17
octobre ;
Ce matin, la question de l’argent est sur le devant de la
scène. Entre le fait que j’aie oublié de déclarer mes ressources
trimestrielles (condition nécessaire au paiement des allocations), la machine à
laver à changer, et le fait que j’ai créé cela de façon inconsciente et divine,
tout me pousse à y réfléchir et à lâcher des croyances à ce sujet.
Je
parle de cocréation divine parce que pour moi, il est maintenant établit que je
suis un tout harmonieux, que tous les aspects de l’être travaillent à mon
bien-être, mon évolution, ma croissance.
Elle passe par des prises de
conscience, la, reconnaissance et l’acceptation de croyances restrictives,
basées sur la peur, l’ignorance, le déni de soi et par le lâcher prise,
l’offrande à la source des énergies associées à ses pensées émotions obsolètes.
J’ai
encore une vision de l’argent relative à mes anciennes croyances et surtout à
la peur de me tuer à petit feu en disposant d’un large budget. Chaque fois que
j’aie eu plus que le nécessaire, je l’ai investi en grande partie dans la drogue
(douce) et la peur persiste malgré mon désir sincère et ardent d’être présente,
consciente, de ne plus fuir la réalité de l’incarnation.
Malgré que je n’agisse
plus de cette façon, je sens bien que cette peur demeure en moi d’autant plus
qu’elle est nourrie par la peur du manque relativement aux addictions ;
cachets et tabac.
Je
voyais tellement l’argent comme le coupable des injustices de ce monde, sa
déshumanisation au nom du profit, de la société de consommation, que je ne
voulais pas nourrir cette folie.
Mais maintenant que je suis convaincue que le
monde est dans cet état par manque d’amour et par ignorance, je dois actualiser
ma vision à propos de l’argent.
Je
sais que le bonheur ne vient pas de la richesse matérielle ni de la position
sociale, ça je l’ai toujours su mais ce qui est nouveau pour moi, c’est la
certitude que le bonheur se trouve dans le juste milieu, l’équilibre des corps,
des énergies.
L’argent
est une énergie qui peut corrompre, enorgueillir, mais elle est neutre et même
si elle n’apporte pas la liberté, elle permet tout de même d’élargir le champ
des possibles. Puis il est clair que le confort nécessite une somme suffisante.
J’offre
à la source, depuis ce matin, toutes les pensées émotions qui viennent en
évoquant le sujet et elles sont nombreuses !
L’idée
qu’il faille peiner pour obtenir les choses en fait partie et elle est aussi à
relâcher parce que le seul effort à fournir en réalité, c’est de penser à revenir au cœur de soi pour vivre en paix, pour se
sentir libre et puissant, dans son plein potentiel. Le véritable pouvoir
est celui d’aimer, de permettre à cette vibration de rayonner en soi et tout
autour.
Cette
énergie comble les besoins vitaux mais elle doit aussi circuler entre les êtres
pour s’auto alimenter et croitre.
Nous
sommes faits pour communier, échanger, partager, contribuer, prendre soin et
bien que ce soit vis-à-vis de soi-même qu’il soit nécessaire de vibrer ces
énergies, d’agir, une vie épanouissante vient de l’interaction avec les autres.
Et
ce qui est magique c’est que lorsqu’on se réconcilie avec soi-même, on attire
des gens et des situations qui reflètent ce que l’on porte, ce que l’on
rayonne.
Habituellement,
lorsqu’on va vers quelqu’un et même quand on se demande qui pourrait être le
« compagnon idéal », on le fait avec notre tête, selon des critères
d’évaluation mentales, selon nos peurs et nos blessures et surtout selon nos
croyances.
On se créé un modèle en rapport avec nos préférences, notre idéal,
notre perception de ce qu’est l’amour, de ce qu’il devrait être et de l’autre
en tant que danger potentiel ou carrément l'inverse, en sauveur potentiel.
On croit que « l’objet » doit
correspondre à nos besoins et que la personne idéale sera celle qui pourra les
nourrir.
Nous sommes constitués de telle sorte que nous attirons les gens selon
nos peurs inconscientes, nos modèles choisis et les phéromones qui participent
activement à nos choix.
Selon
l’instinct de survie, l’homme idéal doit être fort, sécurisant et porter un ADN
qui permette de faire des enfants résistants aux maladies.
Le taux de mortalité
infantile a diminué dans les pays dits "développés" mais c’est encore bien ancré
dans l’inconscient.
L’attraction subtile et inconsciente se base sur le besoin
de se reproduire.
Mais il y a aussi l’effet miroir qui entre en jeu ; nous
attirons ceux qui seront susceptibles de nous révéler nos blessures.
Puis au
niveau mental, au niveau des croyances, c’est aussi un mécanisme de survie qui
est enclenché. Puisque nos croyances sont établies selon nos peurs, la part
inconsciente est importante pour ne pas dire prédominante.
Ce qu’on appelle
coup de foudre est une combinaison d’énergie qui crée un genre de formule
répondant aux besoins et à l’instinct de survie.
Même
nos amis, nous les choisissons selon des critères sélectifs arbitraires.
L’amour véritable n’est pas toujours présent si ce n’est dans le désir de
cocréer, de vivre une expérience qui permette de grandir en sagesse, en
capacité d’aimer.
Mais ça, c’est la vision de l’âme généralement inaccessible à
moins de se connaitre et de connaitre les mécanismes de protection de l’ego.
Ce
qui est magnifique quand on suit son cœur, c’est qu’on amplifie l’amour
inconditionnel en soi qui se fiche de savoir où il va, qui ne cible pas une
personne selon des critères psychiques mais qui rayonne naturellement envers
tout ce qui vit.
C’est un amour universel qui reconnait en chacun, un frère,
une sœur, un égal, qui perçoit l’essence de l’être, au-delà des apparences.
L’enfant
de trois ans qui n’a pas encore construit sa personnalité, va vers tout le
monder sans jugement, sans frein, sans attente, parce qu’il n’a pas de repères,
de critères de sélection.
C’est sûr que ce genre d’attitude n’est pas vraiment
approprié dans ce monde mais quand on reconnecte l’enfant en soi, en
conscience, quand on comprend qu’il joue un rôle important dans la
manifestation de notre réalité quotidienne, que ses énergies sont essentielles
pour rendre le parcours joyeux et léger, on retrouve cette joie de vivre enfantine.
Il ne s’agit pas de jouer l’enfant, de se laisser porter par les autres, de
chercher un père en l’autre, le conjoint, l’enseignant, le maitre…mais de
prendre soin des parts blessées en soi afin que les qualités intrinsèques de
l’enfant intérieur puisse s’exprimer librement et harmonieusement.
Quand
on suit les élans de son cœur, on permet à cette énergie de l’enfant de
s’exprimer et quand on le fait en conscience, quand on choisit d’aimer en
vérité, de rayonner l’amour lumière que nous sommes, la source père mère nous
guide et créent l’harmonie intérieure. L'équilibre entre le masculin et le féminin s'installe peu à peu et on trouve le bien-être, la capacité de créer son monde en conscience.
Je
suis épatée de ne pas me faire de souci à propos de l’oubli de la déclaration
de revenu qui détermine mon droit aux Rsa.
Savoir que tout est fait pour nous
aider à prendre conscience de nos blocages afin de pouvoir les défaire dans
l’amour de la source, facilite vraiment la vie.
C’est encore la preuve que nous
manifestons notre monde selon notre perception de nous-même et de la vie.
Cet
oubli montre aussi que je suis vraiment motivée à l’idée de pouvoir travailler
à nouveau. L’idée de proposer un accompagnement demeure mais je suis consciente
que ce sera possible quand j’aurais actualisé ma vision au sujet de l’argent,
du travail, de la réalisation de soi.
La chose qui m’empêche le plus d’oser
agir en ce sens, c’est encore le manque de confiance en soi. Mais comme j’y
travaille, comme je libère les illusions et prends confiance en ma guidance
intérieure, je ne me fait plus aucun souci à ce sujet.
Je
sais que tout est fait selon le timing divin, que ma personnalité ne sait pas
ce qui est juste bien que je puisse voir à postériori, la pertinence des faits,
la leçon à tirer d’une expérience, l’énergie, le talent, la capacité mise en
évidence. Enfin partiellement, suffisamment pour aller de l’avant.
Oh
j’ai bien du mal à m’ancrer, à me
concentrer ce matin ! Je dois aller faire des courses mais j’ai envie de
dormir ! Je vais commencer par arrêter de réfléchir à ce qui a pu me vider
mon énergie.
C’est
un des inconvénients de l’introspection, du fait de revisiter ses croyances, de
vouloir changer ses pensées ; je suis encore trop dans ma tête, dans la
critique à ce sujet, dans l’idée que le mental est trop gourmand…
J’ai
fait une méditation qui a tourné au rêve semi conscient. Encore plongée dans le
passé, enfin le décor datait des années soixante dix et des années 90, un bien
curieux mélange !
Je me suis levée pas très contente mais je me suis
activée puis tout en offrant les pensées d’auto-critique à la source et je me
suis laissée guidée sur la toile.
Puis
il n’y a pas de hasard, ce que je publie, c’est ce que j’ai besoin d’entendre à
nouveau. Mais surtout, c’est ce que je dois éclairer depuis l’espace du cœur.
C’est
un commentaire sur un réseau social qui m’a ramenée à cette chose essentielle, la compassion pour soi-même !
J’ai
rigolé en voyant que Jeff du site anti-déprime.com avait aussi publié un
article à propos du triangle de Karpman* dans sa lettre d’info du week-end.
Nous
sommes encore dans un face à face avec nos blessures au point qu’on peut se
demander "quand est-ce qu'on en verra le bout?" mais en fait, je prends l’habitude de ce processus révélateur qui ne demande qu’à
lâcher prise, tout simplement.
Accepter
d’être un humain avec des faiblesses, avec un cerveau reptilien qui est en mode
survie et peut dominer le mental en cas de panique, un ego qui s’affole,
critique, juge, accuse, commande, ressasse…mais aussi avec une sagesse innée,
celle du cœur et une conscience qui peut s’étendre à l’infini.
Puis savoir que
le cerveau reptilien assume des fonctions vitales et qu’en ayant de la
compassion pour soi, on active la sagesse intérieure, on ne réagit plus en mode
survie.
Savoir
aussi que l’ego a des côtés utiles, qu’il nous protège du pire et quand on
cherche la paix et l’harmonie, il relâche la pression, se laisse guider par
l’intuition, travaille avec.
Il
se focalise alors sur les aspects de la vie sous un angle plus positif.
Il
ramène à la mémoire les moments où on a surmonté une peur, il reconnait les
progrès effectués, se concentre et s’aligne à la fréquence du cœur.
Il joue le
rôle du questionneur et si on le considère comme un outil de réalisation dans
le sens où il nous permet d’aller au cœur de soi-même, si on entame le dialogue
avec lui, on voit qu’il nous donne des directions que nous sommes libres de
prendre ou pas.
Quand on doute de soi ou qu’on se déprécie, on aura envie
d’agir, de prendre soin de soi. Et quand on cesse de lutter avec ses propres
pensées, le calme revient naturellement l’envie d’agir est alors portée par la
confiance.
Les
religions, ont toujours opposé les corps et quand on accepte d’être composé de
différents systèmes intérieurs, ils fonctionnent à leur juste place selon leur
fonction originelle sans chercher à dominer.
On
parle de souffle divin et pourtant cette fonction naturelle est inconsciente
mais elle nous permet de vivre.
Quand on écoute ses pensées et qu’on les
interroge comme le fait Byron Katie, on comprend
que la plupart d’entre elles sont des pensées qui viennent de la peur, qu’elles
sont automatiques et si on les questionne depuis le cœur, un dialogue pacifique
s’ensuit. L’ego ou le mental calme le débit des pensées.
J’ai
essayé de suivre une médiation de Christophe André mais le seul fait de me
focaliser sur la respiration a amplifié le stress parce que je change son
rythme naturel.
Par contre en me focalisant sur le corps et en cherchant à
détendre les crispations, comme le mental se focalise sur quelque chose, il
n’est plus si bruyant.
Chacun trouve ses propres outils selon sa personnalité,
son vécu, sa situation dans l’instant et c’est ce qui permet non seulement de
se différencier mais aussi de pouvoir toucher des gens qui nous ressemble qui
sont en résonance avec nos vibrations.
Trouver les "bons" outils se les approprier, les
personnaliser, c’est une façon de développer la confiance en soi et en l’autre,
qui permet de devenir autonome, responsable et d’utiliser son pouvoir créateur de façon unique,
d’utiliser en conscience son pouvoir de guérison.
On
appelle « triangle (dramatique) de Karpman », l’ensemble des rôles de
victime, bourreau et sauveur, parce que c’est le nom de celui qui a « découvert »
ce processus comportemental.
Si
vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr