Tout
en nous est vivant et imprégné, impulsé par la Source de toute vie.
Notre
ressenti, nos émotions, nos rêves conscients, semi-conscients ou éveillés,
notre imagination, notre intuition, nos désirs et même nos réactions, sont des
messages de la source père mère.
Le
problème, c’est que nous partons du principe que quelque chose en nous est inapproprié,
que ça ne devrait pas être, que des parts de nous-même sont des ennemis, des
« saboteurs », des entités malveillantes…
Nous
avons une vision distorsionnée de nous-même, de la vie, de l’amour et de ce qui
est. Tout apprentissage, ça commence par « vouloir »;
Vouloir être mieux avec soi-même, mieux dans sa peau, mieux avec l’autre, avec
les autres et comme nous ne nous connaissons pas vraiment, nous agissons très
souvent portés par la peur, la sensation de manque et de l'idée de séparation,
la croyance que nous sommes seul et isolé, coupé de la source, du divin et des
autres.
Cependant
nous avons tous les outils pour explorer ce que nous sommes en vérité.
Et
avant tout, nous sommes tous constitués d’amour et de lumière, ce qui nous permet
de savoir par nous-même et d’être tout simplement en Vie.
On devrait même dire le "miracle" d'être en vie quand on voit la complexité du corps humain à laquelle s'ajoutent les énergies, les réseaux invisibles qui nous relient à toute vie...
Pour
que l’amour que nous sommes se manifeste, il faut « l’activer » et en
libérant le poids de la peur, en apprenant à accepter ce qui se manifeste en
soi, nous pouvons alors commencer à comprendre le langage du corps, de l’âme,
de notre enfant intérieur, de notre intuition, de nos ressentis, de nos
cellules.
En reconnaissant que nous avons besoin d’amour et en
l’acceptant, quelque chose en nous se détend, mentalement et physiquement, le cœur s’ouvre et l’énergie
commence à circuler doucement mais sûrement.
Puis chaque fois que nous lâchons
prise, que nous disons "Oui" à ce qui est, nous pouvons sentir la
paix, le bien-être que ça procure.
De cette façon on va prendre confiance en
soi et oser se regarder de l’intérieur.
Ce court extrait d'une conférence
d'Eckhart Tolle, est très parlant et l'exemple qu'il donne, du processus de la
reconnaissance de la conscience en nous, est tout à fait concret.
A la portée
de tous et chacun peut l'expérimenter aisément.
Eckhart Tolle "L'énorme pouvoir du
OUI"(10mn)
En accueillant déjà la peur de la peur, en la
reconnaissant, on commencera à apprivoiser celle-ci et elle diminuera en
intensité. Puis on saura entendre le message qu’elle nous délivre. Et si on
"n'entends" rien, on saura déjà, ce qui n'est pas négligeable, que
nous avons la faculté de retrouver la paix, de calmer le feu de l'énergie, le
fleuve de la Vie.
Il est clair que ça va nous demander de la patience mais
comme cette énergie, c’est aussi de l’amour, elle nous soutiendra tout au long
du parcours. On ne craindra plus d'être submergé par l'émotion quand elle se
manifestera parce qu’on saura qu’elle veut juste être vue, acceptée et ainsi
libérée, en douceur si on n'y résiste pas.
Notre vie changera peu à peu et ceci sera aussi une
motivation supplémentaire pour ne pas fuir et casser ainsi le réflex automatique
de rejet, de fuite, de déni, de refoulement.
Cette pratique nous donnera plus de confiance en soi, plus
d’amour et d’audace.
C’est une de ses raisons d’être parce que bien souvent, la
peur nous renseigne sur nos croyances inconscientes, celles qui gèrent notre
vie en coulisse, tant que nous n’avons pas connaissance de leur présence. Et
même quand on le sait, on aura juste la patience de continuer ce voyage
intérieur de plus en plus passionnant. En même temps, on dédramatisera ce qui
nous arrive et ce qui se passe dans le monde.
Cette
vidéo, d'Isabelle Padovani, est venue hier, au moment opportun, comme d'habitude et
ça m'a permis de faire les choses avec plus de légèreté, de souplesse.
Le
programme ne trouve pas la vidéo comme par "hasard"!
Se
pourrait-il que de la jalousie se dissimule derrière ce fait?
Ce
n'est pas la première fois que ce genre de pensée me vient à l'esprit et il
suffit que je remonte dans l'enfance, pour en trouver l'origine. Puis ce genre
de programme est inscrit aussi dans l’inconscient collectif féminin.
Les femmes se sont toujours comportées en rivales. Puisque leur rôle se cantonnait à servir les hommes, à satisfaire leurs besoins, dans un monde où l'esprit de compétition régnait et règne encore. Mais là encore, inutile d'en vouloir à qui que ce soit, on ne peux pas refaire l'histoire mais on peut changer son présent...
Ce
sont des pensées inconscientes qui émergent naturellement quand on cherche sa voie, quand on veut devenir autonome en faisant ce que l'on aime, ce que l'on est vraiment; on se demande comment
faire pour transmettre ses "découvertes", comment vivre de ses talents, de ses dons et qu'on manque d'assurance, de confiance en soi.
Mais,
déjà, le fait de le reconnaitre et de l'accepter, en libère la charge et en
revenant au cœur, des pensées "positives" à propos de soi-même,
émergent rapidement;
"Je
suis capable", "J'ai des talents spécifiques, uniques";
"J'aime transmettre, partager, j'ai de la joie à le faire alors j'ai
confiance et lâche prise quant au résultat et la façon dont tout ça se mettra
en place, je suis mon élan et maintient mon attention sur l'amour en moi, sur
ce que j'aime faire"...
Isabelle Padovani : « Comment vivre l'insupportable ? »
C'est plutôt encourageant non?
J’ai
fait quatre rêves significatifs, cette semaine, qui m’ont amené plus loin dans
la connaissance de soi et ces projections de l’inconscient me permettent de
savoir ce qui est à voir, à reconnaitre et accepter. Mes peurs les plus
profondes et les plus actives me sont ainsi montrées par le biais de l’image
mais aussi par mes réactions dans les échanges avec les autres.
L’autre
me renvoie toujours à moi-même tant par les ressemblances, que par les différences
et là encore quand on libère la notion d’ennemi en soi, on aura plus de
facilité à ne pas réagir et à venir en soi pour savoir ce qui a été éveillé.
La
situation avec les voisins de jardin hier mais aussi mes contacts avec les amis
sur face de bouc et sur google+, ont été formateurs et m’ont amené à sonder mes
profondeurs.
Et
tout comme l’océan recèle des trésors, des formes, des couleurs, l’inconscient
nous révèle tout autant que nos peurs, l’immense pouvoir qui réside en notre
cœur.
Le
pouvoir du cœur s’active par le lâcher prise et on peut en sentir les effets
immédiatement par la paix, la joie, le bien-être qui sont la preuve que les
émotions lourdes ont été absorbées, équilibrées, harmonisées.
Les
émotions même celles dites négatives, possèdent une force énergétique non
négligeable. On pourrait aussi dire que lorsqu’une peur est accueillie dans le
cœur, notre essence originelle d’amour et de lumière, circule librement et nous
fait du bien puisque ça provoque des sécrétions d’endorphines, les
« hormones du bonheur » qui sont celles que l’on trouve dans les
drogues ou les médicaments ou encore par l’absorption d’alcool qui créé une
détente psychique et physique, équivalente voire supérieure.
Nos
pensées, nos émotions étant de l’énergie, elles affectent notre corps, notre
entourage et notre environnement proche et au-delà.
Hier
soir, j’ai allumé du feu et tandis que je lisais quelque chose à propos de
l’alcool et de ses lourdes conséquences (accident de la route rendant la personne
invalide à vie), je n’ai pas remarqué que le feu, la flamme montait trop haut,
que ça chauffait trop.
Au
bout d’un moment, l’odeur de cramé a attiré mon attention et j’ai vu que le
tuyau commençait à changer de couleur. Ma première réaction a été de fermer
toute arrivée d’air du poêle mais ça ne changeait rien, la flamme était
puissante et impossible à calmer.
J’ai
repensé à l’année dernière et celle d’avant où il était arrivé la même chose et
j’ai été un peu soulagée de me souvenir que malgré que le coude ait chauffé au
point de devenir tout rouge, ça n’avait pas été plus loin.
J’ai
pensé à jeter de l’eau dessus mais ça aurait fait beaucoup de fumée et l’idée
était plutôt de ne pas empirer la situation.
Et
par effet miroir, "jeter de l’eau sur le feu", c’est ce que je
faisais avec mes émotions et l’énergie sexuelle, le désir en général. Or on ne
peut se couper du feu intérieur sans se priver de la passion de vivre, on ne
peut se couper de la tristesse, sans se priver de la joie…
Mais
on peut amener tout ça dans le creux de son cœur qui saura harmoniser,
équilibrer puis créer l’impulsion créatrice inspirée.
Puis,
au lieu de me faire le reproche d’avoir manqué d’attention, je me suis dit que
c'était le moment de regarder en moi, de me calmer en respirant profondément et
de me mettre à l’écoute de ce qui émergeait.
Des
pensées sont montées me révélant une fois de plus la nécessité de lâcher prise
par rapport à la dépendance, la mienne et celle des autres et en particulier
l’addiction à l’alcool que j’avais associé aux déviances de mon père.
Bien
que le fait de boire changeait son comportement, tout le monde n’a pas
forcément les mêmes réactions à ce produit et les amalgames sont des réactions
suscitées par la peur et l’ignorance. Je suis donc remontée à l’origine de ma
peur parce que la situation par elle-même en disait long aussi.
Comme
je connais ma tendance à associer le masculin à la violence, la lourdeur, et
que cette énergie est aussi en moi puis essentielle à l’équilibre, la création,
la manifestation de la vie, au désir, j’ai donc accueilli toutes les émotions
qui se manifestaient à ce sujet et les pensées associées. « J’ai peur de
la violence, j’ai peur du pouvoir abusif, peur d’être manipulée, peur de ne pas
savoir poser des limites, de devoir agresser pour me défendre… »
Le
feu s’est calmé peu à peu, à mesure que je retrouvais aussi la paix en dedans
puis quelques pensées logiques et des éclaircissements à propos du masculin, de
la puissance…ont fait surface.
En
fait, en gérant ses émotions, ce sont les énergies qu’on apprend à maitriser et
en revenant en soi, le temps de trois respirations, on rééquilibre ces énergies
qui vont alors s’unir pour créer. Pour créer la paix, dans un premier temps.
Il
y a aussi la peur du désir sexuel qui demande d’aller vers ‘l’autre, de prendre
le risque de souffrir mais là encore, en sachant canaliser l’énergie
sexuelle, l’énergie de vie, en la laissant librement circuler en soi et remplir
chacun des chakras, on est vivifié, inspiré et comme tout en soi est équilibré,
comme on est en connexion avec le divin intérieur, on saura poser le bon geste,
affirmer ses besoins, les respecter et poser ses limites.
Puis
ne plus être en réaction permet de ne pas foncer dans le tas, comme je l’ai
toujours fait ! Être spontané, c’est une chose mais se prendre des murs,
ça fait mal ; au propre comme au figuré.
Là
encore la gestion émotionnelle permet de réfléchir avant d’agir, de faire appel
au sage intérieur. Ceci dit, je ne regrette pas de suivre les élans de mon cœur
parce que c’est de cette façon que j’apprends.
La
peur de l’autre a été révélatrice de mon pouvoir, celui d’aimer, d’accepter
tout ce que je suis. Ce qui créé l’harmonie intérieure et la dynamique pour
créer la vie dont je rêve.
Puis
je suis tombée « par résonance », sur des messages qui abordent
justement le thème du masculin et du féminin sacré. Avant et après cet
incident, me montrant ainsi qu’il est temps pour moi, de connaitre le pouvoir
réel de ces énergies divines mais surtout de les gérer de façon à créer ma vie
en conscience, selon mes rêves.
A
ce propos, j’ai vu que les croyances inconscientes révélées par le dernier rêve
lors d’une méditation, étaient bien triste, manquaient de fantaisie et de
couleur, que j’étais encore seule par peur de l’autre et que c’est aussi pour
cela que ma vie manquait de quelque chose d’essentiel que je compensais par la
prise de médicaments. Or, quand on se coupe de ses émotions, du Vivant en soi,
de l’énergie du désir et des relations affectueuses, amoureuses, dans la
réalité, on ne peut qu’éprouver une sensation de manque, de vide.
Au
moment où je lisais un message qui parle de la déesse, une amie m’a téléphoné
pour me demander de la ramener chez elle. Son bus arrivait une heure après et
comme il pleuvait des cordes elle ne voulait pas rester dehors à
attendre.
Je
lui ai répondu que je préférais qu’elle vienne à la maison que je n’avais pas
envie de sortir puisque je m’apprêtais à faire un feu afin que la maison ne
devienne pas glaciale…bref, j’ai pu affirmer mes besoins sans renier les siens,
sans être agressive, sur la défensive.
Elle
est venue et nous avons discuté quelques temps et je lui ai proposé d’aller au
marché demain. J’ai envie d’acheter des légumes bio, de changer mon régime, de
varier, de cuisiner, bref, de prendre soin de mon corps. Il va y avoir des
fraises au jardin d’ici quinze jours et bien qu’il y ait eu beaucoup de pertes
comme je n’ai pas été là pendant quatre mois, l’année dernière, je pense que
j’aurais de quoi troquer.
Là
aussi, apprendre à être dans l’échange équitable, oser aller vers l’autre et
négocier, c’est nouveau pour moi ! J’avais tendance à trop donner dans
tous les domaines de ma vie et notamment en couple mais quand on le fait par
peur ou par besoin, le résultat est forcément déséquilibré et loin de ce que
l’on pensait recevoir.
Et
ça continue encore au travers de ce blog, des réseaux, mais j’apprends à poser
les limites, à me déconnecter, à revenir en mon corps physique par la présence
à soi et aussi par l’action, le mouvement, la création dans la matière, par la
cuisine, le jardin, les soins au corps physique, et aussi le ménage qui n’est
plus un geste automatique, obligatoire.
Le
quotidien devient un terrain d'expérimentation des énergies et de leur
maitrise.
Il
n’ y a plus d’autre besoin derrière ces actes attribués au femmes, que de se
faire plaisir à vivre dans le propre, le beau, mais aussi à ne pas souffrir si
ça n’est pas le cas.
En
cela, suivre l’élan du moment est une bonne thérapie ! Une façon de tester
son intuition.
Pour
revenir au couple, je n’en suis pas à dire « plus jamais ça », j’ai
enfin reconnu et accepté la légitimité du besoin de communion, de fusion mais
ça demande « réflexion ». Maintenant, c’est plutôt « apprivoise
le masculin en toi », apprend à être qui tu es vraiment, ose vivre
selon ton cœur, tes envies et vas-y pas à pas.
Par
exemple, pour dissocier le toucher de la sexualité, "essaie un massage
thérapeutique, relaxant". Les synchronicités m’ont amené à me poser la
question et à revoir la chose.
"Au
lieu de te gratter à t’arracher la peau quand tu es nue, caresse
la".
J’ai
eu du mal à écrire cette phrase comme quoi, c’est encore tabou, associé à la
honte, la culpabilité.
"Ais
des gestes plus tendre". C’est vrai qu’à part quand je caresse les chats,
je suis plutôt brutasse. Mais ça, c’est encore le besoin de performance, d’être
efficace, rapide, de savoir satisfaire les besoins de l'autre, de l’idée de
punition/récompense qui trahit le manque d’amour et de confiance en soi; le
masculin distorsionné, dans sa version guerrière ou stratège.
Tout
est intimement lié et c’est encore le reflet de l’unité que nous sommes.
Le
dialogue avec mes corps, avec mes aspects intérieurs, agit comme un baume
réparateur, prépare ‘le terrain’ mais maintenant, si je veux ancrer le
"nouveau moi", dans la réalité terrestre, il faut que l’énergie
vienne jusque dans le geste.
Les
mains sont l’expression de l’amour en soi et le toucher est important.
En
commençant par soi-même, comme pour toute chose, et en élargissant le cercle
peu à peu, le changement sera complet et durable.
Puis
l’idée de punition/récompense, de faire pour obtenir un résultat, fausse
totalement la relation sexuelle. Il ne s’agit pas d'agir pour faire plaisir à
l’autre, de lui plaire, de le séduire pour le rendre accroc à son corps, au
plaisir, mais d’aller à la rencontre d’un autre corps, un autre monde. Ce qui
demande bien évidemment de connaitre son propre territoire, son monde intérieur
et sa chair.
Le
principe sur lequel se fonde généralement la relation sexuelle, c’est
l’excitation et le résultat, ce qui est non seulement violent, loin de l'amour
mais en plus ça vide énergétiquement.
Je
suis convaincue qu’il y a une autre façon de faire, ou plutôt d’être.
Puisque
je l’expérimente à travers mon propre corps par l’approche énergétique,
subtile. J’ai exploré le côté charnelle dans une optique limitée mais aussi un
peu par le biais de la connexion à l’âme, au divin, mais si c’est vécu
uniquement par un des partenaires, ça ne peut pas être satisfaisant et mes peurs m'ont rattrapée.
Finalement,
le sujet m'a tellement perturbée que je n'arrivais pas à m'organiser, je
tournais en rond e comme l'heure tournait, j'ai fini par décider de lui
téléphoner pour voir ce qu'elle pensait de l'idée d'aller au marché. Il m'a
fallu un certain temps pour oser le faire parce que je bloquais sur plein de
trucs; je lui ai proposé d'y aller, elle va être déçue...Puis nous avons discuté ouvertement et décidé ensemble de reporter cette sortie à un autre jour. Je me suis dit une fois de plus que je me compliquais la vie et qu'il suffisait de se faire confiance, de dialoguer plutôt que de supposer, de se mettre à sa place et de se faire des films.
Tout ce que je décris là, c'est ce que je vis chaque fois que j'entame un sevrage. Les peurs font surface, j'en trouve la raison mais comme je ne réussissais pas à accueillir pleinement l'émotion, la charge énergétique et les programmes inconscients restaient actifs. D'un autre côté, ça m'a tout de même permis d'alléger le poids de la peur et de prendre confiance dans le processus de lâcher prise. Parce que finalement, c'est dans tous les domaines de ma vie que je dois apprendre à le faire. Puis comme j'ai plus d'amour en moi, plus de confiance, j'ai pu m'ouvrir un peu plus aux autres jusqu'à suivre mon cœur pour une escapade amoureuse de 4 mois.
Auparavant, une rupture me laissait anéantie et je me droguait deux fois plus. Cette fois-ci, j'ai repiqué à la fumette mais j'ai pu réagir juste à temps et ne pas m'enfoncer dans une déprime anorexique. Là encore c'est un signe que l'amour de soi est réel et de plus en plus grand. D’ailleurs les deux clefs que je viens de piocher sur le site de Monique Mathieu, m'aident à accepter le fait de progresser avec "tant de lenteur". Je suis allée faire des courses portée par une énergie légère et joyeuse et suis passée entre les gouttes puis me suis achetée un pull rose pastel au stand du secours populaire qui m'a coûté deux euros, 5mn avant que la pluie ne tombe! C'est vraiment insignifiant mais ça me montre encore que le fait de suivre mon élan, celui qui est porté par la joie, est toujours sensé! Idem pour les courses, j'avais fait une liste qui est en fait toujours la même mais cette fois-ci, je suis revenue avec deux sacs remplis de végétation et de couleurs!
C'est encore une question de perspective et d'attente. Si je vois les choses d'un point de vue neutre, objectif, en arrêtant de me focaliser sur le "but" à atteindre, en regardant simplement commet je vis au jour le jour, je peux constater que je suis en paix quasiment tout le temps, que je ne me critique plus et que j'aie confiance en moi et en la vie, même quand je tombe sur des infos qui relatent des faits ou des comportements destructeurs! Avant je fuyais ce genre de nouvelles par peur mais maintenant, je ne m'y intéresse plus parce que je sais que ma seule responsabilité c'est de gérer mon propre monde, d'être responsable de moi uniquement et d'accepter de laisser les autres vivre leur vies comme ils l'entendent. Se révolter ne sert pas à grand chose à part de se pourrir la vie pour rien. Alors que si je me remplis d'amour et de lumière, si j'incarne au quotidien ce que je suis vraiment, naturellement, je peux vibrer la joie et la rayonner autour de moi. En ces temps particuliers, c'est la seule chose à faire pour soi-même et pour les autres.
Clef 920
"Faites une auto-analyse de ce que vous souhaitez, de ce que
vous êtes capables d’offrir à vous-même, à ceux qui vous entourent et à la vie,
car vous ne pourrez jamais rien offrir si vous ne vous l’êtes pas offert
avant ! Nous parlons essentiellement de l’Amour, de la Lumière, du pardon,
de la paix, de la joie et de bien d’autres choses".
Clef 957
"Il est important de vous aimer, du bout de vos pieds
jusqu’au bout des cheveux !
Il est important de concevoir que même votre
corps de matière a été conçu par la Source et que vous devez l’aimer et le
respecter !
Plus vous aimerez l’image que vous renvoie votre miroir, plus
vous aimerez votre âme, plus vous la laisserez exprimer l’Amour puissant qui
demeure en elle, plus vous ferez descendre en vous jusqu’au plus profond de
votre matière et de vos cellules l’Amour de votre Divin, l’Amour de cette
partie précieuse qui est vous, tout comme l’âme est vous, tout comme votre
partie humaine est vous !"
J'ai encore envie de dormir! J'y vais. Le ciel passe du bleu au gris toutes les heures selon le vent qui se lève d'un seul coup sans qu'on sache dans quel sens il va, à l'image de ma fréquence qui continue de monter et de descendre, je suis épuisée! Tout comme la flamme du feu qui s'embrase d'un coup sans raison!
Je n'ai même plus la force de me révolter ni même de positiver, je suppose que c'est une invitation à lâcher prise totalement...
Il y a des fois où tout nous dépasse et le mieux à faire c'est encore de s'occuper de son propre bien-être intérieur, d'accepter ce qui est alors je vais m'allonger.
Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu :
http://ducielalaterre.org
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci