Les
schémas, les comportements des personnages du triangle de Karpman, et oui,
encore lui, sont en fait une projection du système corps âme esprit. Les
aspects internes de notre monde multidimensionnel, répartis en trois
« formes d’énergies », sont l’âme, le corps et l’esprit, ce trio
forme l’extension de la source et offre une complétude, un potentiel magnifique
de réalisation.
Cette famille complète d’entités divines et terrestre se
décline en de multiples aspects ; la personnalité, enfant de l’âme et de
la conscience, est elle-même subdivisée
en énergies personnages ; l’enfant intérieur, l’adolescent, le père et la
mère.
Lorsqu’ils sont réunis, unifiés et harmonisés à la source divine, ils
constituent l’être complet, en mouvement, responsable, autonome, souverain,
capable de réaliser ses buts et de subvenir à ses propres besoins.
Il
est près de dix heures en je n’ai pas encore eu l’idée de prendre un premier
bout de cachet ! C’est la conséquence du lâcher prise, de l’acceptation de
tout ce que je suis et de tout ce qui me traverse, qui permet la reconnaissance
justement des multiples aspects de l’être et donne le sentiment de sécurité, de
pouvoir réaliser Tout.
Je
suis consciente que ça n’est pas ma personnalité qui réalise le miracle de la
renaissance mais le fait que je ne m’oppose à rien facilite grandement le
processus.
La
seule chose que j’aie à faire, c’est de reconnaitre tout ce que je suis, de ne
pas m’invalider par ignorance et de laisser la source se révéler d’elle-même.
De
faire confiance à la vie qui sait exactement ce qu’elle fait et de m’occuper de
mon corps physique, dont le mental et l'émotionnel font partie, avec tendresse, douceur et gratitude.
C’est clair que je
peux le remercier pour sa patience envers mon entêtement à vouloir contenir,
contrôler les choses mais d’un autre côté, c’est aussi le job de la
personnalité, de l’ego, de faire des choix, de s’affirmer en tant qu’individu, de
chercher sa raison d’être et ce qu’elle est fondamentalement.
Dans
cette quête, nous sommes inconditionnellement soutenus par la source, par nos
parents divins, par l’amour et la lumière qui les caractérisent et si je les
appelle ainsi, si je les personnifie, c’est juste pour donner du sens au
mental, pour l’aider à percevoir et à reconnaitre la présence indéfectible et
constante des ces énergies qui sont la constitution de base de ce que je suis
et en même temps ce qui m’anime, ce qui constitue l’être et toutes les
extensions qu’il produit, tous les corps qui en sont les interprètes, les
véhicules, les portes.
Une
personnalité, un individu ignorant de sa vraie nature va projeter ce qu’il est
vers l’extérieur afin de connaitre ce qui l’entoure et de pouvoir se situer.
Chemin faisant, il va être enseigné par la source en lui, par la vie elle-même.
Il pourra voir, comprendre que ce qu’il voit est exactement ce qu’il porte en
lui. Ce qui le fait réagir à l’extérieur est précisément ce qui en lui, demande
à être vu, intégré, accepté et réintégré en conscience, c'est à dire volontairement.
Je
continue de suivre les méditations guidées de Deepak Chopra mais je ne prononce
pas les mantras en sanscrits. Même si la puissance des égrégores est
incontestable, je ne veux plus m’en nourrir, m’y abreuver consciemment.
Alors
je prononce les phrases qui en sont la traduction de façon à agir en
conscience, et en accord avec tout ce que je suis.
La source est en soi et on
peut soit se connecter à notre être profond et y puiser les ressources
nécessaires, soit agir inconsciemment et être relié à l’inconscient collectif,
aux égrégores et être balloté au gré de ces mouvements. Ou encore faire ce qu'on appelle de la magie, noire ou blanche, solliciter l'aide de ces égrégores "bons" ou mauvais".
Mon but n'est pas de prendre parti mais de trouver la paix dans l'unité, la réunification de Tous les aspects de l'être, ombre et lumière, masculin féminin, ciel et terre...
Nous
sommes de toute façon inter-reliés aux autres, égrégores compris, mais on peut l’être sans le
savoir et subir les effets de ces mondes, ou choisir de prendre sa vie en main,
enfin de l’offrir à la source, au divin en soi, en se laissant porter par la
vie, le vivant que nous sommes.
Retrouver
l’être essentiel que nous sommes est tout simple mais les peurs nous empêchent
de reconnaitre la facilité du processus et surtout de lâcher prise, d’accepter
de ne pas pouvoir contrôler ce qui se manifeste en nous. Et il n’y a pas besoin
de contrôler puisque la source divine, omnisciente, omnipotente et omniprésente
est le meilleur des guides, des instructeurs, des médecins et des créateurs.
Mais pour cela, il faut en faire l’expérience, oser se confier à elle, oser
lâcher nos croyances, nos certitudes passées, basées sur l’idée de séparation,
d’exclusion.
Lorsque
cette confiance est acquise, lorsque la certitude que nous sommes des purs
extensions de l’amour lumière de la source divine est devenu notre vérité,
notre vécu, tout s’écoule naturellement et facilement.
Aimer
tout ce que nous sommes, tous les aspects intérieurs, tous les personnages
construits par l’instinct de survie, nous restitue notre pouvoir d’aimer,
restaure l’amour en soi, cette énergie qui peut alors circuler librement,
ajuste les corps, les chakras, les énergies.
C’est sûr que ça représente un
sacré chantier et pour cette raison, le corps physique et les corps subtils;
mental, émotionnel, énergétique, sont chamboulés mais en ayant confiance dans le processus de
guérison, de libération, les symptômes physiques s’effacent naturellement.
J’en
suis à remercier pour ça, à y voir justement la guérison qui se réalise, les
libérations qui s’effectuent. Il me suffit d’offrir toute peur à la source pour
que celle-ci soit absorbée dans l’amour lumière de la foi.
Le
mental étant confiant, il n’oppose plus de résistance et perd même le goût
d’observer systématiquement ce qui se manifeste à l’intérieur.
On dirait qu’il
a compris que moins il intervient et plus ça se passe facilement.
Mon
"job", c’est d’aider le corps physique à se nettoyer, le mental à revenir au
cœur, au centre et d’accepter d’être traversée par toutes sortes de pensées
émotions qui ne font que passer si je ne tente pas de les contenir, les
réfréner ou les contrôler.
Je demande éventuellement qu’elles me délivrent un
message mais ça n’est plus systématique.
J’ai
accepté l’idée que je n’ai pas à tout comprendre ou même à essayer mais juste à
faire confiance. Honorer le miracle de la vie qui circule en moi en suivant l’élan
du moment, en abandonnant tout jugement, toute critique.
En acceptant d’être
traversée par la peur, le doute, la tristesse, toutes ces vibrations qui
cherchent à rejoindre la source afin d’être absorbées et réajustées, réorientées
dans la créativité, le bien-être commun.
Il
m’a fallu beaucoup d’années pour déconditionner le mental émotionnel, pour le
libérer des peurs existentielles de l’enfance mais ça c’est fait justement en
douceur et c’est de cette façon que la patience, la confiance en la source et en
la vie, ont été intégrés en profondeur, jusque dans l’inconscient.
Tant
que je résistais, je souffrais mais cette résistance a constitué une force,
celle-là même qui me permet d’oser être ce que je suis, de ne plus être
déstabilisé par l’opinion extérieure.
Là aussi la réaction des autres révèle
nos résistances intérieures et c’est une occasion de pouvoir les libérer, les
offrir à l’alchimiste intérieur, l’amour divin logé en notre cœur.
Il fallait
aller au bout de la résistance pour oser s’abandonner ne tout confiance à la
vie, à l’amour, en connaissance de cause. Faire l’expérience de la délivrance,
du mieux-être, de la paix, qui se manifestent dans l’alchimie émotionnelle.
Je
ne sais pas si cette fois ci sera la bonne, si je vais pouvoir abandonner définitivement
le geste compulsif, l’addiction aux médocs mais ça n’est plus un problème ni
même un challenge à relever.
J’ai juste envie d’être encore plus authentique,
plus proche de ma vérité, celle de l’être, celle de l’enfant intérieur, de la vie,
de l’amour lumière que je suis.
De voir enfin dans le miroir, mon vrai visage,
celui de l’unité retrouvée, celui qui
exprime tous les âges, toutes les lignes temporelles, tout le vécu, toute la
sagesse et en même temps la fraicheur du vivant que je suis.
Rétablir
le dialogue avec tous ces aspects intérieurs donnent un formidable sentiment de
complétude, d’entièreté, d’intégrité, de sécurité, de puissance inébranlable,
de potentiel infini et d’harmonie qui donne envie de danser la vie.
Lorsqu’on
accepte d’être traversé par les pensées émotions, par la vie elle-même, il n’y
a plus de justification, de raison d’être, il suffit d’être. Et encore ça n’est
pas tout à fait ce qui décrit le mieux cet état, ce sentiment d’immense
liberté, de renouveau.
C’est
une immense paix qui s’installe lorsqu’on cesse de lutter contre soi-même,
contre son corps physique, son aspect, contre nos pensées, nos émotions, nos
choix passés, nos élans, nos pulsions, nos impulsions, nos ‘défauts’ ou
qualifié comme tels, les énergies qui nous composent, nous traversent, les
croyances passées, les illusions qu’elles ont formé.
C’est
alors qu’on voit le miracle de ce que nous sommes, de la vie que nous portons,
que nous manifestons, de nos choix, de nos actions, de la multidimensionnalité
de l’être, de sa perfection, sa beauté.
Il n’y a plus à chercher quoi que ce
soit au dehors, plus à argumenter, à justifier, à prendre, puisque tout est en
soi, à portée de main.
L’esprit
d’unité, l’harmonie qui s’exprime en dedans se manifeste aussi naturellement en
direction de l’extérieur, il n’y a plus de séparation énergétique, tout est
fluide.
L’autre reconnait aussi cette unité, la lumière et l’amour qui nous
remplissent et rayonne sans même le vouloir.
Ce don gratuit, désintéressé
attire les mêmes vibrations et on reçoit tout ce dont nous avons besoin dans
l’instant, de l’intérieur et de l’extérieur.
Il n’y a même plus de besoin, du
moins on n’a pas le temps de les reconnaitre puisqu’ils sont nourris
automatiquement dans le mouvement fluide de la vie que nous sommes.
Bon,
c’est l’heure de la douche, de lâcher les énergies obsolètes, celles d’hier,
les peaux mortes, d’accompagner cette régénération d’amour et de lumière, de
conscience, de présence, de tendresse. L’heure de laisser le corps, les
cellules, se régénérer par l’apport de cette eau douce et tiède, de laisser les
muscles se relâcher, se détendre, se vivifier, retrouver leur souplesse, leur
élasticité.
Chaque geste accompli en conscience est un hymne à la vie, un
hommage à l’incarnation, à l’âme, au corps et à l’esprit. Peu importe ce qu’il
est pourvu qu’il soit réalisé avec tendresse et attention, en présence.
La
douche est aussi un moment d’intégrer l’idée de la mort comme une renaissance,
un passage, un changement de conscience, une expérience qui fait partie de la
vie, que nous pouvons expérimenter à chaque instant dans le seul fait que nous
sommes dans un monde définit par l’espace et le temps.
Ces limitations
illusoires permettent de vivre dans la conscience du Un, de l’unité et de
l’uniquité simultanément. De savoir, de goûter la vie depuis notre centre, notre singularité,
notre note unique qui s’harmonise au tout, à l’ensemble.
Le
fait d’avoir ramené en conscience, l’énergie sexuelle à sa juste place, créé
une révolution interne extraordinaire, l’énergie de vie se déploie, circule
librement et je me contente d’en contempler le mouvement, de suivre l’élan
qu’il induit.
Je
vais tout de même m’ancrer à la terre pendant la douche pour ne pas perdre le
sens de la réalité de l’incarnation...
Cette
fois-ci, j’ai eu l’élan d’aller faire mon tour dans la nature et je me suis
même préparée à sortir à vélo pour aller poster du courrier mais la pluie
d’orage m’a arrêtée au moment de partir. Je sens que mon corps a besoin de
mouvement et je fais en sorte de bouger. Comme je n’ai pas pu aller pédaler,
j’ai mis de la musique pour en jouer, chanter et danser.
Puis pour faciliter le
sevrage même si j’y vais mollo, j’écoute tous les signes physiques et répond
par du repos quand l’envie de dormir me prend. Je ne m’inquiète plus et même
s’il m’arrive encore de me dire ; « tu ne fais rien, tu glandes, tu
ne peux pas passer ton temps à ne t’occuper que de toi, à faire selon l’élan,
l’envie… », j’offre tout ça à la source en moi.
La peur, la culpabilité
sont des freins, des poisons, des limitations qu’il est bon de lâcher. Je sais
que je le répète sans arrêt mais c’est parce que cette énergie qui a géré toute
ma vie, est encore présente, un peu trop dominante par moment, enfin la croyance en son pouvoir est encore présente.
Elle a régit tout mon comportement
pendant cinquante ans et ça n’est pas parce que je sais que ma vraie nature
c’est l’amour, que la peur ne vient plus me titiller.
Elle sera toujours là
mais au lieu qu’elle règne en maitresse des lieux, je dois apprendre à la
considérer comme une simple énergie, une énergie d’action qui demande d’être
harmonisée à l’amour, amenée au cœur, ce qui veut juste dire: se rappeler
qu’elle n’est plus celle qui dirige ma vie, être consciente de ce qu’elle est;
juste une énergie qui fait partie d’un système de survie, un réflexe
conditionné, automatique, que je dois juste ramener à sa place.
Focaliser son
attention sur ses pensées afin de voir quel est le système en soi qui opère,
est un moyen de devenir conscient de l’amour que nous sommes puisque lorsqu’on
regarde une peur en face, on voit qu’elle n’est pas mauvaise et qu’en ne la
rejetant pas, elle reste à sa place et sert la vie. Démystifier, lâcher les
croyances est nécessaire.
Tant qu’on considère une énergie comme une ennemie,
elle joue ce rôle afin de nous montrer le pouvoir de l’intention, des croyances.
C’est sa fonction première, nous amener à devenir conscient de ce que nous
portons et alors, nous pouvons choisir de diriger notre attention sur l’amour
et la lumière que nous sommes.
Revenir au cœur c’est retrouver la conscience de
notre vraie nature, choisir de croire en l’amour, la paix et l’unité.
En
écoutant la présentation de la méditation d’hier, méditation guide de Deepak
Chopra, j’ai pris conscience d’une réalité toute simple, une vérité détournée,
falsifiée, par les gens de pouvoir. D’ailleurs, s’ils ont Le pouvoir, c’est
juste parce qu’on leur donne, simplement en croyant ce qu’ils disent, en
faisant confiance à leur science, leurs connaissances, plutôt que de se fier à
notre propre sagesse, celle de notre cœur, de notre corps physique et de ses
besoins.
Nous refusons d’être responsable de ce que nous vivons à l’intérieur
et qui se manifeste à l’extérieur alors nous reportons cette responsabilité qui
contient notre liberté, notre pouvoir, sur leurs épaules.
Parce qu’il est
beaucoup plus facile de blâmer l’autre que d’oser se regarder en face et de se
prendre en charge.
C’est le serpent qui se mord la queue parce que tant que
nous ne faisons pas l’expérience de ce pouvoir en apprenant à gérer notre monde
intérieur, avec amour, justesse, honnêteté, nous ne pourrons pas croire en
nous, en cette capacité de se prendre en charge.
Nous ne pourrons pas connaitre
le pouvoir immense et très simple de s’aimer sans conditions, de cesser de se
maltraiter en se jugeant, en se critiquant, en niant nos blessures, en faisant
semblant d’aller bien quand à l’intérieur tout s’écroule…
Il ne s’agit pas de
s’imposer aux autres mais d’apprendre à accueillir ce qui se manifeste en soi,
à laisser s’exprimer toutes les émotions refoulées, à les confier à la source
vivante en nous, au feu de l’esprit, au feu de la terre…à aimer tout ce que nous sommes.
Et de cette façon, on ne lutte plus contre ce qui est, on admet que chacun est libre de vivre comme il l'entends.
La société est ce qu'elle est, je ne suis pas obligée de croire à son pouvoir mais je ne veux plus m'en exclure, je veux participer à ma façon, en étant vraie, en donnant le meilleur de ce que je suis, dans mon cercle privé, mon quotidien, et avec tous ceux que je croise sur ma route. Rayonner les énergies d'unité, de paix, d'amour inconditionnel de soi, rayonner l'être divin que je suis comme tout le monde. Les rayonner et agir en conséquence mais pas en jouant un rôle, en laissant émerger l'être véritable, en toute simplicité.
La
phrase qui m’a interpellée est la suivante : « Je nourris les
végétaux quand j’expire ». Il est vrai qu’on nous présente la situation
pour nous faire culpabiliser en nous disant que l’humain balance trop de Co2
dans l’atmosphère mais la réalité c’est que lorsque nous respirons, nous offrons
de la nourriture aux arbres, aux végétaux, à tout ce règne qui le transforme en
oxygène.
Il s’agit là d’un échange et nous n’avons pas à culpabiliser de
respirer, d’être en vie.
Parce que l’objectif des gens de pouvoir, c’est de
garder le contrôle par la peur et la culpabilisation, de façon à nous maintenir
dans la survie, l’ignorance de ce que nous sommes véritablement.
Si nous
croyons que nous subissons nos émotions, si nous vivons dans la peur et la
culpabilité, nous ne pouvons pas ressentir l’amour que nous sommes, nous
restons les victimes de nos émotions, du système.
De ce point de vue, nous ne
pouvons que nous sentir prisonnier et impuissants.
Tout est fait pour que nous
portions notre attention à l’extérieur de nous, par l’excitation, la recherche
de plaisir, de sensationnel alors que tout un monde magnifique en nous même
attend simplement que nous l’explorions avec les yeux de l’amour.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci