samedi 17 octobre 2015

« Sortir du triangle de l’attraction terrestre « victime-sauveur-persécuteur » pour rayonner l’Essence-Ciel » Christelle





« Que sont ces rôles que nous interprétons sans grande conscience au sein de nos sociétés ? D’où proviennent-ils ? Qui, au cœur de qui nous sommes, définit ces rôles que nous jouons ? Qu’est-ce qui les alimentent ? Qu’est-ce qui leurs donne autant d’importance et de pouvoir au sein de notre existence ?

Quelle est la particularité de ces rôles que nous endossons ? 
Bien souvent de n’en être pas conscient, bien souvent d’être totalement envahi(e)s par ce qu’ils sont au point d’en devenir ce qu’ils sont. 
Mais cela définit-il pour autant qui nous sommes, ou cela exprime-t-il plus spécifiquement la nature de ce que nous sommes lorsque justement nous ne  sommes pas cela ?
Dès lors cela nous ramène à cette conscience qui est nôtre de ce qui se vit à travers qui nous sommes.

Lorsque nous expérimentons le triangle de l’attraction terrestre, cette structure de vie où tout est conditionné nous mettons en œuvre un ensemble d’automatismes, de mécanismes reproduits sans conscience, appris par cœur au fil du temps, dont nous sommes les structures qui sont engrammées par nos sociétés, par nos lignées trans-générationnelles,  par nos religions, par les images et représentations que nous avons de ce qu’est l’homme, et de ce qu’est la femme. 
Nous reproduisons mécaniquement cet ensemble de croyances, de conditionnements, de valeurs qui définissent l’être que nous sommes pour être conforme à la société, aux structures et être ainsi reconnu(e).


Et qu’advient-il si soudainement ce que nous sommes n’est pas ou plus conforme à ce qui est attendu au sein de nos structures de vie, de nos sociétés, de nos relations ? Pouvons-nous exister librement ou nous empressons-nous d’éliminer, de repousser, de masquer ce qui n’est pas conforme afin que cela ne vienne pas perturber le libre fonctionnement de ces structures en place ?






Observons combien les structures en place (sociétales, familiales, éducatives, étatiques, religieuses, commerciales, relationnelles etc.) nourrissent ce triangle d’attraction terrestre, et combien nous nous en nourrissons dans l’ignorance et l’oubli de qui nous sommes dans notre nature véritable et « Essence-Ciel », de notre pouvoir créateur divin qui est notre nature illimitée et innée.

Y a-t-il une possibilité d’exister en dehors ou au-delà de ce triangle de l’attraction terrestre, de ces sociétés, de ces structures, de ces jeux de rôles ?
Assurément cela est possible mais cela nous amène tout autant à nous extraire de ces mécanismes et cela devient fort confrontant car cela nous amène à exister au-delà, et n’être plus reconnu au sein de ces milieux au cœur desquels nous existons, là où nous sommes tant et tant en quête de reconnaissance et d’existence.

Expérimenter ce triangle « Victime – Sauveur – Persécuteur (Bourreau) » nous offre de toucher ces voiles d’interférences à travers lesquels nous existons, ces voiles d’opacité qui structurent ce que nous libérons, ce que nous exprimons et altèrent ainsi ce dont nous pouvons nous nourrir émanant des profondeurs de nous-même.

Rayonner par essence est une nourriture inaltérable qui ne peut pas être distorsionnée, en ce sens que nous ne pouvons pas distorsionner l’essence qui porte ce rayonnement, mais certes cette essence peut être filtrée, elle peut être détournée. Et ces mécanismes, ces voiles, forment des couches, des strates au cœur du canal des êtres que nous sommes.

Dès lors il appartient à l’être de re-devenir pleinement conscient des voiles d’opacité, d’ignorance et d’oubli accumulés au fil des incarnations et de cette présente existence filtrant le rayonnement.

Cela est possible au sein d’un terreau fertile qui n’est pas aliéné par nos modes de pensée habituels, par ce que notre mental va interpréter, va structurer afin de nous permettre d’exister (car là est une de ses fonctions : la survie) au sein de ce monde tridimensionnel, de communiquer selon les modes de communication de ce monde.

Ainsi, identifier les illusions construites par notre « mental-ego-personnalité » pour ne pas fusionner avec, les appréhender différemment pour qu’elles n’aient plus d’emprise sur qui nous sommes, nous offre de re-devenir libre.

Ainsi les illusions ne nous contrôlent plus, car n’étant plus identifié(e) à elles, nous découvrons ce qu’est exister autrement, il nous est alors possible de déposer un regard différent sur nous même, sur les êtres vivants, sur les situations, sur les éléments, sur la vie.

Qu’y a-t-il entre la réalité et l’illusion (ces jeux de rôle) construite par certaines parties sans grande conscience de qui nous sommes, sinon ce chemin d’éveil, d’expansion de notre conscience nous offrant de découvrir qu’aucune de ces extrémités -réalité ou illusion- n’est ce que nous avons à être ou à vivre, et qu’au sein de ce chemin émergent d’autres dimensions de qui nous sommes.

Pouvons-nous décider de vivre ces multiples dimensions d’expression de qui nous sommes ? Non, car nous ignorons qu’elles existent. 
Nous pouvons seulement nous y abandonner et les laisser nous révéler et pour cela il est nécessaire d’épouser un autre mouvement que celui qui nous emprisonne et nous contient. Car au cœur de ce triangle cela ne peut pas émerger. 

Il importe qu’à travers les expériences que nous offre la vie, nous nous hissions au-delà de ce triangle pour  découvrir alors ces multiples mouvements qui nous traversent en permanence et nous offre de nous exprimer différemment.

Le changement se vit et participe à notre existence en lien à la présence, à l’attention accrue  que nous déposons sur ce qui se vit.

Ainsi nombres d’enseignements nous invite à revenir à l’ici et maintenant à vivre le moment présent, cet instant unique, cette vacuité, cette immobilité où ce changement peut s’opérer et dès lors être reconnu par qui nous sommes. 
Ce changement survient dans les moments où nous existons dans une présence accrue et conscience élargie différente de l’état ordinaire.

Ainsi est-il « Essence-Ciel » de revenir à chaque instant à la présence
Et ce retour à la présence nous offre d’expérimenter l’abondance
Il ne s’agit pas de l’abondance extérieure que nous souhaitons posséder mais l’abondance de nous-même qui nous offre tout ce dont nous avons réellement besoin.  
Mais pour le vivre, il est nécessaire d’être présent là où cela se vit.

Et lorsque nous sommes présents à ce qui se vit une joie est naissante et émane de qui nous sommes, cette joie est l’indication d’une re-con-naissance (naître avec de nouveau), pas uniquement de ce qui émane de l’extérieur mais tout autant de combien cela nous nourrit et répond à nos besoins. 
Cette joie est l’indication de combien nous avons épousé ce mouvement créateur qui nous anime et nous habite, tout simplement sans autre objectif que d’être là où cela se créé, au cœur de qui nous sommes.

Aussi nous est-il possible de nous laisser nous traverser par le rayonnement, cette essence divine qui anime notre humanité.

En lâchant ce qui a besoin d’être compris, ce qui se doit de répondre à la logique mentale qui est nôtre. Et pour que cela se vive il est nécessaire de rencontrer ces multiples voiles, ces multiples filtres, ces multiples strates.

Et pour accueillir de rayonner naturellement et en retour d’observer, de ressentir, de nous nourrir de ce que ce rayonnement épanoui chez bien d’autres êtres, il est nécessaire que nous puissions accueillir sans interférence la nature de ce qui est, que ces filtres, ces voiles deviennent plus transparents pour ne pas dire totalement transparents. »
Rayonnement d’Amour et de Lumière, Christelle

PS : Pour le partage des  articles MERCI de mentionner INTÉGRALEMENT  (sans couper ni modifier)  le texte, l’image (photos personnelles), la provenance  www.versuneconscienceunifiee.com  et en citant l’auteure Christelle