3
octobre;
Pouah, je ne vois pas d’autre mot pour décrire le tableau de cette
journée qui commence sous une pluie d’orage et un ciel qu’on pourrait toucher
tant il est bas !
Il va falloir faire preuve de créativité pour ne pas se
laisser embarquer par la tristesse, la colère, le découragement.
Premier
réflexe, offrir à la source d’amour lumière, tout ce qui remonte. Histoire
d’être en paix et de suivre l’élan qui émerge de cet état, ça risque de prendre
un certain temps, lol !
J’avais
prévu d’aller au marché du bled à côté, c’est grillé…il y a carrément du
tonnerre ! La lune était orangée hier soir et j’ai dormi la fenêtre
ouverte mais je l’ai fermée dans la nuit parce que ça puait les produits
chimiques !
Bon,
une fois de plus ça me renvoie au lâcher prise vis à vis de mon addiction.
Si
j’ai bien compris le processus, c’est l’acceptation de ce qui est, dans
l’instant, qui permet de s’en libérer. Je l’ai expérimenté avec l’herbe et je
n’ai plus envie d’en fumer.
Il a fallu lâcher la culpabilité et les critiques
quand je « craquais » pour que l’envie parte d’elle-même.
J’ai pu
voir avec discernement les aspects bénéfiques et les inconvénients mais je n’ai
même pas eu à choisir, je me suis abandonné en confiance à la grâce de l’amour,
de l’acceptation et ça s’est fait tout seul, l’envie n’est plus là.
C’est ce
qui se passe aussi avec les médicaments. Tant que l’envie, l’idée du besoin
demeure, c’est qu’une part de moi a besoin d’être vue, aimée. Mais comme elle
est cachée, comme ça se passe dans l’inconscient, ça ne sert à rien que j’essaie
de comprendre.
Ce que je peux faire, c’est de ne pas me juger, de ne pas
essayer d’arrêter par la force mais juste interroger le mental quand l’envie de
prendre un bout de cachet, en dehors du temps définit, se manifeste.
J’ai
constaté que si j’en prenais au-delà de 15h environ, j’avais du mal à dormir,
le sommeil n’était pas réparateur. Puis si j’espace les prises, je suis plus
présente à moi-même, je peine moins à me concentrer. C’est venu de
l’observation et de choix pour être confortable.
Le sommeil est important et
plus il est de qualité, mieux c’est.
Mais si je stress en soirée, le fait de
prendre un bout de cachet peut constituer une forme de lâcher prise qui favorisera
l’endormissement.
Ce n’est pas facile de déterminer ce qui est le mieux à faire
dans l’instant alors j’apprends à faire confiance à la source, à la guidance
qui vient quand je trouve la paix.
L’élan est inspiré quoi qu’il me pousse à faire. Puis tout dépend de mon objectif et se conforme à cela seulement, ça n'est pas le mental qui agit ou qui saura m'apporter de nouvelles idées pour me libérer de cette addiction. Puis que l'ego a mis en place une stratégie, c'est en cassant les réflexes qui nourrissent les croyances relatives aux blessures que la stratégie apparaitra obsolète.
Bien que je vois à peu près
les raisons qui me poussent à continuer d’en prendre, ça n’est pas cela qui
m’en libérera mais plus le fait de prendre conscience de mon pouvoir créateur
et de celui du lâcher prise. Le pouvoir de l’amour qui je le sais par
expérience, est le principe même de guérison.
Alors,
la patience, le non jugement, l’acceptation, en sont des expressions et de
cette façon, l’envie se dissipe. La croyance au pouvoir absolu du produit,
diminue progressivement dans l’accueil de ce qui est.
Je teste le pouvoir de la
pensée, de la focalisation et de l’harmonie intérieure et l’applique au moment
où l’envie de prendre un bout se fait sentir. Sachant que c’est un appel à la
paix et l’harmonie intérieure, je demande à la source, à l’amour de la terre et
du ciel, d’équilibre les énergies en moi et à mes corps de s’unir. Ça, à chaque
fois, ça marche !
Je peux sentir une détente intérieure qui amène un
sourire spontané quand je m’adresse à mes corps de cette façon. Je passe peu à
peu de l’idée d’appeler au secours ma partie divine à celle de demander à tous
mes corps d’être solidaires. Bien que ça semble être à peu près la même chose,
c’est totalement différent.
En m’adressant à tous mes corps, je les considère sur un
pied d’égalité, n’appelle plus quelque chose qui serait lointain, en dehors de
moi et ça change tout.
Je reconnais ainsi que je suis l’unité, l’harmonie et
même s’il m’arrive de demander à la source de m’aider, au travers de la terre
et de l’univers, puisque je vois mes corps comme des extensions de la planète
et des étoiles, il n’y a pas de rupture, de division mais la reconnaissance de
l’unité, l’harmonie en mes corps et avec le cosmos, entre l’infiniment petit et
l’infiniment grand.
Cette connaissance ou reconnaissance n’est pas mentale même
si c’est appuyé par la science quantique, les nouvelles découvertes
scientifiques au niveau des cellules, c’est avant tout un ressenti, une
certitude intuitive.
Le
ciel s’éclaircit doucement et l’orage semble passé…Bon, je prends le premier
bout de cachet parce que le plexus solaire me brûle. Et je me
« pardonne » ce geste parce que je sens que je peux arriver à m’en
passer en revenant au centre.
L’idée même de pardon est encore issue de
croyances basées sur la notion d’effort sur la matière alors que c’est en
venant au cœur de ce que je suis en m’abandonnant à la grâce que la guérison se
réalise naturellement mais d’un autre côté, le mental a besoin de cohérence,
d’effectuer la transition sans violence.
Alors j’offre à la source ces pensées
émotions basées sur le sens du devoir, de l’obligation, de la compétition afin
d’accueillir la grâce. Pas simple ! Mais ça commence à prendre place
tranquillement.
Au
programme aujourd’hui, continuer de susciter la joie, de focaliser l’attention
sur le cœur, l’harmonie. Susciter la joie, non pas pour fuir ou ignorer les
pensées émotions négatives mais pour orienter le mental sur des fréquences
légères et ainsi pouvoir accueillir l’ombre avec plus de facilité, de légèreté.
Puis, pour sortir de l’état de victime, il faut intégrer son pouvoir créatif en
l’expérimentant dans des petites choses simples, dans l’instant, au fur et à
mesure jusqu’à ne plus croire que les mouvements intérieurs sont inadéquates,
ou qu’ils sont des punitions, ou traduire cela comme « la vie est
dure »… « La vie m’en veut », « je dois prouver mon
amour à la source en moi ».
Je
suis fondamentalement l’amour et la lumière et c’est en manifestant cela envers
tout ce que je suis, que je l’active, le constate, le vis, renforce ma foi
puisque je sens effectivement la tendresse, la paix m’envahir.
Voyons
ce que le lecteur window me reflète, bof, pas terrible, connexion au soleil
même s’il est derrière les nuages et ancrage à la terre, à son amour maternel
et puissant à la fois. J’ai besoin de puiser en elle l’énergie du désir, de
l’action parce que l’acceptation de ce qui est ne veut pas dire de se laisser embarquer
par l’ambiance extérieure.
Sans forcer, juste en retrouvant la conscience de
tout ce que je suis, de mon pouvoir de focalisation sur ce que je veux vivre,
la joie revient.
Et les photos prises à l’instant illustre bien ce choix de
porter mon attention sur ce que je veux, sur mon cœur jusqu’à sentir la paix,
la joie, l’harmonie et voilà ce qui se manifeste dans le ciel.
Je focalise mon
attention sur le soleil plutôt que sur la cheminée de l’usine, l’immeuble d’en
face où la voisine tient des centaines d’oiseaux en cage, ou encore sur les
épais nuages gris dont l’origine est toujours douteuse, ou bien sur la palette plantée à même le tronc du chêne avec des clous de 15 cm, par le gamin du quartier, la laideur des bâtiments...
Et ce tableau est exactement le reflet de ce que je suis en dedans enfin ma façon de considérer ces "objets" me renvoie à celle de gérer mon monde intérieur, d'accepter les conditions de l'incarnation; J'ai encore du mal à accepter mes "faiblesses", celles qui ne correspondent pas à l'idée que je me fais du divin, de la "perfection".
La perfection, c'est la droiture, le fait de suivre ses propres idées, sa foi, ses valeurs; la justesse dans le fait de considérer chaque aspect de soi comme révélateur, pertinent, nécessaire à l'intégrité de l'ensemble...La cheminée et sa fumée blanchâtre, le regard que je porte sur elle est le même que celui que je porte sur mon addiction au tabac. Le comportement de l'enfant avec l'arbre témoigne de ma difficulté à accueillir l'innocence, les règles du jeu de la dualité qui n'est qu'une dynamique...
Chaque point de focalisation va
amplifier la fréquence selon les pensées qui émergent alors j’en profite pour
les lâcher puis je reviens à l’essentiel, à la lumière que je suis, extension
de la conscience solaire du point de vue de la personnalité, la lumière
elle-même depuis la conscience Une.
Je décris le processus mais c’est à l’intérieur que je le vis et la personnalité
offre à la source, s’abandonne à l’amour et c’est lui qui change la direction
de mon focus, m’invite à jeter un œil de l’autre côté, côté salon.
Et là, le
spectacle me ravit, me remplit de joie et j’appelle à nouveau l’harmonie à se
manifester entre mes corps, je me souviens de l’essentiel, de mon pouvoir qui
réside dans cette acceptation, cette offrande à la source. L'arc en ciel n'est pas très visible sur la photo mais dans la réalité, le spectacle est divin!
Les
couleurs sont des fréquences correspondant à des énergies, vertus nées de la
source et elles contiennent tout le spectre de celle-ci, de la plus sombre à la
plus clair. La beauté vient de l’harmonisation, de l’ordre que le désir d’unité
réalise. Ce reflet est très encourageant il témoigne de la puissance de focalisation, de la nécessité de regarder dans la "bonne" direction et du résultat immédiat, autant en soi qu'à l'extérieur.
Simplifier
sa vie, aller à l’essentiel voilà ce qui m’inspire en ce moment. J’ai essayé de
comprendre précisément le processus de guérison, de structurer les choses, mais
finalement même si le mental a besoin de comprendre afin d’avoir confiance, ce
n’est que dans l’action que l’on comprend véritablement.
Une fois que la
confiance est là, il n’y a plus qu’à être, à suivre l’élan de l’instant. Être
sois, soi-m’aime, soi, entièrement et en harmonie.
Les mots sont bien sûr
porteur de l’énergie mais c’est en faisant ce que l’on dit, en incarnant ses
vérités qu’on les diffuse de la meilleure façon.
De temps en temps une voisine,
un membre de ma famille, un lecteur, une personne que je croise, me confient leurs états d'âme parce qu’ils savent que j’écoute sans juger et surtout parce qu’il voit
concrètement que je vais de mieux en mieux.
Ça se fait naturellement et je l’ai
toujours plus ou moins fait quand je jouais de l’accordéon, plus d’une fois des
gens se sont arrêtés pour me dire leurs peines et repartaient remontés.
Je
voyais cela mais n’arrivait pas à utiliser ces capacités pour moi-même alors
qu’il suffisait que j’aie cette ouverture de cœur et d’esprit envers les
aspects fragiles de moi-même. Que je m’offre la liberté d’être les deux à la
fois, celle qui pleure et celle qui console.
Je
ne sais toujours pas si le proposerais un jour une aide de façon
« officielle » mais ça n’est plus un problème. Je fais selon ma
guidance intérieure, selon ce que m’offre la vie, les rencontres de l’instant
et procède étape par étape.
Déjà devenir autonome financièrement d’une façon qui
me corresponde en utilisant mon potentiel, celui que j’ai acquis au fil du
temps, représente un défi et en même temps un moyen de passer de l’ancienne
victime à la cocréatrice consciente.
Peu importe la forme, je porte en moi
l’énergie du partage et j’aime bien quand ça se fait simplement, naturellement,
dans l’intimité du tête à tête, du cœur à cœur et pour ça, nul besoin de porter une étiquette.
Le seul fait de pouvoir
travailler en équipe est une façon d’apporter ma contribution puisque c’est
l’amour et la paix que j’aime porter et rayonner, alors peu importe la
« cible », la forme et les circonstances. C’est au quotidien que je
veux vivre cela et d’abord en moi-même et sachant que l’énergie du cœur rayonne
d’elle-même.
Puisque
c’est dans la confiance que l’autre peut le mieux recevoir le reflet de sa
propre lumière, en intégrant cela vis-à-vis des aspects intérieurs, et étant
moi-même, transparente, simple et authentique, le bien-être rayonne de part et
d’autre.
Peut-être qu’il me faut réajuster ma vision à propos de l’argent mais
en l’état actuel des choses, il est encore associé au pouvoir, à la corruption.
S’il y a un intérêt, une attente, on n’est plus dans le cœur et le partage mais
dans le besoin.
C’est à ramener au cœur afin que la lumière agisse et
transforme ma vision. Il me semble que dès lors qu’on se pose en aidant, on
endosse un costume qui limite et risque peu à peu de dénaturer le comportement.
Le ciel se dégage peu à peu, laisse apparaitre du bleu, énergie de l’action,
invitation à bouger…
Sous
la douche les crispations du plexus solaires se sont un peu dissipées mais ça m’a
amenée à parler au mental, à le rassurer parce que même si c’est le
« divin », l’énergie qui agit, le mental est important, il est le
corps qui me permet de communiquer avec les autres. C'est un support de l'énergie qui a besoin d'être aimé pour s'aligner à la fréquence du cœur, agir de concert...
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respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr