vendredi 4 septembre 2015

« L’effet miroir » & interview Albert Dupontel





En survolant les infos relayées par des sites alternatifs dont je trouve la liste sur le site suivant ; « le grand changement », je constate que celles-ci n’ont plus aucun impact sur moi. Déjà, il faudrait pour cela, que je m’y intéresse et que j’ignore mon pouvoir de cocréation. 
Les images choc, relayées sur les réseaux sociaux, ont pour but de nous maintenir dans la peur et la culpabilité mais si on prend du recul, on peut y voir le reflet de la façon dont chacun traite l’enfant en soi. 
Jouer sur l’émotionnel est une stratégie d’asservissement qui fonctionne depuis toujours. 

La solution est pourtant simple, il suffit de vouloir apprendre à gérer son monde intérieur.  Guérir ses propres blessures, oser écouter la voix de l’enfant en soi et le rassurer, rayonner l’amour et la lumière essentielle sur tout ce que nous sommes. 
Ça demande d’avoir la foi, la foi en soi, en l’amour, en l’humain divin, créateur de son monde et cocréateur conscient ou inconscient de ce qui advient. 

On ne peut pas d’un côté nourrir les besoins de l’ego, de pouvoir, de pouvoir d’achat, le système où chacun est considéré comme un consommateur et en même temps revendiquer la justice sur terre. 
La société de consommation est fondamentalement injuste puisqu'elle tire son pouvoir de la spéculation, des inégalités sociales qu'elles créent et de l’ignorance, de la peur des masses.
La justice comme toute autre vertu, se cultive d’abord en soi.  
Comment réagissons-nous face à nos erreurs, à nos peurs, nos faiblesses ? 
Où plaçons-nous notre confiance ? À qui déléguons-nous notre pouvoir ? Qu’est ce qui pour nous a de la valeur ?  Quelles sont nos valeurs ? Les vivons-nous au quotidien ? 
La société de consommation, celle qui déclare que la valeur d’une personne se mesure à son pouvoir d’achat, ses biens, sa position sociale, la croyons-nous ?

Le monde tel qu’il est géré, reflète la façon dont chacun gère son propre monde. 
Tant que nous croirons qu’il faut nous protéger de l’inconnu, tant qu’on accusera l’autre d’être la cause de nos maux, nous continuerons de nourrir l’impuissance, l’ingérence et la violence. 
On perpétue l’injustice, les inégalités en se comparant, en fondant l’estime de soi sur ce système de croyances qui veut qu’on se valorise par rapport aux autres, ceux qu’on estime « moins chanceux ». Alors on guette le comportement d’autrui, on chercher des boucs émissaires, on accuse les gouvernements à qui on donne notre pouvoir. On se flique et on dénonce les injustices pour ne pas voir les nôtres. 

Des âmes se sacrifient pour nous éveiller, pour nous faire réagir mais on continue de nier la réalité, d'acheter des objets fabriqués par des enfants, à l'autre bout du monde, pour satisfaire les envies de nos enfants afin qu’ils ne se sentent pas exclus. On agit par peur d'être considéré comme un mauvais parent et on nourrit nos propres blessures comme celles de nos enfants. On critique la société mais on joue son jeu.  On réclame du pouvoir d'achat au lieu de développer son pouvoir de créer, par l'alchimie des pensées émotions.

On reste dans la superficialité parce qu’on craint d’affronter nos peurs, nos doutes et surtout notre manque d’amour véritable de soi. Tant qu’on s’identifie à l’image de soi, à l’apparence, on nourrit le système qui nous donne ce que nous voulons finalement. L'importance et l'influence des médias est immense, l'image domine!
On ne supporte pas le silence alors on allume la télé, on nourrit l’inconscient de peur, d’envies fabriquées par les publicitaires qui eux, ont bien compris le pouvoir de fascination de l’image et des pensées émotions. 
Pourtant, c’est dans ce silence qu’on entre en contact avec notre soi véritable, dans la paix qu’on peut affronter nos propres peurs et fausses croyances, dans cette connexion qu’on nourrit la foi en soi, en l’humain divin.

La foi est quelque chose d’intime, une connaissance innée, vécue, ressentie qui n’a pas besoin d’explication, de justification et qu’on trouve dans l’introspection, l’écoute du cœur. Cependant lorsqu’on veut en témoigner, on est obligé d’utiliser le langage et c’est là que les choses deviennent compliquées. Compliquées parce que chacun a sa propre interprétation des mots, des concepts. 
Par exemple, le verbe aimer, n’a pas le même sens pour chacun d’autant qu’il met tout dans le même sac. On dit qu’on aime quelqu’un en utilisant le même mot que pour quelque chose. Les anglais sont plus précis puisqu’ils utilisent plusieurs mots selon l’objet qui s’y rapporte ; to like, to love…
Si on s’en tient à la phonétique seulement on peut constater que celle-ci décrit parfaitement la façon d’aimer de la majorité des gens : « et mais ». On aime si l’objet de notre amour correspond à notre propre vision. On aime à la condition que… « Aller avec » si et seulement si…

Ce conditionnement pose déjà en soi les bases de l’intolérance, de l’exclusivité, de la possessivité, de l'injustice. On nourrit dès le départ une vision erronée et restrictive de l’amour qui par nature est libre, rayonnant, inclusif, infini…
De même le mot divin est associé à l’autorité, au père, aux religions, aux croyances plus proches de la superstition que de la foi. On a si peu confiance en soi, parce que simplement on ne se connait pas vraiment, qu'on pense avoir besoin d'un père, d'une autorité extérieure.

Selon ma vision et mon vécu, "le divin" est la conscience Une, le tout, l’intelligence suprême, la Vie, le Vivant, la combinaison harmonieuse des énergies.
Cette conscience contient et nourrit Tout ce qui est, sans exception. 
Elle est autant masculine que féminine, elle est l’équilibre entre l’ombre et la lumière, l’association des forces, la substance vivante, intelligente, souveraine et libre qui créé en permanence, rayonne et se meut, formant et reliant les univers, l’infiniment petit et l’infiniment grand…

Nous sommes tous issus de cette combinaison infinie qui forme le tout. 
Nous portons ces énergies en nous et pouvons les sentir simplement en portant notre attention sur la vie en nous et tout autour. 
On ne peut la décrire, la nommer, puisque elle est le tout et le rien. 
C’est inconcevable pour le mental mais accessible depuis l’espace serein du cœur. 
Cette puissante bienveillante et créatrice est ce que nous sommes en vérité.

Lorsqu’on entreprend le voyage au cœur de soi-même, on découvre qu’elle est infinie, indicible mais belle et bien vivante. Elle est la vie qui se déploie en nous et nous anime. Elle se décline en une myriade d’expressions, de formes, qui se complètent harmonieusement. Elle n’a aucune limite, aucune restriction et s’exprime en chaque atome, cellule, être, elle EST.




Ce sont des notions abstraites pour l'intellect mais dans ce monde de contraste, on peut en faire l’expérience, la goûter et la manifester selon notre singularité, notre vision propre.
Pour moi, elle est amour et lumière puisque ce sont les éléments nécessaires à l’épanouissement de la Vie. Mais pour que la lumière soit visible, reconnaissable, il faut l’ombre, le « noir ». Les éléments qui forment la planète et le contexte de la dualité sont tous nécessaires. Et c’est leur association harmonieuse qui permet l’existence ici-bas, la croissance, l'évolution.

Le contexte de l’incarnation, le contraste de la dualité est perçu comme conflictuel alors qu’il est un moyen de connaitre, de reconnaitre, de se situer et de s’orienter. 
On oppose ce qui par nature se complète et lorsqu’on se place au cœur de soi-même, dans l’espace infini et bienveillant du cœur, on comprend que tout a sa raison d’être, que l’ombre révèle la lumière, le manque révèle l’abondance, la douleur fait émerger la douceur…chaque chose contient sont opposé.

Lorsqu’on cesse de lutter, de juger, de résister à la vie, de nourrir la peur et l’ignorance, on découvre la puissance de la paix, de l’amour et la sagesse intérieure nous permet de voir ce qui est au-delà des croyances.
L’expérience de l’incarnation offre une multitude de points de vue qui enrichissent la création, la connaissance, l’intelligence.

La source père mère, nommée ainsi parce qu’elle est, selon ma vision, le féminin, la substance, l’essence de toute vie et le masculin, le mouvement, la direction qui lui donne une forme particulière, ensemble, elles animent toute vie, toute chose.
La science qui permet de voir l’infiniment petit, les atomes, les cellules, l’énergie qui les meut, démontre cela. 
On retrouve ce principe en tout ce qui est, jusque dans le cosmos.

Nous sommes constitués de matière vivante, d’énergies et de vide à l’image de l’univers. Chaque être est l’expression unique des énergies de la source. En ce sens nous partageons la même conscience, les mêmes énergies.

En apprenant à se connaitre intimement, de l’intérieur, à ressentir la vie qui nous anime, on peut sentir ces énergies, reconnaitre que nous sommes constitués de cette essence vitale, de cet amour lumière originels.
Le monde de la pensée, des émotions, des énergies sont invisibles et pourtant palpables. Ceux qui sont passés par la mort et en sont revenus, témoignent de la même chose, de l’amour immense qu’ils ont ressenti et de la conscience élargie, infinie qu’ils ont expérimenté.
Ce processus de mort se réalise continuellement et on pourrait l’appeler « transformation » ou « évolution ». On évolue chaque fois qu’on prend conscience de quelque chose, qu’on en fait l’expérience directe, en soi, de façon intime.  
Ce que nous vivons actuellement, l’écroulement des systèmes de ce monde basés sur la peur et l’ignorance, c'est la phase de déconstruction nécessaire au changement. 
C’est aussi le reflet de ce que chacun vit à l’intérieur.

Pour que quelque chose de nouveau se manifeste, il faut que l’ancien meure, et comme la vie est en perpétuel mouvement, la mort est nécessaire. Elle apporte la renaissance et fait partie de l’évolution. On peut le vérifier en soi-même et en toutes choses. Le jour succède à la nuit, les saisons marquent cette évolution perpétuelle.

L’être humain de la naissance à la mort du corps physique passe par des phases d’évolution nécessaires où tout en lui se transforme. On grandit en se nourrissant et en restituant à la terre ce qu’elle nous a offert.
Au niveau de la pensée, c’est la même chose, on évolue par prises de conscience en délaissant des croyances qui apparaissent illusoires à mesure qu’on expérimente la vie. 
Ce qui pour moi était vrai hier apparait faux aujourd’hui et c’est ainsi que j’évolue.

Maintenant que je suis convaincue du pouvoir créateur de la pensée émotion vibration, j’apprends à porter mon attention sur ce que je veux vivre. 
Puisque la pensée, l’état d’esprit dans lequel je me trouve définit ma perception des choses et leur manifestation, c’est au niveau de la pensée que j’agis. Mais le mental étant limité puisqu’il considère la vie en terme de bien et de mal, de division et de séparation, c’est depuis l’espace du cœur que je laisse l’amour lumière effectuer les changements nécessaires à mon bien-être et mon épanouissement.

La lumière c’est la conscience, la connaissance et l’amour, l’énergie qui relie, unifie, rassemble. En laissant ces énergies agir en moi, je fais l’expérience directe de la source qui unifie tous les aspects de l’être.

Le contexte de l’incarnation, la dualité dont le contraste qu’elle offre me montre qu’en cherchant l’unité intérieure, je trouve la complétude, la plénitude. J’ai appris à distinguer les différents corps, les différentes énergies qui me constituent afin de pouvoir choisir de les unifier, de les aligner à la volonté de la source. C’est de cette façon que je manifeste la source en moi, par ce désir d’harmonie.

J’ai un gros coup de barre et pourtant, j’ai dormi plus de sept heures ! Je vais de ce pas, donner du repos à mon corps physique ! Je suis de plus en plus convaincue que les bouffées de chaleur sont dues à l’intégration des énergies de la source.
La société définit les croyances qu’elle appelle "connaissances", "vérités", de façon à maintenir les gens dans l’ignorance de leur vraie nature et de leur pouvoir. 
Elle joue sur l’ignorance de la puissance de la pensée émotion et formate ainsi les êtres afin qu’ils soient dépendant de son savoir. Elle manipule avec facilité tous les êtres qui n’ont pas la maitrise de leurs pensées émotions énergies et stimule la peur, nourrit la culpabilité, l’idée de petitesse et la nécessité d’être guidé par elle.
La médecine, la science ne font que manipuler l’opinion pour obtenir plus de pouvoir. 
Les stratégies de manipulation de masse fonctionnent très bien, l'audimat nous le montre tout autant que les mouvements extrémistes qui attirent de plus en plus de gens perdus. 

L'écroulement du système est incontournable et c'est clair que ça se fera dans la douleur comme toute naissance. Mais la souffrance n'est pas nécessaire et elle peut être évitée si chacun accepte de gérer son propre monde, si on apprend à faire régner l'amour, la justice en soi.  
Cette interview résonne fortement en moi bien que je ne sois pas très réceptive à l'humour de cette personne: 
Albert Dupontel:



Le fait que nous soyons cocréateurs du monde dans lequel nous vivons ne doit pas nous amener à culpabiliser puisque le but de tout ceci est de nous aider à devenir conscient. Depuis l'espace du cœur, il n'y a pas de jugement mais une vision juste, neutre qui seule permet de savoir comment agir et non plus réagir par instinct de survie, par peur. La conscience éclairée et bienveillante porte un regard sur la personnalité qui peut alors se pardonner et changer de comportement. La tolérance sera alors plus facile à manifester vis à vis des autres. 
Permettre que chacun agisse selon son degré de conscience et en même temps agir en son âme et conscience, c'est selon ma foi et mon expérience, le seul moyen de faire évoluer les choses en soi et dans son entourage. 
L'accusation, le rejet, la peur d'être puni, n'ont jamais suscité l'intelligence, seul l'exemple peut donner aux enfants et aux adultes inconscients, l'occasion de s’éveiller à leur propre sagesse, de vouloir la trouver et la cultiver. Les actes en disent plus que les longs discours. 

Au lieu de projeter nos rêves, nos aspirations élevées sur les autres, sur nos enfants, en les incitant à vivre nos propres désirs, en choisissant leurs activités, leurs loisirs, en les obligeant à faire des études...être à l'écoute de l'enfant intérieur, le traiter avec respect et tendresse, permet de rayonner l'amour lumière, de devenir autonome, libre souverain et suffit à leur donner les clefs du bien-être, de la confiance en soi indispensable à l'épanouissement.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci