vendredi 12 juin 2015

« Tant qu’on considère une énergie comme une ennemie, elle joue ce rôle afin de nous montrer le pouvoir de l’intention, des croyances »





Les schémas, les comportements des personnages du triangle de Karpman, et oui, encore lui, sont en fait une projection du système corps âme esprit. Les aspects internes de notre monde multidimensionnel, répartis en trois « formes d’énergies », sont l’âme, le corps et l’esprit, ce trio forme l’extension de la source et offre une complétude, un potentiel magnifique de réalisation. 
Cette famille complète d’entités divines et terrestre se décline en de multiples aspects ; la personnalité, enfant de l’âme et de la conscience, est elle-même subdivisée en énergies personnages ; l’enfant intérieur, l’adolescent, le père et la mère. 
Lorsqu’ils sont réunis, unifiés et harmonisés à la source divine, ils constituent l’être complet, en mouvement, responsable, autonome, souverain, capable de réaliser ses buts et de subvenir à ses propres besoins. 
Il est près de dix heures en je n’ai pas encore eu l’idée de prendre un premier bout de cachet ! C’est la conséquence du lâcher prise, de l’acceptation de tout ce que je suis et de tout ce qui me traverse, qui permet la reconnaissance justement des multiples aspects de l’être et donne le sentiment de sécurité, de pouvoir réaliser Tout.
Je suis consciente que ça n’est pas ma personnalité qui réalise le miracle de la renaissance mais le fait que je ne m’oppose à rien facilite grandement le processus.
La seule chose que j’aie à faire, c’est de reconnaitre tout ce que je suis, de ne pas m’invalider par ignorance et de laisser la source se révéler d’elle-même.


De faire confiance à la vie qui sait exactement ce qu’elle fait et de m’occuper de mon corps physique, dont le mental et l'émotionnel font partie, avec tendresse, douceur et gratitude. 
C’est clair que je peux le remercier pour sa patience envers mon entêtement à vouloir contenir, contrôler les choses mais d’un autre côté, c’est aussi le job de la personnalité, de l’ego, de faire des choix, de s’affirmer en tant qu’individu, de chercher sa raison d’être et ce qu’elle est fondamentalement.

Dans cette quête, nous sommes inconditionnellement soutenus par la source, par nos parents divins, par l’amour et la lumière qui les caractérisent et si je les appelle ainsi, si je les personnifie, c’est juste pour donner du sens au mental, pour l’aider à percevoir et à reconnaitre la présence indéfectible et constante des ces énergies qui sont la constitution de base de ce que je suis et en même temps ce qui m’anime, ce qui constitue l’être et toutes les extensions qu’il produit, tous les corps qui en sont les interprètes, les véhicules, les portes.

Une personnalité, un individu ignorant de sa vraie nature va projeter ce qu’il est vers l’extérieur afin de connaitre ce qui l’entoure et de pouvoir se situer. Chemin faisant, il va être enseigné par la source en lui, par la vie elle-même. Il pourra voir, comprendre que ce qu’il voit est exactement ce qu’il porte en lui. Ce qui le fait réagir à l’extérieur est précisément ce qui en lui, demande à être vu, intégré, accepté et réintégré en conscience, c'est à dire volontairement.

Je continue de suivre les méditations guidées de Deepak Chopra mais je ne prononce pas les mantras en sanscrits. Même si la puissance des égrégores est incontestable, je ne veux plus m’en nourrir, m’y abreuver consciemment.
Alors je prononce les phrases qui en sont la traduction de façon à agir en conscience, et en accord avec tout ce que je suis. 
La source est en soi et on peut soit se connecter à notre être profond et y puiser les ressources nécessaires, soit agir inconsciemment et être relié à l’inconscient collectif, aux égrégores et être balloté au gré de ces mouvements. Ou encore faire ce qu'on appelle de la magie, noire ou blanche, solliciter l'aide de ces égrégores "bons" ou mauvais". 
Mon but n'est pas de prendre parti mais de trouver la paix dans l'unité, la réunification de Tous les aspects de l'être, ombre et lumière, masculin féminin, ciel et terre...

Nous sommes de toute façon inter-reliés aux autres, égrégores compris, mais on peut l’être sans le savoir et subir les effets de ces mondes, ou choisir de prendre sa vie en main, enfin de l’offrir à la source, au divin en soi, en se laissant porter par la vie, le vivant que nous sommes.

Retrouver l’être essentiel que nous sommes est tout simple mais les peurs nous empêchent de reconnaitre la facilité du processus et surtout de lâcher prise, d’accepter de ne pas pouvoir contrôler ce qui se manifeste en nous. Et il n’y a pas besoin de contrôler puisque la source divine, omnisciente, omnipotente et omniprésente est le meilleur des guides, des instructeurs, des médecins et des créateurs. 
Mais pour cela, il faut en faire l’expérience, oser se confier à elle, oser lâcher nos croyances, nos certitudes passées, basées sur l’idée de séparation, d’exclusion.

Lorsque cette confiance est acquise, lorsque la certitude que nous sommes des purs extensions de l’amour lumière de la source divine est devenu notre vérité, notre vécu, tout s’écoule naturellement et facilement.
Aimer tout ce que nous sommes, tous les aspects intérieurs, tous les personnages construits par l’instinct de survie, nous restitue notre pouvoir d’aimer, restaure l’amour en soi, cette énergie qui peut alors circuler librement, ajuste les corps, les chakras, les énergies. 
C’est sûr que ça représente un sacré chantier et pour cette raison, le corps physique et les corps subtils; mental, émotionnel, énergétique, sont chamboulés mais en ayant confiance dans le processus de guérison, de libération, les symptômes physiques s’effacent naturellement. 
J’en suis à remercier pour ça, à y voir justement la guérison qui se réalise, les libérations qui s’effectuent. Il me suffit d’offrir toute peur à la source pour que celle-ci soit absorbée dans l’amour lumière de la foi.

Le mental étant confiant, il n’oppose plus de résistance et perd même le goût d’observer systématiquement ce qui se manifeste à l’intérieur. 
On dirait qu’il a compris que moins il intervient et plus ça se passe facilement.

Mon "job", c’est d’aider le corps physique à se nettoyer, le mental à revenir au cœur, au centre et d’accepter d’être traversée par toutes sortes de pensées émotions qui ne font que passer si je ne tente pas de les contenir, les réfréner ou les contrôler. 
Je demande éventuellement qu’elles me délivrent un message mais ça n’est plus systématique.

J’ai accepté l’idée que je n’ai pas à tout comprendre ou même à essayer mais juste à faire confiance. Honorer le miracle de la vie qui circule en moi en suivant l’élan du moment, en abandonnant tout jugement, toute critique

En acceptant d’être traversée par la peur, le doute, la tristesse, toutes ces vibrations qui cherchent à rejoindre la source afin d’être absorbées et réajustées, réorientées dans la créativité, le bien-être commun. 





Il m’a fallu beaucoup d’années pour déconditionner le mental émotionnel, pour le libérer des peurs existentielles de l’enfance mais ça c’est fait justement en douceur et c’est de cette façon que la patience, la confiance en la source et en la vie, ont été intégrés en profondeur, jusque dans l’inconscient.

Tant que je résistais, je souffrais mais cette résistance a constitué une force, celle-là même qui me permet d’oser être ce que je suis, de ne plus être déstabilisé par l’opinion extérieure. 
Là aussi la réaction des autres révèle nos résistances intérieures et c’est une occasion de pouvoir les libérer, les offrir à l’alchimiste intérieur, l’amour divin logé en notre cœur. 

Il fallait aller au bout de la résistance pour oser s’abandonner ne tout confiance à la vie, à l’amour, en connaissance de cause. Faire l’expérience de la délivrance, du mieux-être, de la paix, qui se manifestent dans l’alchimie émotionnelle.

Je ne sais pas si cette fois ci sera la bonne, si je vais pouvoir abandonner définitivement le geste compulsif, l’addiction aux médocs mais ça n’est plus un problème ni même un challenge à relever. 
J’ai juste envie d’être encore plus authentique, plus proche de ma vérité, celle de l’être, celle de l’enfant intérieur, de la vie, de l’amour lumière que je suis. 
De voir enfin dans le miroir, mon vrai visage, celui  de l’unité retrouvée, celui qui exprime tous les âges, toutes les lignes temporelles, tout le vécu, toute la sagesse et en même temps la fraicheur du vivant que je suis.   

Rétablir le dialogue avec tous ces aspects intérieurs donnent un formidable sentiment de complétude, d’entièreté, d’intégrité, de sécurité, de puissance inébranlable, de potentiel infini et d’harmonie qui donne envie de danser la vie.

Lorsqu’on accepte d’être traversé par les pensées émotions, par la vie elle-même, il n’y a plus de justification, de raison d’être, il suffit d’être. Et encore ça n’est pas tout à fait ce qui décrit le mieux cet état, ce sentiment d’immense liberté, de renouveau.
C’est une immense paix qui s’installe lorsqu’on cesse de lutter contre soi-même, contre son corps physique, son aspect, contre nos pensées, nos émotions, nos choix passés, nos élans, nos pulsions, nos impulsions, nos ‘défauts’ ou qualifié comme tels, les énergies qui nous composent, nous traversent, les croyances passées, les illusions qu’elles ont formé.

C’est alors qu’on voit le miracle de ce que nous sommes, de la vie que nous portons, que nous manifestons, de nos choix, de nos actions, de la multidimensionnalité de l’être, de sa perfection, sa beauté. 
Il n’y a plus à chercher quoi que ce soit au dehors, plus à argumenter, à justifier, à prendre, puisque tout est en soi, à portée de main.

L’esprit d’unité, l’harmonie qui s’exprime en dedans se manifeste aussi naturellement en direction de l’extérieur, il n’y a plus de séparation énergétique, tout est fluide. 
L’autre reconnait aussi cette unité, la lumière et l’amour qui nous remplissent et rayonne sans même le vouloir. 
Ce don gratuit, désintéressé attire les mêmes vibrations et on reçoit tout ce dont nous avons besoin dans l’instant, de l’intérieur et de l’extérieur. 
Il n’y a même plus de besoin, du moins on n’a pas le temps de les reconnaitre puisqu’ils sont nourris automatiquement dans le mouvement fluide de la vie que nous sommes.

Bon, c’est l’heure de la douche, de lâcher les énergies obsolètes, celles d’hier, les peaux mortes, d’accompagner cette régénération d’amour et de lumière, de conscience, de présence, de tendresse. L’heure de laisser le corps, les cellules, se régénérer par l’apport de cette eau douce et tiède, de laisser les muscles se relâcher, se détendre, se vivifier, retrouver leur souplesse, leur élasticité. 
Chaque geste accompli en conscience est un hymne à la vie, un hommage à l’incarnation, à l’âme, au corps et à l’esprit. Peu importe ce qu’il est pourvu qu’il soit réalisé avec tendresse et attention, en présence.
La douche est aussi un moment d’intégrer l’idée de la mort comme une renaissance, un passage, un changement de conscience, une expérience qui fait partie de la vie, que nous pouvons expérimenter à chaque instant dans le seul fait que nous sommes dans un monde définit par l’espace et le temps. 
Ces limitations illusoires permettent de vivre dans la conscience du Un, de l’unité et de l’uniquité simultanément. De savoir, de goûter la vie depuis notre centre, notre singularité, notre note unique qui s’harmonise au tout, à l’ensemble.

Le fait d’avoir ramené en conscience, l’énergie sexuelle à sa juste place, créé une révolution interne extraordinaire, l’énergie de vie se déploie, circule librement et je me contente d’en contempler le mouvement, de suivre l’élan qu’il induit.
Je vais tout de même m’ancrer à la terre pendant la douche pour ne pas perdre le sens de la réalité de l’incarnation... 






Cette fois-ci, j’ai eu l’élan d’aller faire mon tour dans la nature et je me suis même préparée à sortir à vélo pour aller poster du courrier mais la pluie d’orage m’a arrêtée au moment de partir. Je sens que mon corps a besoin de mouvement et je fais en sorte de bouger. Comme je n’ai pas pu aller pédaler, j’ai mis de la musique pour en jouer, chanter et danser. 

Puis pour faciliter le sevrage même si j’y vais mollo, j’écoute tous les signes physiques et répond par du repos quand l’envie de dormir me prend. Je ne m’inquiète plus et même s’il m’arrive encore de me dire ; « tu ne fais rien, tu glandes, tu ne peux pas passer ton temps à ne t’occuper que de toi, à faire selon l’élan, l’envie… », j’offre tout ça à la source en moi. 

La peur, la culpabilité sont des freins, des poisons, des limitations qu’il est bon de lâcher. Je sais que je le répète sans arrêt mais c’est parce que cette énergie qui a géré toute ma vie, est encore présente, un peu trop dominante par moment, enfin la croyance en son pouvoir est encore présente. 
Elle a régit tout mon comportement pendant cinquante ans et ça n’est pas parce que je sais que ma vraie nature c’est l’amour, que la peur ne vient plus me titiller. 

Elle sera toujours là mais au lieu qu’elle règne en maitresse des lieux, je dois apprendre à la considérer comme une simple énergie, une énergie d’action qui demande d’être harmonisée à l’amour, amenée au cœur, ce qui veut juste dire: se rappeler qu’elle n’est plus celle qui dirige ma vie, être consciente de ce qu’elle est; juste une énergie qui fait partie d’un système de survie, un réflexe conditionné, automatique, que je dois juste ramener à sa place

Focaliser son attention sur ses pensées afin de voir quel est le système en soi qui opère, est un moyen de devenir conscient de l’amour que nous sommes puisque lorsqu’on regarde une peur en face, on voit qu’elle n’est pas mauvaise et qu’en ne la rejetant pas, elle reste à sa place et sert la vie. Démystifier, lâcher les croyances est nécessaire

Tant qu’on considère une énergie comme une ennemie, elle joue ce rôle afin de nous montrer le pouvoir de l’intention, des croyances. 

C’est sa fonction première, nous amener à devenir conscient de ce que nous portons et alors, nous pouvons choisir de diriger notre attention sur l’amour et la lumière que nous sommes
Revenir au cœur c’est retrouver la conscience de notre vraie nature, choisir de croire en l’amour, la paix et l’unité.

En écoutant la présentation de la méditation d’hier, méditation guide de Deepak Chopra, j’ai pris conscience d’une réalité toute simple, une vérité détournée, falsifiée, par les gens de pouvoir. D’ailleurs, s’ils ont Le pouvoir, c’est juste parce qu’on leur donne, simplement en croyant ce qu’ils disent, en faisant confiance à leur science, leurs connaissances, plutôt que de se fier à notre propre sagesse, celle de notre cœur, de notre corps physique et de ses besoins. 
Nous refusons d’être responsable de ce que nous vivons à l’intérieur et qui se manifeste à l’extérieur alors nous reportons cette responsabilité qui contient notre liberté, notre pouvoir, sur leurs épaules. 
Parce qu’il est beaucoup plus facile de blâmer l’autre que d’oser se regarder en face et de se prendre en charge. 

C’est le serpent qui se mord la queue parce que tant que nous ne faisons pas l’expérience de ce pouvoir en apprenant à gérer notre monde intérieur, avec amour, justesse, honnêteté, nous ne pourrons pas croire en nous, en cette capacité de se prendre en charge.  
Nous ne pourrons pas connaitre le pouvoir immense et très simple de s’aimer sans conditions, de cesser de se maltraiter en se jugeant, en se critiquant, en niant nos blessures, en faisant semblant d’aller bien quand à l’intérieur tout s’écroule…

Il ne s’agit pas de s’imposer aux autres mais d’apprendre à accueillir ce qui se manifeste en soi, à laisser s’exprimer toutes les émotions refoulées, à les confier à la source vivante en nous, au feu de l’esprit, au feu de la terre…à aimer tout ce que nous sommes. 
Et de cette façon, on ne lutte plus contre ce qui est, on admet que chacun est libre de vivre comme il l'entends. 
La société est ce qu'elle est, je ne suis pas obligée de croire à son pouvoir mais je ne veux plus m'en exclure, je veux participer à ma façon, en étant vraie, en donnant le meilleur de ce que je suis, dans mon cercle privé, mon quotidien, et avec tous ceux que je croise sur ma route. Rayonner les énergies d'unité, de paix, d'amour inconditionnel de soi, rayonner l'être divin que je suis comme tout le monde. Les rayonner et agir en conséquence mais pas en jouant un rôle, en laissant émerger l'être véritable, en toute simplicité. 

La phrase qui m’a interpellée est la suivante : « Je nourris les végétaux quand j’expire ». Il est vrai qu’on nous présente la situation pour nous faire culpabiliser en nous disant que l’humain balance trop de Co2 dans l’atmosphère mais la réalité c’est que lorsque nous respirons, nous offrons de la nourriture aux arbres, aux végétaux, à tout ce règne qui le transforme en oxygène
Il s’agit là d’un échange et nous n’avons pas à culpabiliser de respirer, d’être en vie
Parce que l’objectif des gens de pouvoir, c’est de garder le contrôle par la peur et la culpabilisation, de façon à nous maintenir dans la survie, l’ignorance de ce que nous sommes véritablement. 
Si nous croyons que nous subissons nos émotions, si nous vivons dans la peur et la culpabilité, nous ne pouvons pas ressentir l’amour que nous sommes, nous restons les victimes de nos émotions, du système
De ce point de vue, nous ne pouvons que nous sentir prisonnier et impuissants. 
Tout est fait pour que nous portions notre attention à l’extérieur de nous, par l’excitation, la recherche de plaisir, de sensationnel alors que tout un monde magnifique en nous même attend simplement que nous l’explorions avec les yeux de l’amour.



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci