samedi 14 mars 2015

« Notre corps, nos émotions, nos rêves; notre ÊTRE nous parle…il nous dit; "accepte ce qui est" »





Tout en nous est vivant et imprégné, impulsé par la Source de toute vie. 
Notre ressenti, nos émotions, nos rêves conscients, semi-conscients ou éveillés, notre imagination, notre intuition, nos désirs et même nos réactions, sont des messages de la source père mère. 
Le problème, c’est que nous partons du principe que quelque chose en nous est inapproprié, que ça ne devrait pas être, que des parts de nous-même sont des ennemis, des « saboteurs », des entités malveillantes…
Nous avons une vision distorsionnée de nous-même, de la vie, de l’amour et de ce qui est. Tout apprentissage, ça commence par « vouloir »; Vouloir être mieux avec soi-même, mieux dans sa peau, mieux avec l’autre, avec les autres et comme nous ne nous connaissons pas vraiment, nous agissons très souvent portés par la peur, la sensation de manque et de l'idée de séparation, la croyance que nous sommes seul et isolé, coupé de la source, du divin et des autres.
Cependant nous avons tous les outils pour explorer ce que nous sommes en vérité. 
Et avant tout, nous sommes tous constitués d’amour et de lumière, ce qui nous permet de savoir par nous-même et d’être tout simplement en Vie. 
On devrait même dire le "miracle" d'être en vie quand on voit la complexité du corps humain à laquelle s'ajoutent les énergies, les réseaux invisibles qui nous relient à toute vie...
Pour que l’amour que nous sommes se manifeste, il faut « l’activer » et en libérant le poids de la peur, en apprenant à accepter ce qui se manifeste en soi, nous pouvons alors commencer à comprendre le langage du corps, de l’âme, de notre enfant intérieur, de notre intuition, de nos ressentis, de nos cellules. 




En reconnaissant que nous avons besoin d’amour et en l’acceptant, quelque chose en nous se détend, mentalement et physiquement, le cœur s’ouvre et l’énergie commence à circuler doucement mais sûrement. 
Puis chaque fois que nous lâchons prise, que nous disons "Oui" à ce qui est, nous pouvons sentir la paix, le bien-être que ça procure. 
De cette façon on va prendre confiance en soi et oser se regarder de l’intérieur. 
Ce court extrait d'une conférence d'Eckhart Tolle, est très parlant et l'exemple qu'il donne, du processus de la reconnaissance de la conscience en nous, est tout à fait concret. 
A la portée de tous et chacun peut l'expérimenter aisément.
Eckhart Tolle "L'énorme pouvoir du OUI"(10mn) 




En accueillant déjà la peur de la peur, en la reconnaissant, on commencera à apprivoiser celle-ci et elle diminuera en intensité. Puis on saura entendre le message qu’elle nous délivre. Et si on "n'entends" rien, on saura déjà, ce qui n'est pas négligeable, que nous avons la faculté de retrouver la paix, de calmer le feu de l'énergie, le fleuve de la Vie. 
Il est clair que ça va nous demander de la patience mais comme cette énergie, c’est aussi de l’amour, elle nous soutiendra tout au long du parcours. On ne craindra plus d'être submergé par l'émotion quand elle se manifestera parce qu’on saura qu’elle veut juste être vue, acceptée et ainsi libérée, en douceur si on n'y résiste pas.

Notre vie changera peu à peu et ceci sera aussi une motivation supplémentaire pour ne pas fuir et casser ainsi le réflex automatique de rejet, de fuite, de déni, de refoulement. 
Cette pratique nous donnera plus de confiance en soi, plus d’amour et d’audace. 
C’est une de ses raisons d’être parce que bien souvent, la peur nous renseigne sur nos croyances inconscientes, celles qui gèrent notre vie en coulisse, tant que nous n’avons pas connaissance de leur présence. Et même quand on le sait, on aura juste la patience de continuer ce voyage intérieur de plus en plus passionnant. En même temps, on dédramatisera ce qui nous arrive et ce qui se passe dans le monde. 


