Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Ce
matin, je suis pliée en deux, pas de rire mais parce que je me suis fait un « tour
de rein » ou lumbago, hier soir ! En allant sur face de bouc pour
poster les articles d’hier, je suis tombée en premier sur ça :
« Les reins sont affectés par les jugements que l'on
porte envers soi-même...
Les personnes exigeantes et perfectionnistes... qui sont dures envers elles-mêmes et les autres... ont toujours des problèmes aux reins... ». Il n’y a pas de nom d’auteur ni de renseignement au sujet de la source. J'ai cliqué sur une image sans savoir ce qui serait écrit, bonjour la surprise et merci la synchronicité!
Les personnes exigeantes et perfectionnistes... qui sont dures envers elles-mêmes et les autres... ont toujours des problèmes aux reins... ». Il n’y a pas de nom d’auteur ni de renseignement au sujet de la source. J'ai cliqué sur une image sans savoir ce qui serait écrit, bonjour la surprise et merci la synchronicité!
Je vais voir ce qu’en dit Lise Bourbeau dans son livre ;
« Ton corps dit : aime-toi » : « Réfère-toi à dos en y
ajoutant de la colère et de la culpabilité parce que tu crois ne pas pouvoir
faire face à toutes tes responsabilités matérielles. Ce message t’indique un
état d’urgence car ton inflexibilité te cause des problèmes que tu pourrais t’éviter
en lâchant prise davantage et en allant de l’avant, sans vouloir tout contrôler
à ta façon. Il est temps de t’ouvrir à du nouveau et de te laisser supporter et
aider par d’autres en acceptant leur façon de faire les choses. »
J’ai regardé à coccyx parce que c’est plutôt à cet endroit
que je me suis fait mal. Pour résumer, ça indique une peur d’être dépendante parce
que je bloque à l’idée d’avoir besoin d’aide. Il est vrai que je commence à me
demander comment je vais faire pour avoir assez de bois pour la saison. J’ai réfléchi
à la question et pensé que le voisin pourrait peut-être me vendre un stère ou
un demi. Mais, bien que ce soit relativement simple puisqu’il me suffit de le
lui demander, ça coince, je cogite. Je culpabilise aussi parce que j’ai limité
le temps passé devant l’ordinateur alors que j’ai quelques articles
intéressants à publier.
Pour publier un article, il ne faut pas tant de temps
que cela mais c’est la mise en page (lecture et relecture) et le choix de la
photo qui accumulés demandent au minimum deux heures. C’est vrai que je
pourrais publier les messages sans changer la police, la mise en page et sans m’occuper
des liens…
Bon, voyons comment ça remue en dedans maintenant que j’ai
lu l’info.
Il y avait du monde à la porte ! La colère, effectivement pour
mon manque d’attention et la peur de ne pas assumer, se sont manifestées. La
culpabilité aussi mais je ne vais pas cogiter plus que ça à ce sujet.
Je dois
faire les mouvements au ralenti, en étant présente et attentive afin de trouver
les positions qui sont moins douloureuses. Rien que ça, ça en dit long sur la pression que je continue de me coller dans cette approche spirituelle...Pas moyen de trouver un soulagement
dans la position allongée ni debout ! Voilà qui limite considérablement
mon champ d’action.
Déjà, accueillir toutes les pensées qui défilent, les
laisser passer en respirant calmement, évite d’amplifier le truc et je peux
voir combien je suis crispée. Depuis quelques jours, je constatais qu’à chaque
fois que je pensais à ressentir mon corps physique, il y avait beaucoup de
tensions, qui heureusement se diluaient dans la détente.
Cette raideur marque une stratégie
de l’ego qui tente de minimiser la peur de ne pas être à la hauteur en jouant
les costauds, indépendant ! « Je n’ai besoin de personne en Harley
Davidson »…
Grosse contradiction intérieure qui demande à s’équilibrer.
Il est vrai que je crains encore d’être dépendante des autres et pourtant je le
suis complètement ! Au niveau affectif, ça va mais au niveau matériel, ça
laisse à désirer. D’un côté, je sais que j’ai des capacités et de l’autre je
doute d’être capable de m’assumer financièrement. Les aspects intérieurs guéris
se heurtent encore à ce qui en moi, est vulnérable et fragile. La culpabilité vis-à-vis
de mon choix de ne pas aller voir ma mère, est apparue hier mais je n’ai pas
trop fait attention à cela. Plusieurs fois dans la semaine, je me suis sentie
égoïste mais je n’ai pas regardé la chose en face.
Bon, plus que jamais, relax, respire et confiance totale en
la Terre Mère et en moi-même. « J’appelle la peur bloquée à se manifester
en mon corps physique pour que je puisse la connaitre, la reconnaitre et l’intégrer ».
Je ne fais pas dans le détail, puisque la peur est une énergie, peu importe sa « couleur »,
son origine, de toute façon, c’est une réaction de l’ego, qui m’invite à
observer les faits depuis le cœur, à me détendre pour que les énergies s’équilibrent
d’elles-mêmes.
« J’appelle mes corps à s’unir pour faciliter la guérison du
corps physique et pour canaliser les énergies cosmo-telluriques de façon
harmonieuse, équilibrée ».
La vigilance est de mise ! Ce genre de situation m’amène
systématiquement dans l’auto-critique, les reproches, la culpabilité et la
colère. Il s’agit d’en être conscient et de se pardonner puis de revenir au
calme, au centre, quand une insulte envers moi-même est prononcée ou simplement
pensée.
C’est dingue comme l’amour vrai de soi est difficile à
vivre dans la réalité ! Quand tout va bien, c’est relativement facile
puisque on se dit que c’est acquis mais quand un truc vient perturber le
quotidien, c’est là que tout se révèle en profondeur. Je me disais aussi, c’est
étonnant que l’enfant intérieur n’ait pas manifesté grand-chose vis-à-vis de la
famille. J’ai bien l’impression que le mental joue le jeu du ‘je vais bien,
tout va bien’. Pas de raison de le blâmer, c’est son rôle après tout.
Récapitulation : « même si je continue de me
critiquer, de penser que je suis égoïste, je m’aime infiniment, sans conditions
et me pardonne ces pensées dévalorisantes ».
« Je m’abandonne à la grâce divine et renouvelle ma
confiance en la bienveillance de la terre et du ciel ». « J’appelle
ma présence divine, mon âme, à déverser des tonnes de tendresse sur mes corps
et à les harmoniser dans l’amour pur, la tolérance, la patience et la joie d’être,
sans avoir besoin de faire quoi que ce soit, de le mériter.
Je dis « Oui » à la vie,
à ce qui est, même si je ne comprends pas tout, j’accueille les pensées
négatives et la peur en mon cœur afin que l’amour absorbe, restaure et fortifie
ce qui a besoin de l’être. Je reconnais la peur de manquer, de ne pas être à la
hauteur et je les offre à la source ».
Je me suis surprise à culpabiliser encore, ces derniers jours,
pour le confort dont je dispose ! Mais au lieu d’accueillir les émotions
et sensations, je me suis raisonnée. Les arguments convaincants ont chassé les
pensées de rejet de soi mais la réalité de cette croyance n’a pas disparu pour
autant.
Pour le moment, je vais me focaliser sur ce qui est positif
dans ma vie et mettre la musique pour voir si mon corps se laisse entrainer par
le rythme. Au moins, ça pourra élever mon taux vibratoire et assouplir mes
muscles.
J’avoue que j’en ai marre de découvrir autant de trucs qui
clochent physiquement alors que j’ai enfin envie d’habiter pleinement mon
corps!
Le piège, c’est de s’en vouloir, d’en vouloir au ciel et à la terre, de
retomber dans le rôle de victime mais en même temps, il semble que j’aie encore
besoin d’accepter mes aspects vulnérables. Je me sens dépassée mais pas
angoissée, c’est déjà ça ! Accepter ma fragilité, ma vulnérabilité, mes
limites, ma situation actuelle et ne pas croire les pensées qui émergent face à
cette situation, voilà le programme du jour !
Mais je ne vais pas me laisser hanter par le
perfectionniste intérieur non plus, je vais plutôt l’amener au cœur pour
entendre ses revendications et le calmer gentiment. Un dialogue intérieur s’impose !
J’ai pris conscience d’un seul coup de ma réponse
égocentrique au commentaire de Johanna et la culpabilité, la honte, sont
montées en même temps. Je me suis laissée embarquée par le discours du censeur
intérieur et le malaise que suscitait le titre de l’article « Notre pire ennemi, c'est nous-même » que je trouvais « négatif » s’est
ajouté, amplifiant le sentiment de dévalorisation ! C’est dingue comme ça
va vite ! Il est temps de remettre les pendules à l’heure !
Pour l’année qui s’en vient, les critique, censeur,
perfectionniste et tout énergumène de cet ordre, sont invités à venir au cœur afin
d’être équilibrés. Je ne renie pas votre efficacité, votre utilité mais votre
excès de zèle n’est plus nécessaire.
« Présence divine, mon âme, mes
guides, merci de rétablir l’équilibre énergétique, je vous offre tous ces
sentiments que je ne veux plus porter, c’est mon cadeau de Noël »
C’est marrant comme je suis vite déstabilisée quand mon
corps physique est en souffrance. Enfin marrant n’est pas le mot mais c’est
assez impressionnant de voir la rapidité avec laquelle je retombe dans l’auto-jugement,
le besoin de contrôle. J’ai commencé à me dire « c’était trop beau pour
que ça dure ! ». Et oui, trois jours sans douleur, ça semblait trop
beau pour être vrai mais est-ce que j’ai suscité cette douleur par la croyance
en une sorte de fatalité qui veut que la terre soit un lieu de souffrance ou
que le corps physique soit un fardeau ?
C’est le moment de venir au présent à l’essentiel et ça me
rappelle un article lu hier qui, parle justement des émotions et notamment
celles qui ne nous appartiennent pas ou plus. Il est clair qu’on porte dans nos
gènes, des programmes qui sont originaires de notre passé lointain mais il s’y
ajoute aussi ceux de nos parents, grands parents, ancêtres…Que ce soit par
résonance ou par les gènes, peu importe, ce qui compte c’est ce que j’en fais.
Je
peux me dire que je suis venue libérer ma lignée de ces programmes anti-amour ça
ne satisfait que mon ego et en plus, ça peut ajouter de la colère envers mon
âme ! C’est sûr que ça fait plutôt prétentieux et derrière ça, le sauveur
se régale !
Il est bon de faire la part des choses, oui, j’ai choisi
consciemment de casser le cycle de la vengeance mais je l’ai retournée contre
moi-même ! D’où l’importance de m’aimer totalement, de me réconcilier avec
tous ces aspects intérieurs que j’ai condamnés sans parfois m’en rendre compte.
Le personnage interne qui se plait à jouer les héros, porte en lui l’idée que donner
est précieux, que nous sommes ici pour partager, pour être solidaires. Je suis
tout à fait d’accord avec ça seulement, il y a besoin de tempérance, de
réajuster le tir. En commençant par activer ces énergies pour le service du
corps physique, du corps mental et du corps émotionnel, tu vas pouvoir t’en
donner à cœur joie. Je parle comme ma mère dit donc !
Désolée pour ce vomi cérébral, surtout en cette période de
gueuleton ! En même temps, pourquoi cacher ces moments d’agitation mentale ?
Pour faire bien ? Pour montrer que je fais bien les choses, que je suis
une élève appliquée ? Pour rendre crédible mon discours et confirmer le :
« ça marche » ?
Oui, ça marche, apprendre à gérer les émotions, accueillir
ce qui vient, amène déjà la paix en soi, ce qui n’est pas négligeable. Puis, ça
libère les blocages énergétiques ce qui a pour effet de permettre la libre
circulation des multiples énergies qui nous traversent et de maintenir les
corps en santé, en harmonie. Mais, comme nous ne sommes pas maitres de la vie et
heureusement ça serait plutôt chaotique -et d’ailleurs ça l’est-, nous
vivons des situations qui nous bouleversent, nous bousculent, notre ego a
besoin de vérifier notre sincérité de cœur, notre bonne volonté à nous y
réfugier en temps de crise.
Là encore, la gestion des émotions, c'est-à-dire accepter
d’en être traversé, permet de ne pas sombrer dans l’excès et de pouvoir accepter
ce qui se passe aussi à l’extérieur.
Comment je suis crispée ! Je vais aller m’allonger !
La position allongée est très inconfortable mais j’ai pu me relaxer un peu.
C’est
hallucinant de voir combien une douleur peut crisper tout le corps. Elle
diminue considérablement dans la détente ! Là encore cette technique de
relaxation, d’accueil, s’avère utile et efficace. Je crois que je vais regarder
une pièce de théâtre cet après midi. Dire qu’il faut que je sois souffrante
pour m’autoriser à ne rien faire du tout ! Patience…
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci