Je
suis dégoûtée, j’avais réussi à écrire, à poser clairement, pour une fois, ce
que je découvre de mes recherches (introspection et lectures) ce que je pense-ressens puis en revenant d’aller voter, j’ai constaté que l’ordi
déconnait et n’avait pas enregistré mon ‘super papier’ ! J’ai commencé par
gueuler puis je me suis posée pour calmer tout ça et ne pas retomber dans la
peur, l’accusation, l’auto-critique, etc.…
J’ai pu alors voir les choses de
façon neutre, plus objective, calmant ainsi le jeu des « pourquoi »
Je constate depuis un certain temps que je suis trop souvent sur le net, au
détriment des besoins de mon corps physique, donc ce break serait 'profitable',
puis j’ai un ami informaticien qui peut venir 'à mon secours', même le
dimanche.
Le mental rassuré, je suis passée à une vision plus large, plus spirituelle
de la situation ;
Je suis en train d’assimiler la notion d’unité, peu à
peu, selon ce que j’expérimente, pense, lis et constate, de valider ma foi par la raison logique;
La véracité de la nature essentielle de l'humain divin, de l’effet
miroir; de l’autre, l’environnement, qui reflètent mon état d’esprit, ma vibration du moment, mes croyances
conscientes et inconscientes; la puissance énergétique des pensées et le fait
que je sois un canal (comme chacun), générateur, récepteur et émetteur de l’énergie, que tout
est inter-relié, interconnecté, interdépendant même puis "Un" au niveau de la
conscience pure.
Et comme ça bloque au niveau profond, enfin comme ça peine à se superposer entre ma conscience et mon inconscient ou tout simplement parce que
tout ceci s’harmonise, donnant l’impression de perdre la raison par moment et à
d’autres, d’être connectée à la connaissance pure, dans le sens de non filtrée
par les voiles du mental-émotion et de l’inconscient, englués de paranoïa; c’est somme toute "logique".
D’un
côté, je suis relativement sereine parce que mon mental intègre et valide le lâcher
prise, l’acceptation de ce qui est, puis de l’autre, c'est-à-dire selon ce que
me renvoie l’extérieur ou selon mes émotions, je vois que c’est encore
conflictuel, déséquilibré.
Ceci
dit, j’ai éteint l’ordi après avoir appelé au calme et à l’unité de mes corps,
des énergies masculine et féminine, puis je viens de le rallumer et il semble que ce soit "normal".
Je
n’ai pas encore rallumé la box et j’aurais peut-être des surprises.
Voyons ce
que ça donne. Il semble que ce soit correc’.
Bon
ce coup ci, j’ai enregistré le doc et je vais profiter qu’il ne pleut pas
encore pour aller voir et toucher la nature de près; mon copain le chêne et ces
énergies de stabilité et la rivière qui déborde et gronde.
Je
suis allée voter juste pour ne pas regretter si jamais le front national passait
au premier tour. Puis aussi pour accepter les conditions de cette incarnation
comme le dit le message Omraam Mikhaël Aïvanhov , "faire avec" les règles du jeu même si
celui-ci est pipé, en sachant que ça n’est pas la politique qui peut influencer
mon état d’être et changer ma vie. Une façon de rendre à chacun la responsabilité qui lui incombe, enfin celle qu'il a choisi d'assumer, un genre de délégation du pouvoir mondain qui me ramène au seul pouvoir véritable en chacun, celui d'aimer inconditionnellement toute vie, tout ce qui est.
Ce qui permet de manifester sa réalité en conscience, selon les aspirations de son cœur ou plutôt du trio corps/âme/conscience.
Puis je peux aussi voir que l’esprit
prévaut sur la matière, ce qui veut dire par la même occasion qu’il faut
remettre les choses dans l’ordre. D’ailleurs, cet incident technique et sa
résolution instantanée arrivent à un moment précis et m’évitera de me laisser
prendre au jeu des polémiques.
J’ai quand même dû accueillir la culpabilité
soudaine qui est venue au moment où je réfléchissais à mon ‘erreur’
stratégique, d’avoir voté sans trop réfléchir à la situation. D'avoir choisi de donner ma voix à ceux qui me ressemblent plutôt que de voter "contre". Mais à bien y réfléchir, puisque la politique ne change pas vraiment mon quotidien et surtout ce que je suis en vérité, c'est plutôt raccord avec ma foi. Puis comme disait le Christ, "rendez à César ce qui appartient à César". J’ai donc remis ça
entre les mains de la source et renvoyé chacun à ses propres responsabilités.
La mienne, c’est d’apprendre la maitrise puis de transmettre cette énergie et
éventuellement des "techniques" de gestion des pensées-émotions, de découverte du divin en soi...
J’ai
fait des courses à la boucherie et sur le marché, constitué de deux stands, mais
j’y ai trouvé juste ce que je cherchais. Ce n’est pas bio mais ça n’a pas pris
non plus l’avion pour arriver dans mon assiette. J’ai parcouru les posts de mes
amis sur face de bouc et j’ai constaté qu’il y avait encore beaucoup de
violence et d’esprit de division, dans la campagne que font les "végans" qui
veulent imposer aux autres leur point de vue. L’extrémisme mène à des dérives
et des aberrations qui ôtent toute crédibilité et font entrer en réaction ceux
qui consomment de la viande où qui achètent leurs aliments raffinés, non
biologiques, des plats préparés...Heureusement quelques uns
ont un discours un peu plus modérés mais l’ambiance continue d’être tendue
entre les « pros » et les « antis »
Je sors du cadre de mes
compétences et de ce que je veux transmettre ici mais si j’en parle c’est
encore parce que j’utilise, enfin j’essaie d’utiliser ce qui est, comme un
outil de connaissance de soi. Une réaction d'une amie à mes propos m'a ramené à la raison, l'autre me renvoie à moi-même et à ma propre perception des choses.
Bon, ça se couvre, je bouge !
Je
vais immortaliser le flot sauvage de la rivière et me coller contre mon pote le
chêne que j’admire pour sa capacité à rester debout malgré la folie des intempéries
et la stabilité, l’équilibre dont il fait preuve.
Après
une ballade dans la nature qui m’a encore enseignée par l’image quelques vérités universelles,
je suis allée m’allonger pour récupérer de l’énergie parce que la surexcitation
de ce matin et de ces derniers jours d’ailleurs, créé un déséquilibre
énergétique et là encore, c’est un appel à trouver le juste milieu, entre suivre
son élan et utiliser son discernement. Comme si les corps subtils se superposaient avec le corps physique, pour former une "image de synthèse"
Ce n’ai pas que l’élan soit mauvais en
soi puisqu’on apprend toujours quelque choses si évidemment on ne reste pas
bloqué sur la culpabilité, mais si on veut apprendre à créer en conscience, avec
sagesse, de façon à obtenir le résultat souhaité, il faut vraiment savoir
maitriser ses pensées-émotions d’une part mais aussi équilibrer les énergies en
soi, son ombre et sa lumière. Utiliser les deux pôles énergétiques, les lobes du cerveau simultanément,
enfin ça, c’est ma vision des choses, seule l’expérience me
dira si c’est le cas ou pas.
Le
processus de création consciente s’apprend par étapes. Il faut déjà reconnaitre
et valider sa propre guidance, maitriser ses pensées et ses émotions, ne pas se
laisser embarquer par la peur, le doute, la culpabilité et l’auto-critique.
Puis connaitre les lois universelles et les avoir validées par le mental tout autant que par l'expérience.
Je suis de plus en pus convaincue qu’il n’est pas un ennemi, un empêcheur de
tourner en rond mais qu’il a juste besoin d’être libéré de la peur, de la notion de dualité, pour se "mettre
au service du cœur". Et encore là c’est une question de perception rétrécie.
Quand je vois le travail qu’il effectue conjointement avec l’inconscient, durant
la nuit ou pendant les méditations, je ne peux pas croire qu’il soit mauvais ou
pire inutile ! L’inconscient qui inscrit tout ce qui se passe dans la
journée, tout ce qui est refoulé, mal vécu ou incompris et qui vient s’ajouter
à ce qui a été gravé tout au long de nos vies, ou même simplement dans celle-ci,
tient ces infos, cette connaissance enregistrée en images, sensations et
concepts, à la disposition de la conscience.
Et il ne tient qu’à nous de
vouloir y accéder.
Puis je redis que l’ombre, ou l’inconscient, c’est un terme
qui désigne ce que nous ne voulons pas voir, ce que nous jugeons mauvais. Comme
nos comportements qui ont été invalidés par l’extérieur et que nous avons aussi rejeté, afin de ne pas être
exclu, afin de recevoir l’amour de nos parents, la reconnaissance de nos professeurs, nos amoureux,
nos semblables.
On peut savoir si la tendance à refouler est encore active en
soi et connaitre son intensité selon notre façon de réagir à la critique.
Mais ces comportements
jugés invalides par les autres et donc par nous-mêmes, ils sont juste amplifiés
par le déni, le rejet.
Quand on libère la peur, les émotions dites "négatives",
on peut sentir la paix, mais celle-ci demeure en nous (comme un programme instinctif de survie) d’une façon beaucoup moins
forte, donc pas invalidante. Et c’est une bonne chose puisque celle-ci, une fois
acceptée, reconnue, s’équilibre et nourrit notre capacité de discernement,
notre prudence, notre tempérance.
Elle n’est donc pas négative mais juste
exacerbée parce que refoulée. Et c'est la même chose avec tout ce que nous considérons comme des défauts. Je me reprochais d'être éparpillée, de manquer de constance, de picorer des infos par-ci par-là mais en fait, ça m'évite de me focaliser sur un être, un enseignement au risque de m'identifier à quelque chose d'extérieur, d’idolâtrer ou d'envier un humain ou même un être de lumière.
En ce moment, on pourrait s’affoler par les
mouvements ascendants et descendants que l’on ressent mais ce sont juste les
énergies masculine et féminine (le soleil a rendez-vous avec la lune...) qui s’équilibrent qui apprennent à cohabiter, à
s’harmoniser pour que nous puissions manifester notre pouvoir de création
consciente, dans le respect de soi et de toute vie.
La manifestation de nos
pensées-émotions refoulées ou conscientes est maintenant instantanée. Enfin quand on devient plus conscient de soi, par l'observation neutre de nos pensées-émotions, on constate que nous sommes co-créateurs et que le résultat est immédiat, au niveau énergétique, vibratoire.
L’expérience
de ce matin (bug de l'ordi) qui m’a fait râlé au départ a été ajustée par le lâcher prise, l’acceptation
de la situation, dans un premier temps, la respiration calme qui permet aux
énergies de s’harmoniser naturellement et l’impact a été directe.
C’est sur que je n’ai
pas trop paniqué non plus parce que le mental a pu réfléchir sereinement et
trouver des solutions.
Mais s’il a trouvé des réponses c’est parce que je me
suis mise en position de recevoir en cessant de hurler, de me plaindre, de
chercher un coupable en dehors de moi et de m’accuser d’ingérence, d’incapacité
à rester calme et centrée.
Il semble vraiment que ce soit une question d’intensité
énergétique et pas de ‘qualité’ de l’énergie. Choisir l’amour plutôt que la
peur permet de trouver l’équilibre, la paix en soi parce qu’on se place dans le
cœur, un endroit d’harmonie ou les charges énergétiques se tempèrent en s’associant
puis l’élan qui s’en suit sera dosé, équilibré entre conscience et amour, intuition
et raison logique. Le résultat sera harmonieux, accordé à la vibration émise.
C'est un processus "mathématique" et alchimique, en dehors de tout notion de
bien/mal.
Le comportement ne sera pas déséquilibré ou "mauvais" dans le sens où
il ne sera pas décidé par le mental seulement. Si l'intention est portée par l'unité intérieure qui résulte de l'amour vrai de soi, le geste sera harmonieux et respectueux, naturellement.
C’est marrant parce qu’on m’a
donné le lien du résumé du livre de Debbie Ford dont le titre est « La
face sombre des chercheurs de lumière », il y a près d’un an, et je me suis
décidée à y aller, ‘au pif’ hier soir. Rien que le fait d’avoir organisé, découpé
le texte qui est assez long, en plusieurs articles afin de les publier à mesure
que je les lirais, sans même l'avoir lu, ça produit déjà un travail intérieur.
Remarque, c’est le
résumé de ce que j’expérimente en ce moment donc là encore, la loi de résonance, d’attraction est encore mise en évidence et montre qu’on reçoit
certaines infos quand on est prêt à les recevoir, à les assimiler.
Puis le fait que j’apprenne à
me fier à mon intuition en faisant les choses dans l’élan, montre aussi que l’amour
de soi, qui amplifie considérablement par l’abandon de l’auto-critique, ouvre
des portes intérieures qui donnent accès à la connaissance universelle en soi.
Ce
qui conforte l’idée que nous sommes tous issus de la même conscience source et que
le fait d’être unifié à l’intérieur, ou du moins de le vouloir, relie à
conscience collective unifiée.
Bon c’est encore un peu brouillon comme
raisonnement mais ça se précise de jour en jour. Ce qui me rassure c’est que
mon intuition ou connaissance intuitive commence à pénétrer ma conscience
humaine. Là aussi, c’est la conséquence directe de l’abandon du jugement, le
fait d’arrêter de s’invalider et de se divise intérieurement; L’énergie
féminine qui vient tempéré le masculin.
C’est très encourageant et ça me motive
à persévérer dans la voie de l’acceptation de tout ce que je suis…et de tout ce
qui est. Pour cet aspect, je ne cherche pas, pour le moment j’apprends à me
taire plutôt que de dire des conneries sur les réseaux sociaux que j’évite ou
du moins que je visite de moins en moins.
Je réalise qu’il me faut vraiment
revenir au cœur en toutes circonstances, quand ça remue à l’intérieur, quand je
vais vers les autres ou quand j’ai à vivre une situation qui me sort de mon
confort.
Je me permets de me "lâcher" ici, d’écrire ce que vis et pense, parce
que personne n’est obligé de venir me lire et c'est aussi le "concept de ce blog"; de développer l’authenticité, l’affirmation de soi, la liberté d'être soi-même, tout en étant dans l’échange
enfin en laissant une porte ouverte à l’échange.
C’est sûr que si j’avais
quelque chose à vendre, ça fausserait les choses et c’est d’ailleurs pour ça
que je ne cherche pas à rentabiliser le temps que je passe à écrire.
Je suis
consciente que c’est avant tout une forme de thérapie, de sociabilisation et au
niveau énergétique, une façon d’amplifier les énergies que je porte et véhicule, de
soutenir ceux qui sont sur un chemin identique, de recherche de sens, de
connaissance de soi.
C’est aussi une façon d’amplifier la confiance en soi et
une occasion de trouver le juste milieu, l’équilibre, tout comme le fait de
tester les lois universelles.
Je ne suis pas certaine d’avoir dit tout ce que j’avais
écrit ce matin parce que quand je le fais au réveil, ça sort d’une traite et j’oublie
très souvent ce que j’écris. Je commence à me relire un peu plus souvent mais
la majorité du temps, je passe à l’action.
C’est assez égocentrique mais ce
sont les aléas de cette recherche d’équilibre. L’introspection peut limiter la
vision si on ne fait que ça. Pour cette raison le besoin de sortir, d’être dans
la vraie vie et d’aller vers les autres, avec plus de confiance, permet de ne pas
rester focalisé sur son nombril. Mais c'est clair que c'est une étape obligatoire; pour reconnaitre le divin en soi, il faut s'observer et comme ce dernier s'exprime au travers d'un corps multidimensionnel au niveau subtil et charnel au niveau personnel, seule la connaissance profonde de soi mène à l'être.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci