Ce
matin, le ciel est couvert de nuages et même s'ils ont été créés
artificiellement, je profite de ce rafraichissement pour agir, aller au jardin et
suivre cet élan dynamique, enthousiaste.
Dans ce monde de dualité, tout est
fait pour nous donner l’occasion de choisir, d’utiliser notre pouvoir, celui de
l’amour, de la pensée, de l’intention et de l’action. Les attributs de l’esprit,
de l’âme et du corps font de nous des cocréateurs qu’on en soit conscient ou
non.
La
pensée est éminemment puissante et les croyances qu’elle adopte déterminent le quotidien,
nos conditions de vie, notre état d’être et les rôles que nous endossons tour à
tour.
La manifestation n’est pas instantanée au niveau de la matière et le
décalage entre l’intention et la création est de plus en plus court. Mais nous
avons encore le temps de prendre conscience de nos pensées dans l’instant et de
les rectifier. Cet intervalle est salutaire parce que sans lui, le monde serait
anéanti.
Nous
portons tout en nous, le meilleur comme le pire.
Accepter cette réalité nous en
libère. Mais "porter" ne veut pas dire subir ou adhérer.
Nous avons le pouvoir de manifester ce que nous souhaitons, nous
pouvons à chaque instant, choisir de réagir selon notre personnalité humaine et
ses deux aspects internes polarisés envisagés comme conflictuels ou d’accepter
cela et de le considérer comme un outil de manifestation sur terre.
Nous ne sommes pas
obligés de le subir, de nous en croire victime.
En acceptant les règles de ce
jeu et en choisissant de laisser notre cœur harmoniser ce qui en fait, sont des
énergies issues de la même source, elles s’équilibrent naturellement.
J’ai
été en colère et attristée avant hier, de réagir de façon très négative lorsque
je lisais quelque chose qui parlait d’amour. J’étais tellement mal dans ma
peau, identifiée à ces pensées, frustrée, que je culpabilisais en plus d’avoir de telles
idées sachant combien l’amour est important à mes yeux.
Puis j’ai confié à mon
âme tout ce qui me venait en tête. J’ai râlé de ne pas sentir cet amour, je me
suis même mise en colère et j’ai laissé sortir cette colère, criant à
l’injustice, exprimant le sentiment d’être abandonnée, laissée à mes pensées
injustes…
Peu à peu, le calme est revenu et j’ai commencé à respirer calmement,
profondément.
Les pensées n’étaient pas plus positives mais comme je ne
culpabilisais plus, j’ai pu m’en désidentifier petit à petit. Puis je me suis
souvenue que c’était normal que de telles pensées émergent, qu’elles étaient la
conséquence du sevrage, qu’elles venaient des profondeurs de mon inconscient et
qu’ainsi, elles se libéraient. Je me suis laissée guider dans l’élan de
l’instant et quelques signes et synchronicités m’ont ramenée à la certitude que
l’âme est toujours présente et qu’elle fait tout pour manifester sa présence.
Quand on a la foi, quand on connait le processus alchimique des pensées
émotions, on continue de se faire avoir, de s’identifier à celles-ci. Et comme
on est conscient de cela, tout ce qui était bloqué en nous demande à être amené
à la lumière.
Ces énergies se présentent pour être conscientisées, reconnues et
absorbées dans l’amour divin. Au passage, on récupère les pensées émotions
extérieures de mêmes vibrations qui voient l’opportunité de libération créé par ce vortex
d’amour lumière.
Elles sont attirées comme les insectes qui se collent sur une
ampoule lorsqu’il fait nuit. C’est le même principe qui se vit en nous; plus nous produisons de
lumière et plus on va attirer les énergies sombres.
En sachant que ce phénomène
est naturel, logique, selon la loi de résonance, d’attraction, de manifestation et le principe des contraires, si on accepte
cela, si on ne tente pas de les éloigner en force, elles passeront
tranquillement par le portail du cœur.
Toute
la violence du monde peut entrer en résonance avec notre propre violence et la seule
façon de ne pas être submergé par cela, c’est d’accepter de tout confier à la
source.
De garder en tête l’idée que nous avons le pouvoir de faire briller la
lumière de la conscience et de l’amour sur tout ce qui nous traverse et qu’il
suffit de s'en rappeler, ne pas s’y identifier pour que ça passe.
Je
ne réfléchis plus en terme de vies antérieures puisque la notion de temps telle
que nous la vivons dans cette dimension est un cadre qui permet au mental de se
situer, de voir l’effet de ses pensées, de ses croyances, de ses choix et ainsi
de revenir au cœur quand c’est nécessaire.
Nous apprenons de cette façon, la
valeur de l’amour lumière, la puissance de cette énergie, la puissance de la
pensée et à travers cela, nous pouvons reconnaitre notre essence divine.
Nous
sommes des êtres composés de multiples corps et lorsqu’ils s’alignent à la
volonté divine, à l’amour lumière en nous, nous pouvons manifester nos plus
belles créations.
Les
synchronicités sont des guides sur notre chemin qui révèlent la présence
bienveillante et constante de notre âme jusqu’à ce qu’on se rende compte que
nous sommes notre âme et que nous pouvons manifester notre vraie nature, notre
âme conscience donc, en étant dans l’amour total pour nous-même.
Je
ne parle pas de narcissisme qui consiste à aimer ses qualités et à s’en vanter
auprès des autres. Non, je parle du véritable amour celui dont on rêve, celui
qu’on projette sur un hypothétique prince charmant qui nous délivrerait de
notre sort comme dans les contes de fées…
Cet
amour salvateur, infini et ce prince existent, ils sont en nous attendant qu’on
les reconnaisse.
Plusieurs clefs ouvrent la porte de notre cœur révélant notre
âme, elles s’appellent reconnaissance, gratitude, pardon, bienveillance
vis-à-vis de soi.
Cet amour se révèle lorsqu’on se l’offre par l’acceptation de
nos défauts, nos imperfections, nos erreurs, nos échecs, notre vécu douloureux,
les évènements traumatiques de notre vie, les addictions, les dépendances,
qu’ils ont entrainé, notre quotidien médiocre ou carrément pourri.
Cet amour
est notre essence divine, celle qui nous compose et nous permet d’exister en
tant que personne, âme et conscience.
Cet amour, c’est la vibration de la
source, son aspect féminin; l’âme et le prince c’est notre conscience, l’aspect
masculin, qui sont tous deux les extensions de la source père mère, le couple
issu de cette énergie infinie qui nous permet d’exister en tant qu’unité, être unique et de
venir nous incarner en tant qu’individu sur cette planète.
C’est depuis le point
de vue humain que je parle de ces énergies qui sont la structure éternelle de
ce que nous sommes et bien évidemment j’utilise des concepts mentaux pour
décrire ces aspects de nous-mêmes.
Je
simplifie au maximum les choses de façon à inscrire l’essentiel, le minimum
nécessaire à la compréhension de l’être multidimensionnel que chacun est pour
que le mental puisse s’y retrouver. Et surtout pour aller à l’essentiel afin d’intégrer
ces données totalement révolutionnaires si on se réfère au passé, à son vécu et
aux croyances collectives communes.
Ce
qui nous empêche de prendre conscience de notre grandeur, c’est la peur.
Cette
énergie qui est l’ignorance, le manque de lumière, a pour but de nous permettre
de distinguer l’amour lumière, d’en connaitre la puissance.
Lorsque nous
sommes convaincus de sa mission, lorsque nous sommes convaincus de notre pouvoir
d’aimer, de notre capacité de choisir nos pensées et ainsi de manifester notre
réalité selon nos vraies valeurs, elle continue de nous servir de sonnette d’alarme,
elle nous éclaire pour déterminer le vrai du faux mais elle ne nous manipule
plus.
Cette
énergie est invalidante lorsqu’on y croit, lorsqu’on pense qu’elle est toute
puissante et que nous ne pouvons rien n‘y faire mais si on la considère comme
une simple énergie qui a de la valeur qui peut être utilisée comme un panneau
directionnel et en s’harmonisant à l’amour devenir une force d’action, on ne la
considère plus comme une ennemie.
Lorsqu’on la ressent, si on se dit qu’elle
nous invite à utiliser notre pouvoir d’aimer et ainsi à franchir ce qu’on croit
être un obstacle, elle prend une toute autre couleur, forme.
Lorsque l’obstacle
est surmonté, on pourra la remercier de nous avoir montré nos limites et d’avoir
pu sortir de notre zone de confort.
La peur de la peur nous voile la réalité.
En ne la considérant plus comme une ennemie mais comme une énergie de
contraste, un potentiel de dépassement de soi, de libération, de guérison et de
réalisation, elle n’a plus du tout ce caractère invalidant.
Il
y a deux façons de l’utiliser, soit comme un frein en s’identifiant à elle,
soit comme un moteur qui stimule et en l’amenant au cœur, on ne sera pas dans
un élan compétitif, dans la réaction de survie.
Lorsqu’elle
est utilisée de façon inconsciente, on a trois réactions possibles, la fuite, le
déni, le rejet ; la lutte, l’agression ou le repli sur soi, la paralysie.
Ce
sont des réponses automatiques qui assurent la survie en grignotant notre
potentiel énergétique à chaque fois puisqu’elles font appel au programme
involutif interne celui qui est à l’opposé de la croissance, de l’évolution, de
la régénération cellulaire ; la vie éternelle.
Si
on l’accepte en tant qu’énergie de contraste, une énergie comme une autre,
neutre et qu’on l’amène au cœur afin que la lumière l’imprègne, que l’amour l’harmonise,
elle sera neutralisée effectivement puisqu’on retrouve la paix et elle sera
alors orientée dans la créativité. Soit on aura une idée nouvelle, un élan créatif,
une prise de conscience, de l’audace ou tout simplement la joie d’avoir eu la
bonne idée de l’accueillir et de constater le changement d’état d’esprit, la
paix revenue.
Je
ne vais plus trop sur les réseaux sociaux faute de temps puis parce que c’est
trop prenant, mais lorsque je m’y promène, j’utilise les infos relayées, pour
me situer, me centrer, revenir à ma foi, ma propre vision des choses.
Lorsqu’on
apprend à gérer son monde intérieur et surtout lorsqu’on s’autorise à
cafouiller, à ne pas maitriser les choses de façon automatique, on voit que ce
processus nous apprend justement la maitrise de nos pensées, l’affirmation de
soi sans dominance, par les choix conscients déterminés selon le cœur.
Tous
les scandales révélés nous restituent notre pouvoir de penser et de croire en
soi, en ses propres valeurs.
Quand
on voit que tout ce sur quoi étaient fondées nos croyances, sont des leurres, des
semi vérités ou carrément des mensonges, on peut reprendre son pouvoir d’être,
de penser et d’agir selon nos convictions.
Il est alors beaucoup plus facile d’abandonner
ces vieilles croyances puisqu’il n’y a plus une seule vérité pour tout le monde
mais des milliers.
Ce constat amène à se fier encore plus à sa propre
intuition, son pouvoir de création par la pensée, l’intention et l’action.
Une
façon de discerner les choses, c’est de détecter ce qui suscite la peur ou ce
qui est contraire à l’amour.
Quand
on parle de se centrer dans le cœur, pour moi, ça veut dire d’écouter son cœur et
de considérer comme faux ce qui n’est pas de l’amour, ce qui relève de la
publicité, d’une stratégie marketing, ce qui est enjolivé, irréel dans le sens
d’artificiel.
Accepter
ce qui est, ne veut pas dire de subir, au contraire, ça veut dire de ne plus
lutter.
Lorsqu’on cesse de lutter et qu’on se fie à son cœur, ses valeurs, on n’adhère
plus à ce qui ne nous correspond pas, on n’y croit tout simplement pas.
Quand
je lis que l’Europe veut interdire ceci ou cela, je m’en fous, ça ne me
concerne pas. Puisque je créé ma réalité selon mes croyances, ce qui ne résonne
pas ne me concerne pas, tout simplement.
Je vois ces affirmations comme autant
d’occasion d’affirmer ma foi.
Je ne rejette pas mais n’en fais pas ma réalité.
De toute façon personne ne peut décider à ma place ce en quoi je veux croire et
comme mon pouvoir est là, il n’y a aucun danger, aucune dictature qui puisse m’atteindre.
Toutes les infos données par les médias nous éloignent de notre propre vérité,
de notre responsabilité de choisir nos pensées afin de manifester en
conséquence, en connaissance de cause.
J’avais
déjà ce caractère borné mais maintenant que je connais le pouvoir de la pensée
et que mon mental l’a validé par l’expérience, plus rien n’est impossible ni ne
peux me faire changer ma foi.
Quand
on s’accepte en totalité, on accepte que les autres vivent selon leurs propres
valeurs. Puisqu'en reprenant son pouvoir, par la maitrise de son monde intérieur, de ses pensées, on créé délibérément notre quotidien.
Hier, j’ai fais ma méditation dans le vacarme des portes qui claquent
mais j’étais tellement focalisée sur le ressenti de mon corps physique, sur la
vibration étrange, que ces bruits me servaient à ressentir encore plus la
vibration par contraste.
Je suis partie dans un rêve ensuite qui m’a fait
énormément de bien.
J’avais préalablement prévenu mon mental de ne pas s’effrayer
au cas où un mauvais film se présenterait puisque le rêve est une forme de mise
à jour des croyances passées avec celles du présent. Les nouvelles infos se calquent
sur les croyances inconscientes et on peut voir comment ce dernier évolue selon
les scénari qui sont projetés.
Je peux être satisfaite parce que pour une
fois, je n’étais pas abusée, victime, comme les fois passées. Non, cette
fois-ci, je vivais la joie d’être aimée à la mesure de l’amour vrai que j’ai
maintenant pour moi-même.
Ce
rêve a confirmé la certitude que tout dépend de l’amour qu’on a pour soi, du
degré d’acceptation de soi, qu’on attire les rencontres et les situations qui
correspondent à notre fréquence vibratoire.
Plus on cultive l’amour véritable en
soi et plus on attire l’équivalent et ce dans tous types de relations.
Plus on
se traitre avec respect c'est-à-dire qu’on agit selon nos vraies valeurs, dans
l’alignement avec la volonté divine, celle d’exprimer, de manifester l’amour
lumière en toutes circonstances et plus les autres sont respectueux.
La lumière
c’est la vérité de ce que nous sommes, c’est dire ce que nous pensons sans
craindre d’être rejeté, sans souci de plaire, c’est agir selon nos convictions
même si elles sont à contre courant de la société.
C’est selon la foi en la loi
de résonance et d’attraction, la certitude que ce que nous sommes, pensons,
trouve un écho chez d’autres.
Là est notre force dans l’unité intérieure et extérieure,
l’authenticité et la foi.
L’énergie du cœur est infinie et les distances, les
frontières n’existent pas.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci