« Que sont ces
rôles que nous interprétons sans grande conscience au sein de nos
sociétés ? D’où proviennent-ils ? Qui, au cœur de qui nous sommes,
définit ces rôles que nous jouons ? Qu’est-ce qui les alimentent ?
Qu’est-ce qui leurs donne autant d’importance et de pouvoir au sein de notre
existence ?
Quelle
est la particularité de ces rôles que nous endossons ?
Bien souvent de
n’en être pas conscient, bien souvent d’être totalement envahi(e)s par ce
qu’ils sont au point d’en devenir ce qu’ils sont.
Mais cela définit-il pour
autant qui nous sommes, ou cela exprime-t-il plus spécifiquement la nature de
ce que nous sommes lorsque justement nous ne sommes pas cela ?
Dès
lors cela nous ramène à cette conscience qui est nôtre de ce qui se vit à
travers qui nous sommes.
Lorsque
nous expérimentons le triangle de l’attraction terrestre, cette structure de
vie où tout est conditionné nous mettons en œuvre un ensemble d’automatismes,
de mécanismes reproduits sans conscience, appris par cœur au fil du temps, dont
nous sommes les structures qui sont engrammées par nos sociétés, par nos
lignées trans-générationnelles, par nos religions, par les images et représentations
que nous avons de ce qu’est l’homme, et de ce qu’est la femme.
Nous
reproduisons mécaniquement cet ensemble de croyances, de conditionnements, de
valeurs qui définissent l’être que nous sommes pour être conforme à la société,
aux structures et être ainsi reconnu(e).
Et
qu’advient-il si soudainement ce que nous sommes n’est pas ou plus conforme à
ce qui est attendu au sein de nos structures de vie, de nos sociétés, de nos
relations ? Pouvons-nous exister librement ou nous empressons-nous
d’éliminer, de repousser, de masquer ce qui n’est pas conforme afin que cela ne
vienne pas perturber le libre fonctionnement de ces structures en place ?
Observons
combien les structures en place (sociétales, familiales, éducatives, étatiques,
religieuses, commerciales, relationnelles etc.) nourrissent ce triangle
d’attraction terrestre, et combien nous nous en nourrissons dans l’ignorance et
l’oubli de qui nous sommes dans notre nature véritable et
« Essence-Ciel », de notre pouvoir créateur divin qui est notre nature
illimitée et innée.
Y
a-t-il une possibilité d’exister en dehors ou au-delà de ce triangle de
l’attraction terrestre, de ces sociétés, de ces structures, de ces jeux de
rôles ?
Assurément
cela est possible mais cela nous amène tout autant à nous extraire de ces
mécanismes et cela devient fort confrontant car cela nous amène à exister
au-delà, et n’être plus reconnu au sein de ces milieux au cœur desquels nous
existons, là où nous sommes tant et tant en quête de reconnaissance et
d’existence.
Expérimenter
ce triangle « Victime – Sauveur – Persécuteur (Bourreau) » nous offre de
toucher ces voiles d’interférences à travers lesquels nous existons, ces voiles
d’opacité qui structurent ce que nous libérons, ce que nous exprimons et
altèrent ainsi ce dont nous pouvons nous nourrir émanant des profondeurs de
nous-même.
Rayonner
par essence est une nourriture inaltérable qui ne peut pas être distorsionnée,
en ce sens que nous ne pouvons pas distorsionner l’essence qui porte ce
rayonnement, mais certes cette essence peut être filtrée, elle peut être
détournée. Et ces mécanismes, ces voiles, forment des couches, des strates au
cœur du canal des êtres que nous sommes.
Dès
lors il appartient à l’être de re-devenir pleinement conscient des voiles
d’opacité, d’ignorance et d’oubli accumulés au fil des incarnations et de cette
présente existence filtrant le rayonnement.
Cela
est possible au sein d’un terreau fertile qui n’est pas aliéné par nos modes de
pensée habituels, par ce que notre mental va interpréter, va structurer afin de
nous permettre d’exister (car là est une de ses fonctions : la survie) au
sein de ce monde tridimensionnel, de communiquer selon les modes de
communication de ce monde.
Ainsi,
identifier les illusions construites par notre « mental-ego-personnalité »
pour ne pas fusionner avec, les appréhender différemment pour qu’elles n’aient
plus d’emprise sur qui nous sommes, nous offre de re-devenir libre.
Ainsi
les illusions ne nous contrôlent plus, car n’étant plus identifié(e) à elles,
nous découvrons ce qu’est exister autrement, il nous est alors possible de
déposer un regard différent sur nous même, sur les êtres vivants, sur les
situations, sur les éléments, sur la vie.
Qu’y
a-t-il entre la réalité et l’illusion (ces jeux de rôle) construite par certaines
parties sans grande conscience de qui nous sommes, sinon ce chemin d’éveil,
d’expansion de notre conscience nous offrant de découvrir qu’aucune de ces
extrémités -réalité ou illusion- n’est ce que nous avons à être ou à vivre, et
qu’au sein de ce chemin émergent d’autres dimensions de qui nous sommes.
Pouvons-nous
décider de vivre ces multiples dimensions d’expression de qui nous
sommes ? Non, car nous ignorons qu’elles existent.
Nous pouvons seulement
nous y abandonner et les laisser nous révéler et pour cela il est nécessaire
d’épouser un autre mouvement que celui qui nous emprisonne et nous contient.
Car au cœur de ce triangle cela ne peut pas émerger.
Il importe qu’à travers
les expériences que nous offre la vie, nous nous hissions au-delà de ce triangle
pour découvrir alors ces multiples mouvements qui nous traversent en
permanence et nous offre de nous exprimer différemment.
Le
changement se vit et participe à notre existence en lien à la présence, à
l’attention accrue que nous déposons sur ce qui se vit.
Ainsi
nombres d’enseignements nous invite à revenir à l’ici et maintenant à vivre le
moment présent, cet instant unique, cette vacuité, cette immobilité où ce
changement peut s’opérer et dès lors être reconnu par qui nous sommes.
Ce
changement survient dans les moments où nous existons dans une présence accrue
et conscience élargie différente de l’état ordinaire.
Ainsi
est-il « Essence-Ciel » de revenir à chaque instant à la présence.
Et ce retour à
la présence nous offre d’expérimenter l’abondance.
Il ne s’agit pas de
l’abondance extérieure que nous souhaitons posséder mais l’abondance de
nous-même qui nous offre tout ce dont nous avons réellement besoin.
Mais pour
le vivre, il est nécessaire d’être présent là où cela se vit.
Et
lorsque nous sommes présents à ce qui se vit une joie est naissante et émane de
qui nous sommes, cette joie est l’indication d’une re-con-naissance (naître
avec de nouveau), pas uniquement de ce qui émane de l’extérieur mais tout
autant de combien cela nous nourrit et répond à nos besoins.
Cette joie est
l’indication de combien nous avons épousé ce mouvement créateur qui nous anime
et nous habite, tout simplement sans autre objectif que d’être là où cela se
créé, au cœur de qui nous sommes.
Aussi
nous est-il possible de nous laisser nous traverser par le rayonnement, cette
essence divine qui anime notre humanité.
En
lâchant ce qui a besoin d’être compris, ce qui se doit de répondre à la logique
mentale qui est nôtre. Et pour que cela se vive il est nécessaire de rencontrer
ces multiples voiles, ces multiples filtres, ces multiples strates.
Et
pour accueillir de rayonner naturellement et en retour d’observer, de ressentir,
de nous nourrir de ce que ce rayonnement épanoui chez bien d’autres êtres, il
est nécessaire que nous puissions accueillir sans interférence la nature de ce
qui est, que ces filtres, ces voiles deviennent plus transparents pour ne pas
dire totalement transparents. »
Rayonnement
d’Amour et de Lumière, Christelle
PS
: Pour
le partage des articles MERCI de
mentionner INTÉGRALEMENT (sans couper ni modifier) le
texte, l’image (photos personnelles), la provenance www.versuneconscienceunifiee.com et en
citant l’auteure Christelle