Cette vidéo, d'Isabelle Padovani, est venue hier, au moment opportun, comme d'habitude et ça m'a permis de faire les choses avec plus de légèreté, de souplesse.
Le programme ne trouve pas la vidéo comme par "hasard"! 
Se pourrait-il que de la jalousie se dissimule derrière ce fait?
Ce n'est pas la première fois que ce genre de pensée me vient à l'esprit et il suffit que je remonte dans l'enfance, pour en trouver l'origine. Puis ce genre de programme est inscrit aussi dans l’inconscient collectif féminin. 
Les femmes se sont toujours comportées en rivales. Puisque leur rôle se cantonnait à servir les hommes, à satisfaire leurs besoins, dans un monde où l'esprit de compétition régnait et règne encore. Mais là encore, inutile d'en vouloir à qui que ce soit, on ne peux pas refaire l'histoire mais on peut changer son présent...
Ce sont des pensées inconscientes qui émergent naturellement quand on cherche sa voie, quand on veut devenir autonome en faisant ce que l'on aime, ce que l'on est vraiment; on se demande comment faire pour transmettre ses "découvertes", comment vivre de ses talents, de ses dons et qu'on manque d'assurance, de confiance en soi. 
Mais, déjà, le fait de le reconnaitre et de l'accepter, en libère la charge et en revenant au cœur, des pensées "positives" à propos de soi-même, émergent rapidement; 
"Je suis capable", "J'ai des talents spécifiques, uniques"; "J'aime transmettre, partager, j'ai de la joie à le faire alors j'ai confiance et lâche prise quant au résultat et la façon dont tout ça se mettra en place, je suis mon élan et maintient mon attention sur l'amour en moi, sur ce que j'aime faire"...


Isabelle Padovani : « Comment vivre l'insupportable ? »

C'est plutôt encourageant non?  


J’ai fait quatre rêves significatifs, cette semaine, qui m’ont amené plus loin dans la connaissance de soi et ces projections de l’inconscient me permettent de savoir ce qui est à voir, à reconnaitre et accepter. Mes peurs les plus profondes et les plus actives me sont ainsi montrées par le biais de l’image mais aussi par mes réactions dans les échanges avec les autres. 
L’autre me renvoie toujours à moi-même tant par les ressemblances, que par les différences et là encore quand on libère la notion d’ennemi en soi, on aura plus de facilité à ne pas réagir et à venir en soi pour savoir ce qui a été éveillé.

La situation avec les voisins de jardin hier mais aussi mes contacts avec les amis sur face de bouc et sur google+, ont été formateurs et m’ont amené à sonder mes profondeurs. 
Et tout comme l’océan recèle des trésors, des formes, des couleurs, l’inconscient nous révèle tout autant que nos peurs, l’immense pouvoir qui réside en notre cœur. 
Le pouvoir du cœur s’active par le lâcher prise et on peut en sentir les effets immédiatement par la paix, la joie, le bien-être qui sont la preuve que les émotions lourdes ont été absorbées, équilibrées, harmonisées. 
Les émotions même celles dites négatives, possèdent une force énergétique non négligeable. On pourrait aussi dire que lorsqu’une peur est accueillie dans le cœur, notre essence originelle d’amour et de lumière, circule librement et nous fait du bien puisque ça provoque des sécrétions d’endorphines, les « hormones du bonheur » qui sont celles que l’on trouve dans les drogues ou les médicaments ou encore par l’absorption d’alcool qui créé une détente psychique et physique, équivalente voire supérieure.

Nos pensées, nos émotions étant de l’énergie, elles affectent notre corps, notre entourage et notre environnement proche et au-delà. 
Hier soir, j’ai allumé du feu et tandis que je lisais quelque chose à propos de l’alcool et de ses lourdes conséquences (accident de la route rendant la personne invalide à vie), je n’ai pas remarqué que le feu, la flamme montait trop haut, que ça chauffait trop. 
Au bout d’un moment, l’odeur de cramé a attiré mon attention et j’ai vu que le tuyau commençait à changer de couleur. Ma première réaction a été de fermer toute arrivée d’air du poêle mais ça ne changeait rien, la flamme était puissante et impossible à calmer.
J’ai repensé à l’année dernière et celle d’avant où il était arrivé la même chose et j’ai été un peu soulagée de me souvenir que malgré que le coude ait chauffé au point de devenir tout rouge, ça n’avait pas été plus loin. 
J’ai pensé à jeter de l’eau dessus mais ça aurait fait beaucoup de fumée et l’idée était plutôt de ne pas empirer la situation. 

Et par effet miroir, "jeter de l’eau sur le feu", c’est ce que je faisais avec mes émotions et l’énergie sexuelle, le désir en général. Or on ne peut se couper du feu intérieur sans se priver de la passion de vivre, on ne peut se couper de la tristesse, sans se priver de la joie…
Mais on peut amener tout ça dans le creux de son cœur qui saura harmoniser, équilibrer puis créer l’impulsion créatrice inspirée.
Puis, au lieu de me faire le reproche d’avoir manqué d’attention, je me suis dit que c'était le moment de regarder en moi, de me calmer en respirant profondément et de me mettre à l’écoute de ce qui émergeait. 
Des pensées sont montées me révélant une fois de plus la nécessité de lâcher prise par rapport à la dépendance, la mienne et celle des autres et en particulier l’addiction à l’alcool que j’avais associé aux déviances de mon père.
Bien que le fait de boire changeait son comportement, tout le monde n’a pas forcément les mêmes réactions à ce produit et les amalgames sont des réactions suscitées par la peur et l’ignorance. Je suis donc remontée à l’origine de ma peur parce que la situation par elle-même en disait long aussi. 
Comme je connais ma tendance à associer le masculin à la violence, la lourdeur, et que cette énergie est aussi en moi puis essentielle à l’équilibre, la création, la manifestation de la vie, au désir, j’ai donc accueilli toutes les émotions qui se manifestaient à ce sujet et les pensées associées. « J’ai peur de la violence, j’ai peur du pouvoir abusif, peur d’être manipulée, peur de ne pas savoir poser des limites, de devoir agresser pour me défendre… »
Le feu s’est calmé peu à peu, à mesure que je retrouvais aussi la paix en dedans puis quelques pensées logiques et des éclaircissements à propos du masculin, de la puissance…ont fait surface.

En fait, en gérant ses émotions, ce sont les énergies qu’on apprend à maitriser et en revenant en soi, le temps de trois respirations, on rééquilibre ces énergies qui vont alors s’unir pour créer. Pour créer la paix, dans un premier temps.
Il y a aussi la peur du désir sexuel qui demande d’aller vers ‘l’autre, de prendre le risque de souffrir mais là encore, en sachant canaliser l’énergie sexuelle, l’énergie de vie, en la laissant librement circuler en soi et remplir chacun des chakras, on est vivifié, inspiré et comme tout en soi est équilibré, comme on est en connexion avec le divin intérieur, on saura poser le bon geste, affirmer ses besoins, les respecter et poser ses limites. 

Puis ne plus être en réaction permet de ne pas foncer dans le tas, comme je l’ai toujours fait ! Être spontané, c’est une chose mais se prendre des murs, ça fait mal ; au propre comme au figuré. 
Là encore la gestion émotionnelle permet de réfléchir avant d’agir, de faire appel au sage intérieur. Ceci dit, je ne regrette pas de suivre les élans de mon cœur parce que c’est de cette façon que j’apprends.
La peur de l’autre a été révélatrice de mon pouvoir, celui d’aimer, d’accepter tout ce que je suis. Ce qui créé l’harmonie intérieure et la dynamique pour créer la vie dont je rêve. 
Puis je suis tombée « par résonance », sur des messages qui abordent justement le thème du masculin et du féminin sacré. Avant et après cet incident, me montrant ainsi qu’il est temps pour moi, de connaitre le pouvoir réel de ces énergies divines mais surtout de les gérer de façon à créer ma vie en conscience, selon mes rêves.

A ce propos, j’ai vu que les croyances inconscientes révélées par le dernier rêve lors d’une méditation, étaient bien triste, manquaient de fantaisie et de couleur, que j’étais encore seule par peur de l’autre et que c’est aussi pour cela que ma vie manquait de quelque chose d’essentiel que je compensais par la prise de médicaments. Or, quand on se coupe de ses émotions, du Vivant en soi, de l’énergie du désir et des relations affectueuses, amoureuses, dans la réalité, on ne peut qu’éprouver une sensation de manque, de vide.
Au moment où je lisais un message qui parle de la déesse, une amie m’a téléphoné pour me demander de la ramener chez elle. Son bus arrivait une heure après et comme il pleuvait des cordes elle ne voulait pas rester dehors à attendre. 
Je lui ai répondu que je préférais qu’elle vienne à la maison que je n’avais pas envie de sortir puisque je m’apprêtais à faire un feu afin que la maison ne devienne pas glaciale…bref, j’ai pu affirmer mes besoins sans renier les siens, sans être agressive, sur la défensive. 
Elle est venue et nous avons discuté quelques temps et je lui ai proposé d’aller au marché demain. J’ai envie d’acheter des légumes bio, de changer mon régime, de varier, de cuisiner, bref, de prendre soin de mon corps. Il va y avoir des fraises au jardin d’ici quinze jours et bien qu’il y ait eu beaucoup de pertes comme je n’ai pas été là pendant quatre mois, l’année dernière, je pense que j’aurais de quoi troquer. 

Là aussi, apprendre à être dans l’échange équitable, oser aller vers l’autre et négocier, c’est nouveau pour moi ! J’avais tendance à trop donner dans tous les domaines de ma vie et notamment en couple mais quand on le fait par peur ou par besoin, le résultat est forcément déséquilibré et loin de ce que l’on pensait recevoir.   
Et ça continue encore au travers de ce blog, des réseaux, mais j’apprends à poser les limites, à me déconnecter, à revenir en mon corps physique par la présence à soi et aussi par l’action, le mouvement, la création dans la matière, par la cuisine, le jardin, les soins au corps physique, et aussi le ménage qui n’est plus un geste automatique, obligatoire. 
Le quotidien devient un terrain d'expérimentation des énergies et de leur maitrise.
Il n’ y a plus d’autre besoin derrière ces actes attribués au femmes, que de se faire plaisir à vivre dans le propre, le beau, mais aussi à ne pas souffrir si ça n’est pas le cas. 
En cela, suivre l’élan du moment est une bonne thérapie ! Une façon de tester son intuition.
Pour revenir au couple, je n’en suis pas à dire « plus jamais ça », j’ai enfin reconnu et accepté la légitimité du besoin de communion, de fusion mais ça demande « réflexion ». Maintenant, c’est plutôt « apprivoise le masculin en toi », apprend à être qui tu es vraiment, ose vivre selon ton cœur, tes envies et vas-y pas à pas. 
Par exemple, pour dissocier le toucher de la sexualité, "essaie un massage thérapeutique, relaxant". Les synchronicités m’ont amené à me poser la question et à revoir la chose. 
"Au lieu de te gratter à t’arracher la peau quand tu es nue, caresse la". 
J’ai eu du mal à écrire cette phrase comme quoi, c’est encore tabou, associé à la honte, la culpabilité. 
"Ais des gestes plus tendre". C’est vrai qu’à part quand je caresse les chats, je suis plutôt brutasse. Mais ça, c’est encore le besoin de performance, d’être efficace, rapide, de savoir satisfaire les besoins de l'autre, de l’idée de punition/récompense qui trahit le manque d’amour et de confiance en soi; le masculin distorsionné, dans sa version guerrière ou stratège. 
Tout est intimement lié et c’est encore le reflet de l’unité que nous sommes. 
Le dialogue avec mes corps, avec mes aspects intérieurs, agit comme un baume réparateur, prépare ‘le terrain’ mais maintenant, si je veux ancrer le "nouveau moi", dans la réalité terrestre, il faut que l’énergie vienne jusque dans le geste. 
Les mains sont l’expression de l’amour en soi et le toucher est important. 
En commençant par soi-même, comme pour toute chose, et en élargissant le cercle peu à peu, le changement sera complet et durable. 
Puis l’idée de punition/récompense, de faire pour obtenir un résultat, fausse totalement la relation sexuelle. Il ne s’agit pas d'agir pour faire plaisir à l’autre, de lui plaire, de le séduire pour le rendre accroc à son corps, au plaisir, mais d’aller à la rencontre d’un autre corps, un autre monde. Ce qui demande bien évidemment de connaitre son propre territoire, son monde intérieur et sa chair. 
Le principe sur lequel se fonde généralement la relation sexuelle, c’est l’excitation et le résultat, ce qui est non seulement violent, loin de l'amour mais en plus ça vide énergétiquement. 
Je suis convaincue qu’il y a une autre façon de faire, ou plutôt d’être. 
Puisque je l’expérimente à travers mon propre corps par l’approche énergétique, subtile. J’ai exploré le côté charnelle dans une optique limitée mais aussi un peu par le biais de la connexion à l’âme, au divin, mais si c’est vécu uniquement par un des partenaires, ça ne peut pas être satisfaisant et mes peurs m'ont rattrapée.  

