Il
semble que j’arrive à me stabiliser émotionnellement et mentalement que je sois
parvenue au point zéro. Au passage, je n’ai toujours pas lu ce qu’en dit
Kishori. Et je ne m’en préoccupe pas puisque ce que j’ai besoin de connaitre, m’est
donné au fur et à mesure, d’une façon qui me plait et me correspond tout à
fait.
Au réveil, j’avais cette phrase en tête : « La pureza esta en
la mescla »* ce qui veut dire, la pureté se trouve dans la mixité, en l’occurrence,
cette chanson parle des mariages mixtes qui enrichissent le sang des enfants
qui naissent de ces couples versus les mariages consanguins. Bref, c’est
surtout cette phrase qui m’interpelle parce qu’elle m’amène à réfléchir encore
une fois, à la question de la dualité.
Il
est clair que lorsqu’on voit comment fonctionne le corps humain, on peut
constater qu’il y a une dynamique vie/mort qui se déroule en nous. Le mental
peine à saisir que la dualité puisse être « bénéfique », même si la
notion de Yin et de Yang lui apparait comme logique tout comme la danse des
complémentaires, le contraste révélateur, mais appliquer ce principe dans la réalité, dans le quotidien,
ça devient difficile.
Mais
en lâchant prise, en cessant d’opposer ce que nous sommes intérieurement, en ne
nourrissant plus le conflit en soi, par le lâcher prise, l’acceptation, ça se
calme et on peut élargir sa conscience, voir au-delà de ses blessures…
J’ai
dû avoir une conversation avec mes guides cette nuit, ou avec l’énergie de mon
âme ou de ma présence divine. Au passage, ça "m’agace" de plus en plus d’utiliser
des termes de ce genre, d'essayer de donner une forme, un nom à ce qui est juste le vivant, la vie l'énergie, mais bon, ça va aussi se caler naturellement et déjà, des
idées à propos de ce que sont les énergies et l’envie de traiter ce vaste sujet en "égrégores" me semble une bonne
façon d’éviter de s’emmêler les pinceaux et de redescendre dans l’enfer du
conflit, de l’opposition; de faire une transition en douceur, progressive, respectueuse de tout ce que je suis, de passer d'un degré de conscience modelé et limité par la forme à une conscience pure et infinie.
En
pensant au fait que mon inconscient projette mes croyances basées sur la peur,
le manque et l’idée de séparation, sur l’écran de mes rêves, peu à peu, je me
dis mais pourquoi je n’ai pas fait ça avant ? Déjà, je ne savais pas puis immédiatement l’idée
des égrégores me vient en tête et la certitude que c’est maintenant possible de
réaliser l’unité, e ça vient du fait qu’un certain nombre de gens nourrissent
justement cet égrégore d’unité, qui favorise grandement l’abandon de l’ancien
paradigme. Puis aussi du changement qui s'opère à un niveau plus vaste, universel, selon le cycle des planètes, des galaxies...
C’est
l’article que j’ai écrit hier où je parle du fait que nos ennemis sont ceux qui
nous révèlent à nous-même, y compris le divin et surtout cet aspect de ce que
nous sommes, qui a ouvert des nouvelles pistes de réflexion. Surtout le fait
que lorsqu’on on arrive à voir les choses de cette façon on s’extraie de la
dimension guerrière, on entre en territoire pacifique.
Puis
le fait que j’accepte d’être créatrice de mon monde selon les croyances que je
nourris, consciemment et inconsciemment, et l’inconscient qui se révèle au
travers des rêves qui contiennent des clefs de compréhension essentielles, je
constate plusieurs choses importantes.
Déjà, ces rêves m’indiquent les
événements de ma vie qui ont inscrit (ou éveillé) ces fameuses croyances dont sont issus mes
comportements destructeurs, douloureux qui eux-mêmes nourrissent la souffrance.
Celui d’hier après midi m’a révélé entre autre, l’effet de la séparation de mes
parents sur mon esprit d’enfant ce qui m’a amené à recontacter les sensations
qui ont imprimé la croyance que le couple est voué à l’échec.
Ce qui a créé un
conflit interne c’est que j’ai interprété mon ressenti de l’époque selon un
schéma qu’on pourrait représenter ainsi ; l’amour ou la survie, la
nécessité de choisir entre l’amour et la peur en fait.
Mais à l’époque, j’ai vu
ça selon les circonstances et j’ai reçu en plein cœur, ce que ma mère vivait, j’ai
pris sa souffrance sur moi et l’ai gérée du mieux que j’ai pu à l’époque.
Je
ressentais tellement ce qu’elle vivait que je m’y suis identifié, par résonance aussi.
Un enfant ne
supporte pas de voir sa mère, son père, pleurer alors il va « prendre »
une part de la charge émotionnelle qui va amplifier son propre ressenti.
Disons
que je portais aussi ce schéma en moi-même puisque le départ de mon père a
suscité deux réactions totalement opposées. Je l’aimais sincèrement, au-delà de son comportement, je savais qu’il
était "malade" et que le fait qu’il parte était libérateur mais en même temps, je
souffrais de perdre celui qui m’avait donné la vie, ce paradoxe a créé un
conflit interne impossible à gérer pour un enfant.
Et c’est là que l’inconscient vient alléger le poids de cette
souffrance, en prenant une part de la charge énergétique. Bon, il ne choisit
pas de le faire, le mécanisme de survie est complexe et les programmes sont
inscrits bien avant la naissance. Soit par les vies antérieures soit par l’inconscient
collectif ou un peu des deux.
Je ne suis toujours pas convaincue de cette
croyance en la réincarnation enfin du moins telle qu’expliquée en général. Et
pourtant, j’ai reçu la visite de plusieurs êtres que j’avais incarnés
autrefois. Mais là encore, il se peut que ce soit des formes pensées, des êtres
décédés, peu importe, des projections de mon inconscient, de mes croyances.
Ce
qui a été « utile » dans cet événement, c’est que ça m’a permis de
prendre confiance en moi, en mes capacités de voir au-delà de la forme tangible, de reconnaitre certains de mes
talents, de pouvoir mieux aimer, pardonner, être plus tolérante…
S’attacher
aux images rend les choses plus complexes et fortifie certaines croyances qui
nous enferment, nous limitent. Toutes les approches occultes, la divination et
la médiumnité sont des indicateurs mais ça comporte beaucoup de danger si on en
fait une science absolue, une vérité ou un métier. C’est une façon de limiter
sa vision, son expansion de conscience parce que la seule façon de le faire
sans se brûler les ailes, sans devenir dingue, sans être complètement
déconnecté de la réalité, prisonnier de la dimension des formes/pensées, des égrégores, c'est de dire OUI à ce qui est, d’entrer dans l'espace du cœur, de la conscience, par ce Oui libérateur.
C’est
une étape qui permet de se propulser au-delà des images, de la forme et de pénétrer
dans la dimension de l’unité, au-delà de la dualité, dimension de l’amour
inconditionnel, de la conscience purifiée et du corps allégé, libéré de la
prison de la souffrance.
L’image
est une projection mentale, de la conscience et de l’inconscient. Elle permet
de comprendre son monde intérieur, les raisons de nos comportements et aussi d’imaginer,
de projeter, de concevoir, de rêver, de créer. Le danger vient de l'identification à la forme qui est plus un outil, un miroir, qu'autre chose.
Il
y a plusieurs sortes de rêves mais ils émanent toujours de nous-mêmes, des
différentes dimensions ou mode de perception qui nous composent. Ce qui veut
dire que selon qui s’exprime, l’inconscient, l’âme, la conscience ; le
mental éclairé ou non, la conscience élargie ou confinée dans la dualité, l’image
sera relative à la dimension d’où elle émane.
Mais dans tous les cas, elle nous
enseigne à propos de qui nous sommes, de ce que nous protons, de l'état de notre monde intérieur. Ce qui nous permet de constater notre
multidimensionnalité.
Après, libre à chacun d’explorer une ou l’autre de ces dimensions
ou de vouloir aller « plus loin » plus près de la conscience pure.
Mais tout ceci ne doit pas nous faire oublier notre corps physique et la
dimension dans laquelle nous vivons présentement.
Déjà parce que c’est par ce
corps que nous pouvons visiter nos dimensions différentes et parce que le
moment présent nous libère de la prison des illusions, des images.
Puis parce
que c’est la réalité dans laquelle nous vivons présentement actuellement.
Cette
dimension de la dualité nous offre l’opportunité de nous élever au-delà de celle-ci, de vivre l'unité de tout ce que nous sommes, de vibrer l’amour inconditionnel et d’en constater les effets en direct live, dans la
chair. De pouvoir unifier toutes ces perceptions et de vivre dans la paix avec
soi-même et avec notre environnement.
C’est par le corps physique que nous expérimentons
tout autant le monde de l’émotion, que celui de la pensée, des sensations, simultanément et de la conscience pure.
Ces allers et retours nous libèrent des croyances basées sur l’instinct
de survie, la peur et nous élèvent dans la dimension de l’amour pur, de la vision
claire, des conditions douloureuses d’un individu qui se croit victime de la
vie.
On y apprend que nous sommes créateurs, notre potentiel énergétique et la possibilité
de créer, de manifester notre réalité dans la matière.
On
y apprend à connaitre le divin et l’amour sans conditions, la puissance de cette
énergie créatrice de monde merveilleux.
On constate de l’intérieur et par effet
miroir la portée de nos croyances, le pouvoir de l’amour et celui de la peur,
afin de choisir ce que nous voulons manifester.
Au travers du bien-être et du
mal-être que suscite nos créations, on apprend que l’amour nous rend libre
heureux et à l’inverse, que la peur et le conflit nous limitent et nous font
souffrir.
On y apprend le respect de soi et des autres. Puis quand on accède à
la dimension du cœur, de l’amour pur, on comprend que nous sommes UN, une
cellule de l’organisme appelé l’humanité, une expression unique de la source et en même temps une émanation de ce "soleil".
Ce qui va modifier notre relation à nous-même et à l’autre.
Faire
la paix en soi permet de se libérer des vieux schémas douloureux et restitue
notre faculté de créer, cette fois-ci, en conscience, et non plus par défaut
selon nos croyances inconscientes, le monde dans lequel nous voulons vivre, en
choisissant la fréquence sur laquelle nous voulons nous situer. En tâtonnant, en faisant des mauvais choix...
Et le résultat
est immédiat mais comme nous sommes dotés d’imagination et du pouvoir de
création, nous pouvons ajuster notre tir, notre fréquence de façon à modifier
la réalité, revenir en l'espace du cœur et laisser ces énergies créer l'élan, l'impulsion qui nous aidera à grandir en sagesse, en capacité d'aimer...
J’ai
enfin réussi à calmer le mental en lui expliquant qu’il était essentiel de
donner au corps physique tout ce dont il a besoin puisqu’ainsi, les facultés mentales
sont optimisées. Je suis donc allée me recoucher et me suis endormie de suite
puis levée une fois que mon corps physique ne montrait plus de signe de
fatigue.
L’excitation de ces deniers jours me mettait à plat, me faisait piquer
du nez parce que je résistais à l’envie de dormir. Respecter son propre corps physique,
ces propres rythmes de sommeil, revient à respecter son environnement,
naturellement.
Tant
qu’on ne respecte pas la réalité de l’instant, tant qu'on y résiste, qu'on ne l'accepte pas, on se limite tant au niveau du
potentiel que de notre compréhension.
Le lâcher prise permet d’élargir sa
conscience parce que ça nous place en notre cœur, dans l’espace neutre et
bienveillant de notre être.
Depuis
hier, depuis que j’ai lâché la peur à propos des chemtrails, que j’ai cessé de
me positionner en victime en accusant ceux qui manipulent la nature, ils ne
sont plus au-dessus de ma tête ! Je les vois à l’est, sur Perpignan et à l’ouest
au-dessus d’Arles sur Tech mais pas un seul au-dessus de mon lieu de vie !
C’est assez édifiant, comme si l’espace était "protégé" par le rayonnement de l’amour
inconditionnel.
En lâchant la peur, la perception des choses change. Il se peut
qu’il y ait tout de même des trainées mais elles ne sont pas visibles. Puis là
aussi comme je sais que je suis éternelle, et mortelle à la fois, ça ne m’affecte
plus.
Les
révélations ont pour but de nous permettre de faire de cette expérience, de cette vie, quelque
chose de léger, de joyeux, d’apprendre dans la joie et plus dans la souffrance
ni dans la lutte, puis de se détacher de l’image, des croyances. La vibration d’amour
en soi préserve des égrégores constitués par la somme des pensées issues de la
peur. Elles n’entrent plus en résonance, ne trouve plus écho en soi.
Bon,
j’ai de quoi m’occuper au jardin. Je me suis offert un rosier jaune/orange qui
vient s’ajouter aux deux roses déjà en place. Achat spontané mais hautement
symbolique ; le jaune c’est la sagesse, l’orange le désir l’énergie de la
créativité et le rose, l’amour. Des intentions portées par l’énergie jusque
dans la matière, une façon d’affirmer ce que je veux vivre, les fréquences sur
lesquels je suis dans l'instant et sur lesquelles je veux danser, être. Un
prélude à la création délibérée instantanée…
Puis
dans 15 jours, les fraises seront mûres alors je vais continuer de les nettoyer pour qu’elles
aient plus d’énergie, qu’elles puissent produire dans les meilleurs conditions.
Ce qui est magique dans le lâcher prise, dans le fait se laisser porter par l’élan
de l’instant, c’est que le mental est dans son plein potentiel puisqu’il n’est plus
encombré de questions, il n’a plus besoin de contrôler et ça le calme considérablement tout en offrant une multitude de possibilité. Puis il apprécie l’effet surprise
qui nait de l’élan créatif libéré de toute peur, de toutes contraintes.
Merci
à TOUS mes corps, merci de retrouver vos fonctions originelles, de vous associer
amoureusement, merci à mes cellules de vibrer ces énergies tellement agréables
que sont la paix, la liberté d’être, la confiance en soi et en la vie, la
joie pure et simple, l’amour vrai, c’est l’extase !
De ce point de vue,
les médicaments deviennent obsolètes mais tant que l’inconscient produit les
images qui témoignent qu’il se libère des vieux schémas, il est inutile de
vouloir anticiper, accélérer le processus. Puis maintenant que nous faisons confiance à l’élan de l’instant,
à la vie qui nous anime en somme, il suffit de se maintenir unis, sur ses
fréquences tellement agréables, d’être tout simplement.
Certainement que d’autres
croyances sont à relâcher, d’autres énergies lourdes à voir et libérer et que
celles-ci délivreront encore leur message…Et le premier ; reviens au cœur,
à l’amour, au centre de ce que tu es ! Entre autres, redescend dans la
réalité, ne te berce pas d’illusions…SOIS tout simplement !
*Jarabe
de palo; « En lo puro no hay futuro »
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci