jeudi 30 octobre 2014

« Question d’identification, de sur-identification »





C’est vraiment agréable de se laisser porter par la vie ! C’est sûr qu’il n’a pas été facile de lâcher prise mais en ayant de l’amour pour soi, pour le mental légitimement paniqué, pour le corps émotionnel qui travaille à plein tube et le corps physique dont les ajustements à répétition le fragilise, on en vient à comprendre la valeur de l’unité, de l’amour et surtout à accepter de cesser de juger, de critiquer. 
Comme on sait que toute question est l’expression d’une peur, d’une incompréhension, on développe la patience et l’amour pour le mental, ce qui a pour effet de le calmer, de le rassurer et de stopper les interrogations inutiles. Comme la surcharge énergétique est libérée par l’accueil des émotions, les corps s’alignent dans ce processus et s’allègent ensemble.
Cette nouvelle façon d’appréhender et de résoudre ce qui se vit en soi ; tout ce qui vient perturber la paix, devient une occasion de se center avec intensité et comme le mental, le cœur et l’émotionnel sont associés dans le processus d’acceptation, aucun d’eux n’est méprisé ou privilégié, l’état d’unité se vit de plus en plus souvent jusqu’à devenir stable. 
La vie est drôlement simplifiée quand on cesse de réagir par la critique ou le jugement, qui par nature amplifient la sensation de séparation, de mal être.


On accuse l’ego de créer le chaos mais on oublie qu’il est un outil et tant qu’on l’incrimine, on ne fait que s’identifier à lui et ainsi lui suggérer qu’il est le directeur des opérations. Tant qu’on accuse, rejette ou renie une part de soi, celle-ci va se rebeller à juste titre puisqu’elle a son rôle à jouer dans le processus de révélation, de réalisation de l’unité en soi. 
Puis comme tout ce sur quoi on focalise son attention va amplifier, venir en avant, ça n’est vraiment pas la bonne approche à avoir si on veut vivre en paix, dans l’harmonie.

Tout dépend de notre identification et de notre intention
Si on veut vivre en paix, il n’y a pas trente six solutions. Je parle de paix durable. On doit arriver à se voir comme une unité et s’identifier à notre essence divine. L’harmonie se trouve uniquement dans l’acceptation de tout ce qui nous compose. La souffrance vient de l’identification au mental, à ce qui en nous pense et peut tourner ne rond dans son cadre limité. Le mental est aussi un outil, il n’est pas toute la personne non plus puisque celle-ci est composée de 7 corps.

Quand on est dans l’introspection, on comprend que nous disposons de plusieurs outils de perception qui fonctionnent ensembles au service de la vie. Cette révélation permet de s’inscrire dans le mouvement évolutif qui s’enclenche lorsqu’on décide d’être uni en dedans. 
On réalise par l’observation neutre, que chacun de nos corps est relié aux autres et qu’ils ont toujours recherché l’harmonie. Et que ce qui venait faire obstacle à ce mouvement naturel, ça ne sont que nos jugements, nos accusation et le rejet d’une part de soi ou plusieurs. Le manque d’amour de soi en découle et en est à l’origine et ça nous embarque dans une spirale descendante où tout devient ennemi, où l’on vit dans la peur, où on craint d’exister, où on se sent obligé de se conformer aux attentes extérieures pour être accepté, intégré.
Quand on comprend que l’extérieur nous renvoie nos ombres et qu’on apprend à s’aimer sans conditions, peu à peu, l’unité est perçue et on va adopter le réflexe qui permet de voir notre intégrité, notre divinité; le fameux lâcher prise. 
C’est sûr que ça fait peur mais en essayant de le faire pour des petites choses, on prend confiance et on peut alors appliquer cette philosophie à toute notre vie. 

Ce qui motive à continuer en ce sens, c’est l’amour qui grandit en même temps que la sagesse en soi. Ainsi, par l’expérimentation, on se réapproprie sa divinité, on recentre son monde, par des actes d’amour vrai, vis-à-vis de soi ou des autres.

Il est mieux de commencer par  vivre l’amour en soi, par intégrer cette énergie jusqu’à être suffisamment unifié pour aller vers les autres en toute quiétude, sans risquer de tomber dans l’excès ou encore de chercher de l’aide en dehors de soi. 
L’éparpillement amène le chaos, la confusion et apprendre à se centrer, à respirer et focaliser son attention sur le cœur, permet de se positionner en son axe. De ce point de vue, tout est perçu au travers de l’amour divin, remis à sa juste place, équilibré et harmonisé, naturellement, par la diffusion de l’énergie divine.

Tant qu’on s’identifie à une seule part de soi, on n’est pas dans l’équilibre et l’harmonie, on est fragilisé parce que le manque d’unité intérieure créé des failles dans lesquelles peuvent s’immiscer les vibrations extérieures qui risquent de modifier notre perception de nous-mêmes si notre corps émotionnel est en surcharge énergétique.

On ne peut interpréter les faits de façon juste et objective si on se place depuis le corps mental si on est identifié à lui, si on utilise seulement notre intelligence, notre raisonnement logique. 
On aura alors un seul point de vue limité à la notion qui consiste à diviser tout ce qui est, à étiqueter en « bien » ou « mal ». Cette façon d’appréhender la vie cause beaucoup de souffrance parce qu’on passe son temps à juger et même à condamner des aspects viables de notre être.
Dès qu’on renie une part de soi, on renie en même temps l’ensemble des corps et l’énergie divine aussi. De même que lorsqu’on résiste à ce qui est, on se prive de la fluidité énergétique, on renie l’intelligence divine en nous puisqu’on doute de la pertinence de ce qui arrive. On nourrit la confusion, la division ce qui amène inévitablement au mal-être. Dans cet état déchiré, on ne peut plus sentir le divin en soi à moins de cesser de s’identifier uniquement au mental.

Il est logique de ne pas pouvoir voir de la même façon que le divin intérieur. Sa sagesse et son ouverture de conscience sont insondables et accepter ce fait permet de resituer le mental à sa juste place. Accepter de ne pas pouvoir tout comprendre ouvre la porte du cœur par l’humilité dont fait preuve le mental qui ne demande qu’à grandir.
Quand on sait que notre perception des choses est limitée et qu’on l’accepte parce qu’on sait aussi que nous pouvons accéder à La connaissance, par l’expérience, on cesse de vouloir comprendre le monde pour s’intéresser à son propre monde, celui du ressenti. Nos cinq sens ne donnent pas une vision globale de tout notre être et des faits, il nous faut cultiver la vision du cœur pour élargir nos perceptions et accéder à la connaissance vraie de soi.

Bien que nous disposions d’au moins sept portes énergétiques, les chakras qui ouvrent sur différentes perspectives, il n’existe qu’une porte qui permette d’envisager la vie de façon juste, équilibrée, c’est celle du cœur.
Il est clair que si je n’étais pas convaincue d’être un humain divin, j’aurais eu beaucoup de mal à oser regarder mon ombre en face. Comme je sais que mon essence originelle c’est l’amour et l’intelligence, la lumière, la sagesse, j’ai plus de facilité à accueillir les émotions lourdes. 
Ne pas s’identifier au mental revient à ne pas croire systématiquement tout ce qu’il émet. C’est aussi l’introspection qui met en relief la fonction du mental et sa façon de raisonner. On comprend qu’il est un programme de questions/réponses qui s’enclenche à chaque incompréhension. Il réagit selon la peur, les manques et les besoins. Il offre une perspective incomplète des faits et les interprète selon sa capacité à réfléchir, en termes de jugement.
Mais ça n’est qu’une interprétation, nous ne sommes pas obligés de nous limiter à ce point de vue. En accueillant l’émotion ou la pensée injuste, on se libère peu à peu de l’identification au mental seulement. Le mal-être vient de là, du fait que nous croyons à sa façon d’envisager les choses, la vie.

Décider de cesser de juger permet d’accéder à une sagesse beaucoup plus profonde, et même s’il y a un temps de flottement où les certitudes étant balayées, révèlent nos ombres, nos excès finalement, nos attachements, en persistant, on se libère naturellement de l’attachement au mental et à ses croyances.

La stabilité du mental repose sur ses croyances et quand on les libère une à une, on peut avoir la sensation d’être vide, on peut craindre de ne plus exister mais en appliquant la « technique » d’accueil de l’émotion, elle révèle le potentiel infini que ce « vide » apparent constitue.
Je suis allée faire un petit tour sur le site de Monique Mathieu qui me renvoie toujours mes pensée du moment, qu’elles soient conscientes ou inconscientes. L’avantage de s’écouter penser, de sentir ce qui se manifeste en soi, c’est qu’on sort peu à peu de l’inconscience puisque plus rien n’est caché, occulté ou diabolisé.




Clef 462
"La vie est beaucoup plus simple que vous l’imaginez, mais les êtres humains aiment tout ce qui est compliqué. Ils ont l’impression que plus c’est compliqué plus ils sont intelligents, et ce n’est vraiment pas comme cela que çà se passe !"

Là encore, les complications ne sont que le fruit de l’identification au mental. Plus l’étincelle divine en soi grandit et plus la vie est simplifiée, on va à l’essentiel, au cœur des choses et on se débarrasse du superflu simplement en ne s’y attachant pas.

Clef 813
"Nous vous demandons de vous nettoyer, de lâcher prise, d’aller voir au plus profond de vous s’il ne demeure pas de souffrance, de peur, de tristesse, et d’amener tout cela au grand jour afin de le consumer dans la Lumière et dans l’Amour de votre Soi Divin. 
Il faut que par moment vous puissiez ressentir une plus grande légèreté dans votre corps, comme si vous aviez envie de vous envoler, comme si votre densité n’était plus la même. A ce moment-là, vous comprendrez que beaucoup de choses se transforment en vous".

Légèreté, simplicité, ne peuvent se vivre que lorsqu’on est en confiance totale vis-à-vis du divin intérieur et ce sont d’ailleurs des symptômes de libération, de la désidentification au corps mental. Personnellement, je fais de moins en moins de "travail sur soi", du moins je me contente de vivre au jour le jour et de gérer ce qui vient dans l’instant. 
Il est clair qu’il n’est pas nécessaire de fouiller dans le passé pour savoir ce que nous avons à libérer puisque le présent nous apporte tout sur un plateau d’argent. Comme notre boite à penser fonctionne selon les références au passé, les croyances adoptées dans l’enfance, elle répond toujours de la même façon à ce qui se présente et c’est justement en apportant une autre forme de réponse, qu’on se libère de ce mode de fonctionnement. L’inconscient se libère des émotions et des pensées injustes, élargissant les perceptions en nous rendant transparent.

Clef 939
"Il faut que vous sachiez qu’une personne ne peut pas faire souffrir une autre personne, sauf celle qui lui en donne le droit. Même dans les situations les plus difficiles, vous pouvez ne pas souffrir si vous n’ouvrez pas en grand les portes à la souffrance.  A partir du moment où vous n’ouvrez de porte à la souffrance, la personne susceptible de vous faire souffrir n’en a pas plus la capacité et les moyens".

Comme "l’autre" ne fait qu’éveiller des choses cachées dans l’inconscient, en le considérant comme un miroir, un révélateur et en tournant son attention vers notre cœur, afin d’accueillir l’émotion générée, de cette façon, on restitue à l’autre ce qu’il a émis. 
On sait que bien qu’il ait suscité en nous une réaction, son pouvoir s’arrête là. 
A nous de gérer notre monde intérieur afin que l’énergie réveillée puisse être libérée et qu’elle ne fasse plus écho. 
On ouvre son cœur pour accueillir l’émotion en nous et par l’unité retrouvée, non seulement on n’agit plus dans un mode inconscient de défensive, de fuite ou de lutte mais en plus l’énergie d’amour étant sollicitée, elle créé une cohérence intérieure qui préserve de toute intrusion. Quand on amène à la conscience ce qui y était caché, l’extérieur n’a plus d’impact sur soi.

Clef 760
"Vous n’atteindrez jamais la Sagesse et la Connaissance au-travers de stages, de livres et même au travers de ce que nous pouvons vous apprendre. Nous vous donnons la ligne qui peut vous conduire au plus profond de vous-même pour découvrir l’Amour qui vous ouvrira toutes les portes. Tant que vous n’aurez pas eu accès à l’immense Amour et à l’immense Sagesse qui sont en vous (l’Amour va bien évidemment de pair avec la Sagesse) les facultés de l’esprit ne pourront pas se manifester".

Il est clair que même si l’accueil des émotions peut amener à reconnaitre le divin en soi, l’observateur neutre, c’est un processus qui demande beaucoup de foi parce que le corps émotionnel est surchargé et peut donner l’impression du chaos. Mais à force de libérer les énergies bloquées, il s’apaise et la paix qui s’installe favorise l’écoute, la perception fine de l’énergie divine. On sollicite tous les outils de perceptions dont nous disposons, on unifie sa vision et la sagesse grandit, la vision s’élargit, se clarifie, s’affine.  

Clef 258
"N’oubliez jamais que l’Amour est la seule énergie souveraine dans tout l’Univers et qu’avec cette énergie tout vous est possible, votre propre transformation ainsi que la transformation de ceux que vous aimez. De plus, l’Amour vous protège de l’extérieur, vous protège de toutes les formes pensées qui pourraient vous atteindre et vous déstabiliser. Si vous restez toujours dans cette énergie, dans la conscience que l’Amour est la plus grande force de l’Univers, rien ni personne ne pourra vous atteindre, si ce n’est l’Amour. L’Amour attire l’Amour, la Joie attire la Joie, la Paix attire la Paix".

Je suis évidemment tout à fait d’accord avec cette affirmation qui confirme mon ressenti, mon expérience et ma foi en l’amour divin. Je sais, de source sûre, puisqu’il s’agit de l’énergie de vie, de l’amour qui est en moi, que cette énergie est la manifestation de la vie, l’énergie de création des univers, de tout ce qui est. 
Elle peut donc restaurer, guérir, équilibrer, sublimer, magnifier, unifier, composer, créer à souhait.
Cette connaissance rend libre et nous ouvre sur un immense champ de possibles. Maintenir une relation amoureuse à soi permet de vivre sur la fréquence du cœur, de l’amour sans conditions et ainsi, on autorise la sagesse divine à diriger sa vie.  


Une dernière petite clef qui vient étoffer mon texte :
Clef 861 :
"Nous vous demandons avec insistance : Bien sûr, vous êtes obligé(e) de vivre dans cette troisième dimension, nous le comprenons ! Lorsque nous vous demandons de lâcher prise, cela veut dire de ne pas cristalliser sur une situation donnée ! 
Lorsque vous vivez une expérience, vivez-la en vous disant : « cette expérience me permet d’évoluer, mais elle n’a que ce seul mérite ! Une fois que j’aurai vécu cette expérience il faudra simplement que je l’oublie. Il ne faut pas que je ramène sans arrêt toutes les vieilles expériences, tous les vieux traumatismes, toutes les vieilles souffrances ». Tout cela doit disparaître de vous et ne vous appartient plus". 

Là encore, c'est une simple question d'identification. Il ne s'agit pas d'occulter mais d'accepter de tourner la page une fois que l'émotion, la pensée perturbatrice sont accueillies. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci  


Clefs de sagesse numérotées, trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org