Finalement, le sujet m'a tellement perturbée que je n'arrivais pas à m'organiser, je tournais en rond e comme l'heure tournait, j'ai fini par décider de lui téléphoner pour voir ce qu'elle pensait de l'idée d'aller au marché. Il m'a fallu un certain temps pour oser le faire parce que je bloquais sur plein de trucs; je lui ai proposé d'y aller, elle va être déçue...Puis nous avons discuté ouvertement et décidé ensemble de reporter cette sortie à un autre jour. Je me suis dit une fois de plus que je me compliquais la vie et qu'il suffisait de se faire confiance, de dialoguer plutôt que de supposer, de se mettre à sa place et de se faire des films. 
Tout ce que je décris là, c'est ce que je vis chaque fois que j'entame un sevrage. Les peurs font surface, j'en trouve la raison mais comme je ne réussissais pas à accueillir pleinement l'émotion, la charge énergétique et les programmes inconscients restaient actifs. D'un autre côté, ça m'a tout de même permis d'alléger le poids de la peur et de prendre confiance dans le processus de lâcher prise. Parce que finalement, c'est dans tous les domaines de ma vie que je dois apprendre à le faire. Puis comme j'ai plus d'amour en moi, plus de confiance, j'ai pu m'ouvrir un peu plus aux autres jusqu'à suivre mon cœur pour une escapade amoureuse de 4 mois. 
Auparavant, une rupture me laissait anéantie et je me droguait deux fois plus. Cette fois-ci, j'ai repiqué à la fumette mais j'ai pu réagir juste à temps et ne pas m'enfoncer dans une déprime anorexique. Là encore c'est un signe que l'amour de soi est réel et de plus en plus grand. D’ailleurs les deux clefs que je viens de piocher sur le site de Monique Mathieu, m'aident à accepter le fait de progresser avec "tant de lenteur". Je suis allée faire des courses portée par une énergie légère et joyeuse et suis passée entre les gouttes puis me suis achetée un pull rose pastel au stand du secours populaire qui m'a coûté deux euros, 5mn avant que la pluie ne tombe! C'est vraiment insignifiant mais ça me montre encore que le fait de suivre mon élan, celui qui est porté par la joie, est toujours sensé! Idem pour les courses, j'avais fait une liste qui est en fait toujours la même mais cette fois-ci, je suis revenue avec deux sacs remplis de végétation et de couleurs!

C'est encore une question de perspective et d'attente. Si je vois les choses d'un point de vue neutre, objectif, en arrêtant de me focaliser sur le "but" à atteindre, en regardant simplement commet je vis au jour le jour, je peux constater que je suis en paix quasiment tout le temps, que je ne me critique plus et que j'aie confiance en moi et en la vie, même quand je tombe sur des infos qui relatent des faits ou des comportements destructeurs! Avant je fuyais ce genre de nouvelles par peur mais maintenant, je ne m'y intéresse plus parce que je sais que ma seule responsabilité c'est de gérer mon propre monde, d'être responsable de moi uniquement et d'accepter de laisser les autres vivre leur vies comme ils l'entendent. Se révolter ne sert pas à grand chose à part de se pourrir la vie pour rien. Alors que si je me remplis d'amour et de lumière, si j'incarne au quotidien ce que je suis vraiment, naturellement, je peux vibrer la joie et la rayonner autour de moi. En ces temps particuliers, c'est la seule chose à faire pour soi-même et pour les autres. 

Clef 920
"Faites une auto-analyse de ce que vous souhaitez, de ce que vous êtes capables d’offrir à vous-même, à ceux qui vous entourent et à la vie, car vous ne pourrez jamais rien offrir si vous ne vous l’êtes pas offert avant ! Nous parlons essentiellement de l’Amour, de la Lumière, du pardon, de  la paix, de  la joie et de bien d’autres choses".

Clef 957
"Il est important de vous aimer, du bout de vos pieds jusqu’au bout des cheveux ! 
Il est important de concevoir que même votre corps de matière a été conçu par la Source et que vous devez l’aimer et le respecter ! 
Plus vous aimerez l’image que vous renvoie votre miroir, plus vous aimerez votre âme, plus vous la laisserez exprimer l’Amour puissant qui demeure en elle, plus vous ferez descendre en vous jusqu’au plus profond de votre matière et de vos cellules l’Amour de votre Divin, l’Amour de cette partie précieuse qui est vous, tout comme l’âme est vous, tout comme votre partie humaine est vous !" 


J'ai encore envie de dormir! J'y vais. Le ciel passe du bleu au gris toutes les heures selon le vent qui se lève d'un seul coup sans qu'on sache dans quel sens il va, à l'image de ma fréquence qui continue de monter et de descendre, je suis épuisée! Tout comme la flamme du feu qui s'embrase d'un coup sans raison! 
Je n'ai même plus la force de me révolter ni même de positiver, je suppose que c'est une invitation à lâcher prise totalement...
Il y a des fois où tout nous dépasse et le mieux à faire c'est encore de s'occuper de son propre bien-être intérieur, d'accepter ce qui est alors je vais m'allonger.


Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci