jeudi 12 mars 2015

« Le bien être, l’extase mentale, non provoquée par la chimie! »





Il semble que j’arrive à me stabiliser émotionnellement et mentalement que je sois parvenue au point zéro. Au passage, je n’ai toujours pas lu ce qu’en dit Kishori. Et je ne m’en préoccupe pas puisque ce que j’ai besoin de connaitre, m’est donné au fur et à mesure, d’une façon qui me plait et me correspond tout à fait. 
Au réveil, j’avais cette phrase en tête : « La pureza esta en la mescla »* ce qui veut dire, la pureté se trouve dans la mixité, en l’occurrence, cette chanson parle des mariages mixtes qui enrichissent le sang des enfants qui naissent de ces couples versus les mariages consanguins. Bref, c’est surtout cette phrase qui m’interpelle parce qu’elle m’amène à réfléchir encore une fois, à la question de la dualité.
Il est clair que lorsqu’on voit comment fonctionne le corps humain, on peut constater qu’il y a une dynamique vie/mort qui se déroule en nous. Le mental peine à saisir que la dualité puisse être « bénéfique », même si la notion de Yin et de Yang lui apparait comme logique tout comme la danse des complémentaires, le contraste révélateur, mais appliquer ce principe dans la réalité, dans le quotidien, ça devient difficile.
Mais en lâchant prise, en cessant d’opposer ce que nous sommes intérieurement, en ne nourrissant plus le conflit en soi, par le lâcher prise, l’acceptation, ça se calme et on peut élargir sa conscience, voir au-delà de ses blessures…


J’ai dû avoir une conversation avec mes guides cette nuit, ou avec l’énergie de mon âme ou de ma présence divine. Au passage, ça "m’agace" de plus en plus d’utiliser des termes de ce genre, d'essayer de donner une forme, un nom à ce qui est juste le vivant, la vie l'énergie, mais bon, ça va aussi se caler naturellement et déjà, des idées à propos de ce que sont les énergies et l’envie de traiter ce vaste sujet en "égrégores" me semble une bonne façon d’éviter de s’emmêler les pinceaux et de redescendre dans l’enfer du conflit, de l’opposition; de faire une transition en douceur, progressive, respectueuse de tout ce que je suis, de passer d'un degré de conscience modelé et limité par la forme à une conscience pure et infinie.
En pensant au fait que mon inconscient projette mes croyances basées sur la peur, le manque et l’idée de séparation, sur l’écran de mes rêves, peu à peu, je me dis mais pourquoi je n’ai pas fait ça avant ? Déjà, je ne savais pas puis immédiatement l’idée des égrégores me vient en tête et la certitude que c’est maintenant possible de réaliser l’unité, e ça vient du fait qu’un certain nombre de gens nourrissent justement cet égrégore d’unité, qui favorise grandement l’abandon de l’ancien paradigme. Puis aussi du changement qui s'opère à un niveau plus vaste, universel, selon le cycle des planètes, des galaxies...

C’est l’article que j’ai écrit hier où je parle du fait que nos ennemis sont ceux qui nous révèlent à nous-même, y compris le divin et surtout cet aspect de ce que nous sommes, qui a ouvert des nouvelles pistes de réflexion. Surtout le fait que lorsqu’on on arrive à voir les choses de cette façon on s’extraie de la dimension guerrière, on entre en territoire pacifique.   
Puis le fait que j’accepte d’être créatrice de mon monde selon les croyances que je nourris, consciemment et inconsciemment, et l’inconscient qui se révèle au travers des rêves qui contiennent des clefs de compréhension essentielles, je constate plusieurs choses importantes. 
Déjà, ces rêves m’indiquent les événements de ma vie qui ont inscrit (ou éveillé) ces fameuses croyances dont sont issus mes comportements destructeurs, douloureux qui eux-mêmes nourrissent la souffrance. 
Celui d’hier après midi m’a révélé entre autre, l’effet de la séparation de mes parents sur mon esprit d’enfant ce qui m’a amené à recontacter les sensations qui ont imprimé la croyance que le couple est voué à l’échec. 
Ce qui a créé un conflit interne c’est que j’ai interprété mon ressenti de l’époque selon un schéma qu’on pourrait représenter ainsi ; l’amour ou la survie, la nécessité de choisir entre l’amour et la peur en fait. 
Mais à l’époque, j’ai vu ça selon les circonstances et j’ai reçu en plein cœur, ce que ma mère vivait, j’ai pris sa souffrance sur moi et l’ai gérée du mieux que j’ai pu à l’époque. 
Je ressentais tellement ce qu’elle vivait que je m’y suis identifié, par résonance aussi. 
Un enfant ne supporte pas de voir sa mère, son père, pleurer alors il va « prendre » une part de la charge émotionnelle qui va amplifier son propre ressenti. 
Disons que je portais aussi ce schéma en moi-même puisque le départ de mon père a suscité deux réactions totalement opposées. Je l’aimais sincèrement, au-delà de son comportement, je savais qu’il était "malade" et que le fait qu’il parte était libérateur mais en même temps, je souffrais de perdre celui qui m’avait donné la vie, ce paradoxe a créé un conflit interne impossible à gérer pour un enfant. 
Et c’est là que l’inconscient vient alléger le poids de cette souffrance, en prenant une part de la charge énergétique. Bon, il ne choisit pas de le faire, le mécanisme de survie est complexe et les programmes sont inscrits bien avant la naissance. Soit par les vies antérieures soit par l’inconscient collectif ou un peu des deux. 
Je ne suis toujours pas convaincue de cette croyance en la réincarnation enfin du moins telle qu’expliquée en général. Et pourtant, j’ai reçu la visite de plusieurs êtres que j’avais incarnés autrefois. Mais là encore, il se peut que ce soit des formes pensées, des êtres décédés, peu importe, des projections de mon inconscient, de mes croyances. 
Ce qui a été « utile » dans cet événement, c’est que ça m’a permis de prendre confiance en moi, en mes capacités de voir au-delà de la forme tangible, de reconnaitre certains de mes talents, de pouvoir mieux aimer, pardonner, être plus tolérante…

S’attacher aux images rend les choses plus complexes et fortifie certaines croyances qui nous enferment, nous limitent. Toutes les approches occultes, la divination et la médiumnité sont des indicateurs mais ça comporte beaucoup de danger si on en fait une science absolue, une vérité ou un métier. C’est une façon de limiter sa vision, son expansion de conscience parce que la seule façon de le faire sans se brûler les ailes, sans devenir dingue, sans être complètement déconnecté de la réalité, prisonnier de la dimension des formes/pensées, des égrégores, c'est de dire OUI à ce qui est, d’entrer dans l'espace du cœur, de la conscience, par ce Oui libérateur.

C’est une étape qui permet de se propulser au-delà des images, de la forme et de pénétrer dans la dimension de l’unité, au-delà de la dualité, dimension de l’amour inconditionnel, de la conscience purifiée et du corps allégé, libéré de la prison de la souffrance.

L’image est une projection mentale, de la conscience et de l’inconscient. Elle permet de comprendre son monde intérieur, les raisons de nos comportements et aussi d’imaginer, de projeter, de concevoir, de rêver, de créer. Le danger vient de l'identification à la forme qui est plus un outil, un miroir, qu'autre chose.

Il y a plusieurs sortes de rêves mais ils émanent toujours de nous-mêmes, des différentes dimensions ou mode de perception qui nous composent. Ce qui veut dire que selon qui s’exprime, l’inconscient, l’âme, la conscience ; le mental éclairé ou non, la conscience élargie ou confinée dans la dualité, l’image sera relative à la dimension d’où elle émane. 

Mais dans tous les cas, elle nous enseigne à propos de qui nous sommes, de ce que nous protons, de l'état de notre monde intérieur. Ce qui nous permet de constater notre multidimensionnalité. 
Après, libre à chacun d’explorer une ou l’autre de ces dimensions ou de vouloir aller « plus loin » plus près de la conscience pure. Mais tout ceci ne doit pas nous faire oublier notre corps physique et la dimension dans laquelle nous vivons présentement. 
Déjà parce que c’est par ce corps que nous pouvons visiter nos dimensions différentes et parce que le moment présent nous libère de la prison des illusions, des images. 
Puis parce que c’est la réalité dans laquelle nous vivons présentement actuellement.

Cette dimension de la dualité nous offre l’opportunité de nous élever au-delà de celle-ci, de vivre l'unité de tout ce que nous sommes, de vibrer l’amour inconditionnel et d’en constater les effets en direct live, dans la chair. De pouvoir unifier toutes ces perceptions et de vivre dans la paix avec soi-même et avec notre environnement. 
C’est par le corps physique que nous expérimentons tout autant le monde de l’émotion, que celui de la pensée, des sensations, simultanément et de la conscience pure. 
Ces allers et retours nous libèrent des croyances basées sur l’instinct de survie, la peur et nous élèvent dans la dimension de l’amour pur, de la vision claire, des conditions douloureuses d’un individu qui se croit victime de la vie. 
On y apprend que nous sommes créateurs, notre potentiel énergétique et la possibilité de créer, de manifester notre réalité dans la matière.
On y apprend à connaitre le divin et l’amour sans conditions, la puissance de cette énergie créatrice de monde merveilleux. 
On constate de l’intérieur et par effet miroir la portée de nos croyances, le pouvoir de l’amour et celui de la peur, afin de choisir ce que nous voulons manifester. 
Au travers du bien-être et du mal-être que suscite nos créations, on apprend que l’amour nous rend libre heureux et à l’inverse, que la peur et le conflit nous limitent et nous font souffrir. 
On y apprend le respect de soi et des autres. Puis quand on accède à la dimension du cœur, de l’amour pur, on comprend que nous sommes UN, une cellule de l’organisme appelé l’humanité, une expression unique de la source et en même temps une émanation de ce "soleil". Ce qui va modifier notre relation à nous-même et à l’autre.

Faire la paix en soi permet de se libérer des vieux schémas douloureux et restitue notre faculté de créer, cette fois-ci, en conscience, et non plus par défaut selon nos croyances inconscientes, le monde dans lequel nous voulons vivre, en choisissant la fréquence sur laquelle nous voulons nous situer. En tâtonnant, en faisant des mauvais choix...
Et le résultat est immédiat mais comme nous sommes dotés d’imagination et du pouvoir de création, nous pouvons ajuster notre tir, notre fréquence de façon à modifier la réalité, revenir en l'espace du cœur et laisser ces énergies créer l'élan, l'impulsion qui nous aidera à grandir en sagesse, en capacité d'aimer...
J’ai enfin réussi à calmer le mental en lui expliquant qu’il était essentiel de donner au corps physique tout ce dont il a besoin puisqu’ainsi, les facultés mentales sont optimisées. Je suis donc allée me recoucher et me suis endormie de suite puis levée une fois que mon corps physique ne montrait plus de signe de fatigue. 
L’excitation de ces deniers jours me mettait à plat, me faisait piquer du nez parce que je résistais à l’envie de dormir. Respecter son propre corps physique, ces propres rythmes de sommeil, revient à respecter son environnement, naturellement.  

Tant qu’on ne respecte pas la réalité de l’instant, tant qu'on y résiste, qu'on ne l'accepte pas, on se limite tant au niveau du potentiel que de notre compréhension. 
Le lâcher prise permet d’élargir sa conscience parce que ça nous place en notre cœur, dans l’espace neutre et bienveillant de notre être.

Depuis hier, depuis que j’ai lâché la peur à propos des chemtrails, que j’ai cessé de me positionner en victime en accusant ceux qui manipulent la nature, ils ne sont plus au-dessus de ma tête ! Je les vois à l’est, sur Perpignan et à l’ouest au-dessus d’Arles sur Tech mais pas un seul au-dessus de mon lieu de vie ! 
C’est assez édifiant, comme si l’espace était "protégé" par le rayonnement de l’amour inconditionnel. 
En lâchant la peur, la perception des choses change. Il se peut qu’il y ait tout de même des trainées mais elles ne sont pas visibles. Puis là aussi comme je sais que je suis éternelle, et mortelle à la fois, ça ne m’affecte plus.

Les révélations ont pour but de nous permettre de faire de cette expérience, de cette vie,  quelque chose de léger, de joyeux, d’apprendre dans la joie et plus dans la souffrance ni dans la lutte, puis de se détacher de l’image, des croyances. La vibration d’amour en soi préserve des égrégores constitués par la somme des pensées issues de la peur. Elles n’entrent plus en résonance, ne trouve plus écho en soi.

Bon, j’ai de quoi m’occuper au jardin. Je me suis offert un rosier jaune/orange qui vient s’ajouter aux deux roses déjà en place. Achat spontané mais hautement symbolique ; le jaune c’est la sagesse, l’orange le désir l’énergie de la créativité et le rose, l’amour. Des intentions portées par l’énergie jusque dans la matière, une façon d’affirmer ce que je veux vivre, les fréquences sur lesquels je suis dans l'instant et sur lesquelles je veux danser, être. Un  prélude à la création délibérée instantanée…

Puis dans 15 jours, les fraises seront mûres alors je vais continuer de les nettoyer pour qu’elles aient plus d’énergie, qu’elles puissent produire dans les meilleurs conditions. 
Ce qui est magique dans le lâcher prise, dans le fait se laisser porter par l’élan de l’instant, c’est que le mental est dans son plein potentiel puisqu’il n’est plus encombré de questions, il n’a plus besoin de contrôler et ça le calme considérablement tout en offrant une multitude de possibilité. Puis il apprécie l’effet surprise qui nait de l’élan créatif libéré de toute peur, de toutes contraintes.

Merci à TOUS mes corps, merci de retrouver vos fonctions originelles, de vous associer amoureusement, merci à mes cellules de vibrer ces énergies tellement agréables que sont la paix, la liberté d’être, la confiance en soi et en la vie, la joie pure et simple, l’amour vrai, c’est l’extase ! 
De ce point de vue, les médicaments deviennent obsolètes mais tant que l’inconscient produit les images qui témoignent qu’il se libère des vieux schémas, il est inutile de vouloir anticiper, accélérer le processus. Puis maintenant que nous faisons confiance à l’élan de l’instant, à la vie qui nous anime en somme, il suffit de se maintenir unis, sur ses fréquences tellement agréables, d’être tout simplement. 
Certainement que d’autres croyances sont à relâcher, d’autres énergies lourdes à voir et libérer et que celles-ci délivreront encore leur message…Et le premier ; reviens au cœur, à l’amour, au centre de ce que tu es ! Entre autres, redescend dans la réalité, ne te berce pas d’illusions…SOIS tout simplement ! 


*Jarabe de palo; « En lo puro no hay futuro »


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci