18
octobre ;
Je me suis réveillée tard et fatiguée ! Pourtant, j’ai
dormi sept heures et bien que je me sois relevée trois fois, j’ai pu me
rendormir facilement.
Je
m’habitue aux plongées dans les profondeurs, aux changements d’humeur, aux
pensées émotions qui font surface, bref au contraste qu’offre ce monde en
perpétuel mouvement.
Le
but n’est pas d’arriver quelque part, selon ce que je comprends de
l’expérience, il est de prendre plaisir
au voyage.
Il est clair que c’est mieux de se fixer une destination si on veut avancer mais
plutôt que d’y penser en termes de lieu, il semble plus efficace, épanouissant
et instructif, de penser en termes de vibration, d’état d’être.
Selon
ma foi, nous sommes des êtres complets constitués de différents corps qui
manifestent l’harmonie, l’unité, l’équilibre, constamment.
La
joie vient lorsqu’on fait ce constat, lorsqu’on se rend compte que tout est
parfait.
Que nous sommes toujours au bon endroit, au bon moment, à notre juste
place, dans notre plein potentiel.
Après
avoir passé quelques heures sur l’ordinateur, histoire de retrouver l’énergie
du désir, et la fréquence de l’unité, je suis allée faire mon tour quotidien
dans la nature, ce petit rituel nourrissant pour chacun des corps et qui
favorise grandement l’harmonie intérieure, l’alignement de la pensée, des
gestes et de l’intention. Puis j’ai entamé quelques chantiers.
J’adore
commencer plusieurs choses à la fois parce que ça m’oblige à être concentrée,
présente à ce que je fais et ça maintient l’élan de l’action, l’envie d’agir
tout en stimulant la créativité.
Ça
m’oblige à m’organiser, à agir de façon logique, ordonnée, structurée et cet
exercice est très bon pour le mental.
Il
n’y a pas de place pour l’ennui, pas le temps de ressasser ni de se poser des
questions existentielles.
Une
fois qu’on sait qui on est en réalité, sous tous les angles, il est bon de
passer à l’action, d’utiliser ses connaissances pour agir en conscience et
appliquer les lois de création délibérée à tous les niveaux.
Rien
de tel pour aligner les corps, manifester l’unité, la cohérence et amplifier
l’amour, la confiance en soi.
L’amour
de soi est motivé par l’action et l’action amplifie l’amour en soi.
Qu’elle
soit efficace ou pas, arriver à s’aimer sans tenir compte du résultat,
développe l’amour divin en soi.
19
octobre;
Je n’ai pas envie d’écrire ce matin. Le brouillard épais me pousse à
continuer de chauffer pour éviter que l‘humidité envahisse l’appart. J’ai juste
envie de tendresse, de douceur et d’ailleurs la chanson qui me trotte dans la
tête depuis le réveil, c’est celle de Bourvil, justement, « La tendresse »
Depuis
hier, les chats se relayent pour m’apporter cette tendresse, pour faire
circuler l’amour de l’intérieur vers l’extérieur et inversement. C'est marrant comment ils sentent que l'enfant intérieur les appelle!
La journée sera
portée par ces énergies essentielles et mon seul objectif c’est de maintenir le
désir d’être bien, de nourrir le bien-être.
C’est une des choses que les
drogues m’ont enseignée ; quand je suis bien en moi-même, en paix avec
tout ce que je suis, la relation aux autres est agréable, épanouissante.
Et c’est
tout ce qui compte puisque l’action est modelée par l’état d’être.
Je
crois que je vais faire sonner les instruments de musique et dessiner puis
peut-être aller aux champignons et glaner du bois si le temps le permet.
Enfin
si le ciel s’éclaircit parce que pour le moment, c’est une vraie purée grise !
L’odeur du feu et la flamme réjouissent l’enfant intérieur ce matin et pourtant, hier soir, ça
m’a fait peur et j'étais plutôt en colère.
J’ai offert à la source tout ce qui montait, la colère de
galérer encore avec le poêle, la peur de m’intoxiquer avec les fumées qui s’échappaient.
Il faut dire que chaque hiver, ça cafouille plus ou moins et bien qu’il y ait
une nette amélioration ça n’est pas le top.
C’est l’expression du déséquilibre
interne, du conflit qui persiste entre l’humain et le divin, le féminin et le
masculin...
Et
plutôt que de réfléchir à cela, j’appelle l’unité des corps, l’harmonisation
des énergies. Enfin, je me focalise sur cette seule intention.
Le 'progrès' réside dans le fait que je sois en paix malgré tout,
que je ne lutte plus, que je ne me reproche plus de faire quelque chose de
travers, que mon état d’être soit stable.
Être en paix malgré les circonstances
intérieures et extérieures, c’est un grand pouvoir !
Bon
action...
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vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr