Introduction (Jeremiah
Abrams):
Le sombre ne signifie pas seulement le négatif, cela
concerne tout ce qui est en dehors de la lumière, de notre état conscient. Nous
devons nous aider à devenir plus conscients des parties déniées de nous-mêmes,
de façon à devenir plus « entiers ». Le plus grand péché est
peut-être de ne pas vivre notre vie.
De par notre culture, nous sommes constamment en train
de sélectionner et de montrer des expériences, créant un idéal de nous mêmes et
du monde basé sur l’égo. Plus nous cherchons la lumière, plus notre ombre
s’épaissit. Ce qui ne correspond pas à notre égo-idéal (l’idée idéale de nous
mêmes, renforcée par la famille et la culture), nous le mettons de côté, cela
devient de l’ombre.
« Préférez vous être entier ou être
bon ? » demandait Jung.
Un livre sur l’ombre ne s’adresse pas à l’intellect
uniquement, il est mieux compris par le cœur et par l’imagination.
Préface (Neale Donald Walsh)
Ce que vous appelez vos défauts, tout ce que vous
n’aimez pas de vous mêmes, ce sont vos plus grands biens. Ils sont simplement
sur-amplifiés. Baissez simplement légèrement le volume.
J’ai vu le don apporté par chacun de mes traits
« négatifs ». Tout ce que j’ai à faire c’est de les utiliser
différemment. Ne pas les réprimer. Ne pas les nier. Simplement les utiliser différemment.
J’ai compris l’importance extraordinaire de mener une vie pleine,
« intégrale ». Cela signifie aussi une complète transparence. Rien de
caché, rien de dénié. La visibilité est la clef de l’authenticité.
L’authenticité est la porte pour accéder à votre Vrai Soi.
Chapitre 1 : « le monde dehors, le monde
dedans »
L’ombre contient toutes les parties de nous mêmes que
nous avons essayé de cacher ou de dénier. Elle contient ces aspects sombres que
nous croyons inacceptables pour notre famille, nos amis et, encore plus, pour
nous mêmes.
Le message de cette partie cachée est simple : il y a quelque
chose qui ne va pas en moi, je ne suis pas comme il faut, je ne suis pas digne
d’amour.
A travers cela, nous avons peur de nous mêmes.
La
plupart d’entre nous sont si déconnectés de cette peur que nous ne pouvons la
voir que par reflet.
Nous la projetons sur le monde, sur nos familles, nos
amis, les étrangers.
Notre peur est si profonde que la seule façon de vivre
avec est de la cacher ou de la dénier.
Nous devenons de grands imposteurs qui
nous trompons nous mêmes et trompons les autres.
Nous portons des masques pour
cacher notre vrai moi.
Même après des années de relations foireuses, de régimes
ratés, de rêves inaboutis, nous continuons d’ignorer tous ces messages et nous
nous racontons à nous mêmes que nous sommes comme il faut et que les choses
vont s’améliorer.
Nos ombres contiennent l’essence de qui nous sommes.
Elles recèlent nos dons les plus précieux.
En regardant ces aspects de nous
mêmes, nous devenons libres d’expérimenter notre glorieuse totalité : le
bon et le mauvais, le sombre et le lumineux.
Quand vous embrasserez votre
ombre, vous ne vivrez plus dans la peur.
Vous aurez la liberté de créer la vie
que vous avez toujours désirée.
« Chacun de nous est un microcosme qui
reflète et contient le macrocosme.
Chacun a le potentiel pour accéder à une
expérimentation virtuelle directe et immédiate de tous les aspects de
l’univers » (Stanislas Grof).
Il n’y a rien de ce que nous pouvons voir ou
concevoir qui ne soit pas nous et le but de notre « voyage » est de
retrouver cet accès à notre totalité.
Nous devons entrer dans l’ombre pour faire étinceler
notre lumière.
Quand nous supprimons un sentiment ou une impulsion, nous
supprimons aussi son opposé.
Si nous dénions notre laideur, nous amoindrissons
notre beauté.
Si nous dénions notre peur, nous minimisons notre courage.
Si
nous dénions notre avarice, nous réduisons aussi notre générosité.
Notre
complète magnificence est beaucoup plus grande que ce que nous imaginons.
« Ce avec quoi tu ne peux pas être ne te laissera
pas être » (Bill Spinoza).
Nous devons apprendre à donner la permission
d’exister à tout ce que nous sommes.
Cela veut dire que nous devons arrêter de
nous juger.
Nous devons nous pardonner d’être des humains, nous devons nous
pardonner d’être imparfaits.
« Ce que tu ne possèdes pas te
possède ».
Chapitre 2 A la recherche de l’ombre
Tout ce à quoi nous résistons ou que nous dénions à
propos de nous mêmes vit sa vie propre et interfère sans que nous le voulions
dans notre vie.
Quand nous décidons de lutter contre une partie de nous mêmes
pour lui empêcher d’exister, nous dépensons des tonnes d’énergie psychique à
maintenir cela dans l’ombre.
Nous sommes nombreux à rechercher la lumière, à vouloir
vivre la beauté de notre Soi le plus élevé, mais nous essayons de vivre cela
sans intégrer tout ce que nous sommes.
Nous ne pouvons pas connaître la pleine
expérience de la lumière sans connaître notre ombre. L’ombre ouvre la porte de
la vraie liberté.
Que nous le voulions ou non, si nous sommes humains, nous
possédons une ombre.
Le travail dans ce livre vise à connaître notre ombre, à
l’embrasser, c’est à dire à l’aimer, à l’autoriser à co-exister avec les autres
aspects de nous mêmes.
Nous croyons souvent qu’être divin, c’est être parfait.
C’est faux.
Être divin, c’est être entier et être entier cela veut dire être
chaque chose :
le bon et le mauvais, le positif et le négatif, le saint et
le diable.
Notre société cultive l’illusion que toutes les
récompenses vont aux gens parfaits.
Par l’éducation, nous avons appris quelles étaient les
qualités acceptables pour l’entourage et quelles étaient les inacceptables.
Très tôt, j’ai appris à cacher les traits de caractères jugés indésirables par
ma famille.
Mon rêve était d’être parfaite pour être aimée.
On me disait de ne
pas être en colère, de ne pas être égoïste, de ne pas être sale…
« Ne sois
pas » était le message que j’intégrais.
J’ai cherché à enfouir ces traits
de caractère si profondément que j’ai même oublié que je les avais. Ces
« mauvaises qualités » sont devenues mon ombre.
En enterrant ces
soi-disant mauvaises qualités, j’ai aussi poussé en arrière leurs opposés.
Je
ne pouvais pas expérimenter ma beauté parce que je passais beaucoup de temps
(inconsciemment ou non) à essayer de cacher ma laideur.
Je ne pouvais pas me
ressentir comme généreuse car ce n’était qu’un masque pour cacher mon avarice.
Je travaillais dur pour cette « perfection ». Je n’avais aucune
patience pour ceux qui exposaient leurs imperfections, je suis devenue
intolérante et dans le jugement.
A l’intérieur de nous mêmes, il y a tous les traits de
caractère et leurs opposés, toutes les émotions et pulsions humaines.
Devenir
entier ne demande qu’un changement dans notre perception, une ouverture dans
notre cœur.
Une petite histoire pour illustrer le changement de
perception :
Un grand père visite une très vieille ferme abandonnée, avec
ses deux petits fils.
Il y a du fumier partout et ça empeste.
Le premier petit
fils recule et refuse d’entrer tellement il est incommodé.
Le second court dans
toutes les pièces, très excité et enthousiaste.
Le grand père lui demande
pourquoi il est si heureux.
Le gamin répond « il y a tellement de fumier
qu’il doit y avoir un poney quelque part ! »
EXERCICE
Se mettre dans un endroit confortable pour une
relaxation, prévoir environ 1 h sans être dérangé, avoir de quoi écrire auprès
de soi.
Se relaxer par plusieurs respirations profondes.
Ensuite visualisez que vous entrez dans un ascenseur
pour descendre 7 étages au sous-sol, imaginez que vous descendez dans la
profondeur de votre conscience.
L’ascenseur descend lentement. Quand il arrive
au 7e étage au sous-sol, les portes s’ouvrent et vous découvrez
votre magnifique jardin sacré.
Prenez le temps de le regarder, d’y pénétrer, de
ressentir ce qui s’y passe.
Ensuite vous créez un siège sacré de méditation où
vous pouvez vous installer pour recevoir toutes les réponses que vous avez
toujours voulu recevoir.
Prenez le temps de respirer profondément sur ce siège.
Ensuite posez-vous les questions suivantes et prenez le temps d’écouter votre
voix intérieure y répondre.
Après chaque réponse, notez-la, comme elle vous est
venue.
Prenez le temps entre chaque question.
1) qu’est-ce qui me
fait le plus peur ?
2) quels aspects de ma
vie ont besoin d’être transformés ?
3) qu’est ce que je
veux accomplir en lisant ce livre ?
4) qu’est-ce qui me
fait le plus peur que quelqu’un d’autre découvre sur moi ?
5) qu’est-ce que j’ai
le plus peur de découvrir sur moi-même ?
6) quel est le plus
gros mensonge que je me sois raconté à moi-même ?
7) quel est le plus
gros mensonge que j’aie raconté à quelqu’un d’autre ?
8) qu’est-ce qui
pourrait m’arrêter de faire le travail que j’ai entrepris pour transformer ma
vie ?
Résumé du livre de Debbie Ford : « The dark side of the light
chasers »
Editions
Hodder et Stoughton
Résumé – traduction de Geneviève Lebouteux, mars 2002
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J’ai attendu de ressentir l’élan qui émane de la paix intérieure pour publier ce
texte qui a fait son travail en profondeur après que je l’aie lu, hier soir et qui a même commencé au moment où j'ai regardé les rêves comme des projections de mes aspects cachés.
C’est comme
si quelque chose en moi attendait ce moment avec impatience parce que je n’ai
pas été bouleversée, happée, par des émotions violentes comme j’aurais pu le
supposer, il y a quelques temps de cela alors que je continuais de résister à l’amour
en moi, en m’invalidant, en doutant de certains aspects de ce que je suis, en craignant même
de trouver un monstre enfoui dans mes entrailles !
Le fait de le publier, c'est ma façon de m'affirmer et en même temps de valider entièrement ce concept, que j'expérimente.
Le travail de gestion
émotionnelle ou de lâcher prise ou d’acceptation de ce qui me traverse, m’a
amenée doucement à relâcher la peur profonde et m’a préparée à lire et publier
ceci avec la certitude de ne pas me mentir ou me trahir.
Il m’a fallu valider tout
ceci par l’expérience jusqu’à ce que mon intellect, ma raison logique soit
convaincue que c’est le bon chemin, celui qui me correspond.
J’entends par là, celui qui mène à ma
liberté totale, à la paix en soi qui n’est
pas troublée à la moindre vague émotionnelle, celles de l’esprit, du corps et du cœur.
Je
me suis posée ces questions (celles de l'exercice) à maintes reprises, mais j’ai fait mon introspection
selon ma personnalité, mes préférences et en suivant l’élan du moment pour
apprendre la vraie confiance en soi et la liberté d'être.
Bref, tout ce parcours que je décris sur
ce blog.
Il est constitué de haut et de bas, d’échec et de raté mais c’est
aussi ce qui me donne aujourd’hui l’assurance de ne plus douter de ce que je
suis en vérité et du chemin de l’unité choisi de tout mon cœur, validé par mon
mental et mes tripes.
Et jusqu’à tout à l’heure, juste avant que je décide de publier
ce texte maintenant, j’ai dû voir une interview de Larry (Lawrence) Lessig http://fr.wikipedia.org/wiki/Lawrence_Lessig
et verser quelques larmes, pour extérioriser la souffrance et le désespoir que suscite parfois le
constat de l’état du monde, de la planète et de tout ce qui l'habitent; Les révélations de scandales, de manipulation, d'abus de pouvoir..., ont
éveillé la colère, puis la tristesse, la fuite, le refus de savoir pour ne pas
briser l’espoir et arriver enfin à lâcher prise pour comprendre et accepter le
fait que je n’ai pas vocation à sauver le monde mais déjà, en faisant la paix
avec moi-même, je peux éviter d’être submergée par le désespoir puis
transmettre mon expérience de délivrance, de changement profond, en attendant de faire mieux.
Cette vidéo m’a
aussi remémorée un aspect essentiel; agir en commun malgré ou avec nos
différences, chacun apportant son talent spécifique puisque malgré son
engagement politique et sa position sociale, son but est de fédérer les gens,
de redonner de l’espoir et d'utiliser les outils du système pour les mettre au service
des populations. Sans violence mais en éveillant les consciences, en étant ouvert au changement, aux autres et à leurs compétences.
Encore un exemple de l’importance de prendre en compte chacun
et de s’unir au-delà des différences, par ce qui nous relie les uns aux autres :
le cœur.
Construire sur ce point commun ; l’espérance en un monde meilleur,
avec pour force, l’amour et le désir de changer cette société.
Parce que faire le travail en soi est une chose essentielle
mais on arrive à une impasse en se demandant comment on peut participer plus activement
à faire changer les choses.
Puis en accueillant mon ombre, mes défauts, j’y ai trouvé
mon caractère complet et unique, mes talents spécifiques qui définissent maintenant mon
chemin, ma participation active à l’élévation de ce monde.
Inutile de faire des
études pour me spécialiser dans un domaine particulier, mon don, ma
contribution, c’est d’être moi-même, entière, transparente et sincère.
Ce qui
ne veut pas dire du tout que je sois parfaite et d’ailleurs c’est en ce sens
que le texte de Debbie Ford entre en résonance, en parfaite synchronicité dans l’instant
de mon parcours.
Je vous laisse voir cette
vidéo en vous suggérant d’accueillir les émotions que ça éveille en vous... Comme c'est passé sur Arte+ je pense que ce ne sera pas en ligne longtemps puisque les rediffusions sont visibles seulement 7 jours Interview de Larry Lessig
J’ai
trouvé cette vidéo sur le site indiqué au bas de la présentation :
"Après
sa diffusion sur Arte le 22 mars, voici le premier épisode de la série
documentaire TEDStories, consacré au travail du professeur de droit Larry
Lessig contre l’influence de l’argent en politique"…
http://blog.florevasseur.com
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité (photos comprises), de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz (pour les commentaires), ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci