est un choix fait en conscience et en connaissance de cause.

Ce nouvel état d’être nous restitue la capacité de rêver mais surtout d’accepter de vivre dans le présent, d’être présent à soi-même, de vivre selon notre propre vision et de passer à l'action, de réaliser nos rêves. 
Tout en nous s’équilibre, se complète et nous sommes alors affranchit de toutes illusions, que ce soit en nous même ou vis à vis du monde. 

Une fois qu’on acquiert cette indispensable autonomie affective, on se tourne vers l’extérieur avec le profond désir de contribuer, de participer, d’échanger et comme ça n’est plus basé sur le manque et le besoin, la relation aux autres s’en trouve pacifiée, libérée de tout attachement, de toute attentes.

Reconnaitre et guérir les blessures de l’enfant en soi est un parcours qui demande du courage, de la patience et ses qualités sont nécessaires pour devenir autonome à tous les niveaux. 
Le monde est ce qu’il est mais comme nous connaissons les deux aspects de l’humain et nous savons que le pouvoir véritable est en notre propre cœur, comme nous choisissons de nous y confier à chaque fois qu’on doute, qu’on sent un malaise, l’extérieur n’a plus du tout le même impact sur nous.

Devenir le grand frère, la grande sœur de notre enfant intérieur restaure la confiance en l’autre sans ôter la lucidité et c’est là l’intelligence, toute la pertinence du parcours de l’humain sur cette planète régie par le principe de dualité.

Ce constat amène une immense gratitude envers l’âme, la vie, qui restaure définitivement la confiance en soi, en la vie et en ce qui advient.

L’innocence est la vertu qui permet de se voir et de voir le monde avec un regard neuf et d’aller vers l’inconnu sans peur, sans pour autant foncer dans le tas, sans avoir recours aux stratégies de séduction, de prédation, de domination.

Le pouvoir de l’amour étant reconnu, vécu, senti, et comme c’est un choix intime qu’on n’impose à personne on devient libre et hermétique aux critiques parce qu’on sait que celui qui agit de cette façon est en souffrance.

On reconnait en lui un frère une sœur encore empêtré dans la dualité conflictuelle, le déni de soi, le rejet de l’enfant intérieur et de l’amour, sans s’identifier au rôle de victime ni à celui de sauveur. 
On a compris pour l'avoir vécu que c'est le caractère unique de notre parcours avec toutes ses expériences, "bonnes" ou mauvaises" qui nous a conduit à la connaissance intime, intérieure, de l'être multidimensionnel et divin que nous sommes.
On sait qu’en chacun bat un cœur, brille une étincelle divine qu’on apprend à voir au-delà des apparences et tout comme on a pu accéder à cet amour lumière, on sait que tout le monde est aussi éclairé de l’intérieur et qu’il suffit de peu pour que l’étincelle se ravive. 

On comprend que ceux qui sont les plus agressifs, violents et arrogants sont dans une grande souffrance et que leur potentiel amoureux est à la mesure de celle-ci. 
La véritable fraternité est alors vécue puisque l’autre n’est plus un ennemi ni un compagnon de galère ni même un pauvre être.
Bon, je pensais ajouter un petit commentaire…la vaisselle ou présence dans l’action m’attend…


Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin d’honorer l’expression unique de chacun.