jeudi 19 novembre 2015

« Voir avec les Yeux du Cœur et découvrir le nouveau Moi »






Nous sommes nés aveugles, ignorants de notre vraie nature afin de nous connaitre en profondeur, de développer toutes les qualités qui nous permettront d’être libre, autonome et souverain. 
Mais ça, nous l’ignorons tant que nous voyons les choses, notre vie depuis la vibration de victime impuissante, le filtre de nos croyances et nos blessures. 
On ne peut donc pas voir que ce sont ces mêmes blessures qui forgent notre devenir, qui permettent à l’amour lumière de nous pénétrer et de faire rayonner notre essence primordiale. 
La vision depuis la peur, l’ego nous limite considérablement mais dans ces limitations, nous apprenons à cultiver nos dons, notre force, notre Je Suis, l’amour, notre unicité et notre unité.
Nous développons des qualités par le jeu de la dualité et enrichissons notre palette, nos outils de créations et les énergies qui constituent le matériau, l'essence. Ces vertus, ces énergies appellées aussi "les rayons sacrés". Tout simplement parce que nous sommes constitués d'énergies, de lumière qui ouvrent nos potentiels et que par nature, nous émettons, rayonnons et captons cette lumière. Chaque rayon ou vertu est une fréquence vibratoire spécifique qui détermine notre état d'être et matérialise notre quotidien, notre vie.


Je ne considère plus « l’ombre » comme quelque chose de négatif, ce sont des énergies qui sont bloquées, qui ne peuvent pas circuler et créent des scénarios par défauts, des schémas de vie qui vont nous aider à comprendre qui nous sommes et à nous situer. Une vie qui correspond à nos besoins véritables et les comble est accessible et elle est la manifestation des énergies harmonisées, équilibrées. L'harmonie est le modèle idéal d'une vie riche épanouissante et d'un corps en santé, dans son plein potentiel. C'est beaucoup plus complexe que cela bien-sûr mais déjà quand on sait cela, on pourra s'orienter plus facilement et devenir le cocréateur conscient de notre état d'être et de notre vie. Notre présent et notre devenir. 

J’apprends à laisser la source en moi, harmoniser mon être, l’unifier et l’élever dans les hautes fréquences de la Paix, la Liberté d’être, la Joie, l’amour inconditionnel. En toute logique, la première chose à faire en soi, c'est la paix. Elle nous permet de voir au-delà des apparences et de connaitre ce que nous sommes, notre potentiel, notre intuition et l'aspect spirituel de l'être. Ce que j’appelais "divin".

Mon ombre et mon guide, tout autant que la lumière que je suis, ensembles, elles me forment, me guident, me construisent, me donnent la force, l’intégrité, me révèlent mes rêves et me donnent les moyens de les réaliser.
C’est sûr que ça demande de lâcher prise, de s’abandonner en confiance à la sagesse intérieure, donc de lâcher les peurs, d’élever sa fréquence en laissant l’amour modifier la vision de soi-même, de la vie et du monde. 
Et c’est tout ce parcours qui me révèle à moi-même, me permet de passer de la victimisation à la toute puissance, me montre que je peux tout si je me centre, me place en mon pouvoir, en l'unité intérieur, l'harmonie des corps et des énergies.

Le départ dans l’autre monde de Bilou a été vécu comme une mort de celle que j’étais avant, une renaissance, et je la remercie tant pour le cadeau de sa présence pendant 10 ans que pour son choix de quitter ce plan. Là encore, j'ai beaucoup appris, toujours de la même façon en accueillant ce qui se manifeste au niveau mental, émotionnel, énergétique, dans mon univers intérieur.

Tout mon parcours m’a amenée à être qui je suis, aujourd’hui et je ne regrette rien ! Bien évidemment, sur le moment, quand on est plongé dans la souffrance, on ne peut pas savoir tout ce qui se prépare, se construit en soi. 
Mais si on fait confiance  la Vie, à ce que nous sommes en totalité, en vérité en maintenant vivante la flamme de la passion de vivre, en s’abandonnant à l’être divin que nous sommes, tout change.

Maintenir sa vision, son rêve et avoir confiance sans chercher à anticiper, forge la personnalité, lui permet d’acquérir toutes les qualités qui sont nécessaires à la réalisation de son plein potentiel.

Être ici et maintenant, vivre ce que nous avons à vivre en embrassant pleinement ce qui se présente à nous, nous permet d’en saisir la substance, l’essence et d’amplifier la confiance, la gratitude, les vertus de l’être d’amour et de lumière que nous sommes tous. 
Et je le répète, quand on est plongé dans ces vibrations de peine, de tristesse, quand on laisse le deuil se faire de cette façon, en accueillant chaque pensée émotion en sachant qu’elles nous forgent, nous cisèlent, taille la pierre brut de notre être pour en révéler le diamant, le soutient indéfectible de la source, de la Présence nous berce dans la paix, amplifie la confiance et l’amour en nous même. 
L’amour pour Tout ce que nous sommes parce qu’on comprend que tout est parfait, que notre personnalité ne voit pas la totalité, la vérité, le dessein de notre âme. 

De cette façon on grandit dans l’amour de l’être et la confiance augmente jusqu’au moment où on est tellement confiant qu’on se laisse porter par la vie en sachant qu’elle nous guide toujours vers le meilleur. 
Ce processus créé la fusion de l’ego et du cœur, du masculin et du féminin, rétablit le lien d’amour entre tous les corps, les aspects de l’être et cette unité est précisément la force qui nous est nécessaire pour affirmer notre vision et la déployer dans notre réalité, la matérialiser dans notre vie.

On comprend alors le pouvoir de l’acceptation, de l’abandon à la source en soi et on ose sortir de notre zone de confort, partir à l’aventure avec des yeux et un cœur guéris qui garde quelques cicatrices afin qu’elles nous remémorent d’où on vient, nous permettent d’être en empathie avec ceux qui souffrent sans pour autant être absorbé par leur énergies. 
Au contraire, on comprend que c’est pour eux que nous avons débroussaillé le chemin, ôté les ronces et les herbes qui cachaient les fleurs. 
Nous l’avons fait pour nous-même avant tout, vécu en notre intériorité afin de nous réaliser et de pouvoir témoigner de la vérité de l’être divin, de l’amour, sa puissance lumineuse
On sait aussi que nous n’avons pas à racoler, à jouer les maitres, les enseignants pour aider les autres à se libérer, se guérir ou se réaliser parce qu’on sait que la meilleure façon de le faire, c’est d’être pleinement soi.

L’expérience nous donne la force et le courage de suivre notre âme en toute confiance, tout en apprenant à lire ces messages au travers de nos ressentis quels qu’ils soient, en cultivant la connaissance véritable de soi, dans la transparence et l’authenticité. 

Être authentique, c’est se regarder en conscience, se voir en face, cesser de faire l’autruche, de se cacher car lorsqu’on se renie, lorsqu’on nie sa souffrance, on passe à côté de sa lumière, de son potentiel créatif, de sa puissance.
Peu à peur la peur de la peur diminue et notre horizon s'ouvre de façon exponentielle.

Dans le processus alchimique de nos basses vibrations, on touche la présence amoureuse et lumineuse que nous sommes en vérité. On ressent l’harmonie qui se réalise dans cet accueil inconditionnel, la paix qui nous soutient, la force qui en découle et la Joie d’être qui grandit à chaque fois un peu plus.

On cesse de chercher en dehors de soi par ce que l’on comprend que tout est en nous même. En se laissant éclairé par l’amour lumière de la source, notre propre sagesse se révèle et nous guide, pas à pas.   






Le pouvoir de passer "à travers la douleur" et d’en sortir grandit se développe en nous et nous donne la force d’être nous-même, entier, intègre et c’est là notre force tout autant que notre joie, notre potentiel de réalisation.

On comprend que la vie est une école qui nous permet de connaitre notre potentiel, nos dons et nos talents spécifiques, tout ce dont nous avons besoin de connaitre pour nous réaliser, créer notre vie selon notre vision, nos préférences, notre originalité qui nous garantit le succès; la joie de vivre, l'épanouissement.

Notre parcours nous apprend à définir nos priorités, à suivre notre passion et notre vision, à se laisser guider par notre intuition, notre ressenti qu’on apprend à développer dans l’acceptation de ce qui est, l’accueil de nos émotions qui sont de l’énergie, celle-là même qui nous permettent de comprendre, d'embrasser, l’amour vibration. Une combinaison dynamique de vertus qui en s’harmonisant deviennent le matériau de nos créations tout autant que le moteur.

Dans ce parcours, on apprend de quoi nous sommes faits et comment utiliser nos outils de perceptions et de création. Comment élever sa vision, son taux vibratoire, co-créer son bien-être avec la source en soi. 
Dans l’équilibre, selon sa guidance et pas selon les plans et stratégies guerrières du mental ego. 
Parce qu’on saisit aussi que le but et la raison d’être ici, c’est tout simplement la Joie. On accepte aussi que la vie soit éphémère dans cette forme puisqu’en même temps on sait que la mort est juste un passage, une autre destination. On apprend ainsi le détachement gage de notre réussite.

Les anciens enseignants parlaient de prix à payer pour obtenir la connaissance, de chemin de croix, de prix à payer pour accéder à l’être, la connaissance…
Là encore, c’est une question de perspective. 
Quand on apprend à comprendre sa douleur, à l’accepter, on en découvre la pertinence et puis surtout comme on sait qu’il nous suffit de nous laisser traverser par les émotions énergies « négatives » pour qu’elles nous révèlent leur lumière, la souffrance dure le temps de ce passage. 
Et encore si on ne se complait pas dans la douleur, le rôle de victime, si on ne s’identifie pas à elle, en se regardant en toute honnêteté, on sentira la paix qui est sous-jacente. 

On comprend que la souffrance est juste la résistance à ce qui se manifeste dans l’instant et c’est une découverte immense qui nous libère des rôles nous permet d’embrasser noter pouvoir en conscience. 

La tristesse que j’ai vécue ces dernières 24h a donné de la profondeur à ma joie, l’a ancrée en mon être.
La joie qui en résulte et beaucoup plus subtile, moins extravagante mais elle est équilibrée, complète et pure.

L’ego veut tout savoir et tout de suite mais c’est plus pour se rassurer que pour connaitre véritablement ou encore par besoin de pouvoir. La peur voile la compréhension et peut paralyser lorsqu’elle domine mais si on la considère comme un guide, une énergie de révélation, de fortification que l’amour en soi va rendre constructive, on l’offre en confiance à l’amour en nous même, concrètement on cesse de vouloir la combattre la fuir ou la nier.

Je vous l’accorde ça n’est pas évident puisque ça défie les croyances de ce monde mais en même temps c’est en le faisant que la foi en notre vision grandit en même temps que la force d’être soi.   
En laissant la source l’envelopper de son amour, l’ego se calme et se laisse guider, de plus en plus confiant et passionné par l’exploration, la découverte, la nouveauté.  
 Il apprend ainsi la confiance, la tempérance, l’équilibre, la voie du juste milieu et devient un partenaire du cœur.

Il doit pour cela lâcher le besoin de contrôle mais par l’alchimisation de la peur, les voiles se désagrègent et il fait confiance au cœur, à l’âme, parce qu’il perçoit sa présence. Il sait par comparaison faire la différence et comprend son intérêt à faire confiance à l'amour.
Le fait que le mental se soit développé pendant des siècles en tant qu’humain devient alors un atout, un outil de la conscience.

Pour en revenir au départ de Bilou tout comme celui de Maya, une autre chatte qui elle m’a accompagnée pendant 14 ans, toutes deux portaient des vibrations de l’ancien moi. Bilou avait surgit dans ma vie selon ma vibration d’alors, celle de la victime abandonnée. 
Je l’avais trouvée dans un tas de bois et comme elle devait avoir à peine deux mois, j'ai supposé que des gens l’avaient jetée là. 
Sa robe ne flattait pas le regard, elle était commune mais capable d’aimer sans conditions, tout en étant libre de ses mouvements, sans jamais se forcer ou faire semblant, comme tous les animaux. Elle gardait des séquelles de ce trauma, était plutôt sauvage elle était le miroir de mon corps émotionnel apeuré et isolé.
Maintenant que ma vibration a changé sa "mission" auprès de moi est terminée. 
Elle a aussi appris pour elle-même, cultivé la confiance en l’humain à mesure que j’élevais ma vibration. 
Les chats ont toujours été des guides au-delà d’être des compagnons de vie. 
Ils m’ont enseigné bien des choses et aidée à trouver l’équilibre énergétique, pris sur eux des peurs.. 
Maya dont le nom signifie "illusion", est partie au moment où je comprenais vraiment la valeur de l’amour, où je choisissais de visiter tout ce que mon inconscient recelait. 
Je l’avais trouvée dans le refuge pour animaux où je faisais du bénévolat. Elle avait été jetée de 8 étages et en gardait des séquelles physiques. 
Là encore elle transmutait mes peurs au niveau énergétique et reflétait aussi parfaitement mon état d’être de l’époque, la victime de la vie et des autres. Malgré ses crises d’épilepsie, et son handicap qui l'empêchait de se mouvoir comme tous les chats, elle dévorait le vie à pleine dents, me parlait sans arrêt et ronronnait comme un moteur d’avion dès qu’elle me voyait. 
Malgré les traitements injustes de ces premiers jours sur terre, elle aimait d’une façon inconditionnelle, me suivait partout, en ballade, aux champignons, avec le doberman, en voiture, elle adorait ça. 

Ces deux chattes représentaient le féminin blessé en moi mais en même temps elles m’ont aidée à changer ma vision, à développer l’amour par ces échanges affectueux inconditionnels. 
Puis jusqu’à leur départ elles m’auront enseigné l’amour véritable, le respect du choix de l’autre. 
Je sais qu’elles continuent de vivre en mon cœur et de me guider par delà le voile qui s’affine de plus en plus. Elles sont de toute façon des extensions de l’être et en toute logique leurs vibrations appartenant au passé, elles n’ont plus rien à faire dans ma vie, plus besoin de me refléter mes ombres qui se révèlent maintenant, qui sont mises à jour.   

Le départ de Bilou dans l’autre monde correspond à mon changement de vibration et j’aurais pu me dire que j’étais maudite, d’ailleurs j’y ai pensé mais je n’ai pas laissé cette idée germer en moi, je l’ai exprimé à la source en étant consciente que ça n’était qu’une pensée du passé, une énergie qui s’en allait simplement en la reconnaissant. Parce que le mental interprète ce qui est selon la peur et bien évidemment l'idée que cela arrivait pour me punir de vivre dans la joie et même que j'avais cocréé ce scénario par la culpabilité, s'est manifesté. Mais c'est encore une vision distorsionnée. Une interprétation aléatoire et même égotique de la loi d'attraction.

Quoi qu'il en soit les moments intenses de notre vie sont des occasions de lâcher le passé, les énergies de la victime, de l’incompréhension, de l'impuissance et d'élever sa fréquence vibratoire, donc aussi son regard, sa vision des choses, de la vie et des lois universelles. 
Et je peux vous assurer que malgré les larmes, la douleur de la perte, je n’ai absolument pas souffert même si j’ai dit deux ou trois fois à la source que j’allais devenir dingue. 
Une fois que c’est dit, déjà, ça ne grossit pas en soi en étant enfermé et nourri de l'intérieur par la répétition en boucle puis la réponse ou du moins le sens de tout cela vient par la suite. La souffrance vient de l'impatience, du besoin de savoir et la douleur devient insupportable. Mais dans l'acceptation ça fait mal le temps de le dire et la paix demeure.
J’ai eu quelques aperçus déjà hier comme je le disais mais je ne me suis pas empêtrée dans les raisonnements "logiques". 
Il est clair que la vision de l'âme dépasse l’entendement humain et quand on l’accepte en toute confiance part expérience, il est plus facile de s’abandonner. 

Comment lui faire confiance si on n’ose pas s‘ouvrir, sortir de son raisonnement mental ? Ça demande d’avancer en aveugle en quelque sorte mais quand on reconnait que nous ne percevons qu’une infime part de la réalité et qu’on développe ses perceptions sensorielles, justement dans l’écoute de son monde intérieur et la foi en son intuition, notre vision et compréhension augmentent en même temps que la confiance en soi et en la vie. 
Lâcher nos certitudes passées et s'ouvrir au monde de l'âme, de l'amour inconditionnel remet l'ego a sa juste place chaque fois qu'on reconnait nos faiblesses, nos limites.

Bon je m’active, j’ai rendez vous à 9h30.
Quand on fait confiance à son âme et qu’on apprend à la connaitre, à se laisser guider par elle on apprend à être libre en lui confiant tout ce qu’on pense et ressent, en s'autorisant justement à vivre tout ce qui se manifeste en soi, on cultive une formidable liberté d’être n soi-même et donc aussi vis-à-vis des autres. 
Le dieu qu’on croyait extérieur et qu’on considérait comme l’autorité suprême devient notre plus proche ami, confident, et ça c’est magique parce qu’on ne craint plus de s’affirmer, on ne craint plus aucune autorité. 

Oh là, je commence à faire une faute de frappe à tous les mots ! Ça, ça veut dire que je stress pour mon rancard alors je vais me poser, me centrer et confier tout ce qui me passe par la tête…
Ah! encore une belle synchronicité, j’ai dû changer mon mot de passe pour accéder à ma boite orange. 
Et oui un nouveau moi, une nouvelle identité, dans la forme qui correspondent à ce que je suis maintenant ! 
Les signes de l'âme sont nombreux et intimes mais chaque fois on est sûr de leur origine, on les reconnait sans douter bien qu'ils puissent sembler insignifiant. 
Et encore, je dis "signe" mais c'est la conséquence de notre vibration, le reflet de ce que l'on porte qui nous pousse justement à aller de l'avant. 
On passe très souvent à côté parce que c'est subtil alors qu'on s'attend à des choses extraordinaires. Et c'est vrai que ça l'est mais pas selon les valeurs du monde, de l'ego, bien que les miracles existent. 




 


Je reviens de l’entretien qui s’est très bien passé. Ce n’est pas tout à fait ce que je pensais, ça n’est qu’une présélection mais déjà, je peux comparer avec celui du mois de mai. 
La vibration n’était pas du tout la même et mes interlocutrices ont pu aussi le constater. J’étais vraiment à l’aise mais je m’étais préparée et il y avait tout de même un peu de stress ou plutôt d’impatience. 
Je suis allée faire mon tour dans la nature et j’ai fait mes rituels habituels, la connexion à la terre, à la rivière, au soleil puis j’ai embrassé mon âmi le chêne après avoir un peu hésité à le faire parce qu’il y avait une dame sur le chemin. 
Elle nourrit les chats errants, les oiseaux, quotidiennement et je n’avais pas le temps d’attendre qu’elle s’en aille parce qu’elle prend sont temps. 
Je me suis dis "après tout j’assume ce que je suis et ce que je fais". 
Rien que ça, c’est déjà le signe que j’ose m’affirmer, tant ma vision que mon comportement. 
Elle m’a demandé pourquoi je faisais cela et je lui ai dit simplement que j'exprimais ma gratitude et puisais de la force. Elle aime aussi la nature et on se connait puisqu’elle vient voir une voisine tous les jours. Je ne me suis pas attardée mais j'étais contente qu'elle n'ait pas eu de réaction négative puisque les réactions des autres reflètent notre comportement intérieur. 
Là aussi, le fait de rester concentrée sur mon objectif, de ne pas passer des heures à parler de la foi, en espérant convaincre l'autre, est très bon signe; je lâche les attentes, le besoin de convaincre qui est l'affirmation d'un manque. Manque de foi, de confiance en soi...

C’est par des petites choses qu’on apprend à amplifier la confiance en soi, qu’on nourrit sa vision et parfois, ça peut aider l’autre à en faire autant mais comme ça n'est pas la personnalité qui agit, il n'y a rien à espérer ou même à dire ou faire, il y a juste à Être. 

Le trajet a aussi été une sorte de préparation puisque j’ai conduit selon mon propre rythme et ne me suis pas énervée d’être derrière des gens qui n’avançaient pas vite. 
J’en ai profité pour respirer calmement, me détendre, regarder le paysage.

Et la cerise sur le gâteau, c’est que je n’ai pas changé la façon de prendre les médicaments ! J’ai attendu d’être à la maison sans éprouver de stress, sans m’inquiéter de ne pas avoir pris toute la dose. 
Ça aussi, c’est énorme, c’est le signe que je me détache de cette dépendance. 
Et ça ne me coûte rien, pas d’effort, juste devenir plus consciente de moi, cultiver la joie, la confiance, la connexion aux différents aspects de l’être, dans la paix, l’écoute, le désir d’harmonie. 
J’ai demandé à mes corps de rester solidaires, unis, respectueux les uns des autres. 
Et à chaque fois, la sensation que ma force est précisément dans ce vœu, que ma capacité d’être autonome à tous les niveaux se développe de cette façon. 

Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr