C’est vraiment agréable de se laisser porter par la vie !
C’est sûr qu’il n’a pas été facile de lâcher prise mais en ayant de l’amour
pour soi, pour le mental légitimement paniqué, pour le corps émotionnel qui travaille
à plein tube et le corps physique dont les ajustements à répétition le
fragilise, on en vient à comprendre la valeur de l’unité, de l’amour et surtout
à accepter de cesser de juger, de critiquer.
Comme on sait que toute question est l’expression d’une peur, d’une
incompréhension, on développe la patience et l’amour pour le mental, ce qui a
pour effet de le calmer, de le rassurer et de stopper les interrogations
inutiles. Comme la surcharge énergétique est libérée par l’accueil des
émotions, les corps s’alignent dans ce processus et s’allègent ensemble.
Cette nouvelle façon d’appréhender et de résoudre ce qui se
vit en soi ; tout ce qui vient perturber la paix, devient une occasion de
se center avec intensité et comme le mental, le cœur et l’émotionnel sont
associés dans le processus d’acceptation, aucun d’eux n’est méprisé ou privilégié,
l’état d’unité se vit de plus en plus souvent jusqu’à devenir stable.
La vie
est drôlement simplifiée quand on cesse de réagir par la critique ou le
jugement, qui par nature amplifient la sensation de séparation, de mal être.
On accuse l’ego de créer le chaos mais on oublie qu’il est
un outil et tant qu’on l’incrimine, on ne fait que s’identifier à lui et ainsi
lui suggérer qu’il est le directeur des opérations. Tant qu’on accuse, rejette
ou renie une part de soi, celle-ci va se rebeller à juste titre puisqu’elle a
son rôle à jouer dans le processus de révélation, de réalisation de l’unité en
soi.
Puis comme tout ce sur quoi on focalise son attention va amplifier, venir
en avant, ça n’est vraiment pas la bonne approche à avoir si on veut vivre en
paix, dans l’harmonie.
Tout dépend de notre identification et de notre intention.
Si on veut vivre en paix, il n’y a pas trente six solutions. Je parle de paix
durable. On doit arriver à se voir comme une unité et s’identifier à notre
essence divine. L’harmonie se trouve uniquement dans l’acceptation de tout ce
qui nous compose. La souffrance vient de l’identification au mental, à ce qui
en nous pense et peut tourner ne rond dans son cadre limité. Le mental est
aussi un outil, il n’est pas toute la personne non plus puisque celle-ci est composée
de 7 corps.
Quand on est dans l’introspection, on comprend que nous disposons
de plusieurs outils de perception qui fonctionnent ensembles au service de la
vie. Cette révélation permet de s’inscrire dans le mouvement évolutif qui s’enclenche
lorsqu’on décide d’être uni en dedans.
On réalise par l’observation neutre, que
chacun de nos corps est relié aux autres et qu’ils ont toujours recherché l’harmonie.
Et que ce qui venait faire obstacle à ce mouvement naturel, ça ne sont que nos
jugements, nos accusation et le rejet d’une part de soi ou plusieurs. Le manque
d’amour de soi en découle et en est à l’origine et ça nous embarque dans une
spirale descendante où tout devient ennemi, où l’on vit dans la peur, où on craint d’exister,
où on se sent obligé de se conformer aux attentes extérieures pour être
accepté, intégré.
Quand on comprend que l’extérieur nous renvoie nos ombres
et qu’on apprend à s’aimer sans conditions, peu à peu, l’unité est perçue et on
va adopter le réflexe qui permet de voir notre intégrité, notre divinité; le
fameux lâcher prise.
C’est sûr que ça fait peur mais en essayant de le faire pour
des petites choses, on prend confiance et on peut alors appliquer cette philosophie
à toute notre vie.
Ce qui motive à continuer en ce sens, c’est l’amour qui
grandit en même temps que la sagesse en soi. Ainsi, par l’expérimentation, on
se réapproprie sa divinité, on recentre son monde, par des actes d’amour vrai, vis-à-vis
de soi ou des autres.
Il est mieux de commencer par vivre l’amour en soi, par intégrer cette
énergie jusqu’à être suffisamment unifié pour aller vers les autres en toute
quiétude, sans risquer de tomber dans l’excès ou encore de chercher de l’aide
en dehors de soi.
L’éparpillement amène le chaos, la confusion et apprendre à
se centrer, à respirer et focaliser son attention sur le cœur, permet de se
positionner en son axe. De ce point de vue, tout est perçu au travers de l’amour
divin, remis à sa juste place, équilibré et harmonisé, naturellement, par la
diffusion de l’énergie divine.
Tant qu’on s’identifie à une seule part de soi, on n’est
pas dans l’équilibre et l’harmonie, on est fragilisé parce que le manque d’unité
intérieure créé des failles dans lesquelles peuvent s’immiscer les vibrations extérieures
qui risquent de modifier notre perception de nous-mêmes si notre corps émotionnel
est en surcharge énergétique.
On ne peut interpréter les faits de façon juste et
objective si on se place depuis le corps mental si on est identifié à lui, si on
utilise seulement notre intelligence, notre raisonnement logique.
On aura alors
un seul point de vue limité à la notion qui consiste à diviser tout ce qui est,
à étiqueter en « bien » ou « mal ». Cette façon d’appréhender
la vie cause beaucoup de souffrance parce qu’on passe son temps à juger et même
à condamner des aspects viables de notre être.
Dès qu’on renie une part de soi, on renie en même temps l’ensemble
des corps et l’énergie divine aussi. De même que lorsqu’on résiste à ce qui
est, on se prive de la fluidité énergétique, on renie l’intelligence divine en
nous puisqu’on doute de la pertinence de ce qui arrive. On nourrit la
confusion, la division ce qui amène inévitablement au mal-être. Dans cet état
déchiré, on ne peut plus sentir le divin en soi à moins de cesser de s’identifier
uniquement au mental.
Il est logique de ne pas pouvoir voir de la même façon que
le divin intérieur. Sa sagesse et son ouverture de conscience sont insondables
et accepter ce fait permet de resituer le mental à sa juste place. Accepter de
ne pas pouvoir tout comprendre ouvre la porte du cœur par l’humilité dont fait
preuve le mental qui ne demande qu’à grandir.
Quand on sait que notre perception des choses est limitée
et qu’on l’accepte parce qu’on sait aussi que nous pouvons accéder à La
connaissance, par l’expérience, on cesse de vouloir comprendre le monde pour s’intéresser
à son propre monde, celui du ressenti. Nos cinq sens ne donnent pas une vision
globale de tout notre être et des faits, il nous faut cultiver la vision du cœur
pour élargir nos perceptions et accéder à la connaissance vraie de soi.
Bien que nous disposions d’au moins sept portes
énergétiques, les chakras qui ouvrent sur différentes perspectives, il n’existe
qu’une porte qui permette d’envisager la vie de façon juste, équilibrée, c’est
celle du cœur.
Il est clair que si je n’étais pas convaincue d’être un
humain divin, j’aurais eu beaucoup de mal à oser regarder mon ombre en face.
Comme je sais que mon essence originelle c’est l’amour et l’intelligence, la
lumière, la sagesse, j’ai plus de facilité à accueillir les émotions lourdes.
Ne pas s’identifier au mental revient à ne pas croire systématiquement tout ce
qu’il émet. C’est aussi l’introspection qui met en relief la fonction du mental
et sa façon de raisonner. On comprend qu’il est un programme de
questions/réponses qui s’enclenche à chaque incompréhension. Il réagit selon la
peur, les manques et les besoins. Il offre une perspective incomplète des faits
et les interprète selon sa capacité à réfléchir, en termes de jugement.
Mais ça n’est qu’une interprétation, nous ne sommes pas
obligés de nous limiter à ce point de vue. En accueillant l’émotion ou la
pensée injuste, on se libère peu à peu de l’identification au mental seulement.
Le mal-être vient de là, du fait que nous croyons à sa façon d’envisager les
choses, la vie.
Décider de cesser de juger permet d’accéder à une sagesse
beaucoup plus profonde, et même s’il y a un temps de flottement où les certitudes
étant balayées, révèlent nos ombres, nos excès finalement, nos attachements, en
persistant, on se libère naturellement de l’attachement au mental et à ses
croyances.
La stabilité du mental repose sur ses croyances et quand on
les libère une à une, on peut avoir la sensation d’être vide, on peut craindre
de ne plus exister mais en appliquant la « technique » d’accueil de l’émotion,
elle révèle le potentiel infini que ce « vide » apparent constitue.
Je suis allée faire un petit tour sur le site de Monique Mathieu qui me renvoie toujours mes pensée du moment, qu’elles soient
conscientes ou inconscientes. L’avantage de s’écouter penser, de sentir ce qui
se manifeste en soi, c’est qu’on sort peu à peu de l’inconscience puisque plus
rien n’est caché, occulté ou diabolisé.
Clef 462
"La vie est beaucoup plus simple que vous
l’imaginez, mais les êtres humains aiment tout ce qui est
compliqué. Ils ont l’impression que plus c’est compliqué plus ils sont
intelligents, et ce n’est vraiment pas comme cela que çà se passe !"
Là encore, les complications ne sont que le fruit de l’identification
au mental. Plus l’étincelle divine en soi grandit et plus la vie est
simplifiée, on va à l’essentiel, au cœur des choses et on se débarrasse du
superflu simplement en ne s’y attachant pas.
Clef 813
"Nous vous demandons de vous nettoyer, de lâcher prise,
d’aller voir au plus profond de vous s’il ne demeure pas de souffrance, de
peur, de tristesse, et d’amener tout cela au grand jour afin de le consumer
dans la Lumière et dans l’Amour de votre Soi Divin.
Il faut que par moment vous
puissiez ressentir une plus grande légèreté dans votre corps, comme si vous
aviez envie de vous envoler, comme si votre densité n’était plus la même. A ce
moment-là, vous comprendrez que beaucoup de choses se transforment en vous".
Légèreté, simplicité, ne peuvent se vivre que lorsqu’on est
en confiance totale vis-à-vis du divin intérieur et ce sont d’ailleurs des
symptômes de libération, de la désidentification au corps mental.
Personnellement, je fais de moins en moins de "travail sur soi", du moins je me
contente de vivre au jour le jour et de gérer ce qui vient dans l’instant.
Il est
clair qu’il n’est pas nécessaire de fouiller dans le passé pour savoir ce que
nous avons à libérer puisque le présent nous apporte tout sur un plateau d’argent.
Comme notre boite à penser fonctionne selon les références au passé, les
croyances adoptées dans l’enfance, elle répond toujours de la même façon à ce
qui se présente et c’est justement en apportant une autre forme de réponse, qu’on
se libère de ce mode de fonctionnement. L’inconscient se libère des émotions et
des pensées injustes, élargissant les perceptions en nous rendant transparent.
Clef 939
"Il faut que vous sachiez qu’une personne ne peut pas faire
souffrir une autre personne, sauf celle qui lui en donne le droit. Même dans
les situations les plus difficiles, vous pouvez ne pas souffrir si vous
n’ouvrez pas en grand les portes à la souffrance. A partir du moment où
vous n’ouvrez de porte à la souffrance, la personne susceptible de vous faire souffrir
n’en a pas plus la capacité et les moyens".
Comme "l’autre" ne fait qu’éveiller des choses cachées dans l’inconscient,
en le considérant comme un miroir, un révélateur et en tournant son attention
vers notre cœur, afin d’accueillir l’émotion générée, de cette façon, on
restitue à l’autre ce qu’il a émis.
On sait que bien qu’il ait suscité en nous
une réaction, son pouvoir s’arrête là.
A nous de gérer notre monde intérieur
afin que l’énergie réveillée puisse être libérée et qu’elle ne fasse plus écho.
On ouvre son cœur pour accueillir l’émotion en nous et par l’unité retrouvée, non
seulement on n’agit plus dans un mode inconscient de défensive, de fuite ou de
lutte mais en plus l’énergie d’amour étant sollicitée, elle créé une cohérence
intérieure qui préserve de toute intrusion. Quand on amène à la conscience ce
qui y était caché, l’extérieur n’a plus d’impact sur soi.
Clef 760
"Vous n’atteindrez jamais la Sagesse et la Connaissance
au-travers de stages, de livres et même au travers de ce que nous pouvons vous
apprendre. Nous vous donnons la ligne qui peut vous conduire au plus profond de
vous-même pour découvrir l’Amour qui vous ouvrira toutes les portes. Tant que
vous n’aurez pas eu accès à l’immense Amour et à l’immense Sagesse qui sont en
vous (l’Amour va bien évidemment de pair avec la Sagesse) les facultés de
l’esprit ne pourront pas se manifester".
Il est clair que même si l’accueil des émotions peut amener
à reconnaitre le divin en soi, l’observateur neutre, c’est un processus qui
demande beaucoup de foi parce que le corps émotionnel est surchargé et peut
donner l’impression du chaos. Mais à force de libérer les énergies bloquées, il
s’apaise et la paix qui s’installe favorise l’écoute, la perception fine de l’énergie
divine. On sollicite tous les outils de perceptions dont nous disposons, on
unifie sa vision et la sagesse grandit, la vision s’élargit, se clarifie, s’affine.
Clef 258
"N’oubliez jamais que l’Amour est la seule énergie
souveraine dans tout l’Univers et qu’avec cette énergie tout vous est possible,
votre propre transformation ainsi que la transformation de ceux que vous aimez.
De plus, l’Amour vous protège de l’extérieur, vous protège de toutes les formes
pensées qui pourraient vous atteindre et vous déstabiliser. Si vous restez
toujours dans cette énergie, dans la conscience que l’Amour est la plus grande
force de l’Univers, rien ni personne ne pourra vous atteindre, si ce n’est
l’Amour. L’Amour attire l’Amour, la Joie attire la Joie, la Paix attire la
Paix".
Je suis évidemment tout à fait d’accord
avec cette affirmation qui confirme mon ressenti, mon expérience et ma foi en l’amour
divin. Je sais, de source sûre, puisqu’il s’agit de l’énergie de vie, de l’amour
qui est en moi, que cette énergie est la manifestation de la vie, l’énergie de
création des univers, de tout ce qui est.
Elle peut donc restaurer, guérir,
équilibrer, sublimer, magnifier, unifier, composer, créer à souhait.
Cette connaissance rend libre et
nous ouvre sur un immense champ de possibles. Maintenir une relation amoureuse
à soi permet de vivre sur la fréquence du cœur, de l’amour sans conditions et ainsi,
on autorise la sagesse divine à diriger sa vie.
Une dernière petite clef qui
vient étoffer mon texte :
Clef 861 :
"Nous vous demandons avec
insistance : Bien sûr, vous êtes obligé(e) de vivre dans cette troisième
dimension, nous le comprenons ! Lorsque nous vous demandons de lâcher
prise, cela veut dire de ne pas cristalliser sur une situation donnée !
Lorsque vous vivez une expérience, vivez-la en vous disant : « cette expérience
me permet d’évoluer, mais elle n’a que ce seul mérite ! Une fois que
j’aurai vécu cette expérience il faudra simplement que je l’oublie. Il ne faut
pas que je ramène sans arrêt toutes les vieilles expériences, tous les vieux
traumatismes, toutes les vieilles souffrances ». Tout cela doit disparaître de
vous et ne vous appartient plus".
Là encore, c'est une simple question d'identification. Il ne s'agit pas d'occulter mais d'accepter de tourner la page une fois que l'émotion, la pensée perturbatrice sont accueillies.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
Clefs de sagesse numérotées, trouvées sur le site de Monique Mathieu :
http://ducielalaterre.org