Après 24h d’immobilisation, je retrouve le bien-être
intérieur et physique. La nuit a été longue, le sommeil profond et malgré la
sensation d’être déconnectée du divin, j’ai invité ma présence divine a emmener
mon corps astral (je crois, enfin celui qui se ballade durant la nuit), dans le
temple où l’énergie de guérison est diffusée. Je n’en garde aucun souvenir mais
l’amélioration de mon état de santé me confirme cette sensation tout comme la
profondeur et la longueur de mon sommeil. Couchée à 22h30, levée à 6h30 avec un
enthousiasme caractéristique du rétablissement.
Moi qui voulais me couper de l’inconscient
collectif, durant cette période d’excès, on peut dire que j’ai été servie !
Mon réveillon s’est composé d’une compote de pommes/abricots, deux marrons
glacés et quelques bons chocolats ! Tout pour satisfaire l’enfant
intérieur ! Il va sans dire que l’adulte a aussi été comblée puisque la
douleur qui coupe la faim, ne donne pas envie de se coller à la cuisine.
J’ai envie de commencer l’année par ce message de bon sens
diffusé par Dieudonné M’Bala M’Bala. http://quenelplus.com/a-la-une/dieudonne-triomphe-a-nantes.html
J’aime beaucoup comment il a évolué, comment il est passé
du pouvoir qui rend arrogant, au rôle de démolisseur, de révélateur pour finalement
tenir un discours qui appelle à la paix.
Et oui, quand on découvre l’horreur
des coulisses du pouvoir, on a forcément envie de tout faire péter mais on se
rend vite compte que ça n’est pas du tout une solution puisque c’est exactement
ce qui est attendu de nous, qu’on s’entre-tue, qu’on se divise pour leur laisser
tout le loisir de continuer leur profits mirobolants qui explosent quand le
petit peuple se bouffe le nez !
Même une éventuelle révolution est prévue
et serais l’occasion de déployer « légitimement » les forces de
police préparées à cet effet.
Ils jouent avec nos peurs et c’est ce qui fait
leur puissance mais ils ne peuvent plus rien gagner si nous sommes solidaires
et en paix à l'intérieur.
Là est notre plus grand pouvoir; l’unité par
les énergies de paix et d’amour cultivées en soi et rayonnées vers l'extérieur.
Déjà au niveau individuel, maintenir la paix en soi, entre
tous les personnages intérieurs, permet de sentir son propre pouvoir celui qui
nait de la cohésion, de l’harmonie, de l’intégrité et la complétude.
Comment
réaliser cette paix en soi ?
En acceptant tout ce que la vie nous propose
d’expérimenter. En venant au centre de soi-même, on peut alors écouter et
laisser s’exprimer touts les voix intérieures sans s’y attacher. Évidemment,
avant de percevoir avec les yeux du cœur, c’est un peu un champ de bataille en
dedans mais en laissant dire, les voix se calment.
Puis quand vient le silence,
la sensation de paix s’installe et il reste l’essentiel, le message approprié,
celui qui vient de l’âme.
Je ne cherche plus trop à donner plus de valeur à la
voix de l’âme puisqu’elle s’exprime au travers des autres voix qui ont juste
besoin d’être équilibrées. Donc entendues et passées sur la balance du cœur afin
de libérer le trop plein énergétique.
J’ai eu une drôle d’expérience hier soir.
La douleur intense m’a amenée à me poser régulièrement dans la journée et le
soir alors que je n’en pouvais plus d’être tordue, pliée en deux, j’ai senti
monter une énergie chaude et puissante le long de ma colonne vertébrale. Mais
comme j’ai lu quelques articles flippants à propos de la montée de la Kundalini,
j’ai cessé de ma focaliser sur le ressenti. J’avais nettoyé l’insert et m’apprêtais
à allumer le poêle mais la chaleur interne suffisait largement. Ce ne sont pas
des bouffées de chaleur mais une énergie vraiment puissante qui m’a amenée à
penser au feu, au magma qui bouillonne au cœur de la terre.
Comme si je devais l’intégrer
afin qu’elle me permette de me tenir droite de m’affirmer dans ce monde. D’ailleurs,
la position la plus confortable étant celle du bossu, j’en ai profité pour dire
adieu au corps de souffrance, au personnage de la victime.
Il est clair que
cette expérience me poussait à faire totalement confiance en ma propre force ;
ma capacité à accepter de libérer toutes ces énergies bloquées. Ce n’est pas une
lutte contre soi au contraire, il s’agit de lâcher prise. Cette expression
pénible tant qu’on n’y arrive pas et surtout parce qu’on a du mal à comprendre
et à croire qu’il n’y a rien à faire que de laisser faire !
On finit même par rire de tout ce qui se manifeste ! La
mauvaise foi, la colère, la rébellion, l’irritation envers le mental…Je l’ai
remis à sa place, enfin le personnage perfectionniste que je voulais accueillir
gentiment s’est vu coupé net dans ses lamentations.
Ce qui est difficile, c’est
de croire qu’on doive exprime uniquement ce qui est considéré comme juste,
beau, approprié…alors que le truc c’est de vider son sac, de ne plus rien
retenir. Sans se laisser envahir ou embarquer. C’est un « sport » qui
demande d’être vraiment sincère, transparent. Or nous sommes champions dans l’art
de la dissimulation, du paraitre, de l’évitement…
En commençant par accepter cette réalité, en reconnaissant cela, sans y ajouter de critiques, on va pouvoir apprendre à se connaitre vraiment et ainsi à découvrir tout notre potentiel, ce qui a besoin d’être équilibré, ajusté, rectifié…
Mais ça n’est pas le mental qui fait le tri, c’est l’âme, la
présence qui montre ce qui est et qui harmonise l’ensemble.
J’ai envie de partager quelques morceaux de musique avec
vous, histoire de donner le ton de cette nouvelle année ; la paix, l’amour
et l’unité. Voilà ce que je nous souhaite de réaliser, de maintenir en soi et de
rayonner. Déjà, la vidéo de Dieudonné, marque un tournant important puisqu’il a
une grande influence sur les rebelles.
Il est clair que nous sommes face aux
élus qui manifestent un condensé de nos pires ennemis intérieurs, ils portent
tous nos espoirs de réussite et en même temps, tous les excès d’un ego débridé.
Ils sont persuadés de faire le bien, de défendre la bonne cause !
Ils ont
développé les capacités mentales, de l’ego et dès l’enfance ont été formatés
pour être des leaders. Quelques témoignages d’enfants de personnes puissantes,
montrent la force d’endoctrinement, du conditionnement et l’absence d’amour
dont ils font preuve. Mais si on les interrogeait sur leur propre enfance, on
comprendrait aisément comment ils ont pu en arriver là, comment ils peuvent
considérer l’humain au travers de statistiques, avec autant de froideur.
On pense que pour être objectif, lucide, il faut se couper
de ses émotions, de son ressenti, afin de raisonner de façon pragmatique. Ce qui est juste mais ça ne peut
pas se réaliser en occultant, en refoulant et en suivant un modèle. On met les
émotions et les sensations dans le même sac poubelle.
Le ressenti est une forme
de boussole et les émotions des messagères, l’un comme l’autre nous renseignent.
Ce qui fait défaut la plupart du temps, c’est juste l’équilibre, le dosage et l’identification
à un seul aspect de soi.
Les musiciens de rue m’ont toujours touchée parce que j’ai
goûté la joie d’être libre, d’exprimer sa sensibilité au travers des sons et
toucher le cœur des gens au détour d’une rue. Il y a quelque chose de magique
dans la musique qui touche chacun au plus profond de son être, de ses tripes,
de son cœur. C’est l’expression de l’harmonie, l’alignement des corps sur une
même fréquence qui créé ce sentiment de bien-être et qui amplifie chaque fois
qu’un individu reçoit ses énergies et les retourne par un sourire, une marque d’approbation
très réconfortante. Le don et la réception se situe au niveau du cœur avant
tout, dans cet échange invisible, cette reconnaissance mutuelle qui n’a pas
besoin de mots pour s’exprimer, se vivre. C’est au-delà des sens et pourtant ça
s’exprime à travers eux.
Les sons comme les couleurs, manifestent la diversité de la
création mais aussi la puissance des énergies, leur fréquence et les milliards
de combinaisons possibles. J’utilise encore les rayons enfin je les active en
moi mais je le fais toujours d’instinct, au pif, comme on dit, selon le besoin
du moment, comme un support, un moyen de combler les carences, d’équilibrer les
énergies.
« Where there is love » Playing for change :
« La tierra del olvido » Playing for change :
« One Love » Playing for change :
19 millions
de vues! Voilà qui est encourageant et ça montre l’intérêt de chacun pour la
paix et l’amour qui s’exprime de plus en plus librement. On est de plus en plus
nombreux à oser se tourner vers le cœur, à ne plus avoir honte de parler d’amour,
de paix, à reconnaitre que ces énergies sont vitales, primordiales. Il y a
encore beaucoup de commentaires négatifs à ce sujet mais même les plus endurcis
reconnaissent leur besoin d’amour et de paix. On a enfin sorti l’amour de son
cadre romantique et sexuel et même si nous ne sommes qu’une poignée d’individus
à l’envisager comme l’énergie de vie de la source, la contamination est en
marche !
« Carnaval toda la vida » Playing for change :
Reconnaitre que l’enfant qu’on a été vit encore en soi et
oser l’écouter, l’entendre, permet de libérer ses énergies spécifiques qui
manquent cruellement dans ce monde. On se divertit mais ça ne nourrit pas le
besoin de créativité de l’enfant intérieur. La légèreté qu’il porte n’a rien à
voir avec le fait de se divertir qui est une des stratégies de l’ego. C’est une
forme d’évitement qui lorsqu’elle est reconnue comme telle permet de se
dissocier de l’ego et de se voir nu, tel que nous sommes réellement dans l’instant.
C’est dans ce processus que la légèreté est d’un grand secours puisqu’elle permet
le détachement sans souffrance de ce qui est à libérer. On a bien du mal à
faire le deuil de nos attentes, de nos croyances qui pourtant nous maintiennent
dans l‘ignorance de la vérité de ce que nous sommes.
Je témoigne ici qu’il n’y a pas de danger à se découvrir, à
se voir de l’intérieur et à lâcher tout ce qui ne fait plus sens, toutes les
croyances basées sur le rejet de soi. Oui, on est égocentrique dans cet
introspection, on se focalise sur son nombril mais quel repos pour l’âme de se
dévoiler enfin, de cesser le cache-cache !
Sans tomber dans la caricature, on pourrait
dire que le cœur fonctionne à l’opposé de l’ego mais ces deux points de vue
peuvent tout à fait s’associer.
Ce n’est pas le mental, le raisonnement qui peut
réaliser cette union, c’est l’amour de la source que nous pouvons accueillir et
manifester dans la relation à soi, par la tendresse et l’acceptation, la
réintégration des multiples personnages internes.
Je tombe régulièrement dans le panneau à essayer de diriger les choses, de faire pour obtenir un résultat. Mais l’amour ne se mérite pas, il se découvre en soi et se manifeste dans la transparence de l’être. Dans la façon de gérer son monde intérieur, non plus selon la volonté de l’ego mais selon les désirs du cœur.
La journée d’hier m’a montré que l’ego continue de
vouloir mener la danse et l’inconscient lui répond en matérialisant des
situations qui démontrent les stratégies employées.
Vouloir se dissocier de l’inconscient
collectif, affirmer sa foi, témoigner de la puissance de l’esprit, selon les
stratégies du mental, donne ce genre de situation. La certitude que le silence,
le retour au cœur et l’immobilité amènent la paix et la guérison ont été
récupérés par l’ego et manifesté au travers de cette douleur. Comme si le fait
de créer les circonstances supposées idéales pour changer allait m’amener à la
réalisation !
Je note tout de même avec joie, que je n’ai pas eu envie de prendre
plus de produit malgré la douleur tenace qui m’obligeait à fonctionner au
ralenti, en étant tout à fait présente à mon corps physique !
C’est ce qui
me fait penser que j’ai crée la situation pour m’obliger à être présente, à ressentir
mon corps ! Encore une preuve de mon impatience et de mon zèle à vouloir
changer ! Tout ceci demande à s’équilibrer mais ne nécessite pas l’intervention
de l’ego, du mental.
Je renouvelle mon désir de m’abandonner à l’amour que je
suis, aujourd’hui et pour la nouvelle année. Qu’elle soit celle de nos co-créations
conscientes.
Finalement, souhaiter, c’est oublier que nous sommes créateurs de
notre quotidien alors je nous encourage à persévérer dans le désir de se
connaitre vraiment afin de reconnaitre et manifester nos rêves d’amour en
conscience.
Je vous souhaite de vous réconcilier avec tous les aspects
intérieurs qui expriment votre unicité et de reconnaitre l’essence divine qui
porte chacun de nos actes, au-delà de l’illusion de la séparation, de la
dualité.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci