lundi 19 octobre 2015

« Le but n’est pas d’arriver quelque part, il est de prendre plaisir au voyage »





18 octobre ; 
Je me suis réveillée tard et fatiguée ! Pourtant, j’ai dormi sept heures et bien que je me sois relevée trois fois, j’ai pu me rendormir facilement.
Je m’habitue aux plongées dans les profondeurs, aux changements d’humeur, aux pensées émotions qui font surface, bref au contraste qu’offre ce monde en perpétuel mouvement.

Le but n’est pas d’arriver quelque part, selon ce que je comprends de l’expérience, il est de prendre plaisir au voyage
Il est clair que c’est mieux de se fixer une destination si on veut avancer mais plutôt que d’y penser en termes de lieu, il semble plus efficace, épanouissant et instructif, de penser en termes de vibration, d’état d’être.

Selon ma foi, nous sommes des êtres complets constitués de différents corps qui manifestent l’harmonie, l’unité, l’équilibre, constamment.

La joie vient lorsqu’on fait ce constat, lorsqu’on se rend compte que tout est parfait. 
Que nous sommes toujours au bon endroit, au bon moment, à notre juste place, dans notre plein potentiel.


Après avoir passé quelques heures sur l’ordinateur, histoire de retrouver l’énergie du désir, et la fréquence de l’unité, je suis allée faire mon tour quotidien dans la nature, ce petit rituel nourrissant pour chacun des corps et qui favorise grandement l’harmonie intérieure, l’alignement de la pensée, des gestes et de l’intention. Puis j’ai entamé quelques chantiers.

J’adore commencer plusieurs choses à la fois parce que ça m’oblige à être concentrée, présente à ce que je fais et ça maintient l’élan de l’action, l’envie d’agir tout en stimulant la créativité.
Ça m’oblige à m’organiser, à agir de façon logique, ordonnée, structurée et cet exercice est très bon pour le mental.
Il n’y a pas de place pour l’ennui, pas le temps de ressasser ni de se poser des questions existentielles.

Une fois qu’on sait qui on est en réalité, sous tous les angles, il est bon de passer à l’action, d’utiliser ses connaissances pour agir en conscience et appliquer les lois de création délibérée à tous les niveaux.

Rien de tel pour aligner les corps, manifester l’unité, la cohérence et amplifier l’amour, la confiance en soi.
L’amour de soi est motivé par l’action et l’action amplifie l’amour en soi.
Qu’elle soit efficace ou pas, arriver à s’aimer sans tenir compte du résultat, développe l’amour divin en soi.





19 octobre; 
Je n’ai pas envie d’écrire ce matin. Le brouillard épais me pousse à continuer de chauffer pour éviter que l‘humidité envahisse l’appart. J’ai juste envie de tendresse, de douceur et d’ailleurs la chanson qui me trotte dans la tête depuis le réveil, c’est celle de Bourvil, justement, « La tendresse » 




Depuis hier, les chats se relayent pour m’apporter cette tendresse, pour faire circuler l’amour de l’intérieur vers l’extérieur et inversement. C'est marrant comment ils sentent que l'enfant intérieur les appelle!

La journée sera portée par ces énergies essentielles et mon seul objectif c’est de maintenir le désir d’être bien, de nourrir le bien-être. 
C’est une des choses que les drogues m’ont enseignée ; quand je suis bien en moi-même, en paix avec tout ce que je suis, la relation aux autres est agréable, épanouissante

Et c’est tout ce qui compte puisque l’action est modelée par l’état d’être.
Je crois que je vais faire sonner les instruments de musique et dessiner puis peut-être aller aux champignons et glaner du bois si le temps le permet. 
Enfin si le ciel s’éclaircit parce que pour le moment, c’est une vraie purée grise ! 
L’odeur du feu et la flamme réjouissent l’enfant intérieur ce matin et pourtant, hier soir, ça m’a fait peur et j'étais plutôt en colère. 
J’ai offert à la source tout ce qui montait, la colère de galérer encore avec le poêle, la peur de m’intoxiquer avec les fumées qui s’échappaient. 
Il faut dire que chaque hiver, ça cafouille plus ou moins et bien qu’il y ait une nette amélioration ça n’est pas le top. 

C’est l’expression du déséquilibre interne, du conflit qui persiste entre l’humain et le divin, le féminin et le masculin...
Et plutôt que de réfléchir à cela, j’appelle l’unité des corps, l’harmonisation des énergies.  Enfin, je me focalise sur cette seule intention.

Le 'progrès' réside dans le fait que je sois en paix malgré tout, que je ne lutte plus, que je ne me reproche plus de faire quelque chose de travers, que mon état d’être soit stable. 
Être en paix malgré les circonstances intérieures et extérieures, c’est un grand pouvoir !
Bon action...


Